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- Roumégueur IerÉrudit
J'aime bien ce billet aussi sur le rôle des parents, et l'avantage c'est que ça ne coûte pas un rond :
" Conseils aux parents d'élèves pour une année scolaire future réussie
Que faire en tant que parents pour aider son enfant à réussir son année scolaire?
Première condition: faire en sorte que son enfant ait ses besoins de sommeil respecté : Le sommeil est indispensable pour mettre en mémoire ce qu'il a vécu et appris pendant la journée qui vient de s'achever et pour qu'il soit dans un équilibre positif pour vivre la journée qui va commencer.
Deuxième condition : faire en sorte que quoi qu'il vive il reste toujours confiant dans ses capacités à réussir à apprendre. La peur de la note, la perte de confiance en soi empêchent tout simplement le cerveau de continuer à construire de nouvelles mémoires.
Troisième condition : ne jamais critiquer devant lui ses enseignants ou les responsables et administratifs de son établissement scolaire quoi que vous pensiez de leurs comportements ou pratiques. Mieux vaut privilégier le dialogue direct entre adultes.
Quatrième condition: l'engager à développer un trait de personnalité appelé conscience du travail à faire ou être consciencieux. Le goût de l'effort passe par le fait qu'il donne du sens à ce qu'il apprend, qu'il a compris que quand il commence une tâche il doit aller jusqu'au bout de sa réalisation - à vous parents d'être raisonnables dans vos exigences, bien sûr -, qu'il a du plaisir à apprendre - Il ne s'investira pas dans un travail scolaire qui n'est que souffrance pour lui-.
En bref, parents ce que vous devez faire c'est lui donner un cadre de vie basé sur une relation respectueuse de ses besoins biologiques et émotionnels la plus positive possible pour qu'il puisse faire ce difficile travail qui est celui qu'on lui mpose dans toutes nos écoles de la maternelle au lycée et même au delà. Je ne parle pas içi de contextes matériels basés sur la capacité que vous auriez à être de grands concommateurs. Non, c'est tout simplement comprendre que pour que votre enfant puisse faire son métier d'élève il y a des conditions à respecter "
http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-conseils-aux-parents-d-eleves-pour-annee-scolaire-future-reussie-80245013.html
" Conseils aux parents d'élèves pour une année scolaire future réussie
Que faire en tant que parents pour aider son enfant à réussir son année scolaire?
Première condition: faire en sorte que son enfant ait ses besoins de sommeil respecté : Le sommeil est indispensable pour mettre en mémoire ce qu'il a vécu et appris pendant la journée qui vient de s'achever et pour qu'il soit dans un équilibre positif pour vivre la journée qui va commencer.
Deuxième condition : faire en sorte que quoi qu'il vive il reste toujours confiant dans ses capacités à réussir à apprendre. La peur de la note, la perte de confiance en soi empêchent tout simplement le cerveau de continuer à construire de nouvelles mémoires.
Troisième condition : ne jamais critiquer devant lui ses enseignants ou les responsables et administratifs de son établissement scolaire quoi que vous pensiez de leurs comportements ou pratiques. Mieux vaut privilégier le dialogue direct entre adultes.
Quatrième condition: l'engager à développer un trait de personnalité appelé conscience du travail à faire ou être consciencieux. Le goût de l'effort passe par le fait qu'il donne du sens à ce qu'il apprend, qu'il a compris que quand il commence une tâche il doit aller jusqu'au bout de sa réalisation - à vous parents d'être raisonnables dans vos exigences, bien sûr -, qu'il a du plaisir à apprendre - Il ne s'investira pas dans un travail scolaire qui n'est que souffrance pour lui-.
En bref, parents ce que vous devez faire c'est lui donner un cadre de vie basé sur une relation respectueuse de ses besoins biologiques et émotionnels la plus positive possible pour qu'il puisse faire ce difficile travail qui est celui qu'on lui mpose dans toutes nos écoles de la maternelle au lycée et même au delà. Je ne parle pas içi de contextes matériels basés sur la capacité que vous auriez à être de grands concommateurs. Non, c'est tout simplement comprendre que pour que votre enfant puisse faire son métier d'élève il y a des conditions à respecter "
http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-conseils-aux-parents-d-eleves-pour-annee-scolaire-future-reussie-80245013.html
- Roumégueur IerÉrudit
Roumégueur Ier a écrit:Ce soir sur Arte à 22h20 un documentaire sur la chronobiologie (l'homme et ses rythmes), à voir... sauf pour ceux qui ne voient que du charlatanisme là-dedans.
Disponible demain sur arte +
C'est à cette adresse pendant 7jours, intéressant : http://videos.arte.tv/fr/videos/chronobiologie--7313408.html
- MareuilNeoprof expérimenté
Roumégueur Ier a écrit:Celeborn a écrit:La première chose serait déjà de distinguer "chronobiologie" et "chronopsychologie". Car des gens présentés comme chronobiologistes alors qu'ils ont fait des études de psycho, je ne sais pas si c'est du charlatanisme, mais ça y ressemble vraiment beaucoup, non ?
Vous parlez de qui précisément?
Voici un billet tiré du blog de Mme Delvolvé, ce qu'elle dit me semble très sensé :
"
La réforme des rythmes scolaires, une occasion pour réorganiser la journée de classe des élèves
Les textes officiels demandent que l'élève de primaire n'ait que 5h30 par jour de temps scolaire. Voila qu'il serait judicieux de s'approprier cette réforme en repensant les temps des élèves sur la journée:
Pour les plus jeunes des élèves, dans le but de respecter leurs besoins fondamentaux de sommeil, il serait bon de ne faire commencer la classe qu' 9h et la terminer à 11h30 afin qu'ils prennent le repas immédiatement à la sortie de la classe et soient accompagnés vers le sommeil de sieste au plus tard à 12h45.
Ainsi ceux qui avaient la malchance d'attendre le second service pour manger pourraient se mettre à table à une heure raisonnable c'est à dire à 12h30 au plus tard.
L'après midi après le sommeil de sieste, et retour échelonné vers la classe, plus de temps de récréation au moment où leur cerveau est enfin en état d'apprendre mais des ateliers avec des objectifs pédagogiques en lien avec ceux de l'école maternelle (de 15h-15h30 à 16h30).
Pour les élèves en école élémentaire, les matinées scolaires pourraient également s'étaler de 9h à 11h30 avec une pause méridienne de 2 heures, reprise de la classe à 13h30 et fin des cours à 16h30. Attention aucune demi-journée ne doit dépasser 3 heures de temps scolaire. Sur ce point toutes les recherches sont d'accord.
Autre changement que cette réforme pourrait permettre de mettre en place ce sont les temps et contenus des récréations. Ne demandons plus aux enfants d'aller tous dehors quel que soit le temps qu'il fait et leurs envies d'activités calmes sans bruit. L'idéal serait que ceux qui veulent rester dedans puissent faire ce choix. Par expérience, j'ai observé que c'est un dispositif extrêmement efficace qui apporte un plus grand confort au travail scolaire aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Enfin étaler les apprentissages sur toute la semaine avec le mercredi matin, c'est un très bon choix puisque tout cerveau a besoin de temps pour apprendre. Cependant cette modalité peut générer une fatigue cumulée sur la semaine et transformer le vendredi en une journée très difficile pour maintenir les enfants dans leur travail scolaire. Aussi soyons très attentifs au respect de leur sommeil nocturne, à la qualité des pauses méridiennes, au confort pendant les récréations mais aussi faisons en sorte que tous aient mangé avant d'entrer en classe le matin.
Pour terminer je veux avertir le lecteur que tout ce qui est dit ici est le produit de longues années de recherches objectives sur les conditions de travail des élèves dans les situations scolaires.
Le métier de l'élève est extrèmement exigeant; il faut l'aider à aller vers la réussite en lui offrant des conditions de vie et de travail en accord avec ses beoins personnels."
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-la-reforme-des-rythmes-scolaires-une-occasion-pour-reorganiser-la-journee-de-classe-des-eleves-115175647.html
Sensé ? Totalement déconnecté de la réalité plutôt. Cette dame ignore-t-elle que bien des élèves décanillent à 6 heures du mat et ne quittent l'école qu'à 18 heures ?
- Roumégueur IerÉrudit
Mareuil a écrit : 'Cette dame ignore-t-elle que bien des élèves décanillent à 6 heures du mat et ne quittent l'école qu'à 18 heures?'
Ben non, pas de bol, elle est même d'accord avec vous et va plus loin, même (voir l'extrait que j'ajoute par la suite). C'est d'ailleurs quand elle évoque la notation et le rôle des savoirs que je suis plus dubitatif. Pour le reste, elle (et bien d'autres), soulèvent des pistes intéressantes, qu'à tout le moins une réforme sérieuse des rythmes 'scolaires' dans l'intérêt de l'enfant aurait dû un minimum évoquer...
Pour achever de vous saouler sur ce sujet, je mets en ordre ma prise de notes sur le documentaire d'Arte et je le poste, na!
"Observons les contextes scolaires actuels.
Comment peut-on être indifférent aux conditions de travail subies par les élèves quand l’ambition de réussite est l’objectif prioritaire du système scolaire ?
Debout à 5h30 du matin, pour arriver à l’heure au Lycée !
Neuf heures de cours durant la journée sans aucun arrêt, pas même à l’heure du déjeuner !
Aucun outil pour apprendre !
Parqués, en plein hiver, dans la cour glaciale du collège, grelottants, en attendant que les cours reprennent !
Assis, une longue, très longue heure, à une table de cantine au lieu d’être au calme pour pouvoir continuer leur après-midi scolaire !
Transbahutés en bus d’une école à une salle de restauration située dans un autre village, ne pouvant plus être attentifs en classe le reste de la journée !
Prisonniers des notes depuis que leurs parents les reçoivent – tout au moins ceux qui ont Internet à leur domicile - saisies en ligne par le professeur lui-même !
Après une journée de cours, encore trois heures de travail à la maison !
Etc. Etc. …..
Nombreux sont les adultes qui ignorent les souffrances que vivent les élèves et, par contrecoup, les enseignants et tous les adultes qui les entourent. L’ergonomie leur demande de prendre conscience de ces réalités, elle souhaite les alerter car il en va de l’avenir de l’École. Illusion que de penser que tous les élèves pourraient apprendre quelles que soient les exigences imposées par les contextes d’apprentissage ! Utopie que d’imaginer que, dans ces conditions, les enseignants puissent atteindre les objectifs fixés par les programmes !"
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-transformer-l-ecole-des-perspectives-pour-2012-64641700.html
Ben non, pas de bol, elle est même d'accord avec vous et va plus loin, même (voir l'extrait que j'ajoute par la suite). C'est d'ailleurs quand elle évoque la notation et le rôle des savoirs que je suis plus dubitatif. Pour le reste, elle (et bien d'autres), soulèvent des pistes intéressantes, qu'à tout le moins une réforme sérieuse des rythmes 'scolaires' dans l'intérêt de l'enfant aurait dû un minimum évoquer...
Pour achever de vous saouler sur ce sujet, je mets en ordre ma prise de notes sur le documentaire d'Arte et je le poste, na!
"Observons les contextes scolaires actuels.
Comment peut-on être indifférent aux conditions de travail subies par les élèves quand l’ambition de réussite est l’objectif prioritaire du système scolaire ?
Debout à 5h30 du matin, pour arriver à l’heure au Lycée !
Neuf heures de cours durant la journée sans aucun arrêt, pas même à l’heure du déjeuner !
Aucun outil pour apprendre !
Parqués, en plein hiver, dans la cour glaciale du collège, grelottants, en attendant que les cours reprennent !
Assis, une longue, très longue heure, à une table de cantine au lieu d’être au calme pour pouvoir continuer leur après-midi scolaire !
Transbahutés en bus d’une école à une salle de restauration située dans un autre village, ne pouvant plus être attentifs en classe le reste de la journée !
Prisonniers des notes depuis que leurs parents les reçoivent – tout au moins ceux qui ont Internet à leur domicile - saisies en ligne par le professeur lui-même !
Après une journée de cours, encore trois heures de travail à la maison !
Etc. Etc. …..
Nombreux sont les adultes qui ignorent les souffrances que vivent les élèves et, par contrecoup, les enseignants et tous les adultes qui les entourent. L’ergonomie leur demande de prendre conscience de ces réalités, elle souhaite les alerter car il en va de l’avenir de l’École. Illusion que de penser que tous les élèves pourraient apprendre quelles que soient les exigences imposées par les contextes d’apprentissage ! Utopie que d’imaginer que, dans ces conditions, les enseignants puissent atteindre les objectifs fixés par les programmes !"
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-transformer-l-ecole-des-perspectives-pour-2012-64641700.html
- MareuilNeoprof expérimenté
Très bien. Et après cela, on continue à parloter des rythmes scolaires ?Roumégueur Ier a écrit:Mareuil a écrit : 'Cette dame ignore-t-elle que bien des élèves décanillent à 6 heures du mat et ne quittent l'école qu'à 18 heures?'
Ben non, pas de bol, elle est même d'accord avec vous et va plus loin, même (voir l'extrait que j'ajoute par la suite). C'est d'ailleurs quand elle évoque la notation et le rôle des savoirs que je suis plus dubitatif. Pour le reste, elle (et bien d'autres), soulèvent des pistes intéressantes, qu'à tout le moins une réforme sérieuse des rythmes 'scolaires' dans l'intérêt de l'enfant aurait dû un minimum évoquer...
Pour achever de vous saouler sur ce sujet, je mets en ordre ma prise de notes sur le documentaire d'Arte et je le poste, na!
"Observons les contextes scolaires actuels.
Comment peut-on être indifférent aux conditions de travail subies par les élèves quand l’ambition de réussite est l’objectif prioritaire du système scolaire ?
Debout à 5h30 du matin, pour arriver à l’heure au Lycée !
Neuf heures de cours durant la journée sans aucun arrêt, pas même à l’heure du déjeuner !
Aucun outil pour apprendre !
Parqués, en plein hiver, dans la cour glaciale du collège, grelottants, en attendant que les cours reprennent !
Assis, une longue, très longue heure, à une table de cantine au lieu d’être au calme pour pouvoir continuer leur après-midi scolaire !
Transbahutés en bus d’une école à une salle de restauration située dans un autre village, ne pouvant plus être attentifs en classe le reste de la journée !
Prisonniers des notes depuis que leurs parents les reçoivent – tout au moins ceux qui ont Internet à leur domicile - saisies en ligne par le professeur lui-même !
Après une journée de cours, encore trois heures de travail à la maison !
Etc. Etc. …..
Nombreux sont les adultes qui ignorent les souffrances que vivent les élèves et, par contrecoup, les enseignants et tous les adultes qui les entourent. L’ergonomie leur demande de prendre conscience de ces réalités, elle souhaite les alerter car il en va de l’avenir de l’École. Illusion que de penser que tous les élèves pourraient apprendre quelles que soient les exigences imposées par les contextes d’apprentissage ! Utopie que d’imaginer que, dans ces conditions, les enseignants puissent atteindre les objectifs fixés par les programmes !"
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-transformer-l-ecole-des-perspectives-pour-2012-64641700.html
- Roumégueur IerÉrudit
Mareuil a écrit:Très bien. Et après cela, on continue à parloter des rythmes scolaires ?Roumégueur Ier a écrit:Mareuil a écrit : 'Cette dame ignore-t-elle que bien des élèves décanillent à 6 heures du mat et ne quittent l'école qu'à 18 heures?'
Ben non, pas de bol, elle est même d'accord avec vous et va plus loin, même (voir l'extrait que j'ajoute par la suite). C'est d'ailleurs quand elle évoque la notation et le rôle des savoirs que je suis plus dubitatif. Pour le reste, elle (et bien d'autres), soulèvent des pistes intéressantes, qu'à tout le moins une réforme sérieuse des rythmes 'scolaires' dans l'intérêt de l'enfant aurait dû un minimum évoquer...
Pour achever de vous saouler sur ce sujet, je mets en ordre ma prise de notes sur le documentaire d'Arte et je le poste, na!
"Observons les contextes scolaires actuels.
Comment peut-on être indifférent aux conditions de travail subies par les élèves quand l’ambition de réussite est l’objectif prioritaire du système scolaire ?
Debout à 5h30 du matin, pour arriver à l’heure au Lycée !
Neuf heures de cours durant la journée sans aucun arrêt, pas même à l’heure du déjeuner !
Aucun outil pour apprendre !
Parqués, en plein hiver, dans la cour glaciale du collège, grelottants, en attendant que les cours reprennent !
Assis, une longue, très longue heure, à une table de cantine au lieu d’être au calme pour pouvoir continuer leur après-midi scolaire !
Transbahutés en bus d’une école à une salle de restauration située dans un autre village, ne pouvant plus être attentifs en classe le reste de la journée !
Prisonniers des notes depuis que leurs parents les reçoivent – tout au moins ceux qui ont Internet à leur domicile - saisies en ligne par le professeur lui-même !
Après une journée de cours, encore trois heures de travail à la maison !
Etc. Etc. …..
Nombreux sont les adultes qui ignorent les souffrances que vivent les élèves et, par contrecoup, les enseignants et tous les adultes qui les entourent. L’ergonomie leur demande de prendre conscience de ces réalités, elle souhaite les alerter car il en va de l’avenir de l’École. Illusion que de penser que tous les élèves pourraient apprendre quelles que soient les exigences imposées par les contextes d’apprentissage ! Utopie que d’imaginer que, dans ces conditions, les enseignants puissent atteindre les objectifs fixés par les programmes !"
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-transformer-l-ecole-des-perspectives-pour-2012-64641700.html
C'est bien là qu'est l'os, cette réforme est absurde au regard de ces travaux... il faut tout revoir et prendre le temps, lire les travaux d'autres chercheurs, trier, s'attabler pour en parler, voir ce que l'on peut faire, rassembler tous les acteurs... ça n'a pas l'air d'être l'option prise par le ministre de l'intérêt des enfants qui a déjà fait une concertation où tout le monde était d'accord (d'où le violent retour à la réalité). D'où ma déception de plus en plus acide.
- MareuilNeoprof expérimenté
Roumégueur Ier a écrit:Mareuil a écrit:Très bien. Et après cela, on continue à parloter des rythmes scolaires ?Roumégueur Ier a écrit:Mareuil a écrit : 'Cette dame ignore-t-elle que bien des élèves décanillent à 6 heures du mat et ne quittent l'école qu'à 18 heures?'
Ben non, pas de bol, elle est même d'accord avec vous et va plus loin, même (voir l'extrait que j'ajoute par la suite). C'est d'ailleurs quand elle évoque la notation et le rôle des savoirs que je suis plus dubitatif. Pour le reste, elle (et bien d'autres), soulèvent des pistes intéressantes, qu'à tout le moins une réforme sérieuse des rythmes 'scolaires' dans l'intérêt de l'enfant aurait dû un minimum évoquer...
Pour achever de vous saouler sur ce sujet, je mets en ordre ma prise de notes sur le documentaire d'Arte et je le poste, na!
"Observons les contextes scolaires actuels.
Comment peut-on être indifférent aux conditions de travail subies par les élèves quand l’ambition de réussite est l’objectif prioritaire du système scolaire ?
Debout à 5h30 du matin, pour arriver à l’heure au Lycée !
Neuf heures de cours durant la journée sans aucun arrêt, pas même à l’heure du déjeuner !
A-t-on besoins de "chercheurs" ? Ce que dit cette dame de journée des petits et des plus grands relève du bon sens.
Aucun outil pour apprendre !
Parqués, en plein hiver, dans la cour glaciale du collège, grelottants, en attendant que les cours reprennent !
Assis, une longue, très longue heure, à une table de cantine au lieu d’être au calme pour pouvoir continuer leur après-midi scolaire !
Transbahutés en bus d’une école à une salle de restauration située dans un autre village, ne pouvant plus être attentifs en classe le reste de la journée !
Prisonniers des notes depuis que leurs parents les reçoivent – tout au moins ceux qui ont Internet à leur domicile - saisies en ligne par le professeur lui-même !
Après une journée de cours, encore trois heures de travail à la maison !
Etc. Etc. …..
Nombreux sont les adultes qui ignorent les souffrances que vivent les élèves et, par contrecoup, les enseignants et tous les adultes qui les entourent. L’ergonomie leur demande de prendre conscience de ces réalités, elle souhaite les alerter car il en va de l’avenir de l’École. Illusion que de penser que tous les élèves pourraient apprendre quelles que soient les exigences imposées par les contextes d’apprentissage ! Utopie que d’imaginer que, dans ces conditions, les enseignants puissent atteindre les objectifs fixés par les programmes !"
Source : http://reussite-pour-tous.over-blog.fr/article-transformer-l-ecole-des-perspectives-pour-2012-64641700.html
C'est bien là qu'est l'os, cette réforme est absurde au regard de ces travaux... il faut tout revoir et prendre le temps, lire les travaux d'autres chercheurs, trier, s'attabler pour en parler, voir ce que l'on peut faire, rassembler tous les acteurs... ça n'a pas l'air d'être l'option prise par le ministre de l'intérêt des enfants qui a déjà fait une concertation où tout le monde était d'accord (d'où le violent retour à la réalité). D'où ma déception de plus en plus acide.
- VolubilysGrand sage
Je veux juste mettre mon grain de sel concernant le temps de repos après le repas.
La plupart des IEN interdise les temps de repos (sieste/temps calme) à l'école dès la Moyenne section (enfants de 4 ans).
La plupart des IEN interdise les temps de repos (sieste/temps calme) à l'école dès la Moyenne section (enfants de 4 ans).
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Roumégueur IerÉrudit
Volubilys a écrit:Je veux juste mettre mon grain de sel concernant le temps de repos après le repas.
La plupart des IEN interdise les temps de repos (sieste/temps calme) à l'école dès la Moyenne section (enfants de 4 ans).
Ils ont tout à fait raison! Il faut interdire aux enfants fatigués de reprendre des forces. J'ai été furieux lorsque les siestes des moyens et des grands ont été supprimées, cela n'a servi à rien d'ailleurs. Ben oui, on n'embauche pas des PE à bac+5 pour surveiller la sieste (ce qui d'ailleurs était fait par des atsem). Un jour ou l'autre on y reviendra (d'ailleurs, un simple temps calme limité de quelques minutes peut suffire pour certains.)
C'est ahurissant de voir ces instructions venant de la hiérarchie, la volonté est d'optimiser le temps de travail et non de respecter celui des enfants (et des adultes d'ailleurs), mais cela fait tellement longtemps que l'on fonctionne ainsi.
- Roumégueur IerÉrudit
Allez, vous l'avez remarqué, pour des raisons qui me sont personnelles, j'ai du temps en ce moment, je vous propose ma prise de notes sur le docu d'Arte sur la chronobiologie. Précautions liminaires : ces notes risquent de ne pas être compréhensibles pour tous, je m'en excuse d'avance, rien ne remplacera le visionnage du documentaire. Je compte compiler des infomations diverses et variées pour pouvoir au moment opportun m'en servir (lors de l'application dans mon collège du futur décret sur les rythmes dans le secondaire par exemple...)
Merci aussi de ne pas confondre l'auteur des notes et réalisateur du documentaire...
"Chronobiologie
Documentaire Arte 14/02/2013
Introduction : le soleil, la lumière, influencent naturellement les horloges internes des êtres vivants (plantes, hommes, animaux). Chronos, le temps est partie intégrante de la nature (saisons des amours, migrations des oiseaux...) Nous avons vécu en harmonie avec la nature jusqu'à l'avènement de l'ère industrielle.
3 grands axes dans ce documentaire : les chronotypes de chacun, l'exploitation en médecine de ce facteur, l'importance de la lumière et l'enchaînement jour/nuit (clarté/obscurité).
Les chronotypes :
Nos horaires de travail ne sont pas adaptés à notre horloge interne.
Un exemple : les ados ont du mal à se lever le matin. Ils sont souvent inefficaces le matin à 8h, souvent l'heure de début des cours au lycée. Ils ont leur rythme propre, totalement différent d'un adulte (pas d'explication trouvée), la puberté dérègle l'horloge interne. Ils vivent naturellement 'dans un autre fuseau horaire'.
Un autre facteur important : la génétique, qui fait que chacun a un chronotype particulier (lève-tôt, lève-tard). On ne choisit pas son chronotype, c'est l'horloge interne de chacun qui le gouverne, et qui est influencée par nos gènes dits d'horloge.
Exploitation en médecine de la chronobiologie :
Chacun a donc son propre rythme. Il faut en tenir compte en médecine.
Médecine et chronobiologie : bienfaits sur les maladies liées aux articulations, sur les cancers. Synchroniser la prise de médicaments tenant compte de l'horloge interne du patient optimise les traitements. C'est la chronothérapie. Cas de patients atteints d'arthrite, de cancers mieux guéris grâce à ce facteur.
L'exposition à la lumière joue aussi un rôle dans la thérapie.
Rôle de la lumière et l'enchaînement jour/nuit :
Greffe des gènes de lucioles sur des cellules humaines pour voir quand les gènes d'horloge agissent. Le gène de luciole permet de mesurer l'activité génique grâce à une lumière mesurable. Conclusion : les cellules des lève-tard/lève tôt vivent en décalage. Recherche d'un test pour définir le chronotype des patients (expérience en cours).
Beaucoup de gens ne dorment pas assez. En hiver il faut dormir davantage (manque de lumière) à l'origine de dépressions saisonnières. Le printemps est un renouveau.
Les 3 horloges : interne, solaire (jour/nuit), la montre (l'horloge sociale, invention du monde moderne avec la création en 1884 de l'horloge universelle, éloignée de la nature à cause de la division du monde en fuseaux horaires ; certains sont beaucoup trop grands!). Tension entre le temps biologique et le temps social : le jet-lag social. Les horloges internes se désynchronisent (comme dans un jet-lag classique).
Deux synchroniseurs : la clarté (matin) et l'obscurité (soir), il ne faut pas inverser sinon l'horloge s'arrête (si obscurité le matin et clarté le soir)
La lumière bleue des écrans d'ordinateurs = signal de clarté (de jour) pour l'horloge interne, donc la production de mélatonine (hormone du sommeil) est stoppée. Il faut faire un temps d'arrêt avant le coucher.
Les enfants ne dorment pas assez. Les altérations du cerveau sont irréversibles.
Pour les ados, c'est difficile (transports, fatigue). L'éclairage artificiel les pousse à continuer leur nuit et la puberté décale les horloges internes. Travail sur l'éclairage des salles de classe : lumière bleue pour tenir en éveil. Projet de recherche sur les 3 mois d'hiver, résultats en fin de documentaire.
Jeunes = oiseaux de nuit : pourquoi ? Peut-être dans l'évolution de l'espèce. À 19 ans, l'homme préhistorique devait avoir une horloge biologique très tardive...
Les perturbations veille/sommeil chez les personnes âgées en situation de démence (Alzheimer). Amélioration de l'éclairage pour éviter l'agitation nocturne (première cause d'internement). Ils résistent à tous les traitements. Chacun a donc son propre rythme et il sera respecté + modification de l'éclairage. Ils dorment ainsi mieux la nuit depuis cette modification qui permet de faire rentrer plus de lumière dans les bâtiments et amener plus d'obscurité de nuit, c'est tout simple. Le manque de sommeil est suspecté d'être un des responsables du déclenchement de la maladie d'Alzheimer !
Nous dormons 30 minutes de moins qu'il y a 30 ans. Le jet-lag pousse à la conso de café, alcool, entraîne l'obésité...
Découverte d'un mécanisme protecteur du diabète : le sommeil. Le diabète E (surconsommation alimentaire) entraîne une surproduction d'insuline pour combattre cet excès de consommation de nourriture. La mélatonine (liée au sommeil) inhibe cette sécrétion excessive d'insuline.
De plus en plus d'enfants et d'adultes sont atteints de diabète de type 2. Trop de nourriture, pas assez de sommeil. La désynchronisation a des effets très néfastes sur la santé. Si l'on mange trop, il faut au moins dormir correctement.
Le travail de nuit entraîne des problèmes de santé importants.
La technologie : elle nous éloigne encore plus du rythme naturel. Rencontre avec des bénédictines convaincues des bienfaits de la chronobiologie et de laisser le temps au temps.
Les coûts de la santé baisseraient si l'on ajustait les horaires de travail au rythme des gens et non l'inverse. La productivité aussi serait améliorée.
Retour sur des patients atteints de cancer avec application réussie de chronothérapie. La chronothérapie permettrait de mieux soigner les cancers selon le spécialiste interrogé.
Fin d'expérience chez les adolescents (modification des éclairages de classe) : résultats sans ambiguïté, la lumière 'bleue' a amélioré les performances. Ils ne somnolent plus, même si au début, les réactions étaient négatives à cette nouvelle lumière, qui ne remplace pas le soleil mais permet de rester en phase. En rêvant, il faut projeter le ciel au plafond des salles et faire rentrer la clarté qui existe au-dessus des toits."
Merci aussi de ne pas confondre l'auteur des notes et réalisateur du documentaire...
"Chronobiologie
Documentaire Arte 14/02/2013
Introduction : le soleil, la lumière, influencent naturellement les horloges internes des êtres vivants (plantes, hommes, animaux). Chronos, le temps est partie intégrante de la nature (saisons des amours, migrations des oiseaux...) Nous avons vécu en harmonie avec la nature jusqu'à l'avènement de l'ère industrielle.
3 grands axes dans ce documentaire : les chronotypes de chacun, l'exploitation en médecine de ce facteur, l'importance de la lumière et l'enchaînement jour/nuit (clarté/obscurité).
Les chronotypes :
Nos horaires de travail ne sont pas adaptés à notre horloge interne.
Un exemple : les ados ont du mal à se lever le matin. Ils sont souvent inefficaces le matin à 8h, souvent l'heure de début des cours au lycée. Ils ont leur rythme propre, totalement différent d'un adulte (pas d'explication trouvée), la puberté dérègle l'horloge interne. Ils vivent naturellement 'dans un autre fuseau horaire'.
Un autre facteur important : la génétique, qui fait que chacun a un chronotype particulier (lève-tôt, lève-tard). On ne choisit pas son chronotype, c'est l'horloge interne de chacun qui le gouverne, et qui est influencée par nos gènes dits d'horloge.
Exploitation en médecine de la chronobiologie :
Chacun a donc son propre rythme. Il faut en tenir compte en médecine.
Médecine et chronobiologie : bienfaits sur les maladies liées aux articulations, sur les cancers. Synchroniser la prise de médicaments tenant compte de l'horloge interne du patient optimise les traitements. C'est la chronothérapie. Cas de patients atteints d'arthrite, de cancers mieux guéris grâce à ce facteur.
L'exposition à la lumière joue aussi un rôle dans la thérapie.
Rôle de la lumière et l'enchaînement jour/nuit :
Greffe des gènes de lucioles sur des cellules humaines pour voir quand les gènes d'horloge agissent. Le gène de luciole permet de mesurer l'activité génique grâce à une lumière mesurable. Conclusion : les cellules des lève-tard/lève tôt vivent en décalage. Recherche d'un test pour définir le chronotype des patients (expérience en cours).
Beaucoup de gens ne dorment pas assez. En hiver il faut dormir davantage (manque de lumière) à l'origine de dépressions saisonnières. Le printemps est un renouveau.
Les 3 horloges : interne, solaire (jour/nuit), la montre (l'horloge sociale, invention du monde moderne avec la création en 1884 de l'horloge universelle, éloignée de la nature à cause de la division du monde en fuseaux horaires ; certains sont beaucoup trop grands!). Tension entre le temps biologique et le temps social : le jet-lag social. Les horloges internes se désynchronisent (comme dans un jet-lag classique).
Deux synchroniseurs : la clarté (matin) et l'obscurité (soir), il ne faut pas inverser sinon l'horloge s'arrête (si obscurité le matin et clarté le soir)
La lumière bleue des écrans d'ordinateurs = signal de clarté (de jour) pour l'horloge interne, donc la production de mélatonine (hormone du sommeil) est stoppée. Il faut faire un temps d'arrêt avant le coucher.
Les enfants ne dorment pas assez. Les altérations du cerveau sont irréversibles.
Pour les ados, c'est difficile (transports, fatigue). L'éclairage artificiel les pousse à continuer leur nuit et la puberté décale les horloges internes. Travail sur l'éclairage des salles de classe : lumière bleue pour tenir en éveil. Projet de recherche sur les 3 mois d'hiver, résultats en fin de documentaire.
Jeunes = oiseaux de nuit : pourquoi ? Peut-être dans l'évolution de l'espèce. À 19 ans, l'homme préhistorique devait avoir une horloge biologique très tardive...
Les perturbations veille/sommeil chez les personnes âgées en situation de démence (Alzheimer). Amélioration de l'éclairage pour éviter l'agitation nocturne (première cause d'internement). Ils résistent à tous les traitements. Chacun a donc son propre rythme et il sera respecté + modification de l'éclairage. Ils dorment ainsi mieux la nuit depuis cette modification qui permet de faire rentrer plus de lumière dans les bâtiments et amener plus d'obscurité de nuit, c'est tout simple. Le manque de sommeil est suspecté d'être un des responsables du déclenchement de la maladie d'Alzheimer !
Nous dormons 30 minutes de moins qu'il y a 30 ans. Le jet-lag pousse à la conso de café, alcool, entraîne l'obésité...
Découverte d'un mécanisme protecteur du diabète : le sommeil. Le diabète E (surconsommation alimentaire) entraîne une surproduction d'insuline pour combattre cet excès de consommation de nourriture. La mélatonine (liée au sommeil) inhibe cette sécrétion excessive d'insuline.
De plus en plus d'enfants et d'adultes sont atteints de diabète de type 2. Trop de nourriture, pas assez de sommeil. La désynchronisation a des effets très néfastes sur la santé. Si l'on mange trop, il faut au moins dormir correctement.
Le travail de nuit entraîne des problèmes de santé importants.
La technologie : elle nous éloigne encore plus du rythme naturel. Rencontre avec des bénédictines convaincues des bienfaits de la chronobiologie et de laisser le temps au temps.
Les coûts de la santé baisseraient si l'on ajustait les horaires de travail au rythme des gens et non l'inverse. La productivité aussi serait améliorée.
Retour sur des patients atteints de cancer avec application réussie de chronothérapie. La chronothérapie permettrait de mieux soigner les cancers selon le spécialiste interrogé.
Fin d'expérience chez les adolescents (modification des éclairages de classe) : résultats sans ambiguïté, la lumière 'bleue' a amélioré les performances. Ils ne somnolent plus, même si au début, les réactions étaient négatives à cette nouvelle lumière, qui ne remplace pas le soleil mais permet de rester en phase. En rêvant, il faut projeter le ciel au plafond des salles et faire rentrer la clarté qui existe au-dessus des toits."
- MareuilNeoprof expérimenté
Deux synchroniseurs : la clarté (matin) et l'obscurité (soir), il ne faut pas inverser sinon l'horloge s'arrête (si obscurité le matin et clarté le soir)
Ben ça c'est l'heure d'été inventée par un couillon célèbre. J'en souffre énormément.
Ben ça c'est l'heure d'été inventée par un couillon célèbre. J'en souffre énormément.
- CelebornEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:
Ils ont tout à fait raison! Il faut interdire aux enfants fatigués de reprendre des forces. J'ai été furieux lorsque les siestes des moyens et des grands ont été supprimées, cela n'a servi à rien d'ailleurs. Ben oui, on n'embauche pas des PE à bac+5 pour surveiller la sieste (ce qui d'ailleurs était fait par des atsem). Un jour ou l'autre on y reviendra (d'ailleurs, un simple temps calme limité de quelques minutes peut suffire pour certains.)
C'est ahurissant de voir ces instructions venant de la hiérarchie, la volonté est d'optimiser le temps de travail et non de respecter celui des enfants (et des adultes d'ailleurs), mais cela fait tellement longtemps que l'on fonctionne ainsi.
Ma vie mon œuvre : je n'ai jamais fait la sieste à l'école. Pas même en petite section.
Suis-je arythmique ? Suis-je une abomination chronobiologique ?
Excuse-moi, Roumegueur, mais (au delà de mon cas personnel) ce que tu rapportes (et j'ai lu), c'est du vent, ce n'est absolument pas de la science. On a déjà les sciences de l'éducation sur le créneau ; peut-être qu'on va éviter de se fier à encore une autre pseudo-science.
J'adore l'exemple « les ados ont du mal à se lever le matin ». Ben oui, c'est parce qu'ils se couchent tard le soir, pour des raisons tout ce qu'il y a de plus sociales (et non biologiques). On pose comme des présupposés scientifiques des choses qui n'en sont absolument pas. À partir de là, l'édifice qu'on construit est forcément une maison des fous.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- phiExpert
Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Ils ont tout à fait raison! Il faut interdire aux enfants fatigués de reprendre des forces. J'ai été furieux lorsque les siestes des moyens et des grands ont été supprimées, cela n'a servi à rien d'ailleurs. Ben oui, on n'embauche pas des PE à bac+5 pour surveiller la sieste (ce qui d'ailleurs était fait par des atsem). Un jour ou l'autre on y reviendra (d'ailleurs, un simple temps calme limité de quelques minutes peut suffire pour certains.)
C'est ahurissant de voir ces instructions venant de la hiérarchie, la volonté est d'optimiser le temps de travail et non de respecter celui des enfants (et des adultes d'ailleurs), mais cela fait tellement longtemps que l'on fonctionne ainsi.
Ma vie mon œuvre : je n'ai jamais fait la sieste à l'école. Pas même en petite section.
Suis-je arythmique ? Suis-je une abomination chronobiologique ?
Moi non plus, mais ça ne m'empêche pas de trouver scandaleux les inspecteurs qui demandent aux enseignants de ne plus accorder de temps de repos aux élèves dès la moyenne section, l'important étant alors de s'assurer que les vilains paresseux d'enseignants de maternelle fassent bien toutes leurs heures (même le décloisonnement étant un peu suspect parce qu'on n'enseigne pas à tout l'effectif alors bon... ) La hiérarchie raisonne en terme de quantité de travail comme si nous bossions dans une usine et ignore le plus souvent les facteurs humains que ce soit du côté de l'enseignant ou de l'élève... Je suis assez méfiante concernant les affirmations "biologiques" des "spécialistes" mais le problème mérite tout de même d'être soulevé en prenant pour une fois en compte des données un peu différentes...
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Ils ont tout à fait raison! Il faut interdire aux enfants fatigués de reprendre des forces. J'ai été furieux lorsque les siestes des moyens et des grands ont été supprimées, cela n'a servi à rien d'ailleurs. Ben oui, on n'embauche pas des PE à bac+5 pour surveiller la sieste (ce qui d'ailleurs était fait par des atsem). Un jour ou l'autre on y reviendra (d'ailleurs, un simple temps calme limité de quelques minutes peut suffire pour certains.)
C'est ahurissant de voir ces instructions venant de la hiérarchie, la volonté est d'optimiser le temps de travail et non de respecter celui des enfants (et des adultes d'ailleurs), mais cela fait tellement longtemps que l'on fonctionne ainsi.
Ma vie mon œuvre : je n'ai jamais fait la sieste à l'école. Pas même en petite section.
Suis-je arythmique ? Suis-je une abomination chronobiologique ?
Excuse-moi, Roumegueur, mais (au delà de mon cas personnel) ce que tu rapportes (et j'ai lu), c'est du vent, ce n'est absolument pas de la science. On a déjà les sciences de l'éducation sur le créneau ; peut-être qu'on va éviter de se fier à encore une autre pseudo-science.
J'adore l'exemple « les ados ont du mal à se lever le matin ». Ben oui, c'est parce qu'ils se couchent tard le soir, pour des raisons tout ce qu'il y a de plus sociales (et non biologiques). On pose comme des présupposés scientifiques des choses qui n'en sont absolument pas. À partir de là, l'édifice qu'on construit est forcément une maison des fous.
Ok, je ne fais pas de prosélytisme de toute façon, chacun se fait son opinion et je suis loin de prendre tout pour argent comptant de toute façon. Sur les ados se levant tard, le docu le dit plus en détail que mes notes lapidaires, la raison sociale semble insuffisante.
De cette formation et du reste, je retiens surtout qu'une bonne gestion du sommeil est déjà essentielle (et là, les parents sont en première ligne). Il faut éviter de charger le 8h/10h (mais on ne choisit pas nos horaires!), il faut un temps calme possible pour ceux qui le désirent entre 11h30 et 13h30 (environ), une meilleure politique d'établissement pour éviter de vivre ces préaux bondés d'élèves frigorifiés et survoltés en hiver. J'ai déjà mis des séquences plus 'légères' en janvier/février, pour voir. Il y a enfin toute le gestion du temps sur les écrans avant le coucher, qui ne dépend là aussi plus de nous! Il est incroyable d'entendre que certains ont accès dans leur chambre à la tv, plusieurs consoles de jeux utilisables à l'envi, le portable, ordi et internet et même... un frigo dans la chambre (si, si). Bref, avant d'enclencher une révolution scolaire, il serait préférable de porter une attention particulière à ces véritables 'maisons de fous' où certains vivent...
Ma vie, mon oeuvre : si je ne peux pas recharger les accus 15 minutes vers 13h, je suis cuit toute la journée, cela a toujours été ainsi, nous sommes tous très différents, nos horloges fonctionnent selon des critères qui nous échappent encore.
- MareuilNeoprof expérimenté
Roumégueur Ier a écrit:Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Ils ont tout à fait raison! Il faut interdire aux enfants fatigués de reprendre des forces. J'ai été furieux lorsque les siestes des moyens et des grands ont été supprimées, cela n'a servi à rien d'ailleurs. Ben oui, on n'embauche pas des PE à bac+5 pour surveiller la sieste (ce qui d'ailleurs était fait par des atsem). Un jour ou l'autre on y reviendra (d'ailleurs, un simple temps calme limité de quelques minutes peut suffire pour certains.)
C'est ahurissant de voir ces instructions venant de la hiérarchie, la volonté est d'optimiser le temps de travail et non de respecter celui des enfants (et des adultes d'ailleurs), mais cela fait tellement longtemps que l'on fonctionne ainsi.
Ma vie mon œuvre : je n'ai jamais fait la sieste à l'école. Pas même en petite section.
Suis-je arythmique ? Suis-je une abomination chronobiologique ?
Excuse-moi, Roumegueur, mais (au delà de mon cas personnel) ce que tu rapportes (et j'ai lu), c'est du vent, ce n'est absolument pas de la science. On a déjà les sciences de l'éducation sur le créneau ; peut-être qu'on va éviter de se fier à encore une autre pseudo-science.
J'adore l'exemple « les ados ont du mal à se lever le matin ». Ben oui, c'est parce qu'ils se couchent tard le soir, pour des raisons tout ce qu'il y a de plus sociales (et non biologiques). On pose comme des présupposés scientifiques des choses qui n'en sont absolument pas. À partir de là, l'édifice qu'on construit est forcément une maison des fous.
Ok, je ne fais pas de prosélytisme de toute façon, chacun se fait son opinion et je suis loin de prendre tout pour argent comptant de toute façon. Sur les ados se levant tard, le docu le dit plus en détail que mes notes lapidaires, la raison sociale semble insuffisante.
De cette formation et du reste, je retiens surtout qu'une bonne gestion du sommeil est déjà essentielle (et là, les parents sont en première ligne). Il faut éviter de charger le 8h/10h (mais on ne choisit pas nos horaires!), il faut un temps calme possible pour ceux qui le désirent entre 11h30 et 13h30 (environ), une meilleure politique d'établissement pour éviter de vivre ces préaux bondés d'élèves frigorifiés et survoltés en hiver. J'ai déjà mis des séquences plus 'légères' en janvier/février, pour voir. Il y a enfin toute le gestion du temps sur les écrans avant le coucher, qui ne dépend là aussi plus de nous! Il est incroyable d'entendre que certains ont accès dans leur chambre à la tv, plusieurs consoles de jeux utilisables à l'envi, le portable, ordi et internet et même... un frigo dans la chambre (si, si). Bref, avant d'enclencher une révolution scolaire, il serait préférable de porter une attention particulière à ces véritables 'maisons de fous' où certains vivent...
Ma vie, mon oeuvre : si je ne peux pas recharger les accus 15 minutes vers 13h, je suis cuit toute la journée, cela a toujours été ainsi, nous sommes tous très différents, nos horloges fonctionnent selon des critères qui nous échappent encore.
Cher Roumégueur,
Vous écrivez : "Bref, avant d'enclencher une révolution scolaire, il serait préférable de porter une attention particulière à ces véritables 'maisons de fous' où certains vivent..."
Oui, certainement. Mais pour moi, d'après ce que je vois dans mon département ruralo-ouvrier, c'est que la pauvreté gagne. Moi qui ai connu la France ouvrière des années cinquante, cela me fait mal aux tripes de voir réapparaître, et pas marginalement, les stigmates - vestimentaires, physiques et culturels - de la misère. Alors les chrono machin-chose sont bien gentils, mais ils font de la médecine pour bobos parisiens. Pendant que d'autres -les mêmes bobos- font mine de refonder l'école.
- Roumégueur IerÉrudit
Tout à fait Mareuil, ce débat est très certainement un luxe dans un pays en totale déliquescence, qui n'a plus depuis longtemps de politique industrielle, qui a perdu 1000 usines en 10 ans et quasiment toute sa population d'agriculteurs.
Question de fond : nos élèves, ils feront quoi comme métier? Aide à la personne, guide touristique et....? Il n'y a pas que le secteur tertiaire qui doit embaucher, on est sacrément mal.
Il y a de bien plus grandes priorités ailleurs, j'en suis vraiment conscient, et la réponse du PS, parti dit de gauche est pour l'instant tout à fait effrayante. M'enfin, le débat a été lancé, pas par mes soins, par la réforme votée, décrétée et actée après concertation. Je peux plus facilement prendre part à ce genre de débat puisque je travaille dans l'éducation, je serais bien trop caricatural pour proposer une politique industrielle et agricole, c'est pourtant là l'essentiel.
Question de fond : nos élèves, ils feront quoi comme métier? Aide à la personne, guide touristique et....? Il n'y a pas que le secteur tertiaire qui doit embaucher, on est sacrément mal.
Il y a de bien plus grandes priorités ailleurs, j'en suis vraiment conscient, et la réponse du PS, parti dit de gauche est pour l'instant tout à fait effrayante. M'enfin, le débat a été lancé, pas par mes soins, par la réforme votée, décrétée et actée après concertation. Je peux plus facilement prendre part à ce genre de débat puisque je travaille dans l'éducation, je serais bien trop caricatural pour proposer une politique industrielle et agricole, c'est pourtant là l'essentiel.
- VolubilysGrand sage
Pour en revenir à la sieste des élèves de maternelle, j'ai eu des élèves qui dès la PS se contentaient parfaitement qu'un court temps calme, mais j'ai eu aussi des élèves de GS (voir de CP) qui avaient besoin d'un vrai temps de sieste en début d'après-midi.
L'interdiction, comme l'obligation, est un non-sens, chaque enfant à un besoin de sieste différent.
(moi, perso, je ne garde aucun souvenir de l'école maternelle, j'y suis pourtant entré à 2 ans pile, j'ignore si je dormais ou pas à la sieste.)
L'interdiction, comme l'obligation, est un non-sens, chaque enfant à un besoin de sieste différent.
(moi, perso, je ne garde aucun souvenir de l'école maternelle, j'y suis pourtant entré à 2 ans pile, j'ignore si je dormais ou pas à la sieste.)
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- VudiciFidèle du forum
Moi je sais: punie tous les jours parce qu'incapable de rester tranquille à l'heure de la sieste. Mais certains condisciples dormaient.
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- Roumégueur IerÉrudit
Volubilys a écrit:Pour en revenir à la sieste des élèves de maternelle, j'ai eu des élèves qui dès la PS se contentaient parfaitement qu'un court temps calme, mais j'ai eu aussi des élèves de GS (voir de CP) qui avaient besoin d'un vrai temps de sieste en début d'après-midi.
L'interdiction, comme l'obligation, est un non-sens, chaque enfant à un besoin de sieste différent.
(moi, perso, je ne garde aucun souvenir de l'école maternelle, j'y suis pourtant entré à 2 ans pile, j'ignore si je dormais ou pas à la sieste.)
C'est très exactement l'esprit que devrait avoir une réforme réfléchie : comme nous n'avons pas tous le même rythme de vie, il faut laisser la possibilité à ceux qui le veulent (ou ceux dont les parents estiment qu'ils en ont besoin) d'avoir un vrai temps calme après le repas, dans un lieu protégé de la pluie, isolé de l'agitation et surveillé... On en est plus que loin et du coup l'appellation PAUSE méridienne n'a aucun sens dans ce qui est proposé.
Je n'ai pas de souvenir de sieste non plus (pour paraphraser Pérec et Volubilys), je crois qu'elle était de mise à mon époque. J'avoue aussi qu'on est plus sensibilisés aux problèmes de l'école quand on devient parent d'élèves. J'ai une grosse dormeuse et un petit dormeur à la maison : le garçon a bénéficié de siestes (et ça lui a fait beaucoup de bien) mais pour ma petite, interdiction après la petite section. Elle tient le rythme bien sûr, mais elle revient claquée.
Que l'on offre la possibilité de sortir d'un système où élèves et personnels éducatifs devraient tourner à la coke pour tenir, ce ne serait pas une mauvaise chose (ok, la coke, mauvais esprit de ma part, mais bon, ne nous étonnons pas aussi du succès des boissons énergétiques dans nos sociétés de gâtés-pourris, après avoir fabriqué des 'crétins', on fabrique des consommateurs névrosés...)
- midjieNiveau 8
Tout pareil !! Je ne comprenais pas pourquoi les autres dormaient.. je trouvais ça totalement inutile !Vudici a écrit:Moi je sais: punie tous les jours parce qu'incapable de rester tranquille à l'heure de la sieste. Mais certains condisciples dormaient.
J'ai toujours été incapable de dormir la journée, quand ça arrivait, c'est que j'étais malade.
Et adulte, je ne fais toujours pas de sieste.
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Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- Roumégueur IerÉrudit
midjie a écrit:Tout pareil !! Je ne comprenais pas pourquoi les autres dormaient.. je trouvais ça totalement inutile !Vudici a écrit:Moi je sais: punie tous les jours parce qu'incapable de rester tranquille à l'heure de la sieste. Mais certains condisciples dormaient.
J'ai toujours été incapable de dormir la journée, quand ça arrivait, c'est que j'étais malade.
Et adulte, je ne fais toujours pas de sieste.
Dans une école idéale, tu pourrais partager ta pause méridienne éveillée avec Celeborn et jouer à trappe-trappe pendant que je me taperais un bon roupillon bien mérité pour recharger les accus!
- CelebornEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:
Dans une école idéale, tu pourrais partager ta pause méridienne éveillée avec Celeborn et jouer à trappe-trappe pendant que je me taperais un bon roupillon bien mérité pour recharger les accus!
C'était mon école maternelle, ça. Il n'y a pas besoin de l'inventer : ça fait bien longtemps qu'elle existe, et n'a pas eu besoin de chronopsychologues (j'ai décidé d'arrêter de les appeler autrement) pour fonctionner.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- RikkiMonarque
Je me souviens de la fille de copains, en PS, qui était réveillée comme un nid de souris à la sieste et mettait la zone dans le dortoir. Notre fille, en MS cette année-là, était épuisée car elle avait vraiment besoin d'une sieste. Elle était si crevée le soir que parfois elle s'endormait à 17 h 00 et faisait le tour du cadran, se réveillant affamée et hurlante avant l'aube, pour le coup ! L'horreur !
On avait essayé de négocier un truc qui nous paraissait simple : récupérer la place au dortoir de Miss J'ai-pas-sommeil-je-veux-pas-dodo pour Miss Rikki. On n'a jamais réussi.
Le règlement était le suivant :
PS = tu dors.
MS = t'as plus besoin.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
On avait essayé de négocier un truc qui nous paraissait simple : récupérer la place au dortoir de Miss J'ai-pas-sommeil-je-veux-pas-dodo pour Miss Rikki. On n'a jamais réussi.
Le règlement était le suivant :
PS = tu dors.
MS = t'as plus besoin.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- phiExpert
Voilà... Du coup si un chrono truc pouvait expliquer que ça ne marche pas commecomme ça pour qu'on puisse juste nous laisser faire notre métier sans laisser le bon sens à la porte ben je ne cracherai pas dessus...
- JPhMMDemi-dieu
Ainsi donc je suis toujours en PS.Rikki a écrit:PS = tu dors.
MS = t'as plus besoin.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Dans une école idéale, tu pourrais partager ta pause méridienne éveillée avec Celeborn et jouer à trappe-trappe pendant que je me taperais un bon roupillon bien mérité pour recharger les accus!
C'était mon école maternelle, ça. Il n'y a pas besoin de l'inventer : ça fait bien longtemps qu'elle existe, et n'a pas eu besoin de chronopsychologues (j'ai décidé d'arrêter de les appeler autrement) pour fonctionner.
Ce serait donc si simple de proposer ce modèle et de le généraliser (trop simple peut-être). On voit bien les réticences dogmatiques qui pèsent trop souvent sur nous (dans certains endroits ce choix est possible, dans d'autres les IEN l'interdisent...)
Juste un mot sur les chronopsychologues : j'ai tout de même fait un tri et j'ai apporté à ce débat des références qui me semblent 'tenir la route', il y a bien quantité de farfelus qui traînent et qui apporteraient autant que les férus de science de l'éducation au débat. Bon, je n'ai pas choisi des spécialistes qui diraient qu'un élève pour être plus efficace doit tourner 127 fois son stylo dans le sens de la rotation de la lune et doit lui faire faire 200 clics avant de se lancer dans une tâche complexe. Je le répète, on y picore ce que l'on veut (à vrai dire, je n'ai pas modifié en profondeur mon enseignement à la suite de cette formation), on peut même ignorer ce qu'ils disent, peu me chaut, mais je trouvais opportun de partager ces pistes sur ce forum au moment d'une énorme réforme des rythmes, qui nous laisse sur notre faim...
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