- Invité21Fidèle du forum
Cripure a écrit:Sibérie a écrit:Reine Margot a écrit:oui, en fin de carrière on aurait pu lui laisser les classes générales..surtout qu'à 15h en tant qu'agrégée ce n'est pas énorme. et pothier est un gros lycée, il y a de quoi faire.
Dans ce genre de lycée il n'y a que des agrégés, pas de première jeunesse. Elle a dû prendre ce qui restait.
Oh, ça m'étonnerait. Les postes ne sont pas étiquetés certifié ou agrégé et à Thiers, il y a beaucoup de certifiés,par exemple.
Bon
- la moyenne : 6,86 pour elle, 7,6 pour moi, pas de quoi faire tout un plat ; ce sont des élèves très faibles, sinon, ils seraient en S ;
- les oraux blancs : ils ne sont en rien une obligation ; avec le petit nombre d'heures par semaine, le programme est déjà infaisable si on veut qu'ils comprennent quelque chose ; je me refuse à perdre une semaine avec du bachotage ;
- le mépris : si les propos sont avérés, ils sont inacceptables dans l'absolu, d'autant que les élèves de série techno, à partir du moment où on accepte de ne pas, en français, leur enseigner une matière dominante, ne sont pas nécessairement rétifs ; mais on peut s'interroger sur le fait de confier à quelqu'un en fin de carrière, qui a évidemment connu autre chose dans sa carrière, une classe telle ;
- bref, ça ressemble encore à un épisode de la série "salauds de profs"...
Je suis très intéressée par ce propos! Un petit développement? Comme "castrer" la matière à leurs yeux?
- JulHabitué du forum
+ 1cunégonde a écrit: Pourquoi nous donne-t-on la collègue en pâture comme si elle avait commis un crime abominable? Pourquoi nous donne-t-on son âge, par exemple? Est-ce que cela ne relève pas de la vie privée?
Pourquoi, nous les profs, ne faisons-nous pas bloc quand un collègue est mis en cause? D'autres corps réagissent différemment et sont différemment respectés, il me semble.
Lorsqu'un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé, tous font front commun avec lui. Pas nous manifestement, et c'est bien regrettable.
- User5899Demi-dieu
C'est admirable L'éducation par la délation... Sublime, forcément sublime. L'Education nationale a notablement progressé avec cette catégorie de personnels, décidément.cath5660 a écrit:Ça me fait penser que dans le lycée de ma fille, le cpe a dit aux élèves que si la prof de philo ne changeait pas de comportement, il leur demanderait de faire une lettre pour le rectorat...
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iphigénie a écrit:Tout le monde proclame l'égalité des filières et leur égale dignité mais tout le monde rêve pour ses enfants de S en lycée sélectif de centre ville.
Je crois que c'est un peu plus compliqué que ça.Krokotiili a écrit:Quoi on a la gale parce qu'on a choisi d'enseigner à une catégorie d'élèves ?
Nous vivons une époque particulière dans l'EN. Ce sont les dernières années où se côtoient encore deux catégories d'enseignants qui n'y peuvent rien si leurs époques de référence et leurs années de formation sont si différentes.
Pendant longtemps, l'enseignement a été, à l'exception des écoles primaires, un terrain de jeu pour élèves doués qui pouvaient correspondre à la vision émancipatrice du savoir intellectuel. L'école, c'est le loisir, c'est le non-travail salarié, c'est l'otium cum dignitate. On devient alors prof pour enseigner des matières intellectuelles reines. Non seulement il n'y a pas de filières professionnelles, mais les disciplines intellectuelles sont tirées le plus possible vers l'abstraction. Et puis, on ouvre, et on ne peut pas ouvrir sans prévoir de nouvelles filières, et on ne peut pas ouvrir de nouvelles filières sans en proclamer l'égale dignité. Evidemment, il y a une impression de déclassement pour toute une catégorie d'enseignants : je ne fais plus de latin-grec, et si l'on m'en donne, je ne peux plus vraiment l'enseigner tellement c'est faible ; la philo, la littérature, les démonstrations mathématiques, tout cela qui fait la fierté et le bonheur de ces enseignants disparaît. Restent des activités ineptes, qui ne débouchent sur rien, d'ailleurs, mais on ne le voit pas parce qu'on gonfle les notes. Autour de l'école, la société s'est habituée à rejeter un savoir qui n'est pas pragmatique, qui n'est pas rattaché directement à une itilité, cf. le fil sur les lectures analytiques pour un futur ingénieur... ce à quoi nous assistons dans nos sdp sont la conséquence de cette évolution. Oui, il y a des enseignants pour qui les disciplines concrètes, professionnelles, sont une aberration.Je ne dis pas qu'ils ont raison, mais je ne dis pas qu'ils ont tort. Ce n'est pas leur monde.
Comment un tel système de fous pourrait-il ne pas créer des fous ? Des aigris, des malheureux, des déphasés ? Je fais cours à des STMG, je ne sais plus par quel bout tenter d'aborder le programme, parce que même s'ils sont très gentils, ils en savent moins que moi en CM2 et je dois leur faire un programme ambitieux, qui sert à l'affichage, et qui ne tient qu'avec des notes faussées. Ils font du droit ! Alors deux lignes d'un quotidien régional donnent matière à des contresens terribles !
Bon,allez : we !
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Le collègue est ignoble, tout simplement. Mais ça n'a rien à voir avec un STG ou un S ou un maths sups. Il est ignoble.tango33 a écrit:pas plus tard que mardi dernier, un collègue de philo a dit à un élève déjà mal psychologiquement: 'toi avec tes 140 kg, tu ferais mieux de la fermer"
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J'en ai cinq qui ont la moyenne. J'ai un peu gonflé mes notes, j'avoue, sinon, il n'y en aurait évidemment aucun. Pourquoi "évidemment" ? Parce qu'en seconde, aucun n'avait la moyenne en français. Mais si la FCPE l'exige, je peux avoir 100% de notes à la moyenne... cette fédération est curieuse, qui demande absolument qu'on lui mente...Docteur OX a écrit: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/12/14/01016-20121214ARTFIG00435-une-professeur-meprisante-suspendue-a-orleans.php
Le président départemental de la FCPE , Vincent Bouchot:
«Quatre élèves ont la moyenne en français sur vingt-six. Or l'enseignant doit s'adapter à la classe et non la classe à l'enseignant!»
La messe est dite ! Amen ! Circulons et adaptons nous.....
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:shock:If_Then_Else a écrit:Voilà l'erreur fatale! Jamais d'eau dans le vin! In vinus veritas!le proviseur de l'établissement aurait demandé à l'enseignante de mettre de l'eau dans son vin
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Objectivement, le français est une discipline minoritaire en STMG. Je ne présuppose rien sur le niveau de ce que je dois leur montrer,mais les faits sont là. Et je serais beaucoup plus à l'aise il y a 15 ans, quand les programmes contenaient encore une partie consacrée aux textes de la presse via le résumé-discussion. Je ne castre pas ma matière. Que reste-t-il de ma matière ?Sibérie a écrit:Je suis très intéressée par ce propos! Un petit développement? Comme "castrer" la matière à leurs yeux?Cripure a écrit:les élèves de série techno, à partir du moment où on accepte de ne pas, en français, leur enseigner une matière dominante, ne sont pas nécessairement rétifs ;
- JulHabitué du forum
Aemilia a écrit:J'ai lu un article là-dessus (dans le Berry Républicain ? je ne sais plus...)
cela disait que les élèves l'accusaient de racisme il me semble, et que leur "doutes avaient été dissipés" quand elle avait déclaré, en conseil de classe, que "le français était devenu une langue étrangère pour eux".
Je ne sais pas pour le reste, nous n'en savons rien d'ailleurs, mais cette phrase là en particulier n'a absolument rien de raciste et j'ai dû moi-même l'employer à plusieurs reprises concernant mes élèves, petits collégiens ultra-ruraux.
EDIT : article de la Nouvelle République http://www.larep.fr/loiret/actualite/2012/12/13/une-professeur-de-francais-suspendue-au-lycee-pothier-1372254.html
J'ai déjà entendu à plusieurs reprises des collègues de Mathématiques employer cette expression: "Ma matière est comme une langue étrangère pour eux". De là à y voir du racisme...
- User5899Demi-dieu
C'est plus facile quand on a été recruté récemment sur des critères que nous ne qualifierons pas. J'ai eu l'occasion de lire des copies de Capes en 2011 et 2012, Capes de lettres classiques. Je comprends que certains nouveaux profs investissent dans la pédagogie, parce que vu ce qu'ils écrivaient... Heureusement que le Capes est un concours ; examen, il serait vingt fois plus sélectif... mais ceux qui ne sont pas dans ce cas, et qui, rappelons-le, ont satisfait aux exigences de l'Etat quant à leur recrutement, n'ont pas à être regardés avec commisération par les nouveaux entrants dont beaucoup en savent à peine autant que leurs ouailles.If_Then_Else a écrit:Il serait prudent d'écarter ce type de prof avant que les mômes lui taillent un costard et qu'elle se mette à boire.
Dans le métier, il faut souvent plus de pédagogie que de diplômes sinon c'est la descente aux enfers que connaissent un jour tous les présomptueux égo-centrés.
Les gamins sous-développés culturellement ne demandent qu'à découvrir un monde où ils ont une place.
Dès que tu ne crois plus à ça, t'es mort professionnellement.
Désolé, mais là, fallait que ça sorte,parce qu'il y a un moment où on a un peu envie de cogner. Les egocentrés sont seulement des gens qui ont fait ce qu'on leur a demandé et acceptent peu de se faire traiter comme des domestiques par la FCPE ou certains sous-instruits.
Je suis en revanche d'accord avec l'avant-dernière phrase. Ouf
- User5899Demi-dieu
Vous êtes enseignant,ou patron de bistrot ? Vous me rappelez un personnage de Des femmes qui tombent, c'est assez bien imité.If_Then_Else a écrit:Le préalable à toute pédagogie est d'avoir des connaissances à transmettre.
...stupide de vouloir opposer diplômes et pédagogie...
Avec le NET et les nouvelles compétences cognitives des loupiots, il va falloir changer de braquet Firmin...
- EdgarNeoprof expérimenté
J'ai toujours dû mal à me positionner sur ce genre de sujets sans connaître la personne en question car on manque quand même beaucoup d'infos de première main.
On peut toujours arguer sur l'intérêt d'enseigner du français dans ce genre de section quand on possède les titres du professeur en question.
On peut toujours arguer sur l'intérêt d'enseigner du français dans ce genre de section quand on possède les titres du professeur en question.
- archebocEsprit éclairé
Cripure a écrit:J'ai eu l'occasion de lire des copies de Capes en 2011 et 2012, Capes de lettres classiques. Je comprends que certains nouveaux profs investissent dans la pédagogie, parce que vu ce qu'ils écrivaient...
Est ce qu'il écrivaient "in vinus veritas" ?
- User5899Demi-dieu
Oh, ils étaient tout à fait capables d'écrire du latin avec un "v"...archeboc a écrit:Cripure a écrit:J'ai eu l'occasion de lire des copies de Capes en 2011 et 2012, Capes de lettres classiques. Je comprends que certains nouveaux profs investissent dans la pédagogie, parce que vu ce qu'ils écrivaient...
Est ce qu'il écrivaient "in vinus veritas" ?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Oh, ils étaient tout à fait capables d'écrire du latin avec un "v"...archeboc a écrit:Cripure a écrit:J'ai eu l'occasion de lire des copies de Capes en 2011 et 2012, Capes de lettres classiques. Je comprends que certains nouveaux profs investissent dans la pédagogie, parce que vu ce qu'ils écrivaient...
Est ce qu'il écrivaient "in vinus veritas" ?
OK, je vois que ça ne s'arrange pas. Je fus jury de français au CAPES de 2004 à 2008, et certaines copies, franchement, franchement...
Sans parler des zorros...
- BabayagaGrand sage
Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- Reine MargotDemi-dieu
si j'ai bien compris elle a dit que le français était devenu une "langue étrangère" pour eux, ce qui est vrai pour de petits ruraux aussi...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Reine Margot a écrit:si j'ai bien compris elle a dit que le français était devenu une "langue étrangère" pour eux, ce qui est vrai pour de petits ruraux aussi...
Certes (je plussoie, ayant enseigné plus de vingt ans dans l'ouest le vrai), mais pour ce qui est de la réflexion sur l'Aïd, c'est :censure: d'assez mauvais goût (euphémisme)
- ParatgeNeoprof expérimenté
If_Then_Else a écrit:
Voilà l'erreur fatale! Jamais d'eau dans le vin! In vinus veritas!
Il y a de l'encre qui est passée sous les ponts, il faut remettre les pendules à leur place !
Après tout Liliane est au lycée.
- plotchHabitué du forum
Babayaga a écrit:Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
J'ai ouvert ce sujet sans mettre de citations, juste le lien , un admin a visiblement trouvé mon post trop austère et a cru bon de rajouter des citations. Et en effet il a choisi les citations les moins "compromettantes" pour la professeur en question, je l'ai tout de suite remarqué.
- LédisséEsprit sacré
Jul a écrit:+ 1cunégonde a écrit: Pourquoi nous donne-t-on la collègue en pâture comme si elle avait commis un crime abominable? Pourquoi nous donne-t-on son âge, par exemple? Est-ce que cela ne relève pas de la vie privée?
Pourquoi, nous les profs, ne faisons-nous pas bloc quand un collègue est mis en cause? D'autres corps réagissent différemment et sont différemment respectés, il me semble.
Lorsqu'un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé, tous font front commun avec lui. Pas nous manifestement, et c'est bien regrettable.
Les situations ne sont absolument pas comparables. Si un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé parce qu'il a insulté un passager, je doute que ses collègues soient aussi solidaires... ou bien, ils auront tort. Je suis solidaire d'une victime, pas d'un coupable.
Ensuite, entre victime et coupable, il y a toute une gamme...
Mais je ne vois pas pourquoi on serait automatiquement solidaire de quelqu'un sous prétexte qu'il est de la profession. :shock:
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- BabayagaGrand sage
plotch a écrit:Babayaga a écrit:Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
J'ai ouvert ce sujet sans mettre de citations, juste le lien , un admin a visiblement trouvé mon post trop austère et a cru bon de rajouter des citations. Et en effet il a choisi les citations les moins "compromettantes" pour la professeur en question, je l'ai tout de suite remarqué.
Ah, excuse-moi, c'est vrai que j'ai pensé que tu avais choisi les citations, et ça ne me semblait pas opportun car ça a complètement décalé la discussion qui s'est ensuivie.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- LilypimsGrand sage
Vous allez un peu vite pour accuser quelqu'un de racisme sur la foi de quelques remarques interprétées (mal peut-être) par des élèves hostiles et peut-être facilement enclins à voir du racisme partout. Tout ce qui est rapporté pourrait "démontrer" bien autre chose que du racisme. Nous n'avons pas la version de l'enseignante.
- LefterisEsprit sacré
Enfin c'est la version des élèves : si l'enseignante a par exemple dit qu'on était tranquille ce jour là , ca peut tout à fait être parce que les plus pénibles sont absents, qu'il y a de toute manière moins de monde. Il faut faire très attention avant de sauter à pieds joints dans le politiquement correct. Moi aussi, j'ai eu une classe tranquille le jour de l'Aïd, et des dizaines de milliers d'enseignants.Babayaga a écrit:Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
Le grand tort de cette enseignante, surtout, c'est de donner son avis, et de faire comme dans une des classes dont elle a eu l'habitude... Même nuls, il faut leur mettre des bonnes notes, c'est la règle du jeu actuelle.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- thrasybuleDevin
Lefteris a écrit:Enfin c'est la version des élèves : si l'enseignante a par exemple dit qu'on était tranquille ce jour là , ca peut tout à fait être parce que les plus pénibles sont absents, qu'il y a de toute manière moins de monde. Il faut faire très attention avant de sauter à pieds joints dans le politiquement correct. Moi aussi, j'ai eu une classe tranquille le jour de l'Aïd, et des dizaines de milliers d'enseignants.Babayaga a écrit:Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.
Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
Le grand tort de cette enseignante, surtout, c'est de donner son avis, et de faire comme dans une des classes dont elle a eu l'habitude... Même nuls, il faut leur mettre des bonnes notes, c'est la règle du jeu actuelle.
Complètement d'accord, je suis assez étonné de la manière dont, sans aucune autre donnée que les rapports journalistiques, les collègues d'empressent de juger et de condamner, mécanisme psychologique primaire visant à se rassurer face à sa propre éthique, forcément parfaite et à sa conduite en tant qu'enseignant. Nul n'est à l'abri d'un dérapage, par fatigue, précipitation, exaspération. Cette attitude nous nuit en tout point.
- IphigénieProphète
En l'occurrence, là , le passager il l'a drôlement échauffée d'abord. Si le passager n'arrête pas de dire: "votre voiure elle est pourrie, vous savez pas conduire, et ramassez mes papiers dans votre *** de bagnole, on peut comprendre que le chauffeur s'énerve un peu, même sous prozac.LadyC a écrit:Jul a écrit:+ 1cunégonde a écrit: Pourquoi nous donne-t-on la collègue en pâture comme si elle avait commis un crime abominable? Pourquoi nous donne-t-on son âge, par exemple? Est-ce que cela ne relève pas de la vie privée?
Pourquoi, nous les profs, ne faisons-nous pas bloc quand un collègue est mis en cause? D'autres corps réagissent différemment et sont différemment respectés, il me semble.
Lorsqu'un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé, tous font front commun avec lui. Pas nous manifestement, et c'est bien regrettable.
Les situations ne sont absolument pas comparables. Si un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé parce qu'il a insulté un passager, je doute que ses collègues soient aussi solidaires... ou bien, ils auront tort. Je suis solidaire d'une victime, pas d'un coupable.
Ensuite, entre victime et coupable, il y a toute une gamme...
Mais je ne vois pas pourquoi on serait automatiquement solidaire de quelqu'un sous prétexte qu'il est de la profession. :shock:
Peut-être parce qu'il faut tenir compte d'un contexte. Je ne connais pas les détails, mais il me paraît surtout clair que ces propos relèvent de l'exaspération: elle n'a peut-être pas mesuré ses propos. Une autre enseignante, plus courageuse peut-être a préféré s'immoler par le feu il n'y a pas si longtemps. Ce sont des réactions très différentes mais il me semble qu'elles dénoncent le m^me problème que personne ne cherche à résoudre: c'est plus facile de discuter de racisme et de problèmes psychiâtriques que de s'interroger sr leurs causes profondes et objectives.
Il me semble qu'elle n'a pas parlé de Musulmans mais de "fêtes religieuses" ce n'est peut-être qu'un détail mais.... S'il s'agissait de fêtes catho, on aurait dit qu'elle était laïque, pas diplomate, mais laïque. 9a me dérange un peu que dès qu'il s'agisse de musulmans on agite le drapeau du racisme. Je me demande si ce n'est pas là que se niche le racisme, parfois, ou en tout cas la langue de bois.Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
un crétin musulman ou juif ou catho ou athée, demeure un crétin.Si c'était justement le groupe des absents qui était le groupe des plus agités, ma foi( :lol: )c'est un contexte. Il me semble que si j'ai un agité du bocal qui s'absente pour la communion de sa cousine, je pourrais peut-être, bien échauffée dire un truc comme: "pourvu qu'il trouve l'esprit sain lui aussi": suis-je raciste dans ce cas?
Maintenant je n'ai pas lu tous les détails il y a peut-être plus flagrant.
- LilypimsGrand sage
iphigénie a écrit:En l'occurrence, là , le passager il l'a drôlement échauffée d'abord. Si le passager n'arrête pas de dire: "votre voiure elle est pourrie, vous savez pas conduire, et ramassez mes papiers dans votre *** de bagnole, on peut comprendre que le chauffeur s'énerve un peu, même sous prozac.LadyC a écrit:Jul a écrit:+ 1cunégonde a écrit: Pourquoi nous donne-t-on la collègue en pâture comme si elle avait commis un crime abominable? Pourquoi nous donne-t-on son âge, par exemple? Est-ce que cela ne relève pas de la vie privée?
Pourquoi, nous les profs, ne faisons-nous pas bloc quand un collègue est mis en cause? D'autres corps réagissent différemment et sont différemment respectés, il me semble.
Lorsqu'un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé, tous font front commun avec lui. Pas nous manifestement, et c'est bien regrettable.
Les situations ne sont absolument pas comparables. Si un chauffeur de taxi ou un contrôleur est agressé parce qu'il a insulté un passager, je doute que ses collègues soient aussi solidaires... ou bien, ils auront tort. Je suis solidaire d'une victime, pas d'un coupable.
Ensuite, entre victime et coupable, il y a toute une gamme...
Mais je ne vois pas pourquoi on serait automatiquement solidaire de quelqu'un sous prétexte qu'il est de la profession. :shock:
Peut-être parce qu'il faut tenir compte d'un contexte. Je ne connais pas les détails, mais il me paraît surtout clair que ces propos relèvent de l'exaspération: elle n'a peut-être pas mesuré ses propos. Une autre enseignante, plus courageuse peut-être a préféré s'immoler par le feu il n'y a pas si longtemps. Ce sont des réactions très différentes mais il me semble qu'elles dénoncent le m^me problème que personne ne cherche à résoudre: c'est plus facile de discuter de racisme et de problèmes psychiâtriques que de s'interroger sr leurs causes profondes et objectives.
Il me semble qu'elle n'a pas parlé de Musulmans mais de "fêtes religieuses" ce n'est peut-être qu'un détail mais.... S'il s'agissait de fêtes catho, on aurait dit qu'elle était laïque, pas diplomate, mais laïque. 9a me dérange un peu que dès qu'il s'agisse de musulmans on agite le drapeau du racisme. Je me demande si ce n'est pas là que se niche le racisme, parfois, ou en tout cas la langue de bois.Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.
un crétin musulman ou juif ou catho ou athée, demeure un crétin.Si c'étaient justement le groupe des absents qui étaient les plus agités, ma foi( :lol: )c'est un contexte. Il me semble que si j'ai un agité du bocal qui s'absente pour la communion de sa cousine, je pourrais peut-être, bien échauffée dire un truc comme: "pourvu qu'il trouve l'esprit sain lui aussi": suis-je raciste dans ce cas?
Maintenant je n'ai pas lu tous les détails il y a peut-être plus flagrant.
Non. Pas dans l'article en question. Beaucoup de bruit pour rien, donc.
- cunégondeNiveau 10
Pourquoi y a-t-il tellement de collègues enclins à avaliser la version de certains élèves et /ou de leurs parents?
Quand je donne des exercices pour le jour de l'Aid, il y a forcément des élèves-pas forcément de culture ou de religion musulmane, d'ailleurs- pour s'esclaffer:"on sera pas là, madame, c'est l'Aid" Et après avoir écouté certains d'entre eux, particulièrement enquiquinants, se réjouir bruyamment, il m'est arrivé de dire:"Mais comment ferons-nous pour travailler sans vous? Ce sera trop calme." Suis-je raciste, pour autant?
Chers collègues, êtes-vous certains de ne pas être manipulés? La cible est bien choisie: la collègue est agrégée et pire encore, normalienne, donc élitiste et on l'achève en évoquant son âge, 60 ans, c'est sans doute un peu vieux pour adopter des "pratiques innovantes", ou faire des "projets", n'est-ce pas?
Pour ce qui est de la "surnotation", que je pratique moi-même, par lâcheté, il ne faut pas croire que certains élèves ne se rendent pas compte, ils ne sont pas dupes et souvent s'inquiètent...
Quand je donne des exercices pour le jour de l'Aid, il y a forcément des élèves-pas forcément de culture ou de religion musulmane, d'ailleurs- pour s'esclaffer:"on sera pas là, madame, c'est l'Aid" Et après avoir écouté certains d'entre eux, particulièrement enquiquinants, se réjouir bruyamment, il m'est arrivé de dire:"Mais comment ferons-nous pour travailler sans vous? Ce sera trop calme." Suis-je raciste, pour autant?
Chers collègues, êtes-vous certains de ne pas être manipulés? La cible est bien choisie: la collègue est agrégée et pire encore, normalienne, donc élitiste et on l'achève en évoquant son âge, 60 ans, c'est sans doute un peu vieux pour adopter des "pratiques innovantes", ou faire des "projets", n'est-ce pas?
Pour ce qui est de la "surnotation", que je pratique moi-même, par lâcheté, il ne faut pas croire que certains élèves ne se rendent pas compte, ils ne sont pas dupes et souvent s'inquiètent...
- LédisséEsprit sacré
Iphigénie, je parlais de manière générale, en rebondissant sur l'idée que nous devrions a priori être solidaires de tous les collègues - je ne serais pas solidaire d'un collègue ayant commis une faute professionnelle (si elle était avérée, s'entend). Je n'ai aucun avis sur l'affaire en question, on n'en sait pas assez à mon sens. La collègue a peut-être eu des propos intolérables, les élèves ont peut-être surinterprété... je n'en sais rien.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- IphigénieProphète
Je crois que c'est ça le problème: les infos fusent dans les médias et tout le monde surinterprète....
- Docteur OXGrand sage
cunégonde a écrit:Pourquoi y a-t-il tellement de collègues enclins à avaliser la version de certains élèves et /ou de leurs parents?
Quand je donne des exercices pour le jour de l'Aid, il y a forcément des élèves-pas forcément de culture ou de religion musulmane, d'ailleurs- pour s'esclaffer:"on sera pas là, madame, c'est l'Aid" Et après avoir écouté certains d'entre eux, particulièrement enquiquinants, se réjouir bruyamment, il m'est arrivé de dire:"Mais comment ferons-nous pour travailler sans vous? Ce sera trop calme." Suis-je raciste, pour autant?
Chers collègues, êtes-vous certains de ne pas être manipulés? La cible est bien choisie: la collègue est agrégée et pire encore, normalienne, donc élitiste et on l'achève en évoquant son âge, 60 ans, c'est sans doute un peu vieux pour adopter des "pratiques innovantes", ou faire des "projets", n'est-ce pas?
Pour ce qui est de la "surnotation", que je pratique moi-même, par lâcheté, il ne faut pas croire que certains élèves ne se rendent pas compte, ils ne sont pas dupes et souvent s'inquiètent...
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Toute cette machine médiatique qui tombe sur une prof, peut être trop lucide et trop exigeante, je n'en reviens pas....
Vivement l'enseignement via les tablettes ! Là, il faudra simplement changer le logiciel pour la faire sur-noter ou lui faire dire "bravo, tu es très fort et très beau". Et puis il n'y aura plus aucune remarque """"déplacée"""" ou de ton trop """"méprisant"""" de la part de la machine.
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