- MareuilNeoprof expérimenté
Collier de Barbe a écrit:@mareuil
Ouais on dirait que le "processus historique" de l'histoire du PCF vous est complètement étranger. Un "bilan globalement positif" hein?
Sacre farceur va
- CondorcetOracle
Et si l'on dépassait les querelles de personnes pour revenir à l'intitulé du fil ?
- CelebornEsprit sacré
Pour paraphraser Condorcet : ce serait bien qu'on se calme un peu.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- EdgarNeoprof expérimenté
condorcet a écrit:Et si l'on dépassait les querelles de personnes pour revenir à l'intitulé du fil ?
Mais le sujet est idéologique et politique. Difficile pour certains de garder leur sang-froid et un minimum de courtoisie. Le sang tourne.
- LJeanjeauNiveau 6
Une petite digression sur un message ancien. Désolé pour le délai, vacances obligent ...
Je sais bien, effectivement, ce qu'elle en pense, et je partage son point de vue ... mais la dame en question, qui est partie en retraite, était, comme tu le dis "caricaturale", et je l'ai moi même, dans mon ancien poste, vu de mes propres yeux écrire dans deux rapports d'inspection, dont un de stagiaire, des choses contradictoires ... je maintiens pour ma part, toutes disciplines confondues, avoir croisé des gens de toute sensibilité, de toute approche, et pour beaucoup des gens ouverts à le discussion avec les enseignants. les Ipr ne sont pas un bloc monolithique. Un corps de fonctionnaires, quel qu'il soit, était uniquement composé de gens compétents et enrichissants, depuis le temps ça se saurait ... et il n'y a pas autour de toi que les IPR qui soient concernés par cette remarque.
V.Marchais a écrit:LJeanjeau a écrit: Ensuite chacun est libre d'appliquer la pédagogie qui lui semble la plus adaptée à ses élèves, je n'ai jamais entendu aucun IPR d'aucune discipline dire le contraire.
L., si tu doutes des témoignages apportés ici, je te suggère de demander à ta femme ce qu'elle a pensé de mon IPR, qu'elle a rencontrée. Je crois bien que, quoique n'enseignant pas la même discipline, elle ne s'en est toujours pas remise, tant la dame est caricaturale. Pour ma part, j'ai été accusée de mettre en danger les élèves parce que... je leur fais des leçons de grammaire. :shock: Voilà pour la liberté pédagogique : les textes l'affirment, et nombre de petits chefs s'évertuent à la rendre nulle et non avenue.
Je sais bien, effectivement, ce qu'elle en pense, et je partage son point de vue ... mais la dame en question, qui est partie en retraite, était, comme tu le dis "caricaturale", et je l'ai moi même, dans mon ancien poste, vu de mes propres yeux écrire dans deux rapports d'inspection, dont un de stagiaire, des choses contradictoires ... je maintiens pour ma part, toutes disciplines confondues, avoir croisé des gens de toute sensibilité, de toute approche, et pour beaucoup des gens ouverts à le discussion avec les enseignants. les Ipr ne sont pas un bloc monolithique. Un corps de fonctionnaires, quel qu'il soit, était uniquement composé de gens compétents et enrichissants, depuis le temps ça se saurait ... et il n'y a pas autour de toi que les IPR qui soient concernés par cette remarque.
- archebocEsprit éclairé
Vous les donnez à la maison, mais s'il les faisait en classe, plutôt que rien, cela ne lui permettrait-il pas de dégager du temps pour faire d'autres choses encore à la maison ?V.Marchais a écrit:[mon fils aîné, qui est en Sixième..]. Alors à la maison, je lui fais apprendre les classes grammaticales et les fonctions, pratiquer l'analyse, et je lui donne plein d'exercices progressifs destinés à apprendre à rédiger (ces exercices dont nous parlions quelques pages plus haut). Je suis obligée de le faire si je veux qu'il apprenne à s'exprimer correctement.
Cette société ? Quelle société ? Cela fait penser à Libération, qui a une rubrique "Politiques" (pluriel) et une rubrique "société" (au singulier).Collier de Barbe a écrit:Je ne sais pas...en tout cas, ce que je sais c'est que la motivation pour scolariser mes mômes ne se limite pas au simple désir qu'ils soient amenés a un certain niveau scolaire. J'ai surtout envie qu'ils deviennent des citoyens équilibrés et des membres a part entière de cette société et pas des petits champions qui a 18 ans penseront être les meilleurs du monde.
"a 18 ans penseront être les meilleurs du monde" : Il suffira de leur montrer les classements PISA. Ils comprendront vite.
Pierre Eyquem de Montaigne n'était ni fondamentaliste, ni protestant, ni américain.Collier de Barbe a écrit:et encore moins en éducation a la maison qui est un concept ridicule pour fondamentaliste protestant américain.
Je l'ai déjà dit sur ce forum : la nécessité pour les élites de s'assurer les meilleurs places dans un contexte où le volume de ces dernières décroit fortement, c'est de tirer l'échelle pour empêcher les classes moyennes d'y parvenir. On a commencé en cassant l'école. Ce n'est pas suffisant, les enfants d'enseignants sont encore capables de grimper dans le canot de sauvetage. On va donc :Nightcrawler1 a écrit:Au contraire sa mort est une bonne nouvelle pour les élites qui ont des moyens pour assurer par d'autres moyens l'éducation des enfants. Une école de qualité est même dangereuse dans la mesure où elle aboutirait à une remise en cause de la société actuelle.
- recruter des enseignants au rabais, pour être sûr qu'ils n'aient rien à transmettre même à leurs propres enfants.
- retenir les enseignants au maximum sur leur lieu de travail, en les transformant en "cadre de l'enseignement". 35 heures sur le lieu de travail, fin de la coupure du mercredi (même si elle doit se révéler ruineuse pour les finances municipales). Réduction des vacances. Tout doit être fait pour qu'ils voient moins leurs enfants.
Je ne suis pas totalement convaincu par ma propre analyse, mais peut-être parce que je suis trop naïf.
- IgniatiusGuide spirituel
V.Marchais a écrit:En tout cas, je salue son honnêteté intellectuelle.
CdB est à peu près seul à défendre sa position sur ce fil, et il le fait sans emportement.
Et franchement, moi aussi je trouve pour le moins paradoxal le discours de Nightcrawler. Je ne comprends pas cet acharnement à voir dans l'école un outil d'asservissement. L'ignorance est un moyen bien plus sûr de dominer les foules. De Condorcet à Hugo et Jules Ferry, l'école publique a été pensée comme un outil d'émancipation.
Cette idée d'émancipation est liée à une vision humaniste de l'éducation. Elle disparaît dès lors qu'on lui substitue celle d'ascenseur social, c'est-à-dire une vision utilitariste de l'école.
Ce point m'intéresse, car je défends essentiellement la limitation de la reproduction sociale, et je pense que l'accès à une position sociale plus élevée que ses parents passe d'abord par une éducation non utilitariste, à savoir humaniste.
En gros, de mon point de vue, ces deux visions ne sont pas concurrentes, mais complémentaires.
Suis-je à côté de la plaque ?
PS : je vais me coucher, bonne nuit !
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St Augustin
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- Spinoza1670Esprit éclairé
"Elitisme républicain et promotion par l’école. Faut-il réparer l’ascenseur social ?"
http://michel.delord.free.fr/elitism+_ascenseur.pdf
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
@Archeboc je croyais avoir fait avec les élèves presque le tour de la pensée complotiste mais votre dernier post m'ouvre des perspectives entièrement nouvelles.
Donc le complot des élites:
1/ on sabote l'école pour empêcher que d'autres deviennent des élites après elles, c'est ça ? (La simple reproduction ne suffit plus? Savez vous que pour une part importante de l'élite justement les titres scolaires sont parfois accessoires et de toute façon, leur place étant garantie quoi qu'il arrive?)
2/ l'élite nous empêche nous enseignants de voir nos enfants (là pardonnez moi mais j'ai ri) finalement le medef ce sont les khmers rouges en fait?
Je passe sur Montaigne exemple de homeschooling parce que là aussi aller chercher un exemple du XVIe pour l'éducation au XXIe me semble assez surprenant...
Donc le complot des élites:
1/ on sabote l'école pour empêcher que d'autres deviennent des élites après elles, c'est ça ? (La simple reproduction ne suffit plus? Savez vous que pour une part importante de l'élite justement les titres scolaires sont parfois accessoires et de toute façon, leur place étant garantie quoi qu'il arrive?)
2/ l'élite nous empêche nous enseignants de voir nos enfants (là pardonnez moi mais j'ai ri) finalement le medef ce sont les khmers rouges en fait?
Je passe sur Montaigne exemple de homeschooling parce que là aussi aller chercher un exemple du XVIe pour l'éducation au XXIe me semble assez surprenant...
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CdB
@AbbeCordillere
- profecolesHabitué du forum
V.Marchais a écrit:Non, j'imagine qu'évoquer l'insignifiance d'un membre du forum, c'est une forme de civilité. En plus, vous êtes de mauvaise foi.
Je vous le dis tout de go : votre incapacité à argumenter posément a fait beaucoup dans le départ de nombreux membres du GRIP, dont le mien.
Et oui, cela vous discrédite. Cela n'a rien à voir avec le commerce : il s'agit du crédit que l'on peut porter à vos propres paroles. Pour ma part, pour des raisons très différentes de CdB, il n'en reste pas grand chose.
Vous cornez, vous agressez, mais vous êtes bien mal capable de porter des idées de façon claire et constructive.
Bravo V. Marchais !
Capable de défendre ses idées sans agressivité et sans dogmatisme.
Capable de reconnaître chez quelqu'un dont on ne partage pas les idées (en l'occurrence Collier de Barbe) de l'honnêteté intellectuelle.
Personnellement, les arguments de Collier de Barbe m'interpellent et induisent une réflexion ( ce qui est le propre et l'intérêt d'un débat entre personnes qui ont eu la chance d'avoir appris à manier suffisamment la langue pour échanger des idées et argumenter, ce qui n'est pas le cas de nos pauvres élèves).
Les interventions de Mareuil , dont les idées sur l'Education, se rapprochent pourtant plus des miennes sont prévisibles et stériles. C'est dommage !
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:
Dans votre académie, peut-être. Dans la nôtre, faire écrire, en histoire, revient à se faire limite insulter, on en a encore eu un exemple récent...
Sur les deux académies dans lesquelles j'ai enseigné, les IPR tiennent les mêmes discours au sujet de l'écriture des élèves justement. Il y a encore une semaine, on a passé deux heures en stage avec l'IPR sur la progressivité de l'apprentissage du récit descriptif et explicatif en histoire et en géo. Si vous lisez les discussions sur le forum d'HG ici, je constate qu'on reçoit tous les mêmes injonctions (qui pour le coup sont parfaitement sensées) concernant la nécessité de faire écrire les élèves, même si c'est chronophage. Sur la BDD, je constate que les cours se ressemblent plus ou moins, peu importe l'académie d'origine, et tous laissent des temps d'écriture autonome aux élèves. C'est d'ailleurs dans nos programmes, nos documents d'accompagnement. De nombreuses formations sont proposées dans tous les PAF de France. Alors je ne sais pas de quoi vous avez été témoin, mais c'est loin d'être une généralité, du moins pour le collège, une chose est sûre.
- kiwiGuide spirituel
Igniatius a écrit:[
Tu mets en doute la parole des gens : c'est peut-être ta naïveté qui t'empêche de croire à la véracité de ces propos, mais mon expérience personnelle m'a montré que les IPR ne sont pas nécessairement des modèles de cohérence, voire de crédibilité.
On peut tous tomber sur un IPR complètement neuneu, déphasé par rapport aux exigences des IG et des autres IPR de son académie. J'en ai un bel exemple dans mon académie parti récemment à la retraite... Il n'en demeure pas moins que ces cas malheureux ne sont pas des généralités. Globalement, les discours actuels des IPR se recoupent.
- IgniatiusGuide spirituel
En maths, ils se recoupent en effet.
Ds l'inanité et la politique de l'autruche.
Ds l'inanité et la politique de l'autruche.
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- Isis39Enchanteur
kiwi a écrit:Cripure a écrit:
Dans votre académie, peut-être. Dans la nôtre, faire écrire, en histoire, revient à se faire limite insulter, on en a encore eu un exemple récent...
Sur les deux académies dans lesquelles j'ai enseigné, les IPR tiennent les mêmes discours au sujet de l'écriture des élèves justement. Il y a encore une semaine, on a passé deux heures en stage avec l'IPR sur la progressivité de l'apprentissage du récit descriptif et explicatif en histoire et en géo. Si vous lisez les discussions sur le forum d'HG ici, je constate qu'on reçoit tous les mêmes injonctions (qui pour le coup sont parfaitement sensées) concernant la nécessité de faire écrire les élèves, même si c'est chronophage. Sur la BDD, je constate que les cours se ressemblent plus ou moins, peu importe l'académie d'origine, et tous laissent des temps d'écriture autonome aux élèves. C'est d'ailleurs dans nos programmes, nos documents d'accompagnement. De nombreuses formations sont proposées dans tous les PAF de France. Alors je ne sais pas de quoi vous avez été témoin, mais c'est loin d'être une généralité, du moins pour le collège, une chose est sûre.
Je vais contredire Cripure (qui va détester et encore m'attaquer) mais dans notre académie en HG, faire écrire les élèves est une recommandation des IPR.
Par contre, ça ne semble pas être le cas en lettres, au vu de ce qu'on entendu mes collègues inspectés il y a 15 jours : que de l'oral ou presque, leur a-t-on dit.
- User5899Demi-dieu
Avec une citation, Véronique, vous auriez évité que dans l'empilement des messages, votre jugement péremptoire (et qui eût été mieux venu en MP, ce n'est pas à la modératrice que je l'apprendrai) ne me soit appliqué. Je puis être très con, mais en l'espèce, j'estime être en dehors de ça. Donc merci de bien vouloir corriger (ou merci à un modo de bien vouloir le faire).V.Marchais a écrit:Ce n'est pas en vous prévalant de ce que vous faites ailleurs que vous justifierez votre attitude ici. Je redis que sur un forum ou une liste de discussion, vous êtes capable d'être très très con, et ça cause beaucoup de tort, y compris à votre travail.
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:Avec une citation, Véronique, vous auriez évité que dans l'empilement des messages, votre jugement péremptoire (et qui eût été mieux venu en MP, ce n'est pas à la modératrice que je l'apprendrai) ne me soit appliqué. Je puis être très con, mais en l'espèce, j'estime être en dehors de ça. Donc merci de bien vouloir corriger (ou merci à un modo de bien vouloir le faire).V.Marchais a écrit:Ce n'est pas en vous prévalant de ce que vous faites ailleurs que vous justifierez votre attitude ici. Je redis que sur un forum ou une liste de discussion, vous êtes capable d'être très très con, et ça cause beaucoup de tort, y compris à votre travail.
Ne vous étant pas prévalu de ce que vous faites ailleurs, je ne vois pas en quoi le message de Véronique pourrait vous être appliqué.
Ce serait bien de se calmer un peu, comme l'a déjà demandé un modérateur de ma connaissance pas plus loin que quelques messages au-dessus.
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- User5899Demi-dieu
Les trois collègues d'HG descendus (en lycée) l'ont donc été par l'IA-IPR de lettres... Qui, pour le coup, correspond bien à ce que vous en avez entendu (enfin, pour un tiers d'entre-eux ).Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Cripure a écrit:
Dans votre académie, peut-être. Dans la nôtre, faire écrire, en histoire, revient à se faire limite insulter, on en a encore eu un exemple récent...
Sur les deux académies dans lesquelles j'ai enseigné, les IPR tiennent les mêmes discours au sujet de l'écriture des élèves justement. Il y a encore une semaine, on a passé deux heures en stage avec l'IPR sur la progressivité de l'apprentissage du récit descriptif et explicatif en histoire et en géo. Si vous lisez les discussions sur le forum d'HG ici, je constate qu'on reçoit tous les mêmes injonctions (qui pour le coup sont parfaitement sensées) concernant la nécessité de faire écrire les élèves, même si c'est chronophage. Sur la BDD, je constate que les cours se ressemblent plus ou moins, peu importe l'académie d'origine, et tous laissent des temps d'écriture autonome aux élèves. C'est d'ailleurs dans nos programmes, nos documents d'accompagnement. De nombreuses formations sont proposées dans tous les PAF de France. Alors je ne sais pas de quoi vous avez été témoin, mais c'est loin d'être une généralité, du moins pour le collège, une chose est sûre.
Je vais contredire Cripure (qui va détester et encore m'attaquer) mais dans notre académie en HG, faire écrire les élèves est une recommandation des IPR.
Par contre, ça ne semble pas être le cas en lettres, au vu de ce qu'on entendu mes collègues inspectés il y a 15 jours : que de l'oral ou presque, leur a-t-on dit.
Celeborn, je ne pense pas
-que ma demande à Véronique d'une citation dans une discussion relève du domaine de l'extraordinaire ;
-que l'injonction au calme me concerne en rien. Quoique averti deux fois, je n'ai jamais traité un membre de "con" sur le général.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:
Les trois collègues d'HG descendus (en lycée) l'ont donc été par l'IA-IPR de lettres... Qui, pour le coup, correspond bien à ce que vous en avez entendu (enfin, pour un tiers d'entre-eux ).
ça doit donc être la même. Mais de quel droit a-t-elle descendu les collègues d'HG du lycée ? D'autant que nos IPR ne sont pas dans la même démarche.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Ah ça Cripure nous le fait désirer depuis 15 pages, j'aimerais bien un jour savor ce qui a été précisément dit à ses collègues...
Pour 2013 peut être?
Pour 2013 peut être?
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CdB
@AbbeCordillere
- Isis39Enchanteur
Collier de Barbe a écrit:Ah ça Cripure nous le fait désirer depuis 15 pages, j'aimerais bien un jour savor ce qui a été précisément à ses collègues...
Pour 2013 peut être?
Il a souvent du mal de répondre à nos questions.....
- lene75Prophète
Si ce que vous dites est vrai sur le fait que les profs d'HG font régulièrement rédiger leurs élèves, et ce dès le collège, comment se fait-il, dès lors, qu'on constate que les élèves nous arrivent en terminale en ne sachant pas rédiger correctement un paragraphe (je ne parle pas d'une dissertation complète, ce qu'ils devraient savoir faire en arrivant en terminale, mais d'un simple paragraphe) ? Et je ne parle pas seulement d'élèves en difficulté, mais du gros des troupes, y compris des élèves qui sont brillants à l'oral. C'est une véritable question et la réponse réside peut-être dans ce qu'on appelle "rédiger". S'agit-il, comme le préconise V. Marchais, d'exercices progressifs et rigoureux dont la progressivité est pensée sur l'ensemble de la scolarité, du primaire à la fin du lycée, ou de simples "traces écrites" qui peuvent très bien ne ressembler à rien ? Autre constat sur mes neveux scolarisés à l'école primaire et au collège qui me fait fortement douter des injonctions à faire écrire les élèves : les traces véritablement écrites se réduisent à peu de choses (toutes matières confondues), l'essentiel se faisant par photocopies "à trous" (l'élève n'écrit donc que des mots). Même au lycée, beaucoup de mes collègues font recopier des ppt projetés au tableau, et ce jusqu'en terminale ! Restent, pour ce que je peux voir, de rares instits qui font écrire, tellement rares qu'on s'en étonne : pour la 1re fois cette année, l'une de mes nièces doit recopier des énoncés de problèmes de maths qui sont écrits au tableau avant de résoudre les exercices et ses réponses doivent elle-mêmes être rédigées. Cette méthode, qui était la norme quand j'étais moi-même écolière (il n'y a pas si longtemps) semble maintenant être devenue l'exception.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- IphigénieProphète
La photocopie a tué l'écriture!
il reste à parier que le numérique va achever l'oeuvre.
Il me semble avoir lu sur Néo que certains enfants aux Etats-Unis ne savent plus écrire en cursive au point qu'on se contente de leur apprendre le script.
Ce qui est sûr c'est que je vois au lycée de plus en plus d'élèves qui ne savent pas écrire au sens strict: ils ne savent pas tenir correctement leur bic et leur feuille, on a toutes sortes de positions étranges et de nombreuses copies qui tendent à l'illisibilité, ce qui d'ailleurs explique le désintérêt pour l'orthographe: plus aucun élève ne se relit lui-même.
il reste à parier que le numérique va achever l'oeuvre.
Il me semble avoir lu sur Néo que certains enfants aux Etats-Unis ne savent plus écrire en cursive au point qu'on se contente de leur apprendre le script.
Ce qui est sûr c'est que je vois au lycée de plus en plus d'élèves qui ne savent pas écrire au sens strict: ils ne savent pas tenir correctement leur bic et leur feuille, on a toutes sortes de positions étranges et de nombreuses copies qui tendent à l'illisibilité, ce qui d'ailleurs explique le désintérêt pour l'orthographe: plus aucun élève ne se relit lui-même.
- Isis39Enchanteur
lene75 a écrit:Si ce que vous dites est vrai sur le fait que les profs d'HG font régulièrement rédiger leurs élèves, et ce dès le collège, comment se fait-il, dès lors, qu'on constate que les élèves nous arrivent en terminale en ne sachant pas rédiger correctement un paragraphe (je ne parle pas d'une dissertation complète, ce qu'ils devraient savoir faire en arrivant en terminale, mais d'un simple paragraphe) ? Et je ne parle pas seulement d'élèves en difficulté, mais du gros des troupes, y compris des élèves qui sont brillants à l'oral. C'est une véritable question et la réponse réside peut-être dans ce qu'on appelle "rédiger". S'agit-il, comme le préconise V. Marchais, d'exercices progressifs et rigoureux dont la progressivité est pensée sur l'ensemble de la scolarité, du primaire à la fin du lycée, ou de simples "traces écrites" qui peuvent très bien ne ressembler à rien ? Autre constat sur mes neveux scolarisés à l'école primaire et au collège qui me fait fortement douter des injonctions à faire écrire les élèves : les traces véritablement écrites se réduisent à peu de choses (toutes matières confondues), l'essentiel se faisant par photocopies "à trous" (l'élève n'écrit donc que des mots). Même au lycée, beaucoup de mes collègues font recopier des ppt projetés au tableau, et ce jusqu'en terminale ! Restent, pour ce que je peux voir, de rares instits qui font écrire, tellement rares qu'on s'en étonne : pour la 1re fois cette année, l'une de mes nièces doit recopier des énoncés de problèmes de maths qui sont écrits au tableau avant de résoudre les exercices et ses réponses doivent elle-mêmes être rédigées. Cette méthode, qui était la norme quand j'étais moi-même écolière (il n'y a pas si longtemps) semble maintenant être devenue l'exception.
Et bien nous faisons ce que nous pouvons. Je commence dès la 6e à faire rédiger des récits : raconter la bataille de Marathon (en travaillant sur le brouillon et le classement des informations), raconter la fondation d'une cité grecque, raconter la vie d'un savant grec.
Je fais aussi rédiger aux élèves les réponses aux questions des documents étudiés.
Par contre, la trace écrite est généralement faite par moi-même. Faire écrire les élèves est très chronophage et nos programmes sont très lourds (en 3e, c'est même délirant). Mais cela fait partie des capacités à faire acquérir aux élèves : allez voir les programmes.
- IgniatiusGuide spirituel
lene75 a écrit:Si ce que vous dites est vrai sur le fait que les profs d'HG font régulièrement rédiger leurs élèves, et ce dès le collège, comment se fait-il, dès lors, qu'on constate que les élèves nous arrivent en terminale en ne sachant pas rédiger correctement un paragraphe (je ne parle pas d'une dissertation complète, ce qu'ils devraient savoir faire en arrivant en terminale, mais d'un simple paragraphe) ? Et je ne parle pas seulement d'élèves en difficulté, mais du gros des troupes, y compris des élèves qui sont brillants à l'oral. C'est une véritable question et la réponse réside peut-être dans ce qu'on appelle "rédiger". S'agit-il, comme le préconise V. Marchais, d'exercices progressifs et rigoureux dont la progressivité est pensée sur l'ensemble de la scolarité, du primaire à la fin du lycée, ou de simples "traces écrites" qui peuvent très bien ne ressembler à rien ? Autre constat sur mes neveux scolarisés à l'école primaire et au collège qui me fait fortement douter des injonctions à faire écrire les élèves : les traces véritablement écrites se réduisent à peu de choses (toutes matières confondues), l'essentiel se faisant par photocopies "à trous" (l'élève n'écrit donc que des mots). Même au lycée, beaucoup de mes collègues font recopier des ppt projetés au tableau, et ce jusqu'en terminale ! Restent, pour ce que je peux voir, de rares instits qui font écrire, tellement rares qu'on s'en étonne : pour la 1re fois cette année, l'une de mes nièces doit recopier des énoncés de problèmes de maths qui sont écrits au tableau avant de résoudre les exercices et ses réponses doivent elle-mêmes être rédigées. Cette méthode, qui était la norme quand j'étais moi-même écolière (il n'y a pas si longtemps) semble maintenant être devenue l'exception.
IL ne faudra pas longtemps pour que ce(tte) collègue se fasse taper sur les doigts : il (elle) perd un temps fou à du travail inutile ("on n'est pas prof de français") alors que ses élèves pourraient "résoudre des problèmes et, enfin, développer un esprit critique".
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
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- *Fifi*Modérateur
J'ai été inspectée l'an dernier dans votre académie Cripure et le seul reproche qui m'a été fait a été de ne pas proposer un vrai bilan a rédiger apres les questions pour les élèves allant le plus vite... Nos IPR et leurs deux acolytes disent explicitement qu'il faut faire rédiger les élèves.kiwi a écrit:Cripure a écrit:
Dans votre académie, peut-être. Dans la nôtre, faire écrire, en histoire, revient à se faire limite insulter, on en a encore eu un exemple récent...
Sur les deux académies dans lesquelles j'ai enseigné, les IPR tiennent les mêmes discours au sujet de l'écriture des élèves justement. Il y a encore une semaine, on a passé deux heures en stage avec l'IPR sur la progressivité de l'apprentissage du récit descriptif et explicatif en histoire et en géo. Si vous lisez les discussions sur le forum d'HG ici, je constate qu'on reçoit tous les mêmes injonctions (qui pour le coup sont parfaitement sensées) concernant la nécessité de faire écrire les élèves, même si c'est chronophage. Sur la BDD, je constate que les cours se ressemblent plus ou moins, peu importe l'académie d'origine, et tous laissent des temps d'écriture autonome aux élèves. C'est d'ailleurs dans nos programmes, nos documents d'accompagnement. De nombreuses formations sont proposées dans tous les PAF de France. Alors je ne sais pas de quoi vous avez été témoin, mais c'est loin d'être une généralité, du moins pour le collège, une chose est sûre.
D'ailleurs j'avais prépare mon cours d'inspection avec votre ancien collègue qui m'avait très bien explique leurs attentes, notamment celle-la.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:Si ce que vous dites est vrai sur le fait que les profs d'HG font régulièrement rédiger leurs élèves, et ce dès le collège, comment se fait-il, dès lors, qu'on constate que les élèves nous arrivent en terminale en ne sachant pas rédiger correctement un paragraphe (je ne parle pas d'une dissertation complète, ce qu'ils devraient savoir faire en arrivant en terminale, mais d'un simple paragraphe) ? Et je ne parle pas seulement d'élèves en difficulté, mais du gros des troupes, y compris des élèves qui sont brillants à l'oral. C'est une véritable question et la réponse réside peut-être dans ce qu'on appelle "rédiger". S'agit-il, comme le préconise V. Marchais, d'exercices progressifs et rigoureux dont la progressivité est pensée sur l'ensemble de la scolarité, du primaire à la fin du lycée, ou de simples "traces écrites" qui peuvent très bien ne ressembler à rien ? Autre constat sur mes neveux scolarisés à l'école primaire et au collège qui me fait fortement douter des injonctions à faire écrire les élèves : les traces véritablement écrites se réduisent à peu de choses (toutes matières confondues), l'essentiel se faisant par photocopies "à trous" (l'élève n'écrit donc que des mots). Même au lycée, beaucoup de mes collègues font recopier des ppt projetés au tableau, et ce jusqu'en terminale ! Restent, pour ce que je peux voir, de rares instits qui font écrire, tellement rares qu'on s'en étonne : pour la 1re fois cette année, l'une de mes nièces doit recopier des énoncés de problèmes de maths qui sont écrits au tableau avant de résoudre les exercices et ses réponses doivent elle-mêmes être rédigées. Cette méthode, qui était la norme quand j'étais moi-même écolière (il n'y a pas si longtemps) semble maintenant être devenue l'exception.
Je ne suis pas d'accord du tout!! Les textes à trous dans mes cours sont d'une telle rareté...Soyons honnête, en fin d'année, quand on est pris à la gorge, mais sinon... Et là pour le coup, il est fort probable de se faire épingler par un IPR en cas d'inspection. Les textes à trous sont honnis depuis plusieurs années. On m'a toujours dit "surtout pas de textes à trous!!" à l'IUFM, par ma tutrice, et par tous les IPR croisés jusqu'à maintenant.
De même, j'exige que les élèves fassent des phrases correctement construites, commençant par une majuscule se finissant par un point, avec un sujet, un verbe conjugué et un complément. Je me bats avec ça. A l'oral aussi d'ailleurs, on fait des phrases. Je ne pense pas être un alien, pour preuve, l'IPR la semaine dernière s'est dit très satisfait de voir qu'en inspection, la plupart reprennent systématiquement les élèves sur ce point.
Enfin pour terminer, bien sûr qu'on fait gratter les traces écrites en fin d'heures. Forcément, vu la densité des programmes, on n'a pas trop le choix. En revanche, contrairement à ce que tout le monde dit, on ne devrait plus faire comme ça. Normalement à chaque heure, le résumé devrait provenir de l'élève lui-même, à l'issu d'un temps d'écriture autonome. les IPR nous rabachent les oreilles avec ça. Et nous de leur répondre que c'est bien, mais qu'on n'a pas le temps car trop chronophage. Les écritures autonomes, c'est une fois par chapitre, ou en devoir à la maison. Pas le choix.
Le temps où l'on ne rédigeait rien en cours d'HG est révolu bon sang. Tous les profs d'histoire de ce forum le disent, toutes tendances confondues. C'est pas pour rien.
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