- Invité20Habitué du forum
En résumé, Cripure, nous sommes bien d'accord. Et faites un peu attention à ne pas mélanger DC véto et DC instit.
Dc instit est en classe le lundi du matin jusqu'au soir et ne se permet pas de gaspiller son temps à venir sur ce forum.
Quant à son travail concernant les apprentissages, et tout particulièrement celui de la lecture, il est indéniable. Et donc, vous feriez mieux de tourner sept fois votre plume dans votre main avant d'écrire " si vous avez des idées pour que lecture et écriture soient mieux
maîtrisées, au lieu de hurler ici, prenez donc la tête d'un syndicat et
faites-vous entendre, noim d'un chien ! ". C'est bête de dire ça à quelqu'un qui vient de faire éditer un manuel d'apprentissage de la lecture et a participé et participe à l'élaboration de manuels de grammaire française.
Si vous n'avez pas un souvenir précis de tout ce qui vous fut enseigné en Primaire, c'est parce que c'était si intelligemment enseigné que ça rentrait comme dans du beurre. Si vous allez vérifier les programmes en vigueur et les manuels dont usaient vos instituteurs, vous verrez que c'est indéniable.
Dc instit est en classe le lundi du matin jusqu'au soir et ne se permet pas de gaspiller son temps à venir sur ce forum.
Quant à son travail concernant les apprentissages, et tout particulièrement celui de la lecture, il est indéniable. Et donc, vous feriez mieux de tourner sept fois votre plume dans votre main avant d'écrire " si vous avez des idées pour que lecture et écriture soient mieux
maîtrisées, au lieu de hurler ici, prenez donc la tête d'un syndicat et
faites-vous entendre, noim d'un chien ! ". C'est bête de dire ça à quelqu'un qui vient de faire éditer un manuel d'apprentissage de la lecture et a participé et participe à l'élaboration de manuels de grammaire française.
Si vous n'avez pas un souvenir précis de tout ce qui vous fut enseigné en Primaire, c'est parce que c'était si intelligemment enseigné que ça rentrait comme dans du beurre. Si vous allez vérifier les programmes en vigueur et les manuels dont usaient vos instituteurs, vous verrez que c'est indéniable.
- lene75Prophète
Lefteris a écrit:Avec mes classes de pire en pire en quelques années, on perd l'équivalent de deux séquences, de deux mois de travail , avec ces cours interrompus sans cesse par de la gestion de classe, la parole coupée' tous les trois mots par des bavardages, les préparations et lectures jamais faites . En réinstaurant la discipline minimale et le travail , on remonterait le niveau . 2 semaines de plus d'absentéisme ou de bavardages , qui représentent 8 à 10 heures de français en plus par classe , ça ne servira pas à grand -chose, comme à chaque fois qu'on crée une mesure écran de fumée destinée à occulter le vrai problème .
C'est ce que je me dis à chaque fois : on nous fait rattraper 3h par-ci par-là (et là les rythmes des élèves ne comptent plus : on surcharge certaines semaines sans états d'âme), on essaie de nous rajouter des jours, voire des semaines, comme si on était à une ou deux semaines près, comme si ça changeait vraiment quelque chose. Mais à côté de ça, tout le monde se fout bien de savoir ce qu'on peut faire ou plutôt ce qu'on ne peut pas faire pendant nos heures de cours. Si on faisait le compte Avec une classe pénible, j'avais essayé de le faire, ce compte, pour leur montrer un peu : 10 min perdues en début de cours + 10 min étalées sur le reste du cours = 20 min perdues à chaque heure de cours = 1/3 de nos heures !!!!! L'équivalent de 12 semaines par an ! sans compter l'énervement du prof et la capacité de concentration des élèves quand un cours se passe comme ça.
Lefteris a écrit:Les 16 semaines de l’enseignement = 80 jours, parmi lesquels se trouvent les jours fériés, donc plutôt 75 jours réels. Pas besoin d'être Pythagore pour voir que le différentiel avec les autres professions similaires n'est pas celui que l'on annonce partout.
Lefteris a écrit:Si, ce crédit existe toujours, je ne suis pas parti il y a si longtemps que ça , et je fréquente mes anciens collègues. La semaine théorique est toujours fixée à 35 heures, et l'organisation des services , surtout pour l'encadrement, est toujours de 39 heures voire 40.
Si on compte :
1) que la semaine de travail d'un enseignant est estimée en moyenne à 42h dans les matières scientifiques et 45h dans les matières littéraires par le ministère lui-même (qui aurait plutôt tendance à minimiser) ;
2) que les enseignants consacrent une partie de leurs vacances, petites ou grandes, à leur travail,
j'en viens à me dire que le différentiel avec les autres professions similaires est à peu près nul (et nous ne reviendrons pas sur la question du salaire...).
Quant à ce qui est du bac, il me paraît assez clair qu'un des objectifs du zonage des vacances d'été est sa suppression ou son passage en contrôle continu, avec les économies que cela engendrerait.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- PurpleBannerNiveau 7
Je m'étais déjà ouverte sur le sujet, le recentrage sur français-maths, j'ai tendance à être plutôt pour (vous vous étiez déjà crispé(e)s, collègues PE).
Un jour, une collègue de mon équipe, revient d'un stage de formation en maths. Elle nous raconte un peu comment étaient les autres instits: rive gauche ou rive droite-8-16èmes...Ils avaient échangés sur les manuels utilisés dans leurs classes respectives:
(collègue rive gauche)- Moi, j'utilise tel manuel...
(ma collègue)- Ah ben ce manuel, moi aussi je l'utilise, mais je n'arrive jamais à le terminer.
(collègue rive gauche)- Ah? Ben si, moi je le termine tous les ans!
(ma collègue, ouvrant de grands yeux)- Ah bon, comment tu fais?
(collègue rive gauche)- Eh bien je ne fais que du français et des maths en classe, et je finis bien le manuel!
(ma collègue, yeux comme des billes, mâchoire à terre)- Que du français et des maths? Et les parents ne se plaignent pas?
(collègue rive gauche)-Ah non, ils se plaignent par contre de ma collègue qui ne donne pas de devoirs...
Depuis ce jour, mes séances d'hist-géo-sciences-anglais sont beaucoup plus espacées. J'ai arrêté de me mettre la pression sur autre chose que le français et les maths. Je n'ai pas le temps, nous n'avons pas le temps les élèves et moi. Si dans le 16ème (pour faire court) ils ne font QUE du français et des maths, je ne vois pas comment je pourrais espérer que mes élèves de ZEP profonde aient le niveau en faisant de l'H.G.S.A. (pour faire court, toujours)...
Je reconnais pourtant bien volontiers qu'il y a des essentiels autres que français et maths, mais chez moi, c'est avec parcimonie... Quand on en fait, c'est la récompense, pour tout le monde d'ailleurs... Parfois, je me remets à culpabiliser, mais tel élève qui ne parvient pas à ce concentrer en lecture suivie, qui ne comprend pas pourquoi il n'y a pas de "S" à livre dans la phrase: "Il les livre le matin", sera perdu devant n'importe quel autre texte (historique, scientifique...)
De plus, pour le public auquel j'enseigne, la littérature est une réelle fenêtre ouverte sur le monde, pourvoyeuse de questionnements de tous ordres (historique, scientifique, civique, géographique).
L'anglais ou LV est la seule matière qui me parait se justifier en primaire dans la mesure où c'est à cet âge, je pense, que l'on peut développer la capacité à prendre un accent correct (afin d'éviter les "one, two, free" ou les "in ze toilets")... Mais bon, j'aime l'anglais, je le parle bien je crois et j'en fais cependant très peu avec mes élèves...
Un jour, une collègue de mon équipe, revient d'un stage de formation en maths. Elle nous raconte un peu comment étaient les autres instits: rive gauche ou rive droite-8-16èmes...Ils avaient échangés sur les manuels utilisés dans leurs classes respectives:
(collègue rive gauche)- Moi, j'utilise tel manuel...
(ma collègue)- Ah ben ce manuel, moi aussi je l'utilise, mais je n'arrive jamais à le terminer.
(collègue rive gauche)- Ah? Ben si, moi je le termine tous les ans!
(ma collègue, ouvrant de grands yeux)- Ah bon, comment tu fais?
(collègue rive gauche)- Eh bien je ne fais que du français et des maths en classe, et je finis bien le manuel!
(ma collègue, yeux comme des billes, mâchoire à terre)- Que du français et des maths? Et les parents ne se plaignent pas?
(collègue rive gauche)-Ah non, ils se plaignent par contre de ma collègue qui ne donne pas de devoirs...
Depuis ce jour, mes séances d'hist-géo-sciences-anglais sont beaucoup plus espacées. J'ai arrêté de me mettre la pression sur autre chose que le français et les maths. Je n'ai pas le temps, nous n'avons pas le temps les élèves et moi. Si dans le 16ème (pour faire court) ils ne font QUE du français et des maths, je ne vois pas comment je pourrais espérer que mes élèves de ZEP profonde aient le niveau en faisant de l'H.G.S.A. (pour faire court, toujours)...
Je reconnais pourtant bien volontiers qu'il y a des essentiels autres que français et maths, mais chez moi, c'est avec parcimonie... Quand on en fait, c'est la récompense, pour tout le monde d'ailleurs... Parfois, je me remets à culpabiliser, mais tel élève qui ne parvient pas à ce concentrer en lecture suivie, qui ne comprend pas pourquoi il n'y a pas de "S" à livre dans la phrase: "Il les livre le matin", sera perdu devant n'importe quel autre texte (historique, scientifique...)
De plus, pour le public auquel j'enseigne, la littérature est une réelle fenêtre ouverte sur le monde, pourvoyeuse de questionnements de tous ordres (historique, scientifique, civique, géographique).
L'anglais ou LV est la seule matière qui me parait se justifier en primaire dans la mesure où c'est à cet âge, je pense, que l'on peut développer la capacité à prendre un accent correct (afin d'éviter les "one, two, free" ou les "in ze toilets")... Mais bon, j'aime l'anglais, je le parle bien je crois et j'en fais cependant très peu avec mes élèves...
- LefterisEsprit sacré
lene75 a écrit:Lefteris a écrit:Avec mes classes de pire en pire en quelques années, on perd l'équivalent de deux séquences, de deux mois de travail , avec ces cours interrompus sans cesse par de la gestion de classe, la parole coupée' tous les trois mots par des bavardages, les préparations et lectures jamais faites . En réinstaurant la discipline minimale et le travail , on remonterait le niveau . 2 semaines de plus d'absentéisme ou de bavardages , qui représentent 8 à 10 heures de français en plus par classe , ça ne servira pas à grand -chose, comme à chaque fois qu'on crée une mesure écran de fumée destinée à occulter le vrai problème .
C'est ce que je me dis à chaque fois : on nous fait rattraper 3h par-ci par-là (et là les rythmes des élèves ne comptent plus : on surcharge certaines semaines sans états d'âme), on essaie de nous rajouter des jours, voire des semaines, comme si on était à une ou deux semaines près, comme si ça changeait vraiment quelque chose. Mais à côté de ça, tout le monde se fout bien de savoir ce qu'on peut faire ou plutôt ce qu'on ne peut pas faire pendant nos heures de cours. Si on faisait le compte Avec une classe pénible, j'avais essayé de le faire, ce compte, pour leur montrer un peu : 10 min perdues en début de cours + 10 min étalées sur le reste du cours = 20 min perdues à chaque heure de cours = 1/3 de nos heures !!!!! L'équivalent de 12 semaines par an ! sans compter l'énervement du prof et la capacité de concentration des élèves quand un cours se passe comme ça.Lefteris a écrit:Les 16 semaines de l’enseignement = 80 jours, parmi lesquels se trouvent les jours fériés, donc plutôt 75 jours réels. Pas besoin d'être Pythagore pour voir que le différentiel avec les autres professions similaires n'est pas celui que l'on annonce partout.Lefteris a écrit:Si, ce crédit existe toujours, je ne suis pas parti il y a si longtemps que ça , et je fréquente mes anciens collègues. La semaine théorique est toujours fixée à 35 heures, et l'organisation des services , surtout pour l'encadrement, est toujours de 39 heures voire 40.
Si on compte :
1) que la semaine de travail d'un enseignant est estimée en moyenne à 42h dans les matières scientifiques et 45h dans les matières littéraires par le ministère lui-même (qui aurait plutôt tendance à minimiser) ;
2) que les enseignants consacrent une partie de leurs vacances, petites ou grandes, à leur travail,
j'en viens à me dire que le différentiel avec les autres professions similaires est à peu près nul (et nous ne reviendrons pas sur la question du salaire...).
Quant à ce qui est du bac, il me paraît assez clair qu'un des objectifs du zonage des vacances d'été est sa suppression ou son passage en contrôle continu, avec les économies que cela engendrerait.
Si je compte les heures qui disparaissent, c'est effrayant.Et je ne parle pas des séances qui sautent pur cause de "semane du vivre -ensemble," planning familial , groupes de parole...
Petite anecdotes, qui montrent qque 8 heures de plus de français au mois de jullet ne serviront pas à grand chose : une après midi par semaine je change de salle avec une classe atroce (2 virés déjà, quand on connaît l'EN, faut que ça soit grave, hein, c'st qui'l y a 20 "méritants" ) , les élèves arrivent surchuaffés, en retard, On ne peut pas leur parler pendant 10 minutes, ils se hurlent desssus,c'st comme si on était absent. Et obligé de les faire entrer, car l'entrée est au croisement de deux couloirs et d'un escalier, ils hurlent encore plus avec les autres. Ensuite commencent les négociations refusent le plan de classe habituel, parce que la classe n'est pas disposée pareil, refus d'enlever les manteaux. Quelques punitions tombent, ça calme, puis ça repart. C'est une heure perdue , 36 heures quasi perdues dans l'année donc j'ai décidé de faire une évaluation tous les jeudis sur une notion , une conjugaison, un truc vite corrigé . (Ca les révolte, mais j'ai expliqué qu'au moins ça leur fait faire un peu de travail).
Une autre fois, c'est un vol de stylos dans les trousses, limite de la bagarre généralisée, obligé de virer 5 élèves, une demi-heure de hurlements, donc pas de cours.
Je donne un texte à lire à la maison, relever le vocabulaire et comprendre : dernier contrôle de travail , 19 élèves n'ont pas lu, perdu la feuille si c'est un polycopié... Il faut tout élucider, ils ne savent rien , strictement rien, et les apostrophes à travers la classe commencent dès que la lecture par l'élève a commencé (quand l'élève accepte de lire). Rien à faire, je les colle 4 par 4 , mes collègues font pareil .
Avant de faire des réformes, c'est ça qu'il faudrait que viennent voir les ronds-de-cuir dans les ministères .
Pour les horaires , oui, j'ai travaillé beaucoup plus quand je suis entré dans l'EN , toutes mes vacances y passaient , et je construisais ms séquences presque "à flux tendu" , n'ayant aucun support . sans compter un EDT souvent catastrophique à cause des langues anciennes (souvent plus de 30 heures d'amplitude) , je n'avais jamais le temps de souffler , le soir, le WE.Je dirais que 50 heures de boulot constituaient un plancher.
Il faut vraiment se contraindre à en faire moins, ça ne vaut pas la peine d'y laisser la santé et ça reste quand même largement suffisant pour s'occuper.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Une passanteEsprit éclairé
Cripure a écrit:Il me semble que l'argument constant pour supprimer des heures de français a été qu'on en fait tout le temps, partout. A l'école, je veux bien. Au collège et au lycée, vu le français parlé et écrit par certains collègues d'autres disciplines (et il n'y a qu'à regarder sur Néo, certains font constamment les mêmes fautes jour après jour, ce ne sont pas du tout des coquilles), c'est très dangereux.Une passante a écrit:je ne fais qu'une simple suggestion : serait-il possible que les problèmes d'orthographe et de maîtrise de la langue viennent du fait que c'est devenu une sorte de discipline "à part" alors qu'avant, on en faisait tout le temps ?
Ainsi, une amie me montrait il y a quelques années un cahier de sa fille en primaire, truffé de fautes d'orthographe, je le lui fais remarquer et elle me répond que c'est son cahier "d'écriture libre", donc que l'orthographe n'y est pas importante !
Cela m'a surprise et je me demande si finalement la différence ne vient pas du fait que nous, nous faisons tout le temps de l'orthographe, de la conjugaison, du calcul mais en faisant aussi de l'histoire, des sciences, s'il y avait un mot ou une particularité langagière, nous l'étudiions, donc on faisait prioritairement du français et des maths (les bases), mais en même temps qu'on étudiait autre chose ! (bon, mais peut-être que mes souvenirs sont trop lointains...)
Tout à fait d'accord avec vous, la mauvaise foi a malheureusement dominé : utiliser la langue française n'est pas étudier le français ! C'est pour cela qu'il faudrait remettre véritablement au centre l'apprentissage de la langue, mais pas toujours sous la forme d'un métalangage !
- User5899Demi-dieu
Si je voulais être méchant, et vu ce que les éditeurs me mettent sous les lunettes depuis lurette, j'aurais simplement répondudoublecasquette véto a écrit:En résumé, Cripure, nous sommes bien d'accord. Et faites un peu attention à ne pas mélanger DC véto et DC instit.
Dc instit est en classe le lundi du matin jusqu'au soir et ne se permet pas de gaspiller son temps à venir sur ce forum.
Quant à son travail concernant les apprentissages, et tout particulièrement celui de la lecture, il est indéniable. Et donc, vous feriez mieux de tourner sept fois votre plume dans votre main avant d'écrire " si vous avez des idées pour que lecture et écriture soient mieux
maîtrisées, au lieu de hurler ici, prenez donc la tête d'un syndicat et
faites-vous entendre, noim d'un chien ! ". C'est bête de dire ça à quelqu'un qui vient de faire éditer un manuel d'apprentissage de la lecture et a participé et participe à l'élaboration de manuels de grammaire française.
Si vous n'avez pas un souvenir précis de tout ce qui vous fut enseigné en Primaire, c'est parce que c'était si intelligemment enseigné que ça rentrait comme dans du beurre. Si vous allez vérifier les programmes en vigueur et les manuels dont usaient vos instituteurs, vous verrez que c'est indéniable.
Par pure mauvaise foi.
Quant à votre cuisine familiale, je ne connais qu'une règle : un avatar, une personne
Sinon, j'ai toujours aimé le pourpre, en pluie comme en bannière
- GrypheMédiateur
Et que pensez-vous plus spécifiquement de ceux rédigés par DC ?Cripure a écrit:Si je voulais être méchant, et vu ce que les éditeurs me mettent sous les lunettes depuis lurette, j'aurais simplement répondu
(Partiellement en accès libre sur le net : http://www.instruire.fr/)
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Invité20Habitué du forum
Cripure, on ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas se contenter de regarder les images, mais qu'il fallait aussi lire le texte ?
- doublecasquetteEnchanteur
doublecasquette véto a écrit:Cripure, on ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas se contenter de regarder les images, mais qu'il fallait aussi lire le texte ?
Avant-dernière leçon du livre de lecture de CP (enfants de six à sept ans) :
- GrypheMédiateur
C'est beau.doublecasquette a écrit:Avant-dernière leçon du livre de lecture de CP (enfants de six à sept ans)
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- DinaaaExpert spécialisé
Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
- GrypheMédiateur
Depuis le temps qu'on le dit que le GRIP rédige de super méthodes.Dinaaa a écrit:Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- dandelionVénérable
doublecasquette a écrit:doublecasquette véto a écrit:Cripure, on ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas se contenter de regarder les images, mais qu'il fallait aussi lire le texte ?
Avant-dernière leçon du livre de lecture de CP (enfants de six à sept ans) :
Ma fille l'a fait en CP! Sa maîtresse était donc une dangereuse réactionnaire (et maintenant tout le monde admire son admirable orthographe et ses talents de lectrice).
Cripure, si vous avez été scolarisé dans la région marseillaise, c'est peut-être ma maman qui vous a fait la classe. Et comme elle avait gardé pas mal de livres, je confirme qu'il y avait de la géographie, des leçons de choses, etc (j'adorais ses livres quand j'étais enfant d'ailleurs). Par ailleurs, c'est vrai qu'elle faisait beaucoup beaucoup de français et de maths, beaucoup d'exercices, beaucoup d'écrit (et quand j'étais à l'école je me souviens que nous grattions encore pas mal et que le par coeur était loin d'être diabolisé).
- User5899Demi-dieu
De toutes façons, la question n'est pas là et vous ne m'entraînerez pas sur ce chemin.doublecasquette véto a écrit:Cripure, on ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas se contenter de regarder les images, mais qu'il fallait aussi lire le texte ?
- User5899Demi-dieu
Si vous êtes mon frère, c'est en effet Maman que nous avons eue en CM2, je te le confirme :lol!:dandelion a écrit:Cripure, si vous avez été scolarisé dans la région marseillaise, c'est peut-être ma maman qui vous a fait la classe. Et comme elle avait gardé pas mal de livres, je confirme qu'il y avait de la géographie, des leçons de choses, etc (j'adorais ses livres quand j'étais enfant d'ailleurs). Par ailleurs, c'est vrai qu'elle faisait beaucoup beaucoup de français et de maths, beaucoup d'exercices, beaucoup d'écrit (et quand j'étais à l'école je me souviens que nous grattions encore pas mal et que le par coeur était loin d'être diabolisé).
- TinselExpert
Je pense que les élèves de DC en reparlent aussi au CE2 (CE1 en tout cas, c'est sûr). Plusieurs couches, un peu tous les ans.Dinaaa a écrit:Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
- dandelionVénérable
Elle ne faisait pas le CM2 ... et Luke, je suis ta soeur pas ton frère ! Cela dit, un latiniste distingué, j'en serais honorée; l'inverse cependant n'est peut-être pas vraiCripure a écrit:Si vous êtes mon frère, c'est en effet Maman que nous avons eue en CM2, je te le confirme :lol!:dandelion a écrit:Cripure, si vous avez été scolarisé dans la région marseillaise, c'est peut-être ma maman qui vous a fait la classe. Et comme elle avait gardé pas mal de livres, je confirme qu'il y avait de la géographie, des leçons de choses, etc (j'adorais ses livres quand j'étais enfant d'ailleurs). Par ailleurs, c'est vrai qu'elle faisait beaucoup beaucoup de français et de maths, beaucoup d'exercices, beaucoup d'écrit (et quand j'étais à l'école je me souviens que nous grattions encore pas mal et que le par coeur était loin d'être diabolisé).
- DinaaaExpert spécialisé
Tinsel a écrit:Je pense que les élèves de DC en reparlent aussi au CE2 (CE1 en tout cas, c'est sûr). Plusieurs couches, un peu tous les ans.Dinaaa a écrit:Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
Clarifions notre pensée : fiston, scolarisé en CE2, a appris ce soir-même et pour la 1ière fois de sa scolarité à conjuguer "appeler", "jeter" et "acheter" au présent de l'indicatif...
Il n'a jamais entendu parler d'aucun temps du passé, et avait à peine abordé le futur en fin de CE1.
J'ai beaucoup de respect pour son maître, qui fait ce qu'il peut, mais faut pas se leurrer : le niveau ne vole pas haut.
Je suis tristement bien placée pour le savoir, je travaille dans le collège du secteur et je me demande chaque année comment il est possible que des 6e ne sachent pas trouver le sujet d'une phrase.
Mais je m'égare. Pardon pour la digression.
- doublecasquetteEnchanteur
Dinaaa a écrit:Tinsel a écrit:Je pense que les élèves de DC en reparlent aussi au CE2 (CE1 en tout cas, c'est sûr). Plusieurs couches, un peu tous les ans.Dinaaa a écrit:Mon fils est en train de travailler sur les mêmes notions... en CE2
Clarifions notre pensée : fiston, scolarisé en CE2, a appris ce soir-même et pour la 1ière fois de sa scolarité à conjuguer "appeler", "jeter" et "acheter" au présent de l'indicatif...
Il n'a jamais entendu parler d'aucun temps du passé, et avait à peine abordé le futur en fin de CE1.
J'ai beaucoup de respect pour son maître, qui fait ce qu'il peut, mais faut pas se leurrer : le niveau ne vole pas haut.
Je suis tristement bien placée pour le savoir, je travaille dans le collège du secteur et je me demande chaque année comment il est possible que des 6e ne sachent pas trouver le sujet d'une phrase.
Mais je m'égare. Pardon pour la digression.
Tu n'es absolument pas dans la digression. Au contraire, tu es en plein dans le sujet (enfin pas celui du topic, celui de la première digression).
Pour le niveau, petite interrogation : qui était là avant, la poule ou l'œuf ?
- ClarinetteGrand Maître
Rhôôôô là là ! Il suffit de s'absenter deux jours pour devoir se coltiner des heures de rattrapage ! :shock: Bon, allez, quelques commentaires sur ce que je viens de lire avec intérêt.
Et bravo pour tout ce que tu as magnifiquement expliqué plus loin !
Restent 45 minutes. Au bout de 20-25 minutes de cours, la prof a arrêté pour passer à la trace écrite, qu'elle écrivait au tableau pendant que les élèves copiaient, fort mal et très lentement pour certains, d'ailleurs.
Personnellement, et parce que je me dois d'être efficace si je veux respecter toutes les plages de mon EdT, je tape moi-même le résumé de la leçon d'histoire, ou au moins une trame lacunaire, et c'est la même chose dans beaucoup de matières, sinon, c'est moche et/ou on perd un temps fou pour une activité stérile.
Pourtant, mes élèves écrivent beaucoup malgré tout, par exemple les corrections des questions de lecture, qui me semblent plus intéressantes, car ils doivent comparer leur production à celle retenue au tableau, et la compléter au besoin, voir corriger entièrement leur réponse, et ce rapidement, parce que les questions s'enchaînent et j'efface souvent.
Bref, comme en toutes choses, les avis diffèrent.
Moi aussi, je peux le diffuser, cet excellent texte ?Celeborn a écrit:Misson a écrit:
Je me demande si je ne vais pas distribuer ton texte en conseil d'école ou m'en inspirer simplement
Pas de souci si tu souhaites le distribuer, en tous les cas !
Absolument !phi a écrit:Ben moi non, je trouve ça désolant qu'on nous dise qu'on ne devrait faire que du français et des maths en primaire et que le reste, des petits animateurs peuvent bien s'en occuper (ou pas, on s'en fiche au fond). Nous sommes polyvalents, ça fait partie de notre boulot et quand on brade les matières considérées comme secondaires au périscolaire ça me hérisse le poil Les enfants dont on s'occupe ont droit à une vraie scolarité générale qui comprend le français, les mathématiques mais aussi les sciences, l'histoire, la géographie, les arts, le sport...
doublecasquette a écrit:
(Mais j'exclus la langue vivante car je crois qu'en effet, à part quelques exceptions (coucou Clarinette ), ce que nous faisons est carrément contre-productif pour les élèves !
Et bravo pour tout ce que tu as magnifiquement expliqué plus loin !
Enfin, moi, ce que je constate, c'est que ce ne sont pas nécessairement ceux qui rabâchent du français et des maths de 9h à 17h qui sont les meilleurs dans ces mêmes matières. La spécificité de notre métier, c'est la polyvalence, et même si j'adore les fondamentaux, comme on dit, je préfère les enseigner efficacement sur un temps bien défini, sans me priver d'ouvrir l'esprit de mes élèves sur d'autres horizons, leur donner cette culture qui manque à tant de collégiens, aux dires de nos collègues du secondaire.Gryphe a écrit:Le problème, c'est que de plus en plus, on voit arriver au collège des élèves qui ne savent plus lire, écrire et compter. Oh, ils savent beaucoup de choses, mais les bases, ils ne les ont pas.doublecasquette a écrit:Et ils liront quoi ? Des ba be bi bo bu jusqu'au collège ?
Vous êtes le premier à dire que, dans votre CP, tout le monde ou presque savait lire à Noël. Alors, que vous a fait faire l'instit ensuite ? Plus rien ?
Et tout ça, pour les gosses de maintenant, ce serait du superflu. "Sait lire, écrire et compter", comme à l'époque de la conscription ?
Mais ça, c'est le programme de ceux qui voulaient que le Peuple reste à sa place, celle des ouvriers et des loufiats, il y a maintenant presque deux siècles.
Et c'est à cela que vous voulez que nous retournions. Pas de Mozart pour les gosses de pauvres ? Pas de Rembrandt, de Picasso, de Delacroix ? Récite tes tables et ton bréviaire et laisse-nous nous cultiver entre nous ?
Très peu pour moi, merci bien !
Du coup, tout le monde est un peu désemparé avec ça... Que faut-il faire ? Davantage de français/maths ? Ou en faire autrement ? Ou les positionner... à un autre horaire de l'EDT ( ).
Hier, sur Rue des Écoles, à un moment quelqu'un a dit à peu près ça : "Il y a x% d'élèves qui arrivent en sixième sans maîtriser les bases de la lecture donc il faut... alléger les programmes." (L'évidence du lien logique m'a échappé, c'est le moins qu'on puisse dire.)
Ah, alléger les programmes de quoi ?
Les élèves n'apprennent pas ce qu'on voudrait qu'ils sachent et donc il faut... alléger ?
Je ne suis pas très sûre que tout le monde soit d'accord sur ce qu'il faut alléger et ce qu'il faut renforcer.
Bref, le fait de réclamer le retour aux fondamentaux ne signifie pas de ne pas "donner" à tous les éléments d'une culture solide, mais plutôt le fait d'arrêter de ne pas leur donner les bases nécessaires à la construction de cette culture.
Je ne sais pas si je suis claire, et, DC, pour le primaire, c'est toi la spécialiste... mais je crois comprendre un peu les raisons d'un quiproquo.
:shock: :shock: :shock: Ben alors, qu'est-ce qui s'est passé ce week-end ?Cripure a écrit:C'est sûr, tes enfants du peuple, ils sont beaux aujourd'hui, à ânonner jusqu'à 18 ans et à ne pas savoir signer leur nom à 20. C'est du social.doublecasquette a écrit:phi a écrit: Merci DC!
Y'a pas d'quoi ! Ça milite pour Mélenchon et ça réagit comme Thiers ! C'est dingue, non ?
NB "Ca" appliqué à un humain est une insulte. Tu devrais garder tes insultes pour les MP, comme je l'ai fait.
Eh bien tu vois, j'aurais dit l'inverse. J'ai assisté à un cours d'histoire de 6e il y a quelques années, et j'ai été effarée par le temps perdu, pas nécessairement de la faute du prof, d'ailleurs : le cours ne dure déjà que 55 minutes, auxquelles il faut retirer 5 minutes au début installation, matériel, etc, et 5 minutes à la fin pour le rangement.Instructeurpublic a écrit:Concernant les apprentissages au primaire, en plus du contenu, j'ai l'impression que c'est aussi une question de densité et d'intensité. Je m'explique : je reçois tous les ans des profs des écoles dans l'une de mes classe de sixième (liaison oblige) et la remarque qui revient systématiquement est la suivante : "c'est très très dense, vous faites en une heure ce que l'on étale sur 1 ou 2 jours". Certains paraissent même choqués. Je fais alors remarquer que les élèves suivent, comprennent et s'adapte très bien à ce rythme, ce à quoi ils acquiescent, bon gré mal gré, l'ayant constaté de visu.
Je ne sais pas comment on tente de former (formater) les PE mais j'ai le sentiment qu'on les incite à ménager excessivement les chtite nenfants, comme quoi il ne faut pas trop leur bourrer le crâne, penser à leur rythme naturel, etc, etc. C'est en tout cas l'interprétation que je fais de ces échanges annuels avec les collègues PE. Peut-être qu'un un rythme plus soutenu et une forte densité de contenus permettrait en effet de concilier efficacement les fondamentaux, la culture générale et plus si affinités. N'est-ce pas justement dans les petites classes que les élèves ont la plus grosse capacité d'absorption de connaissances ?
Restent 45 minutes. Au bout de 20-25 minutes de cours, la prof a arrêté pour passer à la trace écrite, qu'elle écrivait au tableau pendant que les élèves copiaient, fort mal et très lentement pour certains, d'ailleurs.
Personnellement, et parce que je me dois d'être efficace si je veux respecter toutes les plages de mon EdT, je tape moi-même le résumé de la leçon d'histoire, ou au moins une trame lacunaire, et c'est la même chose dans beaucoup de matières, sinon, c'est moche et/ou on perd un temps fou pour une activité stérile.
Pourtant, mes élèves écrivent beaucoup malgré tout, par exemple les corrections des questions de lecture, qui me semblent plus intéressantes, car ils doivent comparer leur production à celle retenue au tableau, et la compléter au besoin, voir corriger entièrement leur réponse, et ce rapidement, parce que les questions s'enchaînent et j'efface souvent.
Bref, comme en toutes choses, les avis diffèrent.
- User5899Demi-dieu
Super On a fait un spa en plein air chez des amis en pleine neige par -6°, c'était génial, et on a fait la danse des canards pour se réchauffer ensuite :diable:Clarinette a écrit::shock: :shock: :shock: Ben alors, qu'est-ce qui s'est passé ce week-end ?Cripure a écrit:C'est sûr, tes enfants du peuple, ils sont beaux aujourd'hui, à ânonner jusqu'à 18 ans et à ne pas savoir signer leur nom à 20. C'est du social.doublecasquette a écrit:Ça milite pour Mélenchon et ça réagit comme Thiers ! C'est dingue, non ?
NB "Ca" appliqué à un humain est une insulte. Tu devrais garder tes insultes pour les MP, comme je l'ai fait.
Et soudain, c'est le drame : au retour, je me fais insulter par un pneu de tracteur...
- ClarinetteGrand Maître
Ben moi, j'aime pas quand les gens que j'aime bien se disputent, alors on fait la paix épicétou !
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Un pneu de tracteur ?
- User5899Demi-dieu
Voui.Loreleii a écrit:Un pneu de tracteur ?
Signé : un réifié par "ça".
- CelebornEsprit sacré
Bon, si vous voulez vous envoyer des messages désagréables, vous le faites par MP, merci. Là, ça commence à suffire.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- caroletteNeoprof expérimenté
midjie a écrit:phi a écrit:Oui sauf que je maintiens que sport et arts (bon les langues c'est particulier je suis d'accord) méritent d'être ENSEIGNES en primaire et pas juste de faire l'objet d'un atelier optionnel au périscolaire de temps en temps... Or c'est bien ce que voudraient certains et ça ne choque pas la plupart des gens, qu'on mette les sciences et l'histoire dans le lot ou pas...LadyC a écrit:
On a un peu fait dériver les propos de départ, là...
entre "français + maths + sciences + HG" comme matières fondamentales
(en envisageant de confier à des spécialistes, non des animateurs,
le sport + arts + LV), et "le b-a-ba", il y a une marge. Les sciences
et l'histoire-géo étaient comprises dans la proposition d'origine...
A Paris, sport, arts et musique sont enseignés pour la moitié des heures par des professeurs dont c'est la spécialité. Et honnêtement, il n'y a pas photo. L'an dernier, j'ai monté un projet avec le prof de musique, j'ai assisté à la quasi-totalité de ses séances...
Et je dis
J'ai beau avoir des connaissances en musique, ce que je fais n'est pas du tout du même niveau que lui. Et pour le prof de sport, et celui d'arts visuels, c'est la même chose .
Et c'est sur cette organisation parisienne que devrait tendre cette réforme...
Pourquoi niveler par le bas ?
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