Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- PatissotDoyen
Mais ils ne me titulariserons pas car je n'ai pas le C2i.
- philannDoyen
ALLEMAND:
Capes externe: 270
Capes interne: 27
L'an dernier
externe: 230 (184 admis)
interne: 25
toute proportion non gardée, ça risque d'être comme en math. S'ils ne réussissent pas à pourvoir 230 postes, je ne vois pas bien comment ils pourraient en pourvoir 270, surtout que le nombre de candidats risque peu d'évoluer...
En attendant, 2 postes en plus en interne, pour des gens déjà en place, qui enseignent déjà l'allemand!!! (ils n'auraient pas pu en mettre 30 en plus en interne plutôt!!)
Capes externe: 270
Capes interne: 27
L'an dernier
externe: 230 (184 admis)
interne: 25
toute proportion non gardée, ça risque d'être comme en math. S'ils ne réussissent pas à pourvoir 230 postes, je ne vois pas bien comment ils pourraient en pourvoir 270, surtout que le nombre de candidats risque peu d'évoluer...
En attendant, 2 postes en plus en interne, pour des gens déjà en place, qui enseignent déjà l'allemand!!! (ils n'auraient pas pu en mettre 30 en plus en interne plutôt!!)
- InvitéInvité
Oui, voilà, et ils auraient même pu forcer encore un peu plus. Franchement, cet entêtement confine à la sottise.
- henrietteMédiateur
Patissot a écrit:Mais ils ne me titulariseront pas car je n'ai pas le C2i.
COMMENT !!!??? Tu n'as pas le C2i !!!??? Mais je suis outrée, scandalisée !!!
Sérieusement, c'est aussi du grand n'importe quoi, cette histoire de C2i ! Ne pas valider quelqu'un qui a prouvé qu'il avait les qualités pour enseigner, à cause de ce bidule non validé !
- Une passanteEsprit éclairé
holderfar a écrit:Oui, voilà, et ils auraient même pu forcer encore un peu plus. Franchement, cet entêtement confine à la sottise.
je crois que c'est pour des raisons financières, le concours interne permet d'accéder à un échelon plus important qu'avec l'externe, donc il faut payer davantage les profs qui l'obtiennent....
- PatissotDoyen
Je suis un déviant, un relaps dépourvu de spiritualité, pour lequel il ne réside pas pas le moindre espoir de conversion au culte des TICE. Je suis irrémédiablement perdu.
_________________
« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- InvitéOHabitué du forum
Mais par le reclassement, les internes qui passeraient l'externe (et c'est une possibilité qui leur est ouverte) seraient aussi davantage payés.
Quand à leur opération elle a l'air d'une tentative désespérée.
Ils n'ont qu'à apprendre à mieux traiter les gens. Ce sera un point de départ.
Quand à leur opération elle a l'air d'une tentative désespérée.
Ils n'ont qu'à apprendre à mieux traiter les gens. Ce sera un point de départ.
- CelebornEsprit sacré
Patissot a écrit:Je suis un déviant, un relaps dépourvu de spiritualité, pour lequel il ne réside pas pas le moindre espoir de conversion au culte des TICE. Je suis irrémédiablement perdu.
On n'avait pas déjà un fil sur ce sujet ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- InvitéOHabitué du forum
Patissot a écrit:Je suis un déviant, un relaps dépourvu de spiritualité, pour lequel il ne réside pas pas le moindre espoir de conversion au culte des TICE. Je suis irrémédiablement perdu.
Euh, non Patissot, tu vas le repasser, et tu seras titularisé quand tu l'auras. Ce qui ne peut manquer d'être le cas.
- henrietteMédiateur
J'imagine le courage qu'il faut pour oser une telle confession - j'allais écrire coming-out. Chapeau bas, Patissot.
- henrietteMédiateur
Oriane a écrit:Mais par le reclassement, les internes qui passeraient l'externe (et c'est une possibilité qui leur est ouverte) seraient aussi davantage payés.
Quand à leur opération elle a l'air d'une tentative désespérée.
Ils n'ont qu'à apprendre à mieux traiter les gens. Ce sera un point de départ.
+1 !
Rien que le fait de ne pas les payer pour ça, c'est un pur scandale.
- philannDoyen
Réponse sur le C2i et autres délires...
Mais vous mégotez quand même!!!
Pour des conditions de travail enviables à l'autre bout de la France, un salaire royal (si on omet un zéro) et la reconnaissance du pays...on vous demande simplement:
- de réussir un concours qui selon certaines disciplines peut être extrêmement difficile.
- d'être titulaire de 2 bidules dont vous n'aurez vraisemblablement jamais besoin dans votre carrière.
- et enfin enfin réussir votre année de stage en récitant PAR COEUR (on vous dit) le prêchi-prêcha officiel.
Et ce n'est qu'à la fin de ces quelques broutilles qu'on vous dira que vous avez gagné le droit de fermer votre gueule et de faire ce que l'on vous demande comme le premier exécutant venu. Si ça vous énerve c'est que vraiment vous êtes mauvais joueur!!!
Mais vous mégotez quand même!!!
Pour des conditions de travail enviables à l'autre bout de la France, un salaire royal (si on omet un zéro) et la reconnaissance du pays...on vous demande simplement:
- de réussir un concours qui selon certaines disciplines peut être extrêmement difficile.
- d'être titulaire de 2 bidules dont vous n'aurez vraisemblablement jamais besoin dans votre carrière.
- et enfin enfin réussir votre année de stage en récitant PAR COEUR (on vous dit) le prêchi-prêcha officiel.
Et ce n'est qu'à la fin de ces quelques broutilles qu'on vous dira que vous avez gagné le droit de fermer votre gueule et de faire ce que l'on vous demande comme le premier exécutant venu. Si ça vous énerve c'est que vraiment vous êtes mauvais joueur!!!
- InfinimentHabitué du forum
En LC, 200 postes offerts cette année...
170 l'an passé, et seulement 75 candidats ont été reçus.
Proposer davantage de postes, c'est bien gentil ; mais si on ne peut pas les pourvoir même en recrutant tous les candidats, à quoi cela rime-t-il ?
170 l'an passé, et seulement 75 candidats ont été reçus.
Proposer davantage de postes, c'est bien gentil ; mais si on ne peut pas les pourvoir même en recrutant tous les candidats, à quoi cela rime-t-il ?
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- InstructeurpublicFidèle du forum
Pas besoin de supprimer les concours ils les laisse mourir tout seul. Y a pas à dire ils sont forts.
- InfinimentHabitué du forum
Instructeurpublic a écrit:Pas besoin de supprimer les concours ils les laisse mourir tout seul. Y a pas à dire ils sont forts.
O tempora, o mores...
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- FilnydarNiveau 9
Infiniment a écrit:
170 l'an passé, et seulement 75 candidats ont été reçus.
Je viens de regarder sur Publinet : il y a seulement 108 admissibles cette année. Ca va être dur de pourvoir 170 postes !
- InfinimentHabitué du forum
Filnydar a écrit:Infiniment a écrit:
170 l'an passé, et seulement 75 candidats ont été reçus.
Je viens de regarder sur Publinet : il y a seulement 108 admissibles cette année. Ca va être dur de pourvoir 170 postes !
200... 108 admissibles pour 200 postes...
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- philannDoyen
Il y a qd même un truc délirant; Je ne suis pas pour envoyer comme message "Entrez tous, la porte est ouverte" quelque soit la valeur des candidats...
Mais qd même, lorsque l'EN en est réduite à recruter des contractuels en nombre, lorsqu'il y a un manque ENORME de remplaçants etc..., il faudrait peut-être arrêter de trop faire la fine bouche. Quel intérêt d'augmenter les postes offerts si c'est pour avoir un tel décalage avec le nombre de reçus???
Et on connaît tous de mauvais reçus et des incapables notoires qui ont été reçus, mais a priori j'ai plus confiance en quelqu'un qui réussit un concours qu'en quelqu'un recruté par Pôle emploi!!
Mais qd même, lorsque l'EN en est réduite à recruter des contractuels en nombre, lorsqu'il y a un manque ENORME de remplaçants etc..., il faudrait peut-être arrêter de trop faire la fine bouche. Quel intérêt d'augmenter les postes offerts si c'est pour avoir un tel décalage avec le nombre de reçus???
Et on connaît tous de mauvais reçus et des incapables notoires qui ont été reçus, mais a priori j'ai plus confiance en quelqu'un qui réussit un concours qu'en quelqu'un recruté par Pôle emploi!!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Roumégueur IerÉrudit
J'ai parié depuis longtemps qu'il allait être impossible au ministre de recruter autant de candidats, pour la simple et bonne raison qu''il n'y aura jamais assez de candidats, même en organisant 8 sessions en une année !
Même les chiffres officiels ne sont plus divulgués tellement la situation est gravissime (article de l'expresso) :
"Concours 2013 : Les objectifs seront-ils atteints ?
Alors que le ministère fait la promotion des nouveaux concours 2013, le secret reste absolu sur le nombre des candidats présents aux épreuves du premier concours 2013 qui ont eu lieu cet automne. Pourtant l'enjeu est de taille. Alors que le ministère lance deux vagues de recrutement massif d'enseignants, avec près de 20 000 postes proposés pour 2014, on aimerait avoir la certitude que le nombre de candidats est suffisant. Or il semble bien que cela ne puisse pas être le cas dans toutes les disciplines...
Top secret. Travailler sur les concours de recrutement d'enseignants en France c'est se heurter au mur du silence. Inutile de demander à la rue de Grenelle les derniers chiffres des présents aux épreuves qui ont eu lieu de septembre à novembre 2012. Alors que le ministère lance le concours 2013-2, il se refuse à dévoiler les chiffres de 2013-1. On nous assure qu'ils sont à la hausse par rapport à 2012, ce que l'on veut bien croire au vu des inscrits. Car la question n'est pas là. Il y a des disciplines du secondaire où il n'y a aucun problème de recrutement et d'autres par contre où le manque de candidats est criant. C'est sur ces disciplines que portent les interrogations. Le silence ministériel est aussi nourri de la discrétion des universitaires. Inquiets pour l'avenir de leur filière ou la renommée de leur université, les responsables de formation des futurs enseignants se refusent aussi à communiquer leurs données dès qu'on se hasarde là où les problèmes existent.
C'est le cas en maths. Il faut se rappeler les chiffres de 2012. Cette année là pour 950 postes proposés seulement 652 candidats ont été admis. 75 d'entre eux ont aussi été reçus à l'agrégation. Au final, l'Etat n'a disposé que de 577 nouveaux enseignants pour remplir 950 postes. C'est à dire que seulement 60% des postes ont été pourvus. Alors que les concours 2013-2 vont s'ouvrir avec des épreuves orales en 2014, il n'est pas inutile de se souvenir que la sélection à ce concours ne s'est pas faite sur les épreuves écrites (20% d'échec seulement) mais sur l'oral. Le cas des maths est heureusement rare mais il n'est pas unique. En lettres et en anglais on n'est pas arrivé en 2012 à remplir les postes proposés. Cette situation peut-elle se retrouver en 2013 ?
"Je ne sais pas combien de postes seront proposés en 2013 mais vu nos flux actuels il est inutile de reprendre le nombre de 950", écrivait, en novembre 2012, J.-B. Hiriart Urruty, professeur de maths à l'université de Toulouse. Si ce chiffre paraissait inaccessible à ce responsable de formation toulousain c'est que le nombre de présents aux épreuves n'a cessé de diminuer en maths. Ainsi pour un nombre à peu près identique de 950 postes proposés, il y avait 1464 présents en 2012, 1285 en 2011, 3983 en 2006 et 7732 en 1999. En 10 ans le nombre de candidats présents aux concours a été divisé par cinq... Or le capes externe 2013 propose en fait 1315 postes , cafep inclus.
Quel vivier ? Cet effondrement reflète évidemment la perte d'attractivité du métier d'enseignant. Mais il résulte aussi de la baisse du nombre d'étudiants en licence de sciences. En 2004 on comptait encore 175 000 étudiants dans les filières de sciences fondamentales universitaires. En 2011, ils ne sont plus que 153 000. Le nombre de bacheliers S qui décide de s'inscrire en première année en université a chuté de 10% depuis 2000. Et ce sont les moins bons élèves assure JL Piednoir, de la SMF. Les meilleurs optent pour les écoles d'ingénieurs et les CPGE et finiront en grandes écoles. La majorité des bacheliers S opte pour des études non scientifiques après le bac (42% seulement en sciences). Finalement le déficit de futurs enseignants résulte déjà de la crise du système d'orientation dans l'enseignement secondaire français qui fait de la filière S le passage obligé des bons élèves, qu'ils aiment les sciences ou pas.
"Les étudiants arrivent en L1 par défaut, après un refus d'inscription ailleurs. Le flux qui s'inscrit en préparation des concours depuis les écoles d'ingénieurs est très faible", nous a déclaré Aline Bonami, présidente de la Société mathématique de France. "Il n'y a pas le vivier correspondant aux postes mis aux concours". Bien que le concours en maths soit devenu nettement moins sélectif avec 1176 admissibles sur 1464 présents en 2012 et un taux d'admis de 42%, le nombre d'étudiants est trop faible par rapport aux recrutements envisagés.
Le pré recrutement est-il la solution ? "Il est urgent de demander une politique offensive de recrutement et de pré-recrutement très en amont des masters", écrit Nicolas Saby, président de l'Adirem. Il préconise de mettre le concours en L3. J.-B. Hiriart Urruty pense que le recrutement des emplois avenir professeurs pourra compenser la baisse du nombre de candidats. Aline Bonami ne partage pas cet optimisme. "C'est un espoir mais à condition d'en revoir le recrutement. Il ne peut pas être juste social. Il faut recruter des élèves ayant la possibilité de réussir le concours".
Si le cas des maths est particulier, la place de cet enseignement dans le système éducatif français l'est aussi. Si globalement le nombre d'inscrits aux concours augmente il n'est pas certain que le ministère trouve dans les disciplines où les besoins sont les plus importants ou l'attractivité des salaires de l'éducation nationale la plus faible, les candidats nécessaires au plan de recrutement Hollande. Or quand les professeurs de maths et de français manquent à l'appel, l'école est orpheline."
Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/01/15012013Article634938278669963219.aspx
Même les chiffres officiels ne sont plus divulgués tellement la situation est gravissime (article de l'expresso) :
"Concours 2013 : Les objectifs seront-ils atteints ?
Alors que le ministère fait la promotion des nouveaux concours 2013, le secret reste absolu sur le nombre des candidats présents aux épreuves du premier concours 2013 qui ont eu lieu cet automne. Pourtant l'enjeu est de taille. Alors que le ministère lance deux vagues de recrutement massif d'enseignants, avec près de 20 000 postes proposés pour 2014, on aimerait avoir la certitude que le nombre de candidats est suffisant. Or il semble bien que cela ne puisse pas être le cas dans toutes les disciplines...
Top secret. Travailler sur les concours de recrutement d'enseignants en France c'est se heurter au mur du silence. Inutile de demander à la rue de Grenelle les derniers chiffres des présents aux épreuves qui ont eu lieu de septembre à novembre 2012. Alors que le ministère lance le concours 2013-2, il se refuse à dévoiler les chiffres de 2013-1. On nous assure qu'ils sont à la hausse par rapport à 2012, ce que l'on veut bien croire au vu des inscrits. Car la question n'est pas là. Il y a des disciplines du secondaire où il n'y a aucun problème de recrutement et d'autres par contre où le manque de candidats est criant. C'est sur ces disciplines que portent les interrogations. Le silence ministériel est aussi nourri de la discrétion des universitaires. Inquiets pour l'avenir de leur filière ou la renommée de leur université, les responsables de formation des futurs enseignants se refusent aussi à communiquer leurs données dès qu'on se hasarde là où les problèmes existent.
C'est le cas en maths. Il faut se rappeler les chiffres de 2012. Cette année là pour 950 postes proposés seulement 652 candidats ont été admis. 75 d'entre eux ont aussi été reçus à l'agrégation. Au final, l'Etat n'a disposé que de 577 nouveaux enseignants pour remplir 950 postes. C'est à dire que seulement 60% des postes ont été pourvus. Alors que les concours 2013-2 vont s'ouvrir avec des épreuves orales en 2014, il n'est pas inutile de se souvenir que la sélection à ce concours ne s'est pas faite sur les épreuves écrites (20% d'échec seulement) mais sur l'oral. Le cas des maths est heureusement rare mais il n'est pas unique. En lettres et en anglais on n'est pas arrivé en 2012 à remplir les postes proposés. Cette situation peut-elle se retrouver en 2013 ?
"Je ne sais pas combien de postes seront proposés en 2013 mais vu nos flux actuels il est inutile de reprendre le nombre de 950", écrivait, en novembre 2012, J.-B. Hiriart Urruty, professeur de maths à l'université de Toulouse. Si ce chiffre paraissait inaccessible à ce responsable de formation toulousain c'est que le nombre de présents aux épreuves n'a cessé de diminuer en maths. Ainsi pour un nombre à peu près identique de 950 postes proposés, il y avait 1464 présents en 2012, 1285 en 2011, 3983 en 2006 et 7732 en 1999. En 10 ans le nombre de candidats présents aux concours a été divisé par cinq... Or le capes externe 2013 propose en fait 1315 postes , cafep inclus.
Quel vivier ? Cet effondrement reflète évidemment la perte d'attractivité du métier d'enseignant. Mais il résulte aussi de la baisse du nombre d'étudiants en licence de sciences. En 2004 on comptait encore 175 000 étudiants dans les filières de sciences fondamentales universitaires. En 2011, ils ne sont plus que 153 000. Le nombre de bacheliers S qui décide de s'inscrire en première année en université a chuté de 10% depuis 2000. Et ce sont les moins bons élèves assure JL Piednoir, de la SMF. Les meilleurs optent pour les écoles d'ingénieurs et les CPGE et finiront en grandes écoles. La majorité des bacheliers S opte pour des études non scientifiques après le bac (42% seulement en sciences). Finalement le déficit de futurs enseignants résulte déjà de la crise du système d'orientation dans l'enseignement secondaire français qui fait de la filière S le passage obligé des bons élèves, qu'ils aiment les sciences ou pas.
"Les étudiants arrivent en L1 par défaut, après un refus d'inscription ailleurs. Le flux qui s'inscrit en préparation des concours depuis les écoles d'ingénieurs est très faible", nous a déclaré Aline Bonami, présidente de la Société mathématique de France. "Il n'y a pas le vivier correspondant aux postes mis aux concours". Bien que le concours en maths soit devenu nettement moins sélectif avec 1176 admissibles sur 1464 présents en 2012 et un taux d'admis de 42%, le nombre d'étudiants est trop faible par rapport aux recrutements envisagés.
Le pré recrutement est-il la solution ? "Il est urgent de demander une politique offensive de recrutement et de pré-recrutement très en amont des masters", écrit Nicolas Saby, président de l'Adirem. Il préconise de mettre le concours en L3. J.-B. Hiriart Urruty pense que le recrutement des emplois avenir professeurs pourra compenser la baisse du nombre de candidats. Aline Bonami ne partage pas cet optimisme. "C'est un espoir mais à condition d'en revoir le recrutement. Il ne peut pas être juste social. Il faut recruter des élèves ayant la possibilité de réussir le concours".
Si le cas des maths est particulier, la place de cet enseignement dans le système éducatif français l'est aussi. Si globalement le nombre d'inscrits aux concours augmente il n'est pas certain que le ministère trouve dans les disciplines où les besoins sont les plus importants ou l'attractivité des salaires de l'éducation nationale la plus faible, les candidats nécessaires au plan de recrutement Hollande. Or quand les professeurs de maths et de français manquent à l'appel, l'école est orpheline."
Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/01/15012013Article634938278669963219.aspx
- InfinimentHabitué du forum
Sur le Titanic, au moins, il y avait de la musique.
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- IphigénieProphète
En maths OK il y a d'autres débouchés;
mais il y a un truc qui m'échappe pour les LC :
comment il se fait que les admissibles soient si peu nombreux par rapport aux postes proposés?
Car enfin les étudiants de LC n'ont pas d'autres débouchés, et on doit connaître leur nombre ,non?
: est-ce à dire que l'on annonce sciemment des postes en nombre exagéré par rapport au nombre d'étudiants? histoire de faire croire qu'on recrute encore?
mais il y a un truc qui m'échappe pour les LC :
comment il se fait que les admissibles soient si peu nombreux par rapport aux postes proposés?
Car enfin les étudiants de LC n'ont pas d'autres débouchés, et on doit connaître leur nombre ,non?
: est-ce à dire que l'on annonce sciemment des postes en nombre exagéré par rapport au nombre d'étudiants? histoire de faire croire qu'on recrute encore?
- FilnydarNiveau 9
iphigénie a écrit:comment il se fait que les admissibles soient si peu nombreux par rapport aux postes proposés?
D'après le rapport, il y avait moins de présents à l'écrit que de postes à pourvoir.
- lene75Prophète
iphigénie a écrit:Car enfin les étudiants de LC n'ont pas d'autres débouchés
Heureusement que si !
À bac+5, il y a beaucoup de solutions de reconversion avec ou sans poursuite d'études pour les bons étudiants. Dans certaines formations on se met à genoux devant quelqu'un qui sait tout simplement lire et écrire correctement et argumenter un peu, à condition de savoir baragouiner 3 mots d'anglais. J'exagère à peine : c'est l'expérience que j'ai eue en voulant assurer mes arrières suite à mon 1er échec au Capes, et je dois dire que c'est hyper valorisant.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- philannDoyen
lene75 a écrit:iphigénie a écrit:Car enfin les étudiants de LC n'ont pas d'autres débouchés
Heureusement que si !
À bac+5, il y a beaucoup de solutions de reconversion avec ou sans poursuite d'études pour les bons étudiants. Dans certaines formations on se met à genoux devant quelqu'un qui sait tout simplement lire et écrire correctement et argumenter un peu, à condition de savoir baragouiner 3 mots d'anglais. J'exagère à peine : c'est l'expérience que j'ai eue en voulant assurer mes arrières suite à mon 1er échec au Capes, et je dois dire que c'est hyper valorisant.
tu pense à quoi Lene? (si ce n'est pas indiscret)
- IphigénieProphète
oui mais justement, Lene tu dis "suite à premier échec au Capes": c'est rare de faire 5 ans de LC et de ne pas tenter le capes, non?
je reformule: comment se fait-il qu'on ne connaisse pas en "haut" le nombre de candidats potentiels, ni leur niveau: car enfin l'enseignement des lettres classiques sinistré en amont de la fac, ça ne devrait pas être une découverte, depuis le temps qu'on hurle et qu'on agonise en lycée!!!!!
je reformule: comment se fait-il qu'on ne connaisse pas en "haut" le nombre de candidats potentiels, ni leur niveau: car enfin l'enseignement des lettres classiques sinistré en amont de la fac, ça ne devrait pas être une découverte, depuis le temps qu'on hurle et qu'on agonise en lycée!!!!!
- lene75Prophète
philann a écrit:tu pense à quoi Lene? (si ce n'est pas indiscret)
Il y a les conventions officielles des universités : opération Phénix, partenariat avec le Cnam, admission sans concours à l'IAE Paris pour les étudiants en LSH (Lettres, histoire, philo, art, etc.) ayant de bons dossiers et probablement plein d'autres dont je n'ai pas eu vent ou que j'ai oubliées, mais ça reste la partie émergée de l'iceberg. Ensuite il y a les débouchés naturels, dans l'édition par exemple, mais c'est un secteur assez sinistré aussi. Et puis il y a toutes les admissions parallèles en écoles de commerce (y compris les plus grandes : HEC, Essec), Science po, qui recrute massivement des bac+5 et offre des débouchés assez variés et plein de masters pro (pour ma part, je m'étais tournée vers le marketing : Assas, Celsa et d'autres). C'est en entretien à Assas qu'on m'a expliqué pourquoi on m'accueillait à bras ouverts : on m'a demandé quelles qualités j'avais par rapport à des étudiants correspondant plus à la formation, j'ai répondu que je savais bien écrire, je n'ai même pas eu besoin de développer, la "professionnelle" m'a immédiatement répondu que c'était très recherché par les entreprises parce que devenu assez rare et que c'était donc un véritable atout, un autre m'a demandé mon score au TOEIC (980/990), il a failli tomber dans les pommes, alors que franchement, je ne me sens pas super à l'aise en anglais et je n'avais pas réellement fait d'anglais depuis plusieurs années, juste bachoté 2 semaines avant de me présenter au test (qu'on me demandait pour l'Essec, où mon dossier avait aussi été retenu), et enfin, quand on m'a demandé ce que je voulais faire, je m'étais un peu renseignée et j'avais un projet à peu près cohérent et conscience des atouts et obstacles de mon parcours précédent, j'ai dit que je voulais vendre des yaourts (véridique !) et que je préférais le marketing stratégique mais que compte-tenu de ma formation, j'avais bien conscience qu'on ne me proposerait au départ que des postes de marketing opérationnel, réaction : "Au moins vous savez ce que vous voulez faire : toutes les autres filles veulent travailler dans le luxe ou la mode ". Après il faut en tenter plein parce que ça dépend sur qui on tombe en entretien, mais il y a plein d'opportunités. Et enfin, restent les écoles privés, qui s'arrachent les "clients" aux salons (j'étais allée au salon studyrama bac+5), qui sont très nombreuses à proposer de l'apprentissage (donc formation gratuite) mais dont il faut un peu se méfier même si elles annoncent des salaires d'embauche moyens qui dépassent le salaire d'un certifié en fin de carrière. Ah et puis les embauches directes à des postes éventuellement un peu subalternes, mais pour ce que j'en ai vu, on peut monter assez vite dans les entreprises, cela dit cette dernière solution est probablement plus ouverte aux étudiants de philo (en RH ou consulting, notamment) qu'à ceux de Lettres. Avec tout ça, il faut vraiment se forcer pour ne rien trouver, à condition d'être bon, bien sûr... les autres pourront toujours se replier sur le Capes
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- F. Hollande et V. Peillon proposent le pré-recrutement des enseignants à bac +3
- participation des profs aux entretiens de recrutement ECLAIR
- Snes, FO, l'Huma... : Peillon décide de baisser le salaire des nouveaux profs (CTM du 17 juin)
- BO : liste des établissements CLAIR, recrutement local, profs jetables...
- [L'Express] Crise du recrutement : comment attirer les futurs profs ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum