- caroletteNeoprof expérimenté
midjie a écrit:phi a écrit:Oui sauf que je maintiens que sport et arts (bon les langues c'est particulier je suis d'accord) méritent d'être ENSEIGNES en primaire et pas juste de faire l'objet d'un atelier optionnel au périscolaire de temps en temps... Or c'est bien ce que voudraient certains et ça ne choque pas la plupart des gens, qu'on mette les sciences et l'histoire dans le lot ou pas...LadyC a écrit:
On a un peu fait dériver les propos de départ, là...
entre "français + maths + sciences + HG" comme matières fondamentales
(en envisageant de confier à des spécialistes, non des animateurs,
le sport + arts + LV), et "le b-a-ba", il y a une marge. Les sciences
et l'histoire-géo étaient comprises dans la proposition d'origine...
A Paris, sport, arts et musique sont enseignés pour la moitié des heures par des professeurs dont c'est la spécialité. Et honnêtement, il n'y a pas photo. L'an dernier, j'ai monté un projet avec le prof de musique, j'ai assisté à la quasi-totalité de ses séances...
Et je dis
J'ai beau avoir des connaissances en musique, ce que je fais n'est pas du tout du même niveau que lui. Et pour le prof de sport, et celui d'arts visuels, c'est la même chose .
Et c'est sur cette organisation parisienne que devrait tendre cette réforme...
Pourquoi niveler par le bas ?
- lene75Prophète
La chèvre de Monsieur Seguin Un de mes meilleurs souvenirs d'école primaire. Je l'ai faite en début de CE1, on avait appris chacun un petit bout (avec le ton), le mien, c'était : "Ah ! qu'elle était jolie, la petite chèvre de M. Seguin ! Qu'elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! Et puis docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre..." Ce n'est pas sans émotion que je lis maintenant ce passage à ma fille Quant à la dernière page, quand je la lis, je pleure encore comme la petite fille de 6 ans que j'étais à l'époque
Mon plus beau souvenir après Tistou les pouces verts que ma maîtresse du CP nous lisait tous les soirs avant l'heure du car avant que nous ne sachions lire. Comme c'était beau, et comme j'avais envie, du haut de mes 5 ans, de savoir lire aussi bien que ma maîtresse, avec le ton et tout et tout
Les deux plus belles années de mon école primaire, avant l'horreur du CE2 et du CM1 à attendre à longueur de journées dans un brouhaha infernal que rien ne se passe
Rho, DC, t'as pas le droit de faire ça, tu vas me faire pleurer !
En plus je fais des cauchemars avec vos histoires : cette nuit j'ai rêvé que ma fille, comme moi à l'époque du CE2 et du CM1, pleurait tous les matins pour aller à l'école à l'idée de rester 5h à la garderie (2h le midi + périsco + garderie de 16h30 à 18h30 le soir) et que le mercredi matin, moi, j'étais toute seule avec le bébé à attendre ma fille la mort dans l'âme, tout ça pour qu'elle dorme tout le mercredi après-midi à cause de la fatigue accumulée à cause des levers matinaux et des siestes trop courtes à l'école.
Mon plus beau souvenir après Tistou les pouces verts que ma maîtresse du CP nous lisait tous les soirs avant l'heure du car avant que nous ne sachions lire. Comme c'était beau, et comme j'avais envie, du haut de mes 5 ans, de savoir lire aussi bien que ma maîtresse, avec le ton et tout et tout
Les deux plus belles années de mon école primaire, avant l'horreur du CE2 et du CM1 à attendre à longueur de journées dans un brouhaha infernal que rien ne se passe
Rho, DC, t'as pas le droit de faire ça, tu vas me faire pleurer !
En plus je fais des cauchemars avec vos histoires : cette nuit j'ai rêvé que ma fille, comme moi à l'époque du CE2 et du CM1, pleurait tous les matins pour aller à l'école à l'idée de rester 5h à la garderie (2h le midi + périsco + garderie de 16h30 à 18h30 le soir) et que le mercredi matin, moi, j'étais toute seule avec le bébé à attendre ma fille la mort dans l'âme, tout ça pour qu'elle dorme tout le mercredi après-midi à cause de la fatigue accumulée à cause des levers matinaux et des siestes trop courtes à l'école.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DinaaaExpert spécialisé
doublecasquette a écrit:Dinaaa a écrit:Tinsel a écrit:Je pense que les élèves de DC en reparlent aussi au CE2 (CE1 en tout cas, c'est sûr). Plusieurs couches, un peu tous les ans.Dinaaa a écrit:Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
Clarifions notre pensée : fiston, scolarisé en CE2, a appris ce soir-même et pour la 1ière fois de sa scolarité à conjuguer "appeler", "jeter" et "acheter" au présent de l'indicatif...
Il n'a jamais entendu parler d'aucun temps du passé, et avait à peine abordé le futur en fin de CE1.
J'ai beaucoup de respect pour son maître, qui fait ce qu'il peut, mais faut pas se leurrer : le niveau ne vole pas haut.
Je suis tristement bien placée pour le savoir, je travaille dans le collège du secteur et je me demande chaque année comment il est possible que des 6e ne sachent pas trouver le sujet d'une phrase.
Mais je m'égare. Pardon pour la digression.
Tu n'es absolument pas dans la digression. Au contraire, tu es en plein dans le sujet (enfin pas celui du topic, celui de la première digression).
Pour le niveau, petite interrogation : qui était là avant, la poule ou l'œuf ?
C'est l'oeuf qui fait pas son boulot, indéniablement, le maître a fait coller un mot dans le carnet de liaison pour signifier aux parents que le peu de leçons à apprendre ne sont majoritairement pas apprises et que du coup il ne peut pas avancer à un rythme satisfaisant... faut pas se demander après pourquoi il n'arrive pas à dépasser "les verbes du 1ier groupe au présent"...
- johelNiveau 9
Et Peillon interviewé sur le passage à 38 semaines : il évoque la réforme des rythmes au collège et au lycée, et la place des examens...
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/vincent-peillon-nous-ne-sommes-qu-au-debut-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires_1219396.html
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/vincent-peillon-nous-ne-sommes-qu-au-debut-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires_1219396.html
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
PurpleBanner a écrit:
Je reconnais pourtant bien volontiers qu'il y a des essentiels autres que français et maths, mais chez moi, c'est avec parcimonie... Quand on en fait, c'est la récompense, pour tout le monde d'ailleurs...
[...]
De plus, pour le public auquel j'enseigne, la littérature est une réelle fenêtre ouverte sur le monde, pourvoyeuse de questionnements de tous ordres (historique, scientifique, civique, géographique).
+ 1000 !
Nombreux sont ceux qui portent aux nues l'enseignement d'autrefois pour son efficacité. Eh bien on ne peut être au four et au moulin, et cette efficacité repose sur le volume horaire important consacré au français et aux mathématiques.
- jilucorgNeoprof expérimenté
« Est-il honteux de demander des efforts dans l'intérêt des enfants ? »
→ « Rythmes scolaires » : le désintérêt de l'enfant ←
→ « Rythmes scolaires » : le désintérêt de l'enfant ←
- User5899Demi-dieu
Quels boute-en-train !!jilucorg a écrit:« Est-il honteux de demander des efforts dans l'intérêt des enfants ? »
→ « Rythmes scolaires » : le désintérêt de l'enfant ←
- lene75Prophète
Quand je vois les débats suscités par la semaine de quatre jours et demi, je me dis qu'il faut absolument réussir cette réforme. Si nous parvenons à convaincre que ce que nous faisons est utile, les autres étapes suivront.
C'est bien ce qu'on dit : il ne faut pas laisser passer cette réforme, sinon le reste suivra et sera du même genre
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- johelNiveau 9
Interview de Peillon :
http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2013/02/15/Vincent-Peillon-defend-sa-difficile-reforme-1337012
Les enseignants pointent d'autres urgences, comme le redécoupage des vacances scolaires…
« Je ne cesse de dire que lorsque nous aurons fait le début de la réforme, il faudra continuer. C'est d'ailleurs dans le rapport d'orientation de la loi et dans le livre que je publie*. Je me suis toujours prononcé pour que nous passions à 37 ou 38 semaines. Il faut revoir l'année dans l'alternance entre les vacances et les temps scolaires. C'est ce que nous avons fait déjà, dès que je suis arrivé, pour les vacances de la Toussaint qui durent maintenant deux semaines. Bien entendu, ça obligera pour le lycée à poser une question très lourde qui est celle des examens. Tout ça fait partie de l'agenda de la refondation. »
Et aussi un passage sur le collège, prochaine étape...
Si c'est aussi bien pensé qu'en 1er degré !!!!
http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2013/02/15/Vincent-Peillon-defend-sa-difficile-reforme-1337012
Les enseignants pointent d'autres urgences, comme le redécoupage des vacances scolaires…
« Je ne cesse de dire que lorsque nous aurons fait le début de la réforme, il faudra continuer. C'est d'ailleurs dans le rapport d'orientation de la loi et dans le livre que je publie*. Je me suis toujours prononcé pour que nous passions à 37 ou 38 semaines. Il faut revoir l'année dans l'alternance entre les vacances et les temps scolaires. C'est ce que nous avons fait déjà, dès que je suis arrivé, pour les vacances de la Toussaint qui durent maintenant deux semaines. Bien entendu, ça obligera pour le lycée à poser une question très lourde qui est celle des examens. Tout ça fait partie de l'agenda de la refondation. »
Et aussi un passage sur le collège, prochaine étape...
Si c'est aussi bien pensé qu'en 1er degré !!!!
- lene75Prophète
Bah voilà, quand je vous disais qu'il était question du bac...
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- LefterisEsprit sacré
Les 38 semaines seront le préambule à la réduction des vacances des enseignants à 4 ou 5 semaines.
En effet, le motif allégué étant la répartition des heures de cours sur une période plus longue, ça s'appliquera aux élèves. Ensuite, la semaine (collège) ou les 10 jours (lycée) déjà rognés se répercuteront sur ce qui reste.
Cette histoire de réduction des vacances est devenue idéologique, c'est bien au-delà de "l’intérêt des élèves" ça rend malade de tas de gens , et il faut satisfaire l'opinion.
Concrètement, le enseignants qui oui ont un conjoint sommé de prendre soit juillet, soit août n'auront que 15 jours en famille.
Je ne comprends quand même pas le passage en force de cette mesure en 2015 , dans une période où l'on ne peut recruter ( outre la fuite des concours, 2/3 des emplois avenir professeur ne seraient pas pourvus) , ou aucune compensation n'est prévue , et sachant pertinemment que rajouter quelques heures de chaque matière ne servira à rien. Qui plus est dans une période d'absentéisme déjà énorme, ou des atmosphères surchauffées au sens propre comme au figuré.
En effet, le motif allégué étant la répartition des heures de cours sur une période plus longue, ça s'appliquera aux élèves. Ensuite, la semaine (collège) ou les 10 jours (lycée) déjà rognés se répercuteront sur ce qui reste.
Cette histoire de réduction des vacances est devenue idéologique, c'est bien au-delà de "l’intérêt des élèves" ça rend malade de tas de gens , et il faut satisfaire l'opinion.
Concrètement, le enseignants qui oui ont un conjoint sommé de prendre soit juillet, soit août n'auront que 15 jours en famille.
Je ne comprends quand même pas le passage en force de cette mesure en 2015 , dans une période où l'on ne peut recruter ( outre la fuite des concours, 2/3 des emplois avenir professeur ne seraient pas pourvus) , ou aucune compensation n'est prévue , et sachant pertinemment que rajouter quelques heures de chaque matière ne servira à rien. Qui plus est dans une période d'absentéisme déjà énorme, ou des atmosphères surchauffées au sens propre comme au figuré.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lene75Prophète
Lefteris a écrit:Cette histoire de réduction des vacances est devenue idéologique, c'est bien au-delà de "l’intérêt des élèves" ça rend malade de tas de gens , et il faut satisfaire l'opinion.
C'est aussi l'impression que ça me donne...
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- LoreleiiNeoprof expérimenté
Sérieux, il est devenu ministre juste pour nous em.......? Il donne le sentiment de n'avoir comme unique objectif que de casser du prof ! Je me trompe?
C'est quand même tout un programme ...
C'est quand même tout un programme ...
- Raoul VolfoniGrand sage
Lefteris a écrit:
Je ne comprends quand même pas le passage en force de cette mesure en 2015 , dans une période où l'on ne peut recruter ( outre la fuite des concours, 2/3 des emplois avenir professeur ne seraient pas pourvus) , ou aucune compensation n'est prévue , et sachant pertinemment que rajouter quelques heures de chaque matière ne servira à rien. Qui plus est dans une période d'absentéisme déjà énorme, ou des atmosphères surchauffées au sens propre comme au figuré.
Pareil, je ne comprends pas l'urgence de dégrader encore l'attractivité du métier en réduisant l'un de ses seuls avantages (et encore... il ne s'agit pas seulement de confort ; les vacances sont indispensables, à mon sens,
- LefterisEsprit sacré
Si encore il était évident que c'était bien-fondé, mais ça rajoutera au plus 8 à 10 heures dans les matières lourdes (maths, français), et 2 heures dans certaines matières. Combien d'heures perdues dans l'année, à cause des projets, de la "semaine du vivre ensemble", de réunions , et tout simplement du comportement des élèves ?Raoul Volfoni a écrit:Lefteris a écrit:
Je ne comprends quand même pas le passage en force de cette mesure en 2015 , dans une période où l'on ne peut recruter ( outre la fuite des concours, 2/3 des emplois avenir professeur ne seraient pas pourvus) , ou aucune compensation n'est prévue , et sachant pertinemment que rajouter quelques heures de chaque matière ne servira à rien. Qui plus est dans une période d'absentéisme déjà énorme, ou des atmosphères surchauffées au sens propre comme au figuré.
Pareil, je ne comprends pas l'urgence de dégrader encore l'attractivité du métier en réduisant l'un de ses seuls avantages (et encore... il ne s'agit pas seulement de confort ; les vacances sont indispensables, à mon sens, pour ne pas craquer).
Et comment tenir si longtemps après Pâques, jusqu'à 13 semaines selon les zones ? Dans mon établissement, il est quasiment impossible de remettre les élèves au boulot après le mois de mai , il faut "tenir bon" avec la plupart de classes, et plus on avance, plus il y a d'absentéisme. Il ne pourrait pas non plus y avoir un "zonage", car on imagine mal certains passer le bac en juin, d'autres en juillet.
Je ne crois pas un ministre et ses conseillers déconnectés à ce point des réalités, et ne pas se rendre compte que ce serait un emplâtre sur une jambe de bois. Il y a une autre raison véritable , de même qu'il y a la décentralisation en toile de fond pour les PE .
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jilucorgNeoprof expérimenté
Contôle continu, évidemment ! en période d'austérité, l'économie réalisée par la suppression de l'examen terminal sera vue comme une bénédiction, qu'on habillera comme de juste des oripeaux de lintérêtdelélève.Lefteris a écrit:Il ne pourrait pas non plus y avoir un "zonage", car on imagine mal certains passer le bac en juin, d'autres en juillet.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
oui, mais on dit que les français sont attachés à leur bac !
- Roumégueur IerÉrudit
jilucorg a écrit:Contôle continu, évidemment ! en période d'austérité, l'économie réalisée par la suppression de l'examen terminal sera vue comme une bénédiction, qu'on habillera comme de juste des oripeaux de lintérêtdelélève.Lefteris a écrit:Il ne pourrait pas non plus y avoir un "zonage", car on imagine mal certains passer le bac en juin, d'autres en juillet.
Et là, les CCF, pour l'avoir vécu, c'est le temps de travail du prof qui fait BOUM (organisation d'épreuves, corrections, dossiers administratifs, sujets et correction d'épreuves de remplacement, prise de tête avec les collègues pour ne pas choisir les mêmes semaines d'évaluation surchargées et, cerise sur le gâteau, instauration d'iniquités patentes entre établissements, sans réelles sanctions pour ceux qui surnotent et envoient leurs élèves en situation très favorable aux examens terminaux). En plus, de mon temps, aucune compensation salariale pour ce travail (et ces emmer..ments) colossaux ! (je crois qu'il y a aujourd'hui compensation, à vérifier auprès des collègues de LP et LPA
- Roumégueur IerÉrudit
Mince, vous parliez contrôle continu et j'ai embrayé sur contrôle en cours de formation. Mille excuses, je suis à côté de la plaque.
- jilucorgNeoprof expérimenté
Qui dit ça ? Et qui sont "les Français", quel pourcentage ? Et qu'est-ce que c'est "leur bac" ? STG ? ST2S ? Services de proximité et vie locale ? conduite routière et transport de marchandises ?! Mais non, c'est bien sûr le bon vieux bac général, celui qu'ont passé les journalistes et autres "faiseurs d'opinion" ! Moins d'1/3 d'une génération l'a depuis vingt ans. La majorité des gens n'en ont rien à faire, qu'il soit passé d'une façon ou d'une autre.Loreleii a écrit:oui, mais on dit que les français sont attachés à leur bac !
- jilucorgNeoprof expérimenté
Oui, le brave contrôle continu qui a permis a des générations (de 77 à 85) d'avoir leur Brevet des Collèges sans passer d'examen : ça marchait très bien, on remplissait les fiches (tout au stylo, les moyennes faites à la calculette !) avec une appréciation et hop, une commission tranchait pour ceux qui avaient un peu moins de 10/20 de moyenne, et les élèves avaient leur joli diplôme.Roumégueur Ier a écrit:Mince, vous parliez contrôle continu et j'ai embrayé sur contrôle en cours de formation. Mille excuses, je suis à côté de la plaque.
- LefterisEsprit sacré
Dans ce cas fin de l'école de la République et de ce qui reste de national , à commencer par le principe. Et le niveau, en CC , même pas la peine d'en parler, il suffit de regarder le brevet. Là, du coup , les facs ne pourront plus que recruter sur dossier (les "grands lycées" les moins suspects de brader, ou sur concours).jilucorg a écrit:Contôle continu, évidemment ! en période d'austérité, l'économie réalisée par la suppression de l'examen terminal sera vue comme une bénédiction, qu'on habillera comme de juste des oripeaux de lintérêtdelélève.Lefteris a écrit:Il ne pourrait pas non plus y avoir un "zonage", car on imagine mal certains passer le bac en juin, d'autres en juillet.
Au lieu de réparer, on casse et on jette... pour "l'intérêtdesélèves", on repassera
Pour les enseignants, fin des vacances en famille plus de 15 jours pour ceux qui ont des conjoints tenus de prendre un mois complet, et parfois pire s'il y a des "zonages" défavorables à ceux qui ont leur intérêts moraux dans des académies différentes. On le voit déjà aux "petites vacances" où il est difficile de recevoir de la famille , parce qu'ils sont en vacances et pas nous.
Bref l'intérêt de personne, sauf de lobbies qui restent à identifier.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- barègesÉrudit
On nous chante l'air du "continuum bac - 3 / bac + 3". Soyons logiques : s'il y a continuum, c'est qu'il n'y a plus le seuil du bac. Donc...
- RagnetrudeExpert spécialisé
Bon sang mais ils ne se posent vraiment pas la question de comprendre pourquoi plus grand monde ne veut faire prof ? Maintenant ils veulent s'attaquer au seul "avantage" (ou du moins vu comme tel) qu'il nous reste... Les vacances d'été sont effectivement les seules "vraies vacances" que l'on ait : je passe l'essentiel des petites vacances à corriger des copies, préparer des cours, remplir des bulletins...
Je vais effectivement commencer à envier mes amis non profs qui sont en fait plus souvent en vacances que ce que je pensais ! (il y en a quand même que je plains : les ouvriers ou salariés non qualifiés qui bien souvent n'ont "vraiment" que 5 semaines).
En tout cas je trouve beaucoup de collègues bien défaitistes... Non avons quand même un pouvoir de nuisance non négligeable, qui peut nous permettre, si nous sommes organisés et nombreux, de faire reculer un gouvernement. En tout cas j'y crois. Tant pis pour ceux qui nous considèrent comme des feignasses, nous n'avons rien à leur prouver.
Commençons par ne pas voter pour eux aux prochaines élections Quand je pense que l'extrême majorité d'entre nous a voté pour ces gens...(j'en fais partie, mais pas dès le premier tour...)
Je vais effectivement commencer à envier mes amis non profs qui sont en fait plus souvent en vacances que ce que je pensais ! (il y en a quand même que je plains : les ouvriers ou salariés non qualifiés qui bien souvent n'ont "vraiment" que 5 semaines).
En tout cas je trouve beaucoup de collègues bien défaitistes... Non avons quand même un pouvoir de nuisance non négligeable, qui peut nous permettre, si nous sommes organisés et nombreux, de faire reculer un gouvernement. En tout cas j'y crois. Tant pis pour ceux qui nous considèrent comme des feignasses, nous n'avons rien à leur prouver.
Commençons par ne pas voter pour eux aux prochaines élections Quand je pense que l'extrême majorité d'entre nous a voté pour ces gens...(j'en fais partie, mais pas dès le premier tour...)
- LefterisEsprit sacré
Mais à qui ça profite ? Que vaudra un examen à bac + 3 auquel on sera arrivé pratiquement sans aucun barrage, sans niveau ? Qu'est-ce quon va faire de tout ce monde inapte à quoi que ce soit ?barèges a écrit:On nous chante l'air du "continuum bac - 3 / bac + 3". Soyons logiques : s'il y a continuum, c'est qu'il n'y a plus le seuil du bac. Donc...
Eh oui, c'est une compensation, minime, pas un avantage. J'ai souvent dit combien j'avais de vacances avant comme cadre A , avec l'ARTT, les récupérations (je ne suis pas très ancien comme prof) . Pas 15 à 16 semaines, mais au moins 10 semaines, et... 30 % de traitement en plus à catégorie égale , avec carrière plus rapide, indemnités fixes. En fait, j'avais moins de vacances l'été (difficiles à prendre) mais , pour le reste , pareil à peu près, et plus modulable hors période.Haldetrude a écrit:Bon sang mais ils ne se posent vraiment pas la question de comprendre pourquoi plus grand monde ne veut faire prof ? Maintenant ils veulent s'attaquer au seul "avantage" (ou du moins vu comme tel) qu'il nous reste... Les vacances d'été sont effectivement les seules "vraies vacances" que l'on ait : je passe l'essentiel des petites vacances à corriger des copies, préparer des cours, remplir des bulletins...
Je vais effectivement commencer à envier mes amis non profs qui sont en fait plus souvent en vacances que ce que je pensais ! (il y en a quand même que je plains : les ouvriers ou salariés non qualifiés qui bien souvent n'ont "vraiment" que 5 semaines).
En tout cas je trouve beaucoup de collègues bien défaitistes... Non avons quand même un pouvoir de nuisance non négligeable, qui peut nous permettre, si nous sommes organisés et nombreux, de faire reculer un gouvernement. En tout cas j'y crois. Tant pis pour ceux qui nous considèrent comme des feignasses, nous n'avons rien à leur prouver.
Commençons par ne pas voter pour eux aux prochaines élections Quand je pense que l'extrême majorité d'entre nous a voté pour ces gens...(j'en fais partie, mais pas dès le premier tour...)
Pour le vote, on n'avait pas trop le choix au second tour, rien ne pouvait être pire que le tandem Marchand de Shampoing -Zezette, avec autonomie des établissements et pouvoir managérial , ralentissement des carrières, suppressions de postes qui devaient continuer, dénigrement permanent par des petites phrases perfides, etc. (sans compter tout le reste, hors de l'EN , les provocations, la guerre de tout le monde contre tout le monde, les cadeaux à la finance). Mais c'était le choix entre la peste et le choléra. J'avoue ne pas avoir voté "utile" au premier tour, car je ne m'imaginaisde bon
Pour les recrutements, malgré une campagne de communication, ça ne s'annonce pas bien. Comme futur tuteur d'EAP (j'ai fini par céder car sans tuteurs = pas de contrats pur les quelques valeureux) , je peux dire que d'après mes renseignements, le compte n'est pas bon
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PatissotDoyen
J'ai l'impression que c'est trop tard, aucun mobilisation ne saurait inverser la tendance des politiques éducatives.
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
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