- roxanneOracle
Je parlais plutôt de gamins dont les parents ont un bon niveau social, qui ont de bons résultats , qui envisagent des études longues.Je leur parle de la BD "Maus" dans le cadre de l'autobio, je la leur présente en insistant sur ^l'intérêt historiquie et leur dis qu'elle est au collège en 3 exemplaires, que je peux la prêter à qui veut.Sur mes deux 3°,UNE élève l'a prise.Quand elle me l'a rendue, enchantée, elle fait une petite présentation aux autres.Ben, rien, personne ne l'a demandée...Et c'est des gamins, qui pour certains sont félicités..
- roxanneOracle
Et il y a quelques années, plusieurs élèves l'avaient lue, et des moins "brillants" scolairement.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Faut-il plutôt s'alarmer de ne pas connaître Goldman, ou de le connaître par coeur ?
Notez que je respecte ce goût, mais que les raisons m'en échappent complètement.
Notez que je respecte ce goût, mais que les raisons m'en échappent complètement.
- InvitéInvité
Mais les élèves les plus brillants scolairement ne sont pas forcément les plus curieux et après tout, pourquoi trouver à y redire? Ils ont aussi le droit d'avoir leurs propres centres d'intérêt, même si on est parfois déçus qu'ils ne se passionnent pas plus que ça pour ce qu'on leur propose...roxanne a écrit:Et il y a quelques années, plusieurs élèves l'avaient lue, et des moins "brillants" scolairement.
- BritLétyHabitué du forum
C'est pas faux a écrit:Faut-il plutôt s'alarmer de ne pas connaître Goldman, ou de le connaître par coeur ?
Notez que je respecte ce goût, mais que les raisons m'en échappent complètement.
La 1ère option, euf course.
Parce que pour le connaitre par coeur, il faut aimer, et ça c'est une question personnelle.
Alors que le connaitre de nom, un grand nom de la chanson française contemporaine comme lui, c'est une question de culture générale - qu'on aime ou pas ce qu'il fait.
Mais bon, quand on lit sur ce post que même des Marseillais n'ont jamais vu la mer - trop loin de chez eux, j'imagine -, finalement le fait de connaitre ou pas Goldman ou d'autres noms de la chanson autrement plus importants parait dérisoire.
- alanneFidèle du forum
Moi aussi, je suis étonnée de l'inculture de très bons élèves, ceux justement qui pensent réussirent dans de grandes écoles !!!
Sinon, pour les filles, je leurs indique la lecture d'orgueil et préjugés de Jane Austen afin qu'elles comprennent que le culture et le savoir vivre peuvent parfois servir à trouver un mari ayant fait de bonnes études .
Sinon, pour les filles, je leurs indique la lecture d'orgueil et préjugés de Jane Austen afin qu'elles comprennent que le culture et le savoir vivre peuvent parfois servir à trouver un mari ayant fait de bonnes études .
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- User5899Demi-dieu
Bah, les gens de ma génération ont eu Entre gris clair et gris foncé pendant cinq ans dans les oreilles, on le connaît par coeur, qu'on l'aime ou pasBritLéty a écrit:C'est pas faux a écrit:Faut-il plutôt s'alarmer de ne pas connaître Goldman, ou de le connaître par coeur ?
Notez que je respecte ce goût, mais que les raisons m'en échappent complètement.
La 1ère option, euf course.
Parce que pour le connaitre par coeur, il faut aimer, et ça c'est une question personnelle.
- pop-cornNiveau 10
lapetitemu a écrit:gnafron2004 a écrit:moi, c'est pour ces gamins là que j'ai voulu faire ce métier...c'est à ceux-là qu'on est utiles, même indispensables !
cette semaine, mes 4è ont appris qu'on avait réussi à creuser un tunnel sous la manche, et qu'avant les euros, il y avait autre chose. Je suis utile.
Je suis d'accord avec ce qu'on dit, en substance, beaucoup d'autres : peut-on vraiment leur être utile quand, la plupart du temps, ils refusent de s'intéresser à autre chose que ce qu'ils connaissent déjà ?
Être patient, je veux bien, mais s'ils attendent leurs 18 ans pour s'ouvrir un peu au monde, présent et passé, ce sera bien tard.
A 18 ans c'est trop tard???
- ParatgeNeoprof expérimenté
Mais ça touche les adultes qui ont fait des études.
Il suffit de lire des livres traduits en français par des gens qui semblent bien comprendre la langue d'origine mais qui peuvent ne pas savoir qui était le mystérieux general Staff !
Il suffit de lire des livres traduits en français par des gens qui semblent bien comprendre la langue d'origine mais qui peuvent ne pas savoir qui était le mystérieux general Staff !
- ProvenceEnchanteur
alanne a écrit:Moi aussi, je suis étonnée de l'inculture de très bons élèves, ceux justement qui pensent réussirent dans de grandes écoles !!!
Sinon, pour les filles, je leurs indique la lecture d'orgueil et préjugés de Jane Austen afin qu'elles comprennent que le culture et le savoir vivre peuvent parfois servir à trouver un mari ayant fait de bonnes études .
C'est du second degré?
- RobinFidèle du forum
Aemilia a écrit:C'est pas faux a écrit:Cripure a écrit:+1cléo a écrit:Moi ce qui me choque c'est la réaction de certains élèves face à l'apprentissage justement, face à la découverte de connaissances nouvelles. On leur apprend un mot nouveau, et ils disent : "bah madame personne ne l'utilise ce mot, personne ne parle comme ça !" Ce genre de réaction me laisse pantoise : en gros, ce qu'ils ne connaissent pas, c'est tout ce qui est inutile/pas utilisé...Avec ce raisonnement, pas la peine de venir à l'école...
Petite anecdote : cette semaine, avec mes CM1, nous avons travaillé sur les niveaux de langue. S'entraîner à distinguer mots, expressions et tournures familers, courants ou soutenus. Arrivent les mots avare et radin. Eh bien, avare, ça n'existe pas, et radin, c'est soutenu. En langage courant, c'est crevard. Dont acte.
Oui ! à chaque fois que je parle des niveaux de langue, je tombe des nues...
cette semaine, mes 4e ne voulaient pas me croire quand je leur ai dit qu'il ne devait pas utiliser "ça" à l'écrit, que c'était familier...
mes 6e me soutenaient que le terme "fringale" ne pouvait pas être familier, pour eux c'était soutenu (bin oui, "familier" c'est ce qu'ils utilisent... comme ils ne connaissaient pas le mot, cela ne pouvait être que "soutenu").
Ce qui me choque le PLUS, c'est qu'à chaque fois que je lance des noms comme VICTOR HUGO, GEORGE SAND (et pourtant, on est dans le Berry...) ou ARTHUR RIMBAUD, il n'y a AUCUN élève qui n'en a ne serait-ce qu'entendu parler... parfois l'un ou l'autre me dit "ah oui, y'a un arrêt de bus qui s'appelle comme ça" ou "je connais ! c'est le nom du collège de mon cousin"... Je pourrais très bien leur dire "la semaine prochaine on va étudier un roman de Bernard Dupont" ça leur ferait le même effet...
Une "berrichonne" ! Même constat de mon côté ; je leur mets entre les mains le Lagarde et Michard en cours particuliers et croyez-moi si vous voulez, il y en a qui se jettent dessus comme la misère sur le monde... une vrais "fringale" de culture littéraire !
- lapetitemuExpert
pop-corn a écrit:lapetitemu a écrit:gnafron2004 a écrit:moi, c'est pour ces gamins là que j'ai voulu faire ce métier...c'est à ceux-là qu'on est utiles, même indispensables !
cette semaine, mes 4è ont appris qu'on avait réussi à creuser un tunnel sous la manche, et qu'avant les euros, il y avait autre chose. Je suis utile.
Je suis d'accord avec ce qu'on dit, en substance, beaucoup d'autres : peut-on vraiment leur être utile quand, la plupart du temps, ils refusent de s'intéresser à autre chose que ce qu'ils connaissent déjà ?
Être patient, je veux bien, mais s'ils attendent leurs 18 ans pour s'ouvrir un peu au monde, présent et passé, ce sera bien tard.
A 18 ans c'est trop tard???
C'était une manière de parler, mais pas tant que ça : il me semble que la mémoire et les capacités à enregistrer sont beaucoup plus vives quand on est jeune. Moi-même je me rends bien compte que, la plupart de ce que j'ai appris, c'était dans mes années collège et lycée. Maintenant, quand je découvre de nouvelles choses, ça ne reste pas forcément longtemps dans ma mémoire. Alors je me dis que si je n'avais pas eu la curiosité que j'ai eue avant mon bac (+ des gens pour me faire découvrir des choses, bien sûr), ce serait la cata actuellement.
En outre, ce n'est pas forcément en entrant dans la vie active ou les études sup (donc après 18 ans) qu'on est le plus disponible aux découvertes.
Alors que, quand on est ado, contrairement à ce qu'ils nous disent souvent, on n'a "que ça à faire".
- alanneFidèle du forum
Oui et non certains ados sont impliqués dans leurs familles , je me souviens bien du nombre incroyable de we "pris" par parents allant à la campagne visiter telle ville dans la famille , chez des amis ....
Provence à toi de choisir entre le premier et le second degré.
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- AemiliaExpert
Robin a écrit:
Une "berrichonne" ! Même constat de mon côté ; je leur mets entre les mains le Lagarde et Michard en cours particuliers et croyez-moi si vous voulez, il y en a qui se jettent dessus comme la misère sur le monde... une vrais "fringale" de culture littéraire !
Tu peux enlever les guillemets
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- ProvenceEnchanteur
alanne a écrit:
Provence à toi de choisir entre le premier et le second degré.
J'espère simplement qu'on a pour ces élèves un peu plus d'ambition que celle d'un "beau" mariage...
Bref...
- ProvenceEnchanteur
Aemilia a écrit:
Oui ! à chaque fois que je parle des niveaux de langue, je tombe des nues...
cette semaine, mes 4e ne voulaient pas me croire quand je leur ai dit qu'il ne devait pas utiliser "ça" à l'écrit, que c'était familier...
mes 6e me soutenaient que le terme "fringale" ne pouvait pas être familier, pour eux c'était soutenu (bin oui, "familier" c'est ce qu'ils utilisent... comme ils ne connaissaient pas le mot, cela ne pouvait être que "soutenu").
Il m'arrive de rappeler à mes élèves que le monde ne s'arrête pas aux frontières de leur inculture et qu'ils sont à l'école pour s'instruire, s'élever intellectuellement et non mariner dans leur ignorance.
Robin a écrit:
Même constat de mon côté ; je leur mets entre les mains le Lagarde et Michard en cours particuliers et croyez-moi si vous voulez, il y en a qui se jettent dessus comme la misère sur le monde... une vrais "fringale" de culture littéraire !
Je me demande si l'étude de groupements de textes, réunissant auteurs et, parfois, périodes différentes, ne contribue pas à amplifier cette distance avec la culture littéraire: nos élèves n'ont peut-être plus le temps de se familiariser avec les grands auteurs, de passer assez de temps en leur compagnie pour vraiment les connaître et les apprécier. Il y a souvent un sacré bazar dans leur tête.
- MirobolandeHabitué du forum
La culture ça se construit tout au long de la vie, non? Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de particulièrement cultivé au collège.
- InvitéInvité
Je suis d'accord avec toi. Il n'y a rien d'étonnant à ce que les éleves ne s'intéressent pas spontanément aux grands auteurs, aux sciences... A nous d'éveiller et d'entretenir leur curiosité meme si certains demeurent hermétiques à ce qu'on leur propose.
- AemiliaExpert
Mirobolande a écrit:La culture ça se construit tout au long de la vie, non? Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de particulièrement cultivé au collège.
Oui, bien sûr.
Je n'avais lu aucun livre de Victor Hugo, mais je savais que c'était un grand écrivain (et je savais que le dessin-animé de Walt Disney "Le Bossu de Notre-Dame" et la comédie musicale "Notre Dame de Paris" s'inspiraient de son oeuvre, et pas l'inverse...)
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- ProvenceEnchanteur
Aemilia a écrit:Mirobolande a écrit:La culture ça se construit tout au long de la vie, non? Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de particulièrement cultivé au collège.
Oui, bien sûr.
Je n'avais lu aucun livre de Victor Hugo, mais je savais que c'était un grand écrivain (et je savais que le dessin-animé de Walt Disney "Le Bossu de Notre-Dame" et la comédie musicale "Notre Dame de Paris" s'inspiraient de son oeuvre, et pas l'inverse...)
En plein milieu d'un contrôle, des 3e m'ont demandé: "C'est quoi, madame, Verlaine? C'est une ville?".
- CarabasVénérable
Je me souviens surtout que quand j'étais collégienne, j'avais plus de connaissances que mes camarades et que je tombais des nues devant leur inculture, alors que je n'étais pas spécialement bonne élève.
C'était la minute "j'me vante".
C'était la minute "j'me vante".
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- MirobolandeHabitué du forum
Moi c'est à l'heure actuelle...
Et sans me vanter.
Et sans me vanter.
- InvitéInvité
Moi aussi je m'étonnais de l'écart qu'il y avait entre mes centres d'intérêt et ceux de mes camarades au collège. J'étais dans une excellente classe et les autres ne savaient pas forcément qui était Verlaine avant qu'on le leur apprenne. La différence, c'est qu'ils n'avouaient pas avec autant de naturel leur ignorance...
- lapetitemuExpert
Aemilia a écrit:Mirobolande a écrit:La culture ça se construit tout au long de la vie, non? Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de particulièrement cultivé au collège.
Oui, bien sûr.
Je n'avais lu aucun livre de Victor Hugo, mais je savais que c'était un grand écrivain (et je savais que le dessin-animé de Walt Disney "Le Bossu de Notre-Dame" et la comédie musicale "Notre Dame de Paris" s'inspiraient de son oeuvre, et pas l'inverse...)
Oui, mais en fait, ce que vous dites ne contredit pas ce que je pense : Aemilia, tu associais quand même le nom de "Victor Hugo" à une profession, et même à l'une de ses oeuvres (ce qui n'est pas le cas de nombreux élèves aujourd'hui... d'ailleurs, pour revenir à l'idée de départ, cad manque de connaissances sans même parler d'une culture véritablement artistique, mes élèves ne connaissent ni le dessin animé ni la comédie musicale...).
Bon, bien sûr, j'appuie ma thèse uniquement sur mon propre exemple, ce qui n'est pas très convaincant. Mais, vraiment, pour des raisons de capacité de mémoire, je maintiens que j'en ai bien plus appris avant la fin de mon adolescence qu'après. Parce qu'ensuite, j'ai commencé à avoir du mal à fixer les choses dans ma tête, et que j'ai dû ingurgiter nombre de choses (connaissances très techniques pour les concours, informations très pragmatiques pour entrer dans la vie professionnelle) qui m'ont empêchée d'élargir ma culture.
Tout ce que je suis capable d'expliquer aux élèves (références culturelles, vocabulaire, étymologies, évènements historiques...), ce sont des choses que j'ai moi-même appris dans mes études collège + lycée, pas après - enfin, pour la plupart.
Mais tant mieux si je me trompe ! Ca veut dire que la nouvelle génération n'est pas encore - complètement - perdue.
Pour finir, moi aussi, à présent, je me permets de vanner les élèves sur leur inculture et de les secouer à ce sujet. Au début, j'avais des scrupules, mais, à force de voir qu'en fait, ils n'ont absolument pas honte de leurs lacunes, bien au contraire, j'utilise cet argument sans me priver.
Sinon, je plussoie malheureusement beaucoup de choses qui ont été dites : aucune conscience des niveaux de langue, association de noms d'écrivains ou artistes à des collèges...
Enfin, Provence, estime-toi contente tout de même : ils ont quand même repéré que "Verlaine" était un nom propre, ce qui montre au moins une bonne connaissance des classes grammaticales !
- CarabasVénérable
Certains élèves me disent : "mais je n'ai pas lu les Misérables, j'connais pas".Provence a écrit:Aemilia a écrit:Mirobolande a écrit:La culture ça se construit tout au long de la vie, non? Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de particulièrement cultivé au collège.
Oui, bien sûr.
Je n'avais lu aucun livre de Victor Hugo, mais je savais que c'était un grand écrivain (et je savais que le dessin-animé de Walt Disney "Le Bossu de Notre-Dame" et la comédie musicale "Notre Dame de Paris" s'inspiraient de son oeuvre, et pas l'inverse...)
En plein milieu d'un contrôle, des 3e m'ont demandé: "C'est quoi, madame, Verlaine? C'est une ville?".
Et ça m'épate toujours qu'ils n'aient jamais entendu parler de Gavroche et de Cosette à 18 ans. Vu le nombre de films qui passent régulièrement, les BD, les versions abrégées, les extraits dans les mangas, et même les dessins animés et mangas, je ne comprends pas comment on peut passer au travers, même sans avoir lu (ce que je comprends). Ce sont des noms que je connais depuis mes 8 ans et je n'avais pas lu non plus. Donc à 8 ans, je savais que V. Hugo était un écrivain du XIXe siècle, qu'il avait perdu sa fille, qu'il était l'auteur des Misérables dont 2 personnages s'appellent Gavroche et Cosette. Jean Valjean, je ne l'ai vu qu'en 5e. Si je compare avec les élèves d'aujourd'hui, c'est beaucoup.
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- CarabasVénérable
Ah si, complètement. Dans les groupements de textes, ils retiennent que les auteurs qu'on étudie ont globalement dit la même chose, du coup, ils croient que c'est kiffe-kiffe et qu'ils appartiennent à la même époque. Le groupement de textes, pour les élèves qui n'ont aucune référence, revient à leur dire que A = B, que Rousseau = Montaigne, puisqu'ils parlent de la même chose, le mythe du bon sauvage. Ils ne perçoivent pas ce qui fait la spécificité de chacun. En fait, le GT n'est intéressant que quand les bases sont acquises.Provence a écrit:Robin a écrit:
Même constat de mon côté ; je leur mets entre les mains le Lagarde et Michard en cours particuliers et croyez-moi si vous voulez, il y en a qui se jettent dessus comme la misère sur le monde... une vrais "fringale" de culture littéraire !
Je me demande si l'étude de groupements de textes, réunissant auteurs et, parfois, périodes différentes, ne contribue pas à amplifier cette distance avec la culture littéraire: nos élèves n'ont peut-être plus le temps de se familiariser avec les grands auteurs, de passer assez de temps en leur compagnie pour vraiment les connaître et les apprécier. Il y a souvent un sacré bazar dans leur tête.
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