Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- Roumégueur IerÉrudit
Je propose de retranscrire ici les notes que j'avais prises lors d'une formation SAFCO datant de 2009 faite par une ergonome, Nicole Delvolvé et qui m'avait permis de mieux appréhender cette problémtaique. Vous remarquerez qu'on n'y parle jamais de rythmes scolaires, réduire le rythme à cette seule entrée est une aberration, c'est bien plus global comme processus, ce serait même un petit 'foutage de gueule' d'utiliser cette expression mais bon... Bonne lecture, pour ceux qui le voudraient, j'ai une bibliographie et le contact de Mme Delvolvé, très disponible et très sympa (en MP).
Je m'excuse aussi de certaines zones d'ombre, il s'agit d'une prise de notes, rien de plus et tout n'est pas abordé. En deuxième partie, la formatrice nous a parlé des processus attentionnels mais là, j'ai pas le temps de faire le tapuscrit, Demorand m'a bien énervé, je veux terminer mon idée reçue sur l'immobilisme, le conservatisme et le débat sur les rythmes 'scolaires'.
Le rythme du cerveau humain obéit à un rythme biologique. Notre horloge est basée sur 24h et sur l'alternance jour/nuit.
1. Le rythme circadien : sur 24h
Pour un cerveau qui se 'réveille' le matin vers 7h, il atteindra son maximum trois heures après, vers 10h, ensuite il stagne et finit par s'effondrer en fin de journée. Il est possible de voir un second pic d'attention selon certaines conditions (voir plus loin).
Le matin, au réveil, l'hypophyse envoie aux glandes surrénales les hormones du réveil (adrénaline et noradrénaline). Le réveil est lent est progressif, nous sommes sur ce point tous pareils.
6 heures après le réveil (vers 13h si le réveil a eu lieu à 7h), il faut relancer la machine car le cerveau est bombardé d'ondes alpha qui provoquent une somnolence légère. Évidemment, dans ce créneau il est peu recommandé d'effectuer des tâches lourdes et complexes.
Un travailleur de nuit a une espérance de vie très inférieure à un travailleur de jour, car il ne respecte pas la structure temporelle des 24h.
Problème : vers 16h30, les cours sont difficiles alors qu'il s'agit théoriquement du deuxième pic d'attention :
7h 10h 13h 14h 17h 20h
Réveil Maxi Ondes Reprise Maxi Calme
Alpha (sous condition)
Explication : le matin les reins éliminent l'eau lors du réveil alors que le soir les reins en éliminent moins, le poids du corps atteint alors son maximum.
C'est ensuite la nuit que se fait la régénération épidermique.
En vieillissant, il y a une perte de ce rythme circadien.
2. Les rythmes circannuels (sur 365 jours)
Lorsque les jours raccourcissent, la lumière diminue et entraîne une baisse de l'activité cérébrale. Ainsi, le minima du cerveau est atteint lors des mois de décembre, janvier et février. Très souvent, c'est le moment où les épidémies se déclenchent, où des dépressions se révèlent avec le plus de fréquence. C'est aussi le temps du second trimestre, décisif dans l'année scolaire alors que le cerveau fonctionne a minima du fait du manque de lumière !
(La luminothérapie est d'ailleurs préconisée lors de dépressions saisonnières.)
Dans ce second trimestre, il convient donc de limiter les activités : la programmation annuelle d'un enseignant doit tenir compte de ce creux et préparer des séquences 'légères' à ce moment-là.
Les rythmes circadiens et circannuels sont généralisables à toute la population.
3. Les rythmes mensuels
Pour information, il s'agit de rythmes liés au sexe : pour les hommes ces cycles durent environ 23 jours (+/- 4 jours) et pour les femmes ces cycles durent 28 jours (+/- 4 jours)
4. Les rythmes ultradiens
Il s'agit de périodes très personnelles d'environ 90 minutes (qui sont basées sur des périodes de micro-oscillation). Ce sont les seuls rythmes stables tout au long de la vie.
Quelques remarques :
Si l'on contraint une posture d'attention forcée longue, c'est générateur de stress (les conducteurs de poids-lourds doivent s'arrêter toutes les deux heures par exemple).
La courbe d'une personne fatiguée ressemble à une succession irrégulière de 'pyramides' ou de pics séparés par des états de pause cérébrale. La courbe d'une personne en forme est plus régulière et ressemble à une succession de vagues atteignant un palier et redescendant doucement.
Pour un enseignant, il convient de faire une pause 'anti-stress' en début de cours pour remettre l'élève en situation d'apprendre et de travailler. L'exemple de l'Espagne est à méditer puisque les élèves bénéficient d'un gros creux médian diurne et ne reprennent les cours qu'à 15h. En France, certains lycéens ou collégiens qui ont des options reprennent parfois à 13h, moment où le cerveau est bombardé d'ondes alpha : c'est une aberration.
Le système allemand propose l'après-midi des activités qui sont payantes (il y a donc discrimination sociale) mais les séances de cours durent 45minutes et les élèves ont la possibilité de manger en cours (ces deux points étant positifs). Les Landers imposent aussi une pause méridienne.
Ces pauses méridiennes posent problème si les élèves sont cantonnés dans la cour ou sous un préau très bruyant et n'ont aucun accès à un lieu de repos. Dans certains établissements, les élèves sont responsables de leur classe et peuvent y avoir accès pour se régénérer. A la cantine, le fait de faire passer les enseignants devant les élèves dans les files de self constitue aussi une forme de violence qu'il serait de bon aloi d'éviter autant que possible.
Quelques expériences de S. Folkard :
Il existe une variabilité diurne des capacités mentales. La mémoire à long terme est plus efficiente si et seulement si le creux médian diurne est respecté (laisser passer les attaques des ondes gamma et pouvoir prendre du repos dans ce temps-là avant de reprendre les cours : temps calme).
Si les élèves arrivent stressés du fait d'un emploi du temps chargé, il faut mettre en place des rituels anti-stress pour remettre en confiance les élèves avant de donner les consignes.
Concernant le niveau de réveil du cerveau, il est plus facile de réveiller la mémoire automatisée (celle que l'on utilise lors de la lecture, c'est un réflexe ne nécessitant que peu de réflexion) et éviter dans la période de réveil du cerveau d'utiliser la mémoire conceptuelle (celle que l'on utilise par exemple lors des questions de compréhension de texte). Pour schématiser, on lit mieux le matin et on comprend mieux l'après-midi.
Courbe de l'éveil cérébral :
8h-10h : cerveau en phase de réveil, peu efficace.
10h-12h : premier pic
12h-14h: phase de danger (bombardement d'ondes alpha, somnolence)
16h-17h : deuxième pic si pause diurne respectée
17h-20h : baisse des capacités progressive jusqu'au sommeil
Il faut donc trouver des rituels pour rendre les élèves disponibles au travail. Ce problème ne se résout pas en mettant EPS l'après-midi, philo le matin... (car l'EPS est très transversal!).
Il faut aussi être attentifs aux changements d'heures (été/hiver) car lors du passage à l'heure d'été il fait jour jusqu'à 22h, le cerveau apprécie cette lumière et écourte le sommeil nocturne.
Je m'excuse aussi de certaines zones d'ombre, il s'agit d'une prise de notes, rien de plus et tout n'est pas abordé. En deuxième partie, la formatrice nous a parlé des processus attentionnels mais là, j'ai pas le temps de faire le tapuscrit, Demorand m'a bien énervé, je veux terminer mon idée reçue sur l'immobilisme, le conservatisme et le débat sur les rythmes 'scolaires'.
Chronopsychologie des processus cognitifs
Le rythme du cerveau humain obéit à un rythme biologique. Notre horloge est basée sur 24h et sur l'alternance jour/nuit.
1. Le rythme circadien : sur 24h
Pour un cerveau qui se 'réveille' le matin vers 7h, il atteindra son maximum trois heures après, vers 10h, ensuite il stagne et finit par s'effondrer en fin de journée. Il est possible de voir un second pic d'attention selon certaines conditions (voir plus loin).
Le matin, au réveil, l'hypophyse envoie aux glandes surrénales les hormones du réveil (adrénaline et noradrénaline). Le réveil est lent est progressif, nous sommes sur ce point tous pareils.
6 heures après le réveil (vers 13h si le réveil a eu lieu à 7h), il faut relancer la machine car le cerveau est bombardé d'ondes alpha qui provoquent une somnolence légère. Évidemment, dans ce créneau il est peu recommandé d'effectuer des tâches lourdes et complexes.
Un travailleur de nuit a une espérance de vie très inférieure à un travailleur de jour, car il ne respecte pas la structure temporelle des 24h.
Problème : vers 16h30, les cours sont difficiles alors qu'il s'agit théoriquement du deuxième pic d'attention :
7h 10h 13h 14h 17h 20h
Réveil Maxi Ondes Reprise Maxi Calme
Alpha (sous condition)
Explication : le matin les reins éliminent l'eau lors du réveil alors que le soir les reins en éliminent moins, le poids du corps atteint alors son maximum.
C'est ensuite la nuit que se fait la régénération épidermique.
En vieillissant, il y a une perte de ce rythme circadien.
2. Les rythmes circannuels (sur 365 jours)
Lorsque les jours raccourcissent, la lumière diminue et entraîne une baisse de l'activité cérébrale. Ainsi, le minima du cerveau est atteint lors des mois de décembre, janvier et février. Très souvent, c'est le moment où les épidémies se déclenchent, où des dépressions se révèlent avec le plus de fréquence. C'est aussi le temps du second trimestre, décisif dans l'année scolaire alors que le cerveau fonctionne a minima du fait du manque de lumière !
(La luminothérapie est d'ailleurs préconisée lors de dépressions saisonnières.)
Dans ce second trimestre, il convient donc de limiter les activités : la programmation annuelle d'un enseignant doit tenir compte de ce creux et préparer des séquences 'légères' à ce moment-là.
Les rythmes circadiens et circannuels sont généralisables à toute la population.
3. Les rythmes mensuels
Pour information, il s'agit de rythmes liés au sexe : pour les hommes ces cycles durent environ 23 jours (+/- 4 jours) et pour les femmes ces cycles durent 28 jours (+/- 4 jours)
4. Les rythmes ultradiens
Il s'agit de périodes très personnelles d'environ 90 minutes (qui sont basées sur des périodes de micro-oscillation). Ce sont les seuls rythmes stables tout au long de la vie.
Quelques remarques :
Si l'on contraint une posture d'attention forcée longue, c'est générateur de stress (les conducteurs de poids-lourds doivent s'arrêter toutes les deux heures par exemple).
La courbe d'une personne fatiguée ressemble à une succession irrégulière de 'pyramides' ou de pics séparés par des états de pause cérébrale. La courbe d'une personne en forme est plus régulière et ressemble à une succession de vagues atteignant un palier et redescendant doucement.
Pour un enseignant, il convient de faire une pause 'anti-stress' en début de cours pour remettre l'élève en situation d'apprendre et de travailler. L'exemple de l'Espagne est à méditer puisque les élèves bénéficient d'un gros creux médian diurne et ne reprennent les cours qu'à 15h. En France, certains lycéens ou collégiens qui ont des options reprennent parfois à 13h, moment où le cerveau est bombardé d'ondes alpha : c'est une aberration.
Le système allemand propose l'après-midi des activités qui sont payantes (il y a donc discrimination sociale) mais les séances de cours durent 45minutes et les élèves ont la possibilité de manger en cours (ces deux points étant positifs). Les Landers imposent aussi une pause méridienne.
Ces pauses méridiennes posent problème si les élèves sont cantonnés dans la cour ou sous un préau très bruyant et n'ont aucun accès à un lieu de repos. Dans certains établissements, les élèves sont responsables de leur classe et peuvent y avoir accès pour se régénérer. A la cantine, le fait de faire passer les enseignants devant les élèves dans les files de self constitue aussi une forme de violence qu'il serait de bon aloi d'éviter autant que possible.
Quelques expériences de S. Folkard :
Il existe une variabilité diurne des capacités mentales. La mémoire à long terme est plus efficiente si et seulement si le creux médian diurne est respecté (laisser passer les attaques des ondes gamma et pouvoir prendre du repos dans ce temps-là avant de reprendre les cours : temps calme).
Si les élèves arrivent stressés du fait d'un emploi du temps chargé, il faut mettre en place des rituels anti-stress pour remettre en confiance les élèves avant de donner les consignes.
Concernant le niveau de réveil du cerveau, il est plus facile de réveiller la mémoire automatisée (celle que l'on utilise lors de la lecture, c'est un réflexe ne nécessitant que peu de réflexion) et éviter dans la période de réveil du cerveau d'utiliser la mémoire conceptuelle (celle que l'on utilise par exemple lors des questions de compréhension de texte). Pour schématiser, on lit mieux le matin et on comprend mieux l'après-midi.
Courbe de l'éveil cérébral :
8h-10h : cerveau en phase de réveil, peu efficace.
10h-12h : premier pic
12h-14h: phase de danger (bombardement d'ondes alpha, somnolence)
16h-17h : deuxième pic si pause diurne respectée
17h-20h : baisse des capacités progressive jusqu'au sommeil
Il faut donc trouver des rituels pour rendre les élèves disponibles au travail. Ce problème ne se résout pas en mettant EPS l'après-midi, philo le matin... (car l'EPS est très transversal!).
Il faut aussi être attentifs aux changements d'heures (été/hiver) car lors du passage à l'heure d'été il fait jour jusqu'à 22h, le cerveau apprécie cette lumière et écourte le sommeil nocturne.
- Roumégueur IerÉrudit
Je me permets de commenter ma propre prise de notes pour faire le lien avec le débat actuel :
la proposition d'une pause méridienne va dans le bon sens mais à aucun moment le temps de repos n'est précisément défini dans le projet de V. Peillon. Il faut donc que les élèves aient accès à des lieux de repos pour se régénérer, voire s'assoupir. Cela nécessite une organisation pointue (impossible de laisser les élèves seuls). Cela peut nécessiter du matériel (tapis de sol, fauteuils...).
Et surtout, le but d'instaurer une pause méridienne est d'obtenir une régénérescence des capacités du cerveau qui alors atteindraient un second pic d'attention vers 17h, moment où les élèves, d'après la réforme des rythmes scolaires, seront... chez eux ou en activité périscolaire.
On met donc en place une pause qui n'en sera pas une (ce sera foot, élastique, corde à sauter) pour obtenir du temps de cerveau exploitable à une heure où les élèves ne seront plus en situation d'apprentissage.
Et c'est nous les corporatistes immobiles!
Quel crétinisme absolu. Mais quel bon sang de journaliste va faire correctement son travail sur ce point?
la proposition d'une pause méridienne va dans le bon sens mais à aucun moment le temps de repos n'est précisément défini dans le projet de V. Peillon. Il faut donc que les élèves aient accès à des lieux de repos pour se régénérer, voire s'assoupir. Cela nécessite une organisation pointue (impossible de laisser les élèves seuls). Cela peut nécessiter du matériel (tapis de sol, fauteuils...).
Et surtout, le but d'instaurer une pause méridienne est d'obtenir une régénérescence des capacités du cerveau qui alors atteindraient un second pic d'attention vers 17h, moment où les élèves, d'après la réforme des rythmes scolaires, seront... chez eux ou en activité périscolaire.
On met donc en place une pause qui n'en sera pas une (ce sera foot, élastique, corde à sauter) pour obtenir du temps de cerveau exploitable à une heure où les élèves ne seront plus en situation d'apprentissage.
Et c'est nous les corporatistes immobiles!
Quel crétinisme absolu. Mais quel bon sang de journaliste va faire correctement son travail sur ce point?
- lene75Prophète
Tu oublies aussi de noter que l'ensemble de ta prise de notes repose sur un présupposé plus que contestable : que tous les élèves (et profs si on veut aussi qu'ils soient efficaces) se lèvent à 7h le matin, or, en lycée en tout cas, on peut noter une variation d'heure de lever de presque 2h entre ceux qui habitent loin, sont tributaires des transports en commun ou de parents qui commencent tôt le matin (quand j'arrive au lycée à 7h30 le matin, il y a déjà quelques élèves qui sont là) et prennent le temps de se préparer la matin, et ceux qui habitent à 5 min à pieds du lycée et se préparent en 10 min sans prendre le temps de prendre un petit déjeuner, du coup les histoires de rythmes en deviennent absurdes, les uns ayant leurs périodes de pics théoriques quand les autres sont dans leurs périodes de creux théoriques.
Ça à chaque fois ça me pour deux raisons très distinctes :
- d'un point de vue symbolique, dire que le prof est l'égal de l'élève est une catastrophe pédagogique ;
- contrairement aux profs, les élèves n'ont que ça à faire pendant leur heure du midi (qui correspond toujours à la durée d'une heure de cours, alors que certains profs, eux, n'ont que 20 à 30 min pour manger), beaucoup de profs sautent déjà leur repas ou mangent un sandwich en speed le midi, pas sûr qu'un prof fatigué et pas assez nourri donne des cours très efficaces, il faudrait peut-être que .nos dirigeants et tous les bien-pendants comprennent ça un jour : la qualité du cours est extrêmement dépendante de l'état du prof qui le fait, rien ne sert que les élèves soient frais et dispos si le cours est mauvais parce que le prof est HS.
Roumégueur Ier a écrit:A la cantine, le fait de faire passer les enseignants devant les élèves dans les files de self constitue aussi une forme de violence qu'il serait de bon aloi d'éviter autant que possible.
Ça à chaque fois ça me pour deux raisons très distinctes :
- d'un point de vue symbolique, dire que le prof est l'égal de l'élève est une catastrophe pédagogique ;
- contrairement aux profs, les élèves n'ont que ça à faire pendant leur heure du midi (qui correspond toujours à la durée d'une heure de cours, alors que certains profs, eux, n'ont que 20 à 30 min pour manger), beaucoup de profs sautent déjà leur repas ou mangent un sandwich en speed le midi, pas sûr qu'un prof fatigué et pas assez nourri donne des cours très efficaces, il faudrait peut-être que .nos dirigeants et tous les bien-pendants comprennent ça un jour : la qualité du cours est extrêmement dépendante de l'état du prof qui le fait, rien ne sert que les élèves soient frais et dispos si le cours est mauvais parce que le prof est HS.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Roumégueur IerÉrudit
lene75 a écrit:Tu oublies aussi de noter que l'ensemble de ta prise de notes repose sur un présupposé plus que contestable : que tous les élèves (et profs si on veut aussi qu'ils soient efficaces) se lèvent à 7h le matin, or, en lycée en tout cas, on peut noter une variation d'heure de lever de presque 2h entre ceux qui habitent loin, sont tributaires des transports en commun ou de parents qui commencent tôt le matin (quand j'arrive au lycée à 7h30 le matin, il y a déjà quelques élèves qui sont là) et prennent le temps de se préparer la matin, et ceux qui habitent à 5 min à pieds du lycée et se préparent en 10 min sans prendre le temps de prendre un petit déjeuner, du coup les histoires de rythmes en deviennent absurdes, les uns ayant leurs périodes de pics théoriques quand les autres sont dans leurs périodes de creux théoriques.Roumégueur Ier a écrit:A la cantine, le fait de faire passer les enseignants devant les élèves dans les files de self constitue aussi une forme de violence qu'il serait de bon aloi d'éviter autant que possible.
Ça à chaque fois ça me pour deux raisons très distinctes :
- d'un point de vue symbolique, dire que le prof est l'égal de l'élève est une catastrophe pédagogique ;
- contrairement aux profs, les élèves n'ont que ça à faire pendant leur heure du midi (qui correspond toujours à la durée d'une heure de cours, alors que certains profs, eux, n'ont que 20 à 30 min pour manger), beaucoup de profs sautent déjà leur repas ou mangent un sandwich en speed le midi, pas sûr qu'un prof fatigué et pas assez nourri donne des cours très efficaces, il faudrait peut-être que .nos dirigeants et tous les bien-pendants comprennent ça un jour : la qualité du cours est extrêmement dépendante de l'état du prof qui le fait, rien ne sert que les élèves soient frais et dispos si le cours est mauvais parce que le prof est HS.
Euh, je me suis contenté de restituer ce qui nous avait été dit lors d'une formation, sans rajouter aucun commentaire. Il est évident qu'il n'existe pas de rythmes uniformes, les exemples donnés précisent bien un lever à 7h (ce qui ne correspond pas non plus à mon cas personnel), personne n'a affirmé que tout le monde se levait à cette heure précise, c'est sûrement pour tabler sur une 'norme', dont on sait tous les limites. Le sujet des rythmes est évidemment très complexe et votre réaction, justifiée, confirme que mettre tout le monde sur le même dogme rythmique est un leurre, d'autant plus quand la réforme ne prend finalement rien en compte de la complexité des situations (je ne vois pas en quoi un maire peut avoir le dernier mot sur ce sujet : quelle crédibilité a-t-il lorsque l'on parle de rythmes 'scolaires'?).
Précisons aussi ce qui a déjà été dit dans d'autres fils : il n'y a pas de réel consensus entre chronobiologistes, citer une autre source aurait donné des éléments contradictoires. (J'aurais peut-être dû insérer ces précautions basiques avant de publier, mea culpa). Il me semblait éclairant de définir les différents rythmes qui existent et de faire part de certains points qui semblent être de bon sens.
En ce qui concerne la cantine, je n'y vais plus, pas le temps (je dégomme la plupart du temps un sandwich en 10 minutes chrono) et je n'aimais pas du tout m'insérer dans la file des élèves puis manger dans un petit coin bien bruyant séparé par de simples paravents des djeun's. N'oublions pas que nous sommes tolérés à la cantine, l'établissement n'a aucune obligation de nous y accepter.
- MalagaModérateur
Merci pour tes notes tout d'abord même si je suis en désaccord avec plusieurs choses.
Comme l'a dit Lene, tout le monde ne se lève pas à la même heure. Ainsi, quand je commence à 8h30, je suis débout à 5h30. Un de mes collègues qui vit à 5mn du collège se lève vers 7h. C'est la même chose pour nos élèves.
Je passe sur les cycles mensuels (qui ne sont pas du tout de 28 jours pour moi et pourtant je suis, enfin je crois, une femme).
Je veux bien croire que le 2ème pic d'attention de la journée soit de 16h à 17h mais comme c'est la 6ème, 7ème voire 8ème heure de cours pour nos élèves ou pour nous, cela ne se ressent pas.
Là où je suis d'accord, c'est que la pause méridienne pour les élèves est une abération. Il faudrait qu'ils puissent se mettre au calme pour ceux qui le souhaitent pour vraiment faire une pause. Rester une heure dans la cour de récré où ça hurle, ça court, ça se bouscule après avoir mangé en 4ème vitesse à la cantine car la salle est petite et qu'il faut libérer la table afin que d'autres élèves déjeunent, tout cela ne peut engendrer que du stress et de la fatigue.
Comme l'a dit Lene, tout le monde ne se lève pas à la même heure. Ainsi, quand je commence à 8h30, je suis débout à 5h30. Un de mes collègues qui vit à 5mn du collège se lève vers 7h. C'est la même chose pour nos élèves.
Je passe sur les cycles mensuels (qui ne sont pas du tout de 28 jours pour moi et pourtant je suis, enfin je crois, une femme).
Je veux bien croire que le 2ème pic d'attention de la journée soit de 16h à 17h mais comme c'est la 6ème, 7ème voire 8ème heure de cours pour nos élèves ou pour nous, cela ne se ressent pas.
Là où je suis d'accord, c'est que la pause méridienne pour les élèves est une abération. Il faudrait qu'ils puissent se mettre au calme pour ceux qui le souhaitent pour vraiment faire une pause. Rester une heure dans la cour de récré où ça hurle, ça court, ça se bouscule après avoir mangé en 4ème vitesse à la cantine car la salle est petite et qu'il faut libérer la table afin que d'autres élèves déjeunent, tout cela ne peut engendrer que du stress et de la fatigue.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- User5899Demi-dieu
Et de 14 à 16 ?Roumégueur Ier a écrit:Courbe de l'éveil cérébral :
8h-10h : cerveau en phase de réveil, peu efficace.
10h-12h : premier pic
12h-14h: phase de danger (bombardement d'ondes alpha, somnolence)
16h-17h : deuxième pic si pause diurne respectée
17h-20h : baisse des capacités progressive jusqu'au sommeil
- Roumégueur IerÉrudit
Je profite de cet espace pour relayer une page facebook qui concerne les grands oubliés de cette réforme : les animateurs (je n'ai pas entendu la moindre émission ou le moindre artcile se pencher sérieusement sur ces personnels dont on se doute d'ailleurs que le recrutment en urgence posera aussi problème) :
https://www.facebook.com/NoublionsPasLesAnimateurs?ref=hl
https://www.facebook.com/NoublionsPasLesAnimateurs?ref=hl
- lene75Prophète
J'avais bien compris que tu ne souscrivais pas forcément à tout ce qui était dit, Roumegueur, j'ajoutais juste une réserve aux tiennes.
PS : si pas de cantine, tickets resto, on ne peut pas nous sucrer les deux.
Voui, ce qui est une contradiction dans les termes : ils ne pourront jamais être au calme tant qu'ils sont en troupeau, surtout pas ou peu encadrés. Encore une fois, on veut transposer ce qui ne peut pas l'être : dans les pays comme l'Allemagne ou l'Espagne où beaucoup de mères ne travaillent pas, la pause midi peut se faire à la maison pour un certain nombre d'enfants (mais pas pour tous ) mais en France, on veut à la fois se glorifier d'avoir un taux élevé de travail des femmes et faire comme si ça n'avait pas de conséquences sur la vie et les rythmes des enfants. C'est presque aussi comique que quand on nous dit que les edt à trous, c'est pas grave, parce que profs et élèves peuvent travailler pendant leurs trous : ah oui, où ça ?
PS : si pas de cantine, tickets resto, on ne peut pas nous sucrer les deux.
Malaga a écrit:Là où je suis d'accord, c'est que la pause méridienne pour les élèves est une abération. Il faudrait qu'ils puissent se mettre au calme pour ceux qui le souhaitent pour vraiment faire une pause. Rester une heure dans la cour de récré où ça hurle, ça court, ça se bouscule après avoir mangé en 4ème vitesse à la cantine car la salle est petite et qu'il faut libérer la table afin que d'autres élèves déjeunent, tout cela ne peut engendrer que du stress et de la fatigue.
Voui, ce qui est une contradiction dans les termes : ils ne pourront jamais être au calme tant qu'ils sont en troupeau, surtout pas ou peu encadrés. Encore une fois, on veut transposer ce qui ne peut pas l'être : dans les pays comme l'Allemagne ou l'Espagne où beaucoup de mères ne travaillent pas, la pause midi peut se faire à la maison pour un certain nombre d'enfants (mais pas pour tous ) mais en France, on veut à la fois se glorifier d'avoir un taux élevé de travail des femmes et faire comme si ça n'avait pas de conséquences sur la vie et les rythmes des enfants. C'est presque aussi comique que quand on nous dit que les edt à trous, c'est pas grave, parce que profs et élèves peuvent travailler pendant leurs trous : ah oui, où ça ?
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Roumégueur IerÉrudit
Cripure a écrit:Et de 14 à 16 ?Roumégueur Ier a écrit:Courbe de l'éveil cérébral :
8h-10h : cerveau en phase de réveil, peu efficace.
10h-12h : premier pic
12h-14h: phase de danger (bombardement d'ondes alpha, somnolence)
16h-17h : deuxième pic si pause diurne respectée
17h-20h : baisse des capacités progressive jusqu'au sommeil
Petit oubli, la courbe remonte gentiment... selon notre formatrice (je me sens obligé de bien le préciser pour éviter tout amalgame entre ma personnalité propre et la formation à laquelle j'ai assisté et que j'ai voulu partager)
- Roumégueur IerÉrudit
Un extrait d'un dossier trouvé sur rue89 sur les rythmes de travail et les fluctuations journalières, à la page 54. C'est marrant, la réforme sur les rythmes scolaires ne parle pas une seconde de tout cela :
"Fluctuations journalières
Les fluctuations journalières de la vigilance et des performances intellectuelles
se manifestent tant au plan quantitatif qu’au plan qualitatif. En effet, non
seulement les scores bruts aux tests mais également les stratégies de traitement de l’information fluctuent au cours de la journée. La fluctuation journalière est généralement la suivante : le niveau de vigilance et les performances psychotechniques progressent du début jusqu’à la fin de la matinée scolaire, s’abaissent après le déjeuner, puis progressent à nouveau au cours de l’après-midi scolaire (figure 4.1).
On observe pratiquement la même évolution journalière lorsque des élèves de
10-11ans doivent résoudre des problèmes multiplicatifs, soit en appliquant la
« règle de trois » (retour à l’unité), soit en percevant la proportionnalité
(procédure canonique). Lorsque les problèmes sont réussis, la procédure canonique est plus ou moins appliquée selon les moments de la journée. L’élève perçoit plus la proportionnalité à 11 h 20 (90 %) ou 16 h 20 (75 %) qu’à 8 h 20 (70 %) ou 13 h 40 (70 %) (Testu et Baillé, 1983). Les variations des comportements d’adaptation à la situation scolaire observées en classe corroborent celles dégagées par les performances à des tests psychotechniques"
Source : http://www.rue89.com/sites/news/files/assets/document/2013/02/texte_integral_rythmes_enfant_2001_0.pdf
"Fluctuations journalières
Les fluctuations journalières de la vigilance et des performances intellectuelles
se manifestent tant au plan quantitatif qu’au plan qualitatif. En effet, non
seulement les scores bruts aux tests mais également les stratégies de traitement de l’information fluctuent au cours de la journée. La fluctuation journalière est généralement la suivante : le niveau de vigilance et les performances psychotechniques progressent du début jusqu’à la fin de la matinée scolaire, s’abaissent après le déjeuner, puis progressent à nouveau au cours de l’après-midi scolaire (figure 4.1).
On observe pratiquement la même évolution journalière lorsque des élèves de
10-11ans doivent résoudre des problèmes multiplicatifs, soit en appliquant la
« règle de trois » (retour à l’unité), soit en percevant la proportionnalité
(procédure canonique). Lorsque les problèmes sont réussis, la procédure canonique est plus ou moins appliquée selon les moments de la journée. L’élève perçoit plus la proportionnalité à 11 h 20 (90 %) ou 16 h 20 (75 %) qu’à 8 h 20 (70 %) ou 13 h 40 (70 %) (Testu et Baillé, 1983). Les variations des comportements d’adaptation à la situation scolaire observées en classe corroborent celles dégagées par les performances à des tests psychotechniques"
Source : http://www.rue89.com/sites/news/files/assets/document/2013/02/texte_integral_rythmes_enfant_2001_0.pdf
- Roumégueur IerÉrudit
Un autre extrait montre que la semaine des 4 jours a inversé la courbe de l'attention, s'il fallait encore en démontrer la nocivité et réaffirmer que nous voulons une semaine mieux équilibrée, voici un bon argument :
"Rythmicité hebdomadaire
Il semble que la présence de cette variation journalière caractéristique puisse être considérée comme le témoignage d’une adéquation entre les emplois du
temps scolaires journaliers et hebdomadaires et les rythmes de vie des enfants.
En revanche, cet équilibre n’existe plus lorsque la vie scolaire ne comprend, comme parfois en France, que 4 jours : lundi, mardi, jeudi et vendredi (Delvolvé et Davila, 1996 ; Fotinos et Testu, 1996). Dans ce cas, la rythmicité journalière classique disparaît pour laisser place à une rythmicité inversée L’inversion qui semblerait alors refléter un phénomène de désynchronisation est accompagnée d’une baisse du niveau de performances."
Lorsque la semaine scolaire comprend 5 jours ou 4 jours et demi, ce phénomène de désynchronisation ne se manifeste, pour certains enfants, que le
lundi faisant suite à un congé de fin de semaine d’un jour et demi. Dans une semaine scolaire de ce type, les élèves réalisent leurs meilleures performances
le jeudi et le vendredi matin, et les moins bonnes le lundi et, à un degré moindre, pendant la demi-journée précédant le congé de fin de semaine,
généralement le samedi matin, occasionnellement le vendredi après-midi (Testu, 1994b ; Beau et coll., 1999) (figure 4.5)
"Rythmicité hebdomadaire
Il semble que la présence de cette variation journalière caractéristique puisse être considérée comme le témoignage d’une adéquation entre les emplois du
temps scolaires journaliers et hebdomadaires et les rythmes de vie des enfants.
En revanche, cet équilibre n’existe plus lorsque la vie scolaire ne comprend, comme parfois en France, que 4 jours : lundi, mardi, jeudi et vendredi (Delvolvé et Davila, 1996 ; Fotinos et Testu, 1996). Dans ce cas, la rythmicité journalière classique disparaît pour laisser place à une rythmicité inversée L’inversion qui semblerait alors refléter un phénomène de désynchronisation est accompagnée d’une baisse du niveau de performances."
Lorsque la semaine scolaire comprend 5 jours ou 4 jours et demi, ce phénomène de désynchronisation ne se manifeste, pour certains enfants, que le
lundi faisant suite à un congé de fin de semaine d’un jour et demi. Dans une semaine scolaire de ce type, les élèves réalisent leurs meilleures performances
le jeudi et le vendredi matin, et les moins bonnes le lundi et, à un degré moindre, pendant la demi-journée précédant le congé de fin de semaine,
généralement le samedi matin, occasionnellement le vendredi après-midi (Testu, 1994b ; Beau et coll., 1999) (figure 4.5)
- llaimaHabitué du forum
Je ne sais pas si je me trompe mais quand je lis ça je sens venir la "pseudo-science" à plein nez. Le début m'avait l'air certes basé sur peu de choses mais sérieux... Par contre quand je vois arriver de mystérieux "bombardement d'ondes alpha" là je me dis soit il y a quelque-chose dans la physique qui m'échappe soit c'est comme les méridiens des aiguilles chinoises d’acupuncture et autres foutaises! Ce serait rigolo d'avoir la grande réforme de Peillon basée là-dessus, il n'empêche Mitterand consultait bien les astrologues!
- Roumégueur IerÉrudit
llaima a écrit:Je ne sais pas si je me trompe mais quand je lis ça je sens venir la "pseudo-science" à plein nez. Le début m'avait l'air certes basé sur peu de choses mais sérieux... Par contre quand je vois arriver de mystérieux "bombardement d'ondes alpha" là je me dis soit il y a quelque-chose dans la physique qui m'échappe soit c'est comme les méridiens des aiguilles chinoises d’acupuncture et autres foutaises! Ce serait rigolo d'avoir la grande réforme de Peillon basée là-dessus, il n'empêche Mitterand consultait bien les astrologues!
Tu peux appeler cela comme tu veux, les ondes paralymphatico-je-ne-sais-quoi... Tu peux aussi considérer que c'est de la pataphysique, personnellement, 6 heures après le lever, je suis détruit, une petite siestoune (impossible dans un établissement) me requinquerait en 15 minutes. Je peux d'ailleurs le vérifier aussi avec mes insomnies : quand je me lève à 7h, j'ai mon coup de mou vers 13h, si je me réveille à 5h, comme souvent, j'explose vers 11h... Alors je me fiche de savoir si ce jargon est le bon, si ces gens sont des charlatans, il me semble tout de même que quelques unes de leurs pistes peuvent intéresser notre pratique du métier.
Et puis, comme je prône (comme X. Darcos!!) la liberté pédagogique totale, libre à tout le monde de tenir compte ou pas de ces études. Libre d'ailleurs aussi à ceux qui le veulent d'évaluer par compétences tant qu'ils y trouvent leur plaisir, tant que l'on ne m'oblige pas moi-même à ignorer les travaux qui me semblent opportuns sur la chronobiologie ou la notation du savoir par des notes sur 20! Onn est tous assez grands pour faire la part des choses et choisir sa voie.
- tortueNiveau 3
lene75 a écrit:Ça à chaque fois ça me pour deux raisons très distinctes :
- d'un point de vue symbolique, dire que le prof est l'égal de l'élève est une catastrophe pédagogique ;
- contrairement aux profs, les élèves n'ont que ça à faire pendant leur heure du midi (qui correspond toujours à la durée d'une heure de cours, alors que certains profs, eux, n'ont que 20 à 30 min pour manger), beaucoup de profs sautent déjà leur repas ou mangent un sandwich en speed le midi, pas sûr qu'un prof fatigué et pas assez nourri donne des cours très efficaces, il faudrait peut-être que .nos dirigeants et tous les bien-pendants comprennent ça un jour : la qualité du cours est extrêmement dépendante de l'état du prof qui le fait, rien ne sert que les élèves soient frais et dispos si le cours est mauvais parce que le prof est HS.
Pour mémoire, le Service Annexe d'hébergement est ouvert en priorité au profit des élèves et les adultes ne peuvent en profiter que si cela ne perturbe pas le service des élèves ....
Enfin, certaines réflexions dénotent à mon sens d'un certain mépris à l'égard des élèves ("l'égalité prof - élève", "les élèves n'ayant que ça à faire" ...) et de l'administration en général (nos dirigeants et tous les bien-pendants ...)
Au plaisir.
- lene75Prophète
tortue a écrit:Enfin, certaines réflexions dénotent à mon sens d'un certain mépris à l'égard des élèves ("l'égalité prof - élève", "les élèves n'ayant que ça à faire" ...) et de l'administration en général (nos dirigeants et tous les bien-pendants ...)
Au plaisir.
On transpose à la sphère familiale ? Refuser l'asymétrie prof-élève, transposé à la sphère familiale, ça donnerait ce qui suit. Les enfants sont les égaux des parents : quand les parents se couchent à 23h, un enfant de 2 ans étant l'égal de ses parents doit donc avoir le droit de se coucher lui aussi à 23h, sans quoi c'est une violence sans nom exercée à son encontre. Si un parent a le doit de donner des ordres à son enfant, l'enfant doit lui aussi avoir le droit de donner des ordres à ses parents. Non mais franchement, j'aimerais savoir si tous les idéologues qui pondent ce genre d'âneries les appliquent dans leur propres foyers... Et oui, les élèves n'ont que ça à faire le midi, à ma connaissance, ils ne changent pas d'établissement sur l'heure du midi, on ne leur colle pas de réunion le midi, ils n'ont pas de RV avec des parents le midi, ils n'ont pas besoin de l'heure du midi pour discuter de leurs classes avec les collègues, ni de photocopies à faire et ils ont toujours une heure complète de cours (55 min chez nous) pour manger, seuls les profs peuvent par exemple finir à 13h et reprendre à 13h30. Sans parler du fait qu'ils sont assis toute la journée alors que les profs eux, n'ont que ce temps du midi pour s'asseoir un peu. Donc après, on peut mépriser les profs, les traîner dans la boue, leur cracher dessus, les empêcher de manger et leur demander de lever le doigt pour prendre la parole en cours (véridique : c'est une "expérience" dont on nous a fait part à l'IUFM) mais il faut assumer les conséquences que ça a sur les élèves, ce que je ne suis prête à assumer ni pour mes élèves, ni, encore moins, pour mes enfants. Pas étonnant qu'avec des discours pareils le privé fasse autant recette côté élèves et les concours si peu recette côté profs. Tout va très bien, madame la marquise...
En attendant, mes élèves m'écrivent sur ma fiche d'évaluation de fin d'année que je suis celle, parmi leurs profs, qui les a le plus respectés et qu'ils m'en remercient. Ça doit être le syndrome de Stockolm
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- tortueNiveau 3
ici -tout comme les élèves - on a 1h30 pour manger ....
ça me semble faisable !!!
Comparer la sphère privée à une organisation sociale telle qu'un EPLE me semble risqué et décalé, mais ce n'est que ma vision des choses ...
Bon appétit quoi qu'il en soit. ;-D
ça me semble faisable !!!
Comparer la sphère privée à une organisation sociale telle qu'un EPLE me semble risqué et décalé, mais ce n'est que ma vision des choses ...
Bon appétit quoi qu'il en soit. ;-D
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
tortue a écrit:
Pour mémoire, le Service Annexe d'hébergement est ouvert en priorité au profit des élèves et les adultes ne peuvent en profiter que si cela ne perturbe pas le service des élèves ....
C'est exact, mais cela arrange bien l'administration d'avoir des profs sous la main : cours ( de latin, au hasard...) à l'heure du déjeuner, clubs divers qui décongestionnent préaux et foyers surpeuplés. Comment ferait-on si tous les profs déjeunaient à l'extérieur ?
- llaimaHabitué du forum
Roumégueur Ier a écrit:llaima a écrit:Je ne sais pas si je me trompe mais quand je lis ça je sens venir la "pseudo-science" à plein nez. Le début m'avait l'air certes basé sur peu de choses mais sérieux... Par contre quand je vois arriver de mystérieux "bombardement d'ondes alpha" là je me dis soit il y a quelque-chose dans la physique qui m'échappe soit c'est comme les méridiens des aiguilles chinoises d’acupuncture et autres foutaises! Ce serait rigolo d'avoir la grande réforme de Peillon basée là-dessus, il n'empêche Mitterand consultait bien les astrologues!
Alors je me fiche de savoir si ce jargon est le bon, si ces gens sont des charlatans, il me semble tout de même que quelques unes de leurs pistes peuvent intéresser notre pratique du métier.
Et puis, comme je prône (comme X. Darcos!!) la liberté pédagogique totale, libre à tout le monde de tenir compte ou pas de ces études. Libre d'ailleurs aussi à ceux qui le veulent d'évaluer par compétences tant qu'ils y trouvent leur plaisir, tant que l'on ne m'oblige pas moi-même à ignorer les travaux qui me semblent opportuns sur la chronobiologie ou la notation du savoir par des notes sur 20! Onn est tous assez grands pour faire la part des choses et choisir sa voie.
En tous cas moi ça m'intéresse de savoir ! Car je ne vois ce que vient faire la liberté pédagogique là-dedans. En effet on n’est pas vraiment libre de notre EDT (même si on fait des vœux) et on n’est pas du tout libre du calendrier scolaire !
Alors oaisui je trouve primordiale -quand on veut modifier l’organisation des semaines, réduire encore plus les grandes vacances au nom du bienêtre de l’enfant lui-même au nom d’études de chronobiologie- de savoir si ces études ont un caractère scientifique ou sont du charlatanisme !!
Il me semble bien que ce soit la deuxième réponse qui soit juste !
- Roumégueur IerÉrudit
llaima a écrit:Roumégueur Ier a écrit:llaima a écrit:Je ne sais pas si je me trompe mais quand je lis ça je sens venir la "pseudo-science" à plein nez. Le début m'avait l'air certes basé sur peu de choses mais sérieux... Par contre quand je vois arriver de mystérieux "bombardement d'ondes alpha" là je me dis soit il y a quelque-chose dans la physique qui m'échappe soit c'est comme les méridiens des aiguilles chinoises d’acupuncture et autres foutaises! Ce serait rigolo d'avoir la grande réforme de Peillon basée là-dessus, il n'empêche Mitterand consultait bien les astrologues!
Alors je me fiche de savoir si ce jargon est le bon, si ces gens sont des charlatans, il me semble tout de même que quelques unes de leurs pistes peuvent intéresser notre pratique du métier.
Et puis, comme je prône (comme X. Darcos!!) la liberté pédagogique totale, libre à tout le monde de tenir compte ou pas de ces études. Libre d'ailleurs aussi à ceux qui le veulent d'évaluer par compétences tant qu'ils y trouvent leur plaisir, tant que l'on ne m'oblige pas moi-même à ignorer les travaux qui me semblent opportuns sur la chronobiologie ou la notation du savoir par des notes sur 20! Onn est tous assez grands pour faire la part des choses et choisir sa voie.
En tous cas moi ça m'intéresse de savoir ! Car je ne vois ce que vient faire la liberté pédagogique là-dedans. En effet on n’est pas vraiment libre de notre EDT (même si on fait des vœux) et on n’est pas du tout libre du calendrier scolaire !
Alors oaisui je trouve primordiale -quand on veut modifier l’organisation des semaines, réduire encore plus les grandes vacances au nom du bienêtre de l’enfant lui-même au nom d’études de chronobiologie- de savoir si ces études ont un caractère scientifique ou sont du charlatanisme !!
Il me semble bien que ce soit la deuxième réponse qui soit juste !
Ah mais vous devriez vous féliciter de ce qui se passe : V. Peillon ne reprend à aucun moment ces charlatans, comme vous dites, et ces deniers sont d'ailleurs furieux.
C'est d'ailleurs là que cette réforme est incohérente, elle ne met pas en avant ces études, elle n'en respecte d'ailleurs absolument pas les préconisations élémentaires... Complètement absurde!
Voici la réaction d'une de ces 'charlatans', elle n'a pas l'air contente... donc vous devriez l'être :
http://39.fcpe-asso.fr/index.php/actualites/66-rythmes-scolaires-lettre-ouverte-de-claire-leconte-a-vincent-peillon-
- Roumégueur IerÉrudit
Ce soir sur Arte à 22h20 un documentaire sur la chronobiologie (l'homme et ses rythmes), à voir... sauf pour ceux qui ne voient que du charlatanisme là-dedans.
Disponible demain sur arte +
Disponible demain sur arte +
- JPhMMDemi-dieu
Manifestement mes élèves n'ont pas un cerveau normal, leur fonction "éveil cérébral en fonction de l'heure de journée" ne correspondant PAS DU TOUT à cette description.Roumégueur Ier a écrit:Courbe de l'éveil cérébral :
8h-10h : cerveau en phase de réveil, peu efficace.
10h-12h : premier pic
12h-14h: phase de danger (bombardement d'ondes alpha, somnolence)
16h-17h : deuxième pic si pause diurne respectée
17h-20h : baisse des capacités progressive jusqu'au sommeil
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CelebornEsprit sacré
La première chose serait déjà de distinguer "chronobiologie" et "chronopsychologie". Car des gens présentés comme chronobiologistes alors qu'ils ont fait des études de psycho, je ne sais pas si c'est du charlatanisme, mais ça y ressemble vraiment beaucoup, non ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:La première chose serait déjà de distinguer "chronobiologie" et "chronopsychologie". Car des gens présentés comme chronobiologistes alors qu'ils ont fait des études de psycho, je ne sais pas si c'est du charlatanisme, mais ça y ressemble vraiment beaucoup, non ?
Vous parlez de qui précisément?
Voici un billet tiré du blog de Mme Delvolvé, ce qu'elle dit me semble très sensé :
"
La réforme des rythmes scolaires, une occasion pour réorganiser la journée de classe des élèves
Les textes officiels demandent que l'élève de primaire n'ait que 5h30 par jour de temps scolaire. Voila qu'il serait judicieux de s'approprier cette réforme en repensant les temps des élèves sur la journée:
Pour les plus jeunes des élèves, dans le but de respecter leurs besoins fondamentaux de sommeil, il serait bon de ne faire commencer la classe qu' 9h et la terminer à 11h30 afin qu'ils prennent le repas immédiatement à la sortie de la classe et soient accompagnés vers le sommeil de sieste au plus tard à 12h45.
Ainsi ceux qui avaient la malchance d'attendre le second service pour manger pourraient se mettre à table à une heure raisonnable c'est à dire à 12h30 au plus tard.
L'après midi après le sommeil de sieste, et retour échelonné vers la classe, plus de temps de récréation au moment où leur cerveau est enfin en état d'apprendre mais des ateliers avec des objectifs pédagogiques en lien avec ceux de l'école maternelle (de 15h-15h30 à 16h30).
Pour les élèves en école élémentaire, les matinées scolaires pourraient également s'étaler de 9h à 11h30 avec une pause méridienne de 2 heures, reprise de la classe à 13h30 et fin des cours à 16h30. Attention aucune demi-journée ne doit dépasser 3 heures de temps scolaire. Sur ce point toutes les recherches sont d'accord.
Autre changement que cette réforme pourrait permettre de mettre en place ce sont les temps et contenus des récréations. Ne demandons plus aux enfants d'aller tous dehors quel que soit le temps qu'il fait et leurs envies d'activités calmes sans bruit. L'idéal serait que ceux qui veulent rester dedans puissent faire ce choix. Par expérience, j'ai observé que c'est un dispositif extrêmement efficace qui apporte un plus grand confort au travail scolaire aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Enfin étaler les apprentissages sur toute la semaine avec le mercredi matin, c'est un très bon choix puisque tout cerveau a besoin de temps pour apprendre. Cependant cette modalité peut générer une fatigue cumulée sur la semaine et transformer le vendredi en une journée très difficile pour maintenir les enfants dans leur travail scolaire. Aussi soyons très attentifs au respect de leur sommeil nocturne, à la qualité des pauses méridiennes, au confort pendant les récréations mais aussi faisons en sorte que tous aient mangé avant d'entrer en classe le matin.
Pour terminer je veux avertir le lecteur que tout ce qui est dit ici est le produit de longues années de recherches objectives sur les conditions de travail des élèves dans les situations scolaires.
Le métier de l'élève est extrèmement exigeant; il faut l'aider à aller vers la réussite en lui offrant des conditions de vie et de travail en accord avec ses beoins personnels."
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-la-reforme-des-rythmes-scolaires-une-occasion-pour-reorganiser-la-journee-de-classe-des-eleves-115175647.html
- Presse-puréeGrand sage
Merci Roumégueur.
Concernant la cantine, je fais la queue. ça me semble la moindre des choses. Et si je suis pressé (réunions, copies...) je l'explique à ceux qui sont devant moi et généralement ils me laissent passer.
Concernant la cantine, je fais la queue. ça me semble la moindre des choses. Et si je suis pressé (réunions, copies...) je l'explique à ceux qui sont devant moi et généralement ils me laissent passer.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Roumégueur IerÉrudit
J'aime bien ce billet aussi sur le rôle des parents, et l'avantage c'est que ça ne coûte pas un rond :
" Conseils aux parents d'élèves pour une année scolaire future réussie
Que faire en tant que parents pour aider son enfant à réussir son année scolaire?
Première condition: faire en sorte que son enfant ait ses besoins de sommeil respecté : Le sommeil est indispensable pour mettre en mémoire ce qu'il a vécu et appris pendant la journée qui vient de s'achever et pour qu'il soit dans un équilibre positif pour vivre la journée qui va commencer.
Deuxième condition : faire en sorte que quoi qu'il vive il reste toujours confiant dans ses capacités à réussir à apprendre. La peur de la note, la perte de confiance en soi empêchent tout simplement le cerveau de continuer à construire de nouvelles mémoires.
Troisième condition : ne jamais critiquer devant lui ses enseignants ou les responsables et administratifs de son établissement scolaire quoi que vous pensiez de leurs comportements ou pratiques. Mieux vaut privilégier le dialogue direct entre adultes.
Quatrième condition: l'engager à développer un trait de personnalité appelé conscience du travail à faire ou être consciencieux. Le goût de l'effort passe par le fait qu'il donne du sens à ce qu'il apprend, qu'il a compris que quand il commence une tâche il doit aller jusqu'au bout de sa réalisation - à vous parents d'être raisonnables dans vos exigences, bien sûr -, qu'il a du plaisir à apprendre - Il ne s'investira pas dans un travail scolaire qui n'est que souffrance pour lui-.
En bref, parents ce que vous devez faire c'est lui donner un cadre de vie basé sur une relation respectueuse de ses besoins biologiques et émotionnels la plus positive possible pour qu'il puisse faire ce difficile travail qui est celui qu'on lui mpose dans toutes nos écoles de la maternelle au lycée et même au delà. Je ne parle pas içi de contextes matériels basés sur la capacité que vous auriez à être de grands concommateurs. Non, c'est tout simplement comprendre que pour que votre enfant puisse faire son métier d'élève il y a des conditions à respecter "
http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-conseils-aux-parents-d-eleves-pour-annee-scolaire-future-reussie-80245013.html
" Conseils aux parents d'élèves pour une année scolaire future réussie
Que faire en tant que parents pour aider son enfant à réussir son année scolaire?
Première condition: faire en sorte que son enfant ait ses besoins de sommeil respecté : Le sommeil est indispensable pour mettre en mémoire ce qu'il a vécu et appris pendant la journée qui vient de s'achever et pour qu'il soit dans un équilibre positif pour vivre la journée qui va commencer.
Deuxième condition : faire en sorte que quoi qu'il vive il reste toujours confiant dans ses capacités à réussir à apprendre. La peur de la note, la perte de confiance en soi empêchent tout simplement le cerveau de continuer à construire de nouvelles mémoires.
Troisième condition : ne jamais critiquer devant lui ses enseignants ou les responsables et administratifs de son établissement scolaire quoi que vous pensiez de leurs comportements ou pratiques. Mieux vaut privilégier le dialogue direct entre adultes.
Quatrième condition: l'engager à développer un trait de personnalité appelé conscience du travail à faire ou être consciencieux. Le goût de l'effort passe par le fait qu'il donne du sens à ce qu'il apprend, qu'il a compris que quand il commence une tâche il doit aller jusqu'au bout de sa réalisation - à vous parents d'être raisonnables dans vos exigences, bien sûr -, qu'il a du plaisir à apprendre - Il ne s'investira pas dans un travail scolaire qui n'est que souffrance pour lui-.
En bref, parents ce que vous devez faire c'est lui donner un cadre de vie basé sur une relation respectueuse de ses besoins biologiques et émotionnels la plus positive possible pour qu'il puisse faire ce difficile travail qui est celui qu'on lui mpose dans toutes nos écoles de la maternelle au lycée et même au delà. Je ne parle pas içi de contextes matériels basés sur la capacité que vous auriez à être de grands concommateurs. Non, c'est tout simplement comprendre que pour que votre enfant puisse faire son métier d'élève il y a des conditions à respecter "
http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-conseils-aux-parents-d-eleves-pour-annee-scolaire-future-reussie-80245013.html
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- BTS CG - Enseignement Processus P5
- Processus de création littéraire
- Arendt, « Le concept d'histoire » : qu'est-ce qu'un « processus naturel de notre cru » ?
- Formation : schéma directeur de la formation continue 2019-2022
- Formation des enseignants : Des modules de formation sur l'accueil des enfants handicapés seront obligatoires dans les ESPE dès la rentrée 2014.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum