- Docteur OXGrand sage
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/789913-vacances-d-ete-professeur-des-ecoles-je-ne-comprends-pas-ou-va-vincent-peillon.html
Vacances d'été : professeur des écoles, je ne comprends pas où va Vincent Peillon
Monsieur Peillon, on ne peut raisonnablement s'attaquer à la durée des vacances d'été sans alléger le volume horaire hebdomadaire de classe. La France détient déjà le record absolu du nombre d'heures annuelles de temps d'instruction. Chez nous, c'est 847 heures pour les élèves de 7 à 8 ans, contre 790 heures en moyenne dans les pays de l'OCDE. À moins que le but soit juste de faire travailler encore plus les enfants (et leurs enseignants).
La quantité est-elle garante de qualité ? Dans ce cas, alors, pourquoi ne pas conserver en l'état cet autre record français, la durée quotidienne de classe de 6 heures ?
Moi, je pense qu'il est impossible de faire l'un – la réduction de la durée des vacances d'été (souhaitable à mon avis) – sans faire parallèlement l'autre – la réduction réelle quotidienne et hebdomadaire des heures de classe.
Travailler encore plus pour gagner toujours moins
Et puis, soyons sérieux, on ne peut pas demander aux professeurs des écoles français (déjà payés en moyenne 15% de moins que leurs homologues de l'OCDE) de venir travailler plus sans aucune contrepartie financière. À moins de réussir l'exploit de faire encore mieux que le slogan de M. Sarkozy, soit aujourd'hui pour les enseignants travailler encore plus pour gagner toujours moins !
Je suis pour une grande refondation de l'école et pourquoi pas pour une modification des rythmes scolaires. Mais il ne faudrait pas que tout repose sur la seule bonne volonté des enseignants.
À ce jeu-là, c'est du perdant-perdant et cette proposition risque de décourager les meilleures bonnes volontés. Les enseignants sont aussi des salariés. Qui oserait proposer de réduire de deux semaines les congés d'autres catégories professionnelles sans aucune contrepartie ?
Est-ce une provocation ? Mais dans quel but ? Celui de vous éloigner irrémédiablement des enseignants ? Ou, plus inquiétant encore, est-ce un total aveuglement de votre part quant à la situation (financière et morale) des enseignants du premier degré aujourd'hui ?
- DelimNiveau 5
Aevin a écrit:
Olympias a écrit:Intérêt économique, bien sûr...
Ou tout simplement le constat que deux mois de vacances ne sont pas favorables à l'apprentissage des élèves ...
Peillon et les pédagos qui vantent ce recul social ont pourtant eux-mêmes profité des longues vacances d'été. Ils ne semblent pas avoir été handicapés/traumatisés par cette coupure.
- InvitéInvité
source
En pleine séance de discussion avec les syndicats, Vincent Peillon est ainsi capable de lâcher sur un point de la négociation sans en avoir informé son cabinet. Parfois comparé à un "cerf-volant" que l'on doit sans cesse ramener sur la terre ferme, il aime être seul aux manettes, faire des coups avec un petit commando, au grand désarroi de ses équipes. "Quand on est plus de trois autour de la table, il se sent oppressé, il n'aime rien tant que se sentir 'libre'", y dit-on.
La méthode Peillon explique pour partie le départ de plusieurs de ses proches collaborateurs ces derniers mois: Bruno Julliard, chargé du suivi de la concertation, retourné à la mairie de Paris; Pierre-Yves Duwoye, directeur de cabinet nommé recteur de Versailles; Jean-Paul Delahaye, conseiller spécial nommé directeur général de l'enseignement scolaire.
Vincent Peillon est aujourd'hui en mauvaise posture. Chahuté par les enseignants et leurs syndicats, objet d'un tir de barrage de l'opposition, il risque, s'il ne change pas très vite de stratégie, de "s'allègriser". Ce scénario n'arrangerait en rien la situation de l'école française: "Ce qui me préoccupe, c'est les 12 millions d'écoliers français, plus que mon destin", rappelait-il hier, fataliste.
- TristanaVénérable
Je ne suis évidemment pas d'accord avec la pique envoyée au Front de Gauche ; en revanche, pour le reste, il me semble assez évident de voir que Bayrou aurait appliqué une politique économique similaire à celle de Hollande (et donc de Sarkozy...) mais qu'au moins, il aurait annoncé les choses de manière franche (ce qui lui a coûté des voix, d'ailleurs) et qu'en ce qui concerne les questions d'éducation, il aurait permis qu'on se sorte un peu de ce naufrage.Moonchild a écrit:Oui mais les élections de 2012 tendent à prouver le contraire. Bien que tout ce que tente de faire Peillon actuellement ait été annoncé à l'avance (pour qui sait entendre), une forte majorité des enseignants se sont d'emblée déclarés en faveur de Hollande ; entre le rejet de Sarkozy et l'obligation quasi morale de voter pour un candidat estampillé "de gauche", le vote enseignant était captif dès le début de la campagne - à l'exception près de la tentation folklorique du Front de Gauche qui était une impasse évidente pour d'autres raisons.meskiangasher a écrit:Je sais que des conseillers du parti politique au pouvoir lisent ce forum. Qu'ils n'oublient pas que l'électorat enseignant n'est en aucun cas captif. Qu'ils se méfient du coup de pied de l'âne.
Je l'avais déjà écrit ici à l'époque et ça m'avait valu quelques répliques sarcastiques, mais en tant qu'enseignants la stratégie la moins mauvaise aurait été de mettre notre vote dans la balance et Bayrou, avant son effondrement, tant qu'il bénéficiait encore un peu des retombées en terme d'image de sa position de troisième homme de 2007, était avec son programme sur l'éducation un excellent moyen de faire pression sur le PS dans ce domaine ; sans compter que par ailleurs, il n'aurait pas mené une politique économique et générale très différente de celle de Hollande actuellement, ni même de celle d'un Sarkozy qui aurait été réelu.
Mais parce qu'il avait été de droite par le passé et que nous nous glorifions d'être de gauche, nous n'avons pas soutenu le seul candidat qui faisait l'effort de s'adresser à nous dès le début de sa campagne.
Des ânes nous sommes, des ânes nous resterons ; irrémédiablement tournés vers la gauche et incapables de donner un véritable coup de pied autre part qu'à droite.
Mais le vote des enseignants aurait-il suffi à faire pencher la balance ? Je ne sais pas combien nous sommes exactement, et combien ont voté Bayrou, combien ont voté Hollande... Je me dis que malheureusement, après 5 ans de sarkozysme et des souvenirs malheureux comme la présidentielle de 2002, il était évident que ceux qui auraient pu se laisser tenter à voter Bayrou allaient se rabattre sur Hollande — d'autant que les sondages disaient Bayrou tellement perdant que ça a certainement là encore dissuadé quelques électeurs...
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- IgniatiusGuide spirituel
Will.T a écrit:source
En pleine séance de discussion avec les syndicats, Vincent Peillon est ainsi capable de lâcher sur un point de la négociation sans en avoir informé son cabinet. Parfois comparé à un "cerf-volant" que l'on doit sans cesse ramener sur la terre ferme, il aime être seul aux manettes, faire des coups avec un petit commando, au grand désarroi de ses équipes. "Quand on est plus de trois autour de la table, il se sent oppressé, il n'aime rien tant que se sentir 'libre'", y dit-on.
La méthode Peillon explique pour partie le départ de plusieurs de ses proches collaborateurs ces derniers mois: Bruno Julliard, chargé du suivi de la concertation, retourné à la mairie de Paris; Pierre-Yves Duwoye, directeur de cabinet nommé recteur de Versailles; Jean-Paul Delahaye, conseiller spécial nommé directeur général de l'enseignement scolaire.
Vincent Peillon est aujourd'hui en mauvaise posture. Chahuté par les enseignants et leurs syndicats, objet d'un tir de barrage de l'opposition, il risque, s'il ne change pas très vite de stratégie, de "s'allègriser". Ce scénario n'arrangerait en rien la situation de l'école française: "Ce qui me préoccupe, c'est les 12 millions d'écoliers français, plus que mon destin", rappelait-il hier, fataliste.
Oui, on sent plus d'arrogance et de certitudes que de volonté d'écoute et de concertation, c'est dommage.
Et puis plus il s'exprime, plus je sens une sorte de mépris vis-à-vis des enseignants de base que nous sommes.
Et je n'aime pas trop ça.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- InstructeurpublicFidèle du forum
Il a vite rétropédalé mais la sphère médiatique est déjà en plein orgasme à l'idée de mettre enfin ces fainéants de profs au travail. Le harcèlement continue... ça fait 6 ans maintenant.
- jilucorgNeoprof expérimenté
Hebdo Marianne de cette semaine ("Comment on achève les classes moyennes")
- InstructeurpublicFidèle du forum
Cette caricature utilise les codes de l'adversaire puisqu'en l'occurrence, il ne s'agit nullement d'une alternance gauche/droite. La confiscation des mots stérilise la critique. Evidemment, le désaccord UMP/PS ne concerne que le sexe des anges et encore. A force de le répéter ça va peut-être rentrer, qui sait ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Instructeurpublic a écrit:Cette caricature utilise les codes de l'adversaire puisqu'en l'occurrence, il ne s'agit nullement d'une alternance gauche/droite. La confiscation des mots stérilise la critique. Evidemment, le désaccord UMP/PS ne concerne que le sexe des anges et encore. A force de le répéter ça va peut-être rentrer, qui sait ?
Je suis en désaccord profond avec le "programme" du FN, mais s'il y a bien une chose avec laquelle je suis d'accord, c'est la proximité intellectuelle et idéologique entre UMP et PS.
- LefterisEsprit sacré
Le problème, c'est que de contractuels, dans certaines filières, on n'en trouvera pas, certaines filières menant à l'enseignement étant complètement désertées. Il faudra confier certaines matières à des gens non qualifiés, ayant une vague connaissance dans le domaine, et qu'on formera à la va-vite.supersoso a écrit:Schéhérazade a écrit:Admirons le sens du rythme et la maîtrise du calendrier du ministère: si tout cela avait été proposé en même temps que la réforme du primaire, tout le corps professoral se serait opposé à la Réforme en bloc. Mais là, les PE ont eu beau faire, on leur a imposé la réforme, et nous aurons beau faire, on nous l'imposera.
Cela dit, je crois qu'on n'a pas encore vu le pire, qui sera à mon sens la réécriture des programmes de la maternelle au primaire. Enfin, à supposer même qu'il reste des programmes et des disciplines distinctes d'enseignement.
Il faudrait renommer l'EN, à la manière bien ronflante qu'aiment tant nos dirigeants: Ministère de la Garderie Nationale continue et de l'Analphabétisme Productif.
Et au moment où il finira par passer ses 38 semaines, il assommera les profs du secondaire avec l'augmentation de leur obligation de service (en ne visant que les certifiés par exemple, car c'est en divisant qu'on arrive le mieux à ses fins...) et plein de nouvelles 'tites tâches à effectuer... Et si par hasard il restait encore un ou deux futurs profs n'ayant pas déserté les concours, on trouvera bien un petit truc à rajouter (suppression de l'agreg et donc de la possibilité d'une évolution ?). Et après comme ils ne trouveront plus à recruter, seront bien obligé de prendre des contractuels, ma bonne dame... Et zou, à la fin du quinquennat, nous aurons une majorité de gens en statut précaire ou en CDI contre ces s.... de fonctionnaires attachés à leurs "privilèges", avec en plus une bonne part de la population contre nous....
Allez je retourne me coucher...
Oui, ça fait longtemps que je le connais cet article. Il récidive ailleurs, il faudrait que je retrouve l'article. Son discours transpire une vraie haine, une haine de tout : les savoirs, la laïcité républicaine, de 80 % des professeurs qui ne sont pas à leur place...Zorglub a écrit:Chais pas si ce lien abject été proposé.
Âmes sensibles s'abstenir.
"Les professeurs devraient se préoccuper un peu plus de ce que deviennent les enfants pendant ces deux mois."
Ben voui alors, et puis aussi vérifier que les petits garçons font tomber la petite goutte.
Les professeurs devraient donner un mois tous les quatre ans, sans se faire payer, pour encadrer des jeunes.
Et pis aussi aller faire un peu de ménage gratos le soir chez les mamans débordées pour qu'elles puissent regarder bachelord tranquilles.
Quelqu'un qui veut enseigner au lycée devrait faire des colonies de vacances et passer son Bafa.
Et savoir nager et faire du macramé.
Les professeurs qui se plaignent de la fatigue, c'est scandaleux !
Tous des branleurs et y se plaignent encore !
Qui fatigue les gosses ? Qui leur donne du travail au point qu'au bout de 7 semaines ils ont besoin de souffler ? Il suffirait de leur donner moins de devoirs.
En plus, des saligauds esclavagistes et bourreaux d'enfants ...
EDIT : je n'ai pas retrouvé le texte de base, mais une réponse qui comprend des extraits des provocations du révolutionnaire salonard
http://mrcnanterre.fr/?p=166
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- retraitéeDoyen
J'ai connu les quasi trois mois de vacances en été (garderie du 1er au 14 juillet) rentrée en octobre. Mon père était instituteur, et quand nous prenions des vacances (rarement!) c'était souvent en septembre, parce que c'était moins cher.
Rentrée le 1er octobre pour moi en 6e (1957). Mais rien à la Toussaint, à part les jours fériés, rien entre Noël et Pâques (à part les jours fériés et les ponts), mais pas non plus d'année écourtée à cause de l'orientation et des commissions d'appel! Une 2e session d'examen en septembre, et des examens de passage !
Et cours le samedi toute la journée, bien sûr.
C'est sûr aussi qu'on ne regardait pas la télé jusqu'à minuit, sauf le W-E, quand on avait la télé. Une seule chaîne, fin des émissions vers minuit, rien le matin, ça laisse des loisirs pour lire et se cultiver. D'autant plus qu'il y avait nettement moins de conneries à la télé!
Rentrée le 1er octobre pour moi en 6e (1957). Mais rien à la Toussaint, à part les jours fériés, rien entre Noël et Pâques (à part les jours fériés et les ponts), mais pas non plus d'année écourtée à cause de l'orientation et des commissions d'appel! Une 2e session d'examen en septembre, et des examens de passage !
Et cours le samedi toute la journée, bien sûr.
C'est sûr aussi qu'on ne regardait pas la télé jusqu'à minuit, sauf le W-E, quand on avait la télé. Une seule chaîne, fin des émissions vers minuit, rien le matin, ça laisse des loisirs pour lire et se cultiver. D'autant plus qu'il y avait nettement moins de conneries à la télé!
- DelimNiveau 5
Instructeurpublic a écrit:Le harcèlement continue... ça fait 6 ans maintenant.
Le harcèlement a commencé dès le mois de juin 1997, avec l'arrivée de la "gôche plurielle" au pouvoir. Souvenez-vous du mammouth qu'il fallait "dégraisser", des campagnes de dénigrement: pseudo-absentéisme et autres affaires de soi-disante pédophilie (http://bernardhanse.canalblog.com/), de la baisse de rémunération des heures supplémentaires, de la fin du mouvement national, de la création des tzr, de l'image donnée du professeur terrorisant les élèves; ou encore du professeur ne se mariant qu'avec un professeur; un ministre avait également traité les enseignants d'alcooliques... La presse se régalait des affaires concernant les professeurs, des provocations de tel ou tel ministre à leur encontre.
Il faut également se rappeler la manière dont l'administration, sous Allègre et Royal, traitait les remplaçants: http://pythacli.perso.libertysurf.fr/tzr/archives/livrenoir2.htm
La population a bien été préparée, formatée pour haïr les enseignants, non pas par la droite, mais par les socialistes. Et l'on retrouve dans le discours actuel les mêmes ingrédients qu'en 1997-2002: l'image d'enseignants corporatistes, de professeurs aux pratiques sadiques (cf l'opuscule dénonçant les appréciations qui vient d'être publié et dont France inter et France 2 se sont fait l'écho).
Le 21 avril 2002, nombreux sont les collègues qui ont fait payer à Jospin sa politique à l'égard (à l'encontre) des professeurs. J'ai l'impression qu'Hollande, Peillon, et Ayrault, n'ont pas encore compris cela.
- InvitéMAFidèle du forum
frimoussette77 a écrit:Avec le zonage, certaines personnes qui muteront risquent d'avoir des vacances plus courtes ou plus longues ou :aab:
Nouvelle idée : muter en cours d'annéedans l'intérêt des élèves
Je rebondis là-dessus...sérieusement, pour ceux qui demandent une mutation dans une autre zone, ils auront effectivement soit 4 semaines, soit 8 semaines de vacances l'été, mais pas 6...
- PseudoDemi-dieu
micaschiste a écrit:Salaire des profs, le retour :
VP : ''Il faudrait mieux payer les enseignants, j'aimerais qu'on entende ma sincérité.''
Tu l'entends ma sincérité ? Ben profites-en bien parce que t'aura pas un kopeck.
La sincérité, c'est comme l'amour non ? Il n'y a que des preuves de sincérité.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- InstructeurpublicFidèle du forum
Delim a écrit:Instructeurpublic a écrit:Le harcèlement continue... ça fait 6 ans maintenant.
Le harcèlement a commencé dès le mois de juin 1997, avec l'arrivée de la "gôche plurielle" au pouvoir. Souvenez-vous du mammouth qu'il fallait "dégraisser", des campagnes de dénigrement
Merci de la précision. Je ne suis guère surpris.
- corisandianeNiveau 9
:shock: dans mon établissement(moitié sud), à partir du 15-20 juin, ça devient trés, trés difficile de faire cours à partir de 11h du matin, les salles de classe sont de véritables étuves, les gosses sont complétement amorphes(bon, c'est cool, au moins ils nous foutent la paix, mais ils n'apprennent rien), c'est vraiment trés trés dur, et il y a quelques salles mal situées ou c'est carrément l'enfer. Alors, j'imagine même pas faire cours en plein milieu du mois de juillet, la c'est même limite limite, on va avoir quelques évanouissements à gérer
sinon sur le fond je pense que c'est pas une mauvaise chose, mais alors faut climatiser tous les établissements du sud de la france, et ça va couter trés cher
sinon sur le fond je pense que c'est pas une mauvaise chose, mais alors faut climatiser tous les établissements du sud de la france, et ça va couter trés cher
- Roumégueur IerÉrudit
Delim a écrit:Aevin a écrit:
Olympias a écrit:Intérêt économique, bien sûr...
Ou tout simplement le constat que deux mois de vacances ne sont pas favorables à l'apprentissage des élèves ...
Peillon et les pédagos qui vantent ce recul social ont pourtant eux-mêmes profité des longues vacances d'été. Ils ne semblent pas avoir été handicapés/traumatisés par cette coupure.
Je me suis fait la même réflexion : du temps où il enseignait la philosophie, M. Peillon a-t-il mené une grève réclamant les 38 semaines de cours pour pas un rond? S'étouffait-il de rage fin juin de devoir laisser partir ses élèves? A-t-il, début juillet, piqué une crise dans sa salle des profs pour que tout le monde reste encore quelques jours de plus plutôt que de prendre un VRAI congé mérité et attendu depuis 10 mois? Là, j'ai un doute...
- Luigi_BGrand Maître
Sur les 46% de candidats en plus, "Le Monde" s'extasie de la prouesse : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/25/les-enseignants-ne-connaissent-pas-la-crise-des-vocations_1838293_3232.html
Extraits :
http://www.laviemoderne.net/clapotis/040-piege-a-concours.html
Extraits :
Or M. Peillon est en passe d'atteindre son objectif : les inscriptions au concours de professeurs des écoles ont progressé de 57 % et celles des concours du secondaire de 36 % dans l'enseignement public par rapport à la dernière session. Ils seront 140 000 à s'inscrire cette année, contre 92 000 au dernier concours de l'été 2012. C'est une bonne nouvelle pour M. Peillon. Le ministre de l'éducation nationale, confronté à une fronde des enseignants sur la réforme des rythmes scolaires et qui n'hésite pas à braver les syndicats en ouvrant un nouveau front sur la réduction de deux semaines des vacances d'été en 2015, marque cette fois un point. Cette explosion du nombre d'inscrits aux concours d'enseignants – avec une hausse de 92,7 % pour les seules écoles parisiennes – semble donner raison à M. Peillon, qui n'a cessé de répéter qu'"il n'y a pas de crise des vocations".
On peut aussi voir dans ce regain d'inscriptions un effet mécanique, la hausse du nombre de postes mis en concours provoquant une augmentation du nombre de candidats. Il peut y avoir enfin un "effet crise". Dans un pays où le chômage explose et où la majorité des emplois proposés dans le secteur privé sont des contrats à durée limitée, la fonction publique reste un refuge. Elle offre une sécurité qui peut tenter de nombreux jeunes inquiets dans une société où le précariat est devenu la règle. M. Peillon n'a peut-être pas tort d'en conclure qu'il n'y a pas de crise des vocations chez les enseignants, mais comment ne pas voir aussi dans cet engouement une certaine peur de l'avenir ?
http://www.laviemoderne.net/clapotis/040-piege-a-concours.html
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- nigousseHabitué du forum
Il n'a pas que dans le sud de la France qu'il fait chaud. J'habite en Alsace et en été il fait très chaud, souvent plus de 30 et même 35 degrés en août. Dans mon établissement beaucoup de salles en plein soleil de 10H à 15H, les stores qui ne marchent pas dans une salle sur 2 donc des malaises en perspective. Qu'en sera-t-il en cas de canicule?
- Ben93Neoprof expérimenté
Ah voilà une colle à poser au ministre.MarieAnne a écrit:frimoussette77 a écrit:Avec le zonage, certaines personnes qui muteront risquent d'avoir des vacances plus courtes ou plus longues ou :aab:
Nouvelle idée : muter en cours d'annéedans l'intérêt des élèves
Je rebondis là-dessus...sérieusement, pour ceux qui demandent une mutation dans une autre zone, ils auront effectivement soit 4 semaines, soit 8 semaines de vacances l'été, mais pas 6...
Le cas est valable pour les profs mais pour les élèves aussi, il y en a qui change de région et parfois d'académie.
Quand j'étais au collège un élève était arrivé en cours d'année et avait eu 4 semaines de vacances.
- Mike92Niveau 10
au lycée, étant donné le bac, on n'a jamais fait cours au-delà d'un 15 juin...
_________________
Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- Ben93Neoprof expérimenté
A l'époque du BEP, ce dernier se passait début juin ! Mais comme ils ont tués le BEP.Mike92 a écrit:au lycée, étant donné le bac, on n'a jamais fait cours au-delà d'un 15 juin...
Sinon, son histoire de zonage va être un bazar sans nom pour les exams, a moins d'avoir des examens différents pour chaque zone.
- Mike92Niveau 10
à mon avis, finalement, rien ne bougera... car on n'aura pas un sou à donner aux enseignants. Enfin, on n'aura pas envie...
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- Karine B.Guide spirituel
Ben13 a écrit:A l'époque du BEP, ce dernier se passait début juin ! Mais comme ils ont tués le BEP.Mike92 a écrit:au lycée, étant donné le bac, on n'a jamais fait cours au-delà d'un 15 juin...
Sinon, son histoire de zonage va être un bazar sans nom pour les exams, a moins d'avoir des examens différents pour chaque zone.
ou du contrôle continu ...
Le pb concerne également l'orientation et l'inscription post bac (qui expliquent d'ailleurs plus que le bac le mois de juin difficile à tenir)
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- gnafron2004Grand sage
bien d'accord. Quand on exige que les conseils soient tenus le 5 juin, faut pas espérer garder les élèves après...
- palomitaNeoprof expérimenté
Pour le bac, je vois bien le glissement s'effectuer soit vers le contrôle continu, soit vers des épreuves comme celles du bac LV oral session 2013 ....
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
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