- adelaideaugustaFidèle du forum
Je ne pense pas que cela soit une redite, j'ai regardé dans les nouveaux sujets. Sinon, n'en tenez pas compte.
A écouter, cela me semble plein de menaces !!
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-vincent-peillon-2013-02-13
A écouter, cela me semble plein de menaces !!
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-vincent-peillon-2013-02-13
- Roumégueur IerÉrudit
Il reconnaît que de nombreuses choses sont à revoir. Bon, le couplet sur la concertation et les corps intermédiaires c'est du gros pipeau. Franchement, pour le reste, s'il est à l'écoute, prend conscience des choses qui posent souci et y remédie grâce à une véritable concertation regroupant tous les partenaires et en acceptant de prendre plus de temps, une 'bonne 'réforme est encore possible...
- eeNiveau 9
adelaideaugusta a écrit:Je ne pense pas que cela soit une redite, j'ai regardé dans les nouveaux sujets. Sinon, n'en tenez pas compte.
A écouter, cela me semble plein de menaces !!
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-vincent-peillon-2013-02-13
Je l'ai écouté ce matin pendant mon petit déjeûner, et j'ai cru m'étrangler plusieurs fois. A ce qu'il annonçait... et, plus encore peut-être, à ce que disaient les animateurs de la tranche, que j'aime bien d'habitude, mais qui là, transpiraient de haine à l'égard des enseignants...
- PatissotDoyen
Il fallait avoir l'estomac solide pour écouter Brice Couturier relayer les propos de Julliard et Dubet et Peillon faire la promotion de sa réforme...
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- Roumégueur IerÉrudit
Très sincèrement, je souhaite que le ministre réussisse une réforme consensuelle, qui soit dans l'intérêt des enfants, qui restitue les 2 heures de cours volés par Darcos ou qui 'recentre' les 11matières enseignées par les PE, mais il y a du boulot :
- difficile d'entendre qu'en 2008 personne ne s'est bougé contre les 4 jours (les rondes, les nuits des écoles... c'était quoi?) Même les journalistes disent qu'il ne s'est rien passé, amnésie intolérable pour des professionnels de l'enseignement!
- son couplet sur les Dindons est très condescendant, faudrait se calmer.
- le mépris des PE à l'égard des animateurs relayé par une journaliste, faudrait pas généraliser tout de même ! c'est limite tout ça...
- difficile d'entendre qu'en 2008 personne ne s'est bougé contre les 4 jours (les rondes, les nuits des écoles... c'était quoi?) Même les journalistes disent qu'il ne s'est rien passé, amnésie intolérable pour des professionnels de l'enseignement!
- son couplet sur les Dindons est très condescendant, faudrait se calmer.
- le mépris des PE à l'égard des animateurs relayé par une journaliste, faudrait pas généraliser tout de même ! c'est limite tout ça...
- PatissotDoyen
Roumégueur Ier a écrit:
- le mépris des PE à l'égard des animateurs relayé par une journaliste, faudrait pas généraliser tout de même ! c'est limite tout ça...
Ah oui c'était énorme ça.
A force d'encaisser les coups on finit par ne plus y prêté attention.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
J'ai tout bien écouté sagement. Une chose m'a frappé : l'impression générale qui est donnée que l'école pourrait merveilleusement fonctionner s'il n'y avait pas ces satanés profs qui gâchent tout pour des raisons illégitimes.
Bon, maintenant, au boulot, je suis pas couché, moi. Pas envie, allez savoir pourquoi.
PS : pour ceux qui seraient trop fainéants pour écouter, c'est officiel : la réforme des rythmes va s'étendre au secondaire, et on va passer à 38 semaines, pas tout de suite. Mais chut ! on risquerait de se rendre compte que nous nous fichons de l'intérêt des enfants.
Bon, maintenant, au boulot, je suis pas couché, moi. Pas envie, allez savoir pourquoi.
PS : pour ceux qui seraient trop fainéants pour écouter, c'est officiel : la réforme des rythmes va s'étendre au secondaire, et on va passer à 38 semaines, pas tout de suite. Mais chut ! on risquerait de se rendre compte que nous nous fichons de l'intérêt des enfants.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Patissot a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
- le mépris des PE à l'égard des animateurs relayé par une journaliste, faudrait pas généraliser tout de même ! c'est limite tout ça...
Ah oui c'était énorme ça.
A force d'encaisser les coups on finit par ne plus y prêté attention.
C'est hélas parfois vrai, mais c'est proféré par une personne qui se distingue par l'impression qu'elle donne de mépriser la Terre entière, alors ...
- arcencielGrand Maître
Je viens d'essayer de l'écouter et j'y arrive plus! Il enfume ses interlocuteurs...
- User5899Demi-dieu
La façon dont chaque ministre pose son empreinte sur celles de ses prédécesseurs, par exemple, sans évaluation ni rabotageRoumégueur Ier a écrit:Il reconnaît que de nombreuses choses sont à revoir.
- PatissotDoyen
Les ministres pratiquent l'auto-évaluation tout de même.
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- cliohistHabitué du forum
Environ 10 minutes dans C à vous du 12.02.2013, à partir de la 19e minute
http://www.france5.fr/emissions/c-a-vous
Epais dossier dans Libération de mardi.
Avec plein de questions sur les 45 minutes, 4 jours par semaine
le sujet que les médias abordent moins que le mercredi matin.
(qui va se charger des enfants ? pour quel métier et quel salaire ?)
http://clioweb.canalblog.com/tag/rythmes
L’école que je veux, le livre de Peillon est annoncé le jeudi 21 février
http://tinyurl.com/avxvnj9
http://www.france5.fr/emissions/c-a-vous
Epais dossier dans Libération de mardi.
Avec plein de questions sur les 45 minutes, 4 jours par semaine
le sujet que les médias abordent moins que le mercredi matin.
(qui va se charger des enfants ? pour quel métier et quel salaire ?)
http://clioweb.canalblog.com/tag/rythmes
L’école que je veux, le livre de Peillon est annoncé le jeudi 21 février
http://tinyurl.com/avxvnj9
- midjieNiveau 8
Y a pas que les journalistes pour dire... Même des instits de terrain le disent...Roumégueur Ier a écrit:Très sincèrement, je souhaite que le ministre réussisse une réforme consensuelle, qui soit dans l'intérêt des enfants, qui restitue les 2 heures de cours volés par Darcos ou qui 'recentre' les 11 matières enseignées par les PE, mais il y a du boulot :
- difficile d'entendre qu'en 2008 personne ne s'est bougé contre les 4 jours (les rondes, les nuits des écoles... c'était quoi?) Même les journalistes disent qu'il ne s'est rien passé, amnésie intolérable pour des professionnels de l'enseignement!
- son couplet sur les Dindons est très condescendant, faudrait se calmer.
- le mépris des PE à l'égard des animateurs relayé par une journaliste, faudrait pas généraliser tout de même ! c'est limite tout ça...
Comme je sais que nous sommes lus par-delà le milieu enseignant , (veille médiatique oblige... ), je balance quelques liens....
Pas besoin de diplôme en journalisme pour les trouver !!
http://www.sudeducation.org/Apres-la-greve-massive-des.html
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/05/15/01001-20080515ARTFIG00534--des-enseignants-en-greve.php
http://13.snuipp.fr/spip.php?article121
http://13.snuipp.fr/spip.php?article116
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20080613.OBS8341/une-nuit-des-ecoles-pour-alerter-l-opinion.html
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Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- JohnMédiateur
Je ne vois pas pourquoi un ancien prof de philo ne pourrait pas dire qu'il pense telle ou telle chose, ça n'a aucun sens d'être étonné par cette phrase.Patissot a écrit:Les ministres pratiquent l'auto-évaluation tout de même.
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
Ce qui m'a étonné, c'est le ton comminatoire qu'il a utilisé envers les dindons d'une part, en disant qu'ils donnaient une "image déplorable" des enseignants et qu'ils n'avaient aucun respect pour eux-mêmes ; et envers le détournement de la campagne de recrutement.
Je n'ai pas vu toutes les affiches détournées, mais enfin ce n'est tout de même pas la première fois qu'il voit une campagne de pub détournée, qui plus est avec un peu d'humour
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- StephCNiveau 2
Bonsoir,
Juste avant de me coucher, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager mon profond désarroi face à cette déroute annoncée. J'avais eu une lueur d'espoir il y a quelques jours mais là, ce soir, ça semble bien plié.
La tribune de Meirieu hier dans Le Monde devenant selon moi le symbole éclatant d'une défaite collective du corps enseignant. J'ai 40 ans, je m'apprête à devenir instit et je reste malgré tout très impatient de faire la classe à mes futurs élèves.
J'en veux énormément à la génération d'instits de mes parents. Depuis des années, ils se sont dégonflés. Ils ont attendu que ça passe, ils ont serré les fesses. La retraite en point de mire.
La génération d'après, la mienne, formée dans les Iufm, n'a rien compris. Elle a été noyée dans la confusion des sciences de l'éducation. Je crois bien que les Dindons en font partie. Il n'y a qu'à lire la lettre adressée par ce collectif au Ministre, en début d'année je crois. C'est pitoyable. Dès le départ, je me suis dit que ce mouvement était confus, maladroit, voire vulgaire.
Quant à la génération actuelle, celle que je croise dans les couloirs de l'Iufm, elle ne comprend rien. Aucun regard critique, un niveau de culture générale proche du néant. Ça glousse, ça apprend par cœur les théories fumeuses de la nouvelle pédagogie. C'est minable.
Et pendant ce temps, tranquillement, Peillon dégaine ses "dans l'intérêt de l'enfant" à longueur d'interviews et de déclarations. Ça pue le cynisme, la propagande et l'entourloupe. Trop facile. Aucune résistance en face. Je ne parle même pas des syndicats. C'est honteux.
J'ai lu des tas de textes passionnants depuis que je passe le concours. Je me suis mis à déguster la musique de Fienkielkraut par exemple. Muglioni, Coutel, Laurent Lafforgue et tant d'autres... Il aurait fallu que ces gens là montent au créneau, publient des tribunes, qu'ils fédèrent la profession, qu'ils prennent la parole, qu'ils instruisent les parents. Les coqs de l'intellect plutôt que les Dindons de la farce...
Ce soir, je suis "l'enfant" et j'ai bien mal au bide.
Bonne nuit
Juste avant de me coucher, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager mon profond désarroi face à cette déroute annoncée. J'avais eu une lueur d'espoir il y a quelques jours mais là, ce soir, ça semble bien plié.
La tribune de Meirieu hier dans Le Monde devenant selon moi le symbole éclatant d'une défaite collective du corps enseignant. J'ai 40 ans, je m'apprête à devenir instit et je reste malgré tout très impatient de faire la classe à mes futurs élèves.
J'en veux énormément à la génération d'instits de mes parents. Depuis des années, ils se sont dégonflés. Ils ont attendu que ça passe, ils ont serré les fesses. La retraite en point de mire.
La génération d'après, la mienne, formée dans les Iufm, n'a rien compris. Elle a été noyée dans la confusion des sciences de l'éducation. Je crois bien que les Dindons en font partie. Il n'y a qu'à lire la lettre adressée par ce collectif au Ministre, en début d'année je crois. C'est pitoyable. Dès le départ, je me suis dit que ce mouvement était confus, maladroit, voire vulgaire.
Quant à la génération actuelle, celle que je croise dans les couloirs de l'Iufm, elle ne comprend rien. Aucun regard critique, un niveau de culture générale proche du néant. Ça glousse, ça apprend par cœur les théories fumeuses de la nouvelle pédagogie. C'est minable.
Et pendant ce temps, tranquillement, Peillon dégaine ses "dans l'intérêt de l'enfant" à longueur d'interviews et de déclarations. Ça pue le cynisme, la propagande et l'entourloupe. Trop facile. Aucune résistance en face. Je ne parle même pas des syndicats. C'est honteux.
J'ai lu des tas de textes passionnants depuis que je passe le concours. Je me suis mis à déguster la musique de Fienkielkraut par exemple. Muglioni, Coutel, Laurent Lafforgue et tant d'autres... Il aurait fallu que ces gens là montent au créneau, publient des tribunes, qu'ils fédèrent la profession, qu'ils prennent la parole, qu'ils instruisent les parents. Les coqs de l'intellect plutôt que les Dindons de la farce...
Ce soir, je suis "l'enfant" et j'ai bien mal au bide.
Bonne nuit
- User5899Demi-dieu
"personnellement, et pour ma part du moins, "Patissot a écrit:Les ministres pratiquent l'auto-évaluation tout de même.
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
- philannDoyen
John a écrit:Je ne vois pas pourquoi un ancien prof de philo ne pourrait pas dire qu'il pense telle ou telle chose, ça n'a aucun sens d'être étonné par cette phrase.Patissot a écrit:Les ministres pratiquent l'auto-évaluation tout de même.
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
Ce qui m'a étonné, c'est le ton comminatoire qu'il a utilisé envers les dindons d'une part, en disant qu'ils donnaient une "image déplorable" des enseignants et qu'ils n'avaient aucun respect pour eux-mêmes ; et envers le détournement de la campagne de recrutement.
Je n'ai pas vu toutes les affiches détournées, mais enfin ce n'est tout de même pas la première fois qu'il voit une campagne de pub détournée, qui plus est avec un peu d'humour
PAreil PAtissot!
Etonnement, parce qu'une phrase qui commence par "moi je pense que" est précisément une phrase où l'on annonce que l'on ne pense pas. Cette phrase est une contradiction dans les termes. Et un prof de philo (mais encore faut-il qu'il se rappelle l'avoir été) a toutes les peines du monde à le faire comprendre à ses élèves ou étudiants. Commencer par "moi je", c'est renoncer dès le départ à penser une question. Ca n'interdit à personne d'avoir une opinion sur tel ou tel sujet, mais on pourrait attendre légitiment 1) d'un ministre 2) de quelqu'un ayant une formation de philo, qu'il s'élève un peu au dessus de Kevin ou Mme Michu.
- steph.stephy3Niveau 5
Je ne retiendrai qu'une phrase de son verbiage habituel :
"Personne ne veut de cette réforme" (OUPS !! "Si tout le monde la veut, la voulait, mais bla bla bla, bla bla bla").
"Personne ne veut de cette réforme" (OUPS !! "Si tout le monde la veut, la voulait, mais bla bla bla, bla bla bla").
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Y a pas qu'le travail dans la vie !!!
- JohnMédiateur
Il a vraiment dit "personne ne veut de cette réforme" ?"Personne ne veut de cette réforme" (OUPS !! "Si tout le monde la veut, la voulait, mais bla bla bla, bla bla bla").
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Oui. Un beau lapsus.
- Roumégueur IerÉrudit
John a écrit:Je ne vois pas pourquoi un ancien prof de philo ne pourrait pas dire qu'il pense telle ou telle chose, ça n'a aucun sens d'être étonné par cette phrase.Patissot a écrit:Les ministres pratiquent l'auto-évaluation tout de même.
J'ai été surpris qu'un ancien prof de philo puisse débuter sa réponse au journaliste par "moi, je pense que..."
Ce qui m'a étonné, c'est le ton comminatoire qu'il a utilisé envers les dindons d'une part, en disant qu'ils donnaient une "image déplorable" des enseignants et qu'ils n'avaient aucun respect pour eux-mêmes ; et envers le détournement de la campagne de recrutement.
Je n'ai pas vu toutes les affiches détournées, mais enfin ce n'est tout de même pas la première fois qu'il voit une campagne de pub détournée, qui plus est avec un peu d'humour
Le collectif des Dindons a compris que pour avoir une accroche médiatique, il fallait trouver un nom, une marque qui claque, que l'on retienne sans trop d'efforts. Ils ont suivi l'initiative des Pigeons, qui s'étaient mobilisés en leur temps. La métaphore animalière est à entendre dans l'expression 'être les dindons de la farce', rien de dégradant là-dedans, ils se sentent à juste titre floués, on ne les a pas invités à la fameuse (fumeuse) concertation qui a duré 3 mois et qui n'a servi qu'à avaliser le projet éducatif du PS, qu'il fallait d'urgence amender. Les voix contradictoires lors du débat ont été ignorées. L'avis de certians spécialistes des rythmes de l'enfant purement et simplement relégué à une musique d'ambiance que l'on n'écoute pas. Les votes au CSE par exemple étaient un sacré coup de semonce, il fallait bien sentir que la concertation n'était peut-être pas celle qu'il avait pensée...
Certes, les Dindons sont parfois virulents, mais comment dans cette situation, ne pas l'être : celui qui incarnait l'espoir de toute une génération devient un 'ennemi' de plus. Il est encore temps de réussir une réforme, avec M. Peillon, mais il faut une réaction d'urgence, très vite.
- InfinimentHabitué du forum
Je n'ai pas eu le courage d'écouter jusqu'au bout — et ce n'est pas faute d'avoir essayé... "L'intérêt de l'enfant", répété et martelé jusqu'à épuisement, c'est insupportable. Que l'on parle de l'intérêt de l'élève, ce serait plus approprié. Et que l'on cesse d'utiliser cela comme un moyen de couper court à toute discussion et de justifier toutes les décisions. Cela me rappelle "l'élève au centre du système". Bien sûr, nous autres enseignants, corporatistes et fainéants, n'avons jamais eu comme souci l'intérêt de l'élève, et nous n'avons jamais considéré que ce dernier était le cœur même du système scolaire...
Commentaire peu constructif, j'en conviens, mais tout cela me navre... Quand nous permettra-t-on de faire notre travail dans des conditions correctes, sans nous agacer tous les quatre matins avec une réforme qui n'en est pas une, ou avec des propos vides de sens qui viennent déconsidérer un peu plus ce beau métier ?
Commentaire peu constructif, j'en conviens, mais tout cela me navre... Quand nous permettra-t-on de faire notre travail dans des conditions correctes, sans nous agacer tous les quatre matins avec une réforme qui n'en est pas une, ou avec des propos vides de sens qui viennent déconsidérer un peu plus ce beau métier ?
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- Roumégueur IerÉrudit
à lire sans modération sur ce thème :
https://www.neoprofs.org/t57611-space-invaders?highlight=sapce+invaders
https://www.neoprofs.org/t57611-space-invaders?highlight=sapce+invaders
- Lau75Niveau 1
J'ai voulu poster un commentaire sur le site de France Culture mais il semblerait que j'aie été banni...
Voici donc mon commentaire...
M. PEILLON est habile en communication. Sur la base de constats justes (l'école fonctionne mal, les jeunes sont la variable d'ajustement, etc...), il égrène des mensonges éhontés.
Il considère que la réforme de Xavier DARCOS en 2008 est à la source de l'échec de certains enfants (ce qui peut être vrai pour partie mais M. PEILLON ne fait aucunement allusion à cette perte de 2h hebdomadaires d'enseignement). M. PEILLON fait fi du fait que les académies de Bordeaux et Rennes dont les écoliers sont à 4 jours de classe/semaine depuis 22 ans ont les meilleurs résultats aux évaluations nationales, que la baisse de niveau mesurée par l’enquête PIRLS en lecture débute dès 2001 (c'est-à-dire bien avant le passage à 4 jours de classe/ semaine). Peillon ne reconnaîtra pas que le PS a favorisé pendant des décennies des pédagogies débiles via Allègre et Meirieu interposés ? (comme en témoigne sa gêne à l'assemblée lors d'une question d'une députée MRC : http://www.bechtelpourlaisne.fr/2012/11/07/question-%C3%A0-vincent-peillon/). M. PEILLON dit que "maintenant, on ne les éduque plus" accusant ainsi ses prédécesseurs. Il faut bien l'admettre, l'UMP a réduit la voilure. Mais avec ses Projets Educatifs Locaux, le PS veut lui désorganiser l'Education Nationale au profit d'une éducation communale, offrant une telle disparité dans l'offre éducative que plus rien effet ne justifiera que l’on conserve un statut national au corps de professeur des écoles. PEILLON affirme que les conseils d'école auront toute latitude pour organiser au mieux la réforme des rythmes et que "la liberté fait peur" aux enseignants ! Mais de qui se moque-t-on ?
Non, M. PEILLON, ce n'est pas la liberté qui nous effraie mais le libéralisme !
Quant au mercredi matin travaillé, il est vrai qu'il suscite la réticence de la part des PE. Et cela se comprend : quel salarié accepterait que sa pause du midi soit allongée de 45 min obligatoirement, et de devoir revenir travailler le samedi matin ? C'est ce qui est imposé aux instituteurs !
Aussi, à Paris et ailleurs, il serait question de mener les activités périscolaires du midi dans la salle de classe, dont les enseignants seraient exclus ! Il serait donc normal que les profs ne puissent plus ni préparer leur travail, ni même corriger, dans un lieu où le matériel pédagogique, les affichages et l’ordre n’existent que par le temps et la volonté qu'ils y consacrent, en dehors de nos obligations de service ?! Quel salarié accepterait d’être mis à l’écart de son bureau ? Sûrement pas Caroline Eliacheff... (quelle est l'expérience professionnelle dont cette dame peut se targuer pour donner son avis aussi tranché au sujet de l'école ? Les enseignants conseillent-ils les psychanalystes ?).
Autre mensonge (relayé par Marc Voinchet, dont j'apprécie par ailleurs l'émission) qui parle d'un "retour à la semaine de 4,5, jours". En aucun cas le projet du PS ne redonnera aux élèves les 2 heures d’enseignement perdues lors de la réforme de M. Darcos en 2008. On reste bel et bien à 24 heures hebdomadaires pour les élèves... Comment s'étonner qu'avec des programmes qui noient l'essentiel dans le superflu, des horaires qui baissent, des élèves ne sortent pas de l'ornière ?!
Sur la question de la scolarisation des enfants de deux ans, on lira ce rapport d'information du Sénat :
http://www.senat.fr/rap/r08-047/r08-0476.html
Les "dindons" sont insupportables aux yeux du ministre... Il préfère évidemment les syndicats comme l'UNSA ou le SGEN qui sont des fédérations co-actrices des décisions et de la sempiternelle réforme depuis 20 ans...
PEILLON affirme avoir une méfiance vis vis de la "démocratie directe"... On ne saurait mieux dire : comme la libéralisation de l'école n'aurait aucune chance d'aboutir par le vote direct ou même la voie parlementaire, on l'organise par décret.
Bravo aux chefs de comm' du PS !
Voici donc mon commentaire...
M. PEILLON est habile en communication. Sur la base de constats justes (l'école fonctionne mal, les jeunes sont la variable d'ajustement, etc...), il égrène des mensonges éhontés.
Il considère que la réforme de Xavier DARCOS en 2008 est à la source de l'échec de certains enfants (ce qui peut être vrai pour partie mais M. PEILLON ne fait aucunement allusion à cette perte de 2h hebdomadaires d'enseignement). M. PEILLON fait fi du fait que les académies de Bordeaux et Rennes dont les écoliers sont à 4 jours de classe/semaine depuis 22 ans ont les meilleurs résultats aux évaluations nationales, que la baisse de niveau mesurée par l’enquête PIRLS en lecture débute dès 2001 (c'est-à-dire bien avant le passage à 4 jours de classe/ semaine). Peillon ne reconnaîtra pas que le PS a favorisé pendant des décennies des pédagogies débiles via Allègre et Meirieu interposés ? (comme en témoigne sa gêne à l'assemblée lors d'une question d'une députée MRC : http://www.bechtelpourlaisne.fr/2012/11/07/question-%C3%A0-vincent-peillon/). M. PEILLON dit que "maintenant, on ne les éduque plus" accusant ainsi ses prédécesseurs. Il faut bien l'admettre, l'UMP a réduit la voilure. Mais avec ses Projets Educatifs Locaux, le PS veut lui désorganiser l'Education Nationale au profit d'une éducation communale, offrant une telle disparité dans l'offre éducative que plus rien effet ne justifiera que l’on conserve un statut national au corps de professeur des écoles. PEILLON affirme que les conseils d'école auront toute latitude pour organiser au mieux la réforme des rythmes et que "la liberté fait peur" aux enseignants ! Mais de qui se moque-t-on ?
Non, M. PEILLON, ce n'est pas la liberté qui nous effraie mais le libéralisme !
Quant au mercredi matin travaillé, il est vrai qu'il suscite la réticence de la part des PE. Et cela se comprend : quel salarié accepterait que sa pause du midi soit allongée de 45 min obligatoirement, et de devoir revenir travailler le samedi matin ? C'est ce qui est imposé aux instituteurs !
Aussi, à Paris et ailleurs, il serait question de mener les activités périscolaires du midi dans la salle de classe, dont les enseignants seraient exclus ! Il serait donc normal que les profs ne puissent plus ni préparer leur travail, ni même corriger, dans un lieu où le matériel pédagogique, les affichages et l’ordre n’existent que par le temps et la volonté qu'ils y consacrent, en dehors de nos obligations de service ?! Quel salarié accepterait d’être mis à l’écart de son bureau ? Sûrement pas Caroline Eliacheff... (quelle est l'expérience professionnelle dont cette dame peut se targuer pour donner son avis aussi tranché au sujet de l'école ? Les enseignants conseillent-ils les psychanalystes ?).
Autre mensonge (relayé par Marc Voinchet, dont j'apprécie par ailleurs l'émission) qui parle d'un "retour à la semaine de 4,5, jours". En aucun cas le projet du PS ne redonnera aux élèves les 2 heures d’enseignement perdues lors de la réforme de M. Darcos en 2008. On reste bel et bien à 24 heures hebdomadaires pour les élèves... Comment s'étonner qu'avec des programmes qui noient l'essentiel dans le superflu, des horaires qui baissent, des élèves ne sortent pas de l'ornière ?!
Sur la question de la scolarisation des enfants de deux ans, on lira ce rapport d'information du Sénat :
http://www.senat.fr/rap/r08-047/r08-0476.html
Les "dindons" sont insupportables aux yeux du ministre... Il préfère évidemment les syndicats comme l'UNSA ou le SGEN qui sont des fédérations co-actrices des décisions et de la sempiternelle réforme depuis 20 ans...
PEILLON affirme avoir une méfiance vis vis de la "démocratie directe"... On ne saurait mieux dire : comme la libéralisation de l'école n'aurait aucune chance d'aboutir par le vote direct ou même la voie parlementaire, on l'organise par décret.
Bravo aux chefs de comm' du PS !
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