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- JPhMMDemi-dieu
D'ailleurs l'expression "les élèves ont changé" relève toujours d'un doux euphémisme dans la bouche de ceux qui l'utilisent comme argument.
Je vous aide : "Les élèves ont changé, donc il faut savoir baisser nos exigences" (entendu d'un IPR, véridique).
Devinez dans ce cas ce que signifie très précisément "les élèves ont changé"...
Non, ce n'est pas une manifestation de respect. Cherchez encore.
Je vous aide : "Les élèves ont changé, donc il faut savoir baisser nos exigences" (entendu d'un IPR, véridique).
Devinez dans ce cas ce que signifie très précisément "les élèves ont changé"...
Non, ce n'est pas une manifestation de respect. Cherchez encore.
- Johnny GuitarNiveau 2
Ljeanjeau
Sachant qu'il n'y a en matière pédagogique aucune certitude scientifique, on peut néanmoins s'appuyer sur quelques expériences et faire quelques constats simples.
Si on regarde par exemple le rapport de la DEPP sur l'EIST (http://www.snes.fr/Note-DEPP-sur-l-EIST-un-rapport.html), nouvelle discipline largement inspirée par la pédagogie constructiviste, on voit qu'aucun bénéfice n'a été identifié pour les élèves au niveau des connaissances et des compétences (si l'on peut distinguer les deux...). En gros:
- Bilan positif pour les profs impliqués, qui sont contents d'avoir fait l'expérience, ce qui est bien, mais on n'en attendait pas moins de la part de profs motivés pour ce genre d'expérience au départ...
- Beaucoup de travail en plus pour les profs
- Aucun changement notable dans le niveau des élèves (voire quelques problèmes de rigueur dans le raisonnement et la démonstration, au profit de "l'intuition").
- Il est noté une plus grande motivation des élèves de 6ème (mais par rapport à quoi? vu qu'ils n'ont pas eu d'enseignement scientifique traditionnel)
- Dès la 5ème, il n'y a plus de "gain de motivation" notable (dès qu'une pratique s'institutionnalise, on perd le goût de la nouveauté)
- D'ailleurs seule une minorité de ces novateurs pense qu'il faut étendre le dispositif aux autres niveaux.
Bref, beaucoup d'énergie, beaucoup d’engagement, de la part de profs sans doute plus motivés que la moyenne, désireux de montrer que leurs méthodes sont les bonnes, avec des heures de décharges et tout et tout pour... pas grand chose. le rapport n'évalue pas non plus vraiment l'effet produit par le surinvestissement de ces profs en EIST sur leurs autres classes (moins de temps pour suivre les autres élèves).
De manière plus générale, je remarque que mes collègues "innovants", adeptes d'une pédagogie constructiviste, passent beaucoup plus de temps à bosser que moi, pour des résultats à peu près identiques. Certains s'en vantent même un peu ("j'ai encore fini à minuit hier soir...) alors qu'on pourrait tout aussi bien leur reprocher leur manque flagrant d'efficacité. De même l'approche par compétences a provoqué un surcroit de travail (évaluation, remplissage de grilles) pour des résultats invisibles.
A mon sens, même si ce n'est pas scientifique, c'est assez pour montrer que ce genre de pédagogie "innovante" ne doit pas être généralisée, et rester une option parmi d'autres, ni plus ni moins valorisée par la hiérarchie. Si certains veulent s'y lancer, pourquoi pas (liberté pédagogique), et je ne voudrais pas qu'on interdise leurs pratiques, mais je trouve absurde de prendre comme modèle la méthode la plus coûteuse en temps et en énergie plutôt que celle (traditionnelle, certes...) qui réussit aussi bien aux pauvres profs lambdas peu créatifs dont je fais partie, ceux qui passent beaucoup trop de temps dans les bouquins de leur discipline et pas assez dans les cahiers pédagogiques. On peut même imaginer que si ces innovations étaient menées par des profs moins motivés que les volontaires étudiés, le résultat pourrait être catastrophique. Ce pour quoi il me semble plus raisonnable de préconiser, ou de ne pas abandonner, la méthode qui marchera pour le plus grand nombre, et qui est le moins chronophage.
Sachant qu'il n'y a en matière pédagogique aucune certitude scientifique, on peut néanmoins s'appuyer sur quelques expériences et faire quelques constats simples.
Si on regarde par exemple le rapport de la DEPP sur l'EIST (http://www.snes.fr/Note-DEPP-sur-l-EIST-un-rapport.html), nouvelle discipline largement inspirée par la pédagogie constructiviste, on voit qu'aucun bénéfice n'a été identifié pour les élèves au niveau des connaissances et des compétences (si l'on peut distinguer les deux...). En gros:
- Bilan positif pour les profs impliqués, qui sont contents d'avoir fait l'expérience, ce qui est bien, mais on n'en attendait pas moins de la part de profs motivés pour ce genre d'expérience au départ...
- Beaucoup de travail en plus pour les profs
- Aucun changement notable dans le niveau des élèves (voire quelques problèmes de rigueur dans le raisonnement et la démonstration, au profit de "l'intuition").
- Il est noté une plus grande motivation des élèves de 6ème (mais par rapport à quoi? vu qu'ils n'ont pas eu d'enseignement scientifique traditionnel)
- Dès la 5ème, il n'y a plus de "gain de motivation" notable (dès qu'une pratique s'institutionnalise, on perd le goût de la nouveauté)
- D'ailleurs seule une minorité de ces novateurs pense qu'il faut étendre le dispositif aux autres niveaux.
Bref, beaucoup d'énergie, beaucoup d’engagement, de la part de profs sans doute plus motivés que la moyenne, désireux de montrer que leurs méthodes sont les bonnes, avec des heures de décharges et tout et tout pour... pas grand chose. le rapport n'évalue pas non plus vraiment l'effet produit par le surinvestissement de ces profs en EIST sur leurs autres classes (moins de temps pour suivre les autres élèves).
De manière plus générale, je remarque que mes collègues "innovants", adeptes d'une pédagogie constructiviste, passent beaucoup plus de temps à bosser que moi, pour des résultats à peu près identiques. Certains s'en vantent même un peu ("j'ai encore fini à minuit hier soir...) alors qu'on pourrait tout aussi bien leur reprocher leur manque flagrant d'efficacité. De même l'approche par compétences a provoqué un surcroit de travail (évaluation, remplissage de grilles) pour des résultats invisibles.
A mon sens, même si ce n'est pas scientifique, c'est assez pour montrer que ce genre de pédagogie "innovante" ne doit pas être généralisée, et rester une option parmi d'autres, ni plus ni moins valorisée par la hiérarchie. Si certains veulent s'y lancer, pourquoi pas (liberté pédagogique), et je ne voudrais pas qu'on interdise leurs pratiques, mais je trouve absurde de prendre comme modèle la méthode la plus coûteuse en temps et en énergie plutôt que celle (traditionnelle, certes...) qui réussit aussi bien aux pauvres profs lambdas peu créatifs dont je fais partie, ceux qui passent beaucoup trop de temps dans les bouquins de leur discipline et pas assez dans les cahiers pédagogiques. On peut même imaginer que si ces innovations étaient menées par des profs moins motivés que les volontaires étudiés, le résultat pourrait être catastrophique. Ce pour quoi il me semble plus raisonnable de préconiser, ou de ne pas abandonner, la méthode qui marchera pour le plus grand nombre, et qui est le moins chronophage.
- adelaideaugustaFidèle du forum
philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
- H. PhilippensNiveau 1
Est-ce à dire que vous vivez dans un système totalitaire?adelaideaugusta a écrit:philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
- JPhMMDemi-dieu
Dans le sens du système du tout, du système qui a emprise totale sur sa totalité ? Oui, bien sûr. D'ailleurs :H. Philippens a écrit:Est-ce à dire que vous vivez dans un système totalitaire?adelaideaugusta a écrit:philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
LJeanjeau a écrit:Quant à ce que tout fasse système, ça me parait d'une telle évidence !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- philannDoyen
H. Philippens a écrit:Est-ce à dire que vous vivez dans un système totalitaire?adelaideaugusta a écrit:philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
J'ai du mal à comprendre votre question! Evidemment que le concours comprend un certain formatage, et plus l'aspect disciplinaire est faible plus le formatage augmente. De ce point de vue je serais prête à parier que nos collègues instit' s'en prennent plus encore plein la poire qu'à leur tour.
Personnellement, la relecture de mon dossier de RAEP par deux/trois collègues, vise certes à éviter quelques coquilles, MAIS surtout à me dire si je reste bien dans les lignes du bréviaire actuel.
Le capes interne d'allemand comporte trois épreuves dont UNE SEULE demande la maîtrise de l'allemand. À votre avis qu'attend-on de nous???
- Spoiler:
- faire la preuve que l'on sait rester dans les clous
- adelaideaugustaFidèle du forum
philann a écrit:H. Philippens a écrit:Est-ce à dire que vous vivez dans un système totalitaire?adelaideaugusta a écrit:philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
J'ai du mal à comprendre votre question! Evidemment que le concours comprend un certain formatage, et plus l'aspect disciplinaire est faible plus le formatage augmente. De ce point de vue je serais prête à parier que nos collègues instit' s'en prennent plus encore plein la poire qu'à leur tour.
Personnellement, la relecture de mon dossier de RAEP par deux/trois collègues, vise certes à éviter quelques coquilles, MAIS surtout à me dire si je reste bien dans les lignes du bréviaire actuel.
Le capes interne d'allemand comporte trois épreuves dont UNE SEULE demande la maîtrise de l'allemand. À votre avis qu'attend-on de nous???
- Spoiler:
faire la preuve que l'on sait rester dans les clous
Quand ma fille avait écrit son mémoire, elle avait veillé à laisser traîner quelques erreurs, pour essayer d'avoir le maximum de points à la présentation de son autocritique. J'étais restée sans voix, mais je n'en pensais pas moins !
Oui, il y avait une sorte de totalitarisme dans la façon d'agir des formateurs (les bien nommés) des IUFM. Il n'y a d'ailleurs qu'à énumérer la liste de leurs présidents : Meirieu, Charmeux, Goigoux, pour ne citer que les plus destructeurs.
- H. PhilippensNiveau 1
Pour moi ce n'est pas simple de comprendre les divers noms comme RAEP et comment les méthodes sont institutionalisé en France.philann a écrit:H. Philippens a écrit:Est-ce à dire que vous vivez dans un système totalitaire?adelaideaugusta a écrit:philann a écrit:J'en ai parlé avec mon père des compétences. Il est ex-cadre sup' en retraite. Et il m'a interrompue en me disant: "Attends les compétences d'un salarié, ce que l'on attend de lui, je visualise bien, mais les savoir-faires d'un élève qu'est-ce que c'est???"
CQFD: Pour lui, ça allait de soi que les compétences étaient liées au monde du travail et non à celui de l'enseignement.
Quand ma fille a subi la forma(ta)tion de l'IUFM, elle en avait plein la bouche, des "compétences transversales". Comme je n'ai jamais très bien compris ses explications assez vaseuses, je lui demandais " Qu'est-ce que c'est, déjà, les "compétences transversales"?". J'ai fini par arrêter, car je ne voulais pas lui ouvrir les yeux en lui montrant la c :censure: de ce qu'on lui enseignait, sachant que mieux elle serait form(at)ée, plus ses chances de réussir ce concours seraient grandes.
J'ai du mal à comprendre votre question! Evidemment que le concours comprend un certain formatage, et plus l'aspect disciplinaire est faible plus le formatage augmente. De ce point de vue je serais prête à parier que nos collègues instit' s'en prennent plus encore plein la poire qu'à leur tour.
Personnellement, la relecture de mon dossier de RAEP par deux/trois collègues, vise certes à éviter quelques coquilles, MAIS surtout à me dire si je reste bien dans les lignes du bréviaire actuel.
Le capes interne d'allemand comporte trois épreuves dont UNE SEULE demande la maîtrise de l'allemand. À votre avis qu'attend-on de nous???
- Spoiler:
faire la preuve que l'on sait rester dans les clous
C'est pourquoi je ne peux pas répondre votre question.
Peut-être c'est bien de vous informer des évenements en Hollande.
Dès le début de millénaire on a introducé les méthodes constructivistes dans divers niveaus de formation. Les lycées pourraient tenir à l'écart des développements, géneralement. Mais il y avait des administration qui ont commencé des expériences. Mais après il est apparu que conduit à des échecs, les directeurs sont rejetés et ces écoles essaient de retrouver la santé.
A 2006 l'organisation Beter Onderwijs Nederland ("Une meilleure éducation Pays Bas) est établi. Milliers des professeurs sont reliés.
Apres les echecs, dans les ecoles ou on utilise les compétences, le gouvernement a proposé d'organiser comme 'contre-pouvoir' contre les managers une nouvelle organisation, l'organisation professionel des professeurs. Les divers syndicaux et BON forment cinque membres. Moi je suis membre divers groupes de travail. Une tâche importante était de redéfinir les qualifications des professeurs (ce qu'ils maitrissent apres leur examens). Nous avons écartés les compétences. Le nouveau ministre est en train d'introducer a Parlément.
Mais c'es une problème que sur les grandes écoles "ouvriers' milliers de compétentologes ont fait leur nid. Ils n'ont aucune connaissance réelle.
Le syndicat le plus grand s'est converti à la vue de BON. Alors nous pouvons donc maintenant à réparer les dommages.
Aussi le journal le plus prestigieux supporte ces idées et les employeurs ont également vu le manque de qualité de l'éducation. A l'origine ils pensaient que la formation des competences A l'origine ils pensaient que la variance maquette de la formation commerciale à l'école pourrait être transplanté pourrait être transplanté A l'origine ils pensaient que la variance maquette de la formation commerciale pourrait être transplanté à l'école.
Nous avons encore de nombreuses années pour nettoyer le gâchis.
- H. PhilippensNiveau 1
Aussi le journal le plus prestigieux supporte ces idées et les employeurs ont également vu le manque de qualité de l'éducation. A l'origine ils pensaient que la formation des compétences pourrait être transplanté à l'école.
- philannDoyen
Désolée H. Philippens,
J'avais oublié que vous êtes des Pays-Bas
J'essaie de faire bref.
1° RAEP = Reconnaissance des Acquis de l'Expérience Professionnelle. les contractuels peuvent après quelques années passer un concours pour devenir fonctionnaire. Ce dossier n'est ABSOLUMENT pas anonyme et comprend une première partie "ma vie mon oeuvre" une deuxième partie "une séance ou séquence pédagogique" (autrement dit "regardez comme je fais bien comme on me dit de faire et comme je suis obéissant!)
2° Ce que vous dites de votre pays me rassure presque, il y a donc un moment où le voile tombe et où tout le monde se rend compte de la situation et essaye ensemble de redresser la barre. Je souhaite que cela se passe aussi comme ça en France mais j'ai peur que cela prenne du temps, beaucoup de temps....
parce que vous l'avez dit, certains ont fait leur nid et vivent de cette imposture.
Voilà, j'espère que c'est plus clair...
J'avais oublié que vous êtes des Pays-Bas
J'essaie de faire bref.
1° RAEP = Reconnaissance des Acquis de l'Expérience Professionnelle. les contractuels peuvent après quelques années passer un concours pour devenir fonctionnaire. Ce dossier n'est ABSOLUMENT pas anonyme et comprend une première partie "ma vie mon oeuvre" une deuxième partie "une séance ou séquence pédagogique" (autrement dit "regardez comme je fais bien comme on me dit de faire et comme je suis obéissant!)
2° Ce que vous dites de votre pays me rassure presque, il y a donc un moment où le voile tombe et où tout le monde se rend compte de la situation et essaye ensemble de redresser la barre. Je souhaite que cela se passe aussi comme ça en France mais j'ai peur que cela prenne du temps, beaucoup de temps....
parce que vous l'avez dit, certains ont fait leur nid et vivent de cette imposture.
Voilà, j'espère que c'est plus clair...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- H. PhilippensNiveau 1
Alors c'est une confession que nous savons que dans l'Église catholique. J'ai toujours eu beaucoup de travail pour comprendre ce que je devais inventer ma prochaine fois.philann a écrit:Désolée H. Philippens,
J'avais oublié que vous êtes des Pays-Bas
J'essaie de faire bref.
1° RAEP = Reconnaissance des Acquis de l'Expérience Professionnelle. les contractuels peuvent après quelques années passer un concours pour devenir fonctionnaire. Ce dossier n'est ABSOLUMENT pas anonyme et comprend une première partie "ma vie mon oeuvre" une deuxième partie "une séance ou séquence pédagogique" (autrement dit "regardez comme je fais bien comme on me dit de faire et comme je suis obéissant!)
2° Ce que vous dites de votre pays me rassure presque, il y a donc un moment où le voile tombe et où tout le monde se rend compte de la situation et essaye ensemble de redresser la barre. Je souhaite que cela se passe aussi comme ça en France mais j'ai peur que cela prenne du temps, beaucoup de temps....
parce que vous l'avez dit, certains ont fait leur nid et vivent de cette imposture.
Voilà, j'espère que c'est plus clair...
- H. PhilippensNiveau 1
J'ai passé les derniers mois étudiér la vie de Charles de Gaulle. Ensuite, j'ai compris ce qu'il était en avance sur son temps en rejetant influences anglo-saxonnes dans l'économie, la vie sociale, et sans doute il aurait vu que les compétences viennent de la même coin. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, il n'était pas un homme conservatif comme on nous a dit toujours.
- MoonchildSage
Le problème en France, c'est qu'ils ont fait leur nid dans les hautes cimes du pouvoir, ils sont donc bien abrités des remous d'en bas.philann a écrit:2° Ce que vous dites de votre pays me rassure presque, il y a donc un moment où le voile tombe et où tout le monde se rend compte de la situation et essaye ensemble de redresser la barre. Je souhaite que cela se passe aussi comme ça en France mais j'ai peur que cela prenne du temps, beaucoup de temps....
parce que vous l'avez dit, certains ont fait leur nid et vivent de cette imposture.
- IgniatiusGuide spirituel
philann a écrit:Désolée H. Philippens,
J'avais oublié que vous êtes des Pays-Bas
C'est vrai que le français de notre collègue batave peut parfois le faire confondre avec un élève ayant reçu l'enseignement d'un agrégé de lettres progressiste acquis aux compétences, mais quand même, on voit bien qu'il n'est pas natif !
Bon, à part ça, ce que vous racontez est très intéressant : moi aussi j'ai bon espoir que l'on revienne à la raison quand le mouvement sera allé trop loin dans l'indigence.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- H. PhilippensNiveau 1
J'ai appris le français lorsque les compétences ne sont pas encore inventé, maintenant serait beaucoup mieux!
- User5899Demi-dieu
Notre dernier homme de gaucheH. Philippens a écrit:J'ai passé les derniers mois étudiér la vie de Charles de Gaulle. Ensuite, j'ai compris ce qu'il était en avance sur son temps en rejetant influences anglo-saxonnes dans l'économie, la vie sociale, et sans doute il aurait vu que les compétences viennent de la même coin. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, il n'était pas un homme conservatif comme on nous a dit toujours.
(sans ironie)
- ParatgeNeoprof expérimenté
Tiré du livre dont il est question ici (L’imposture scolaire - La destruction organisée de notre système éducatif par la doctrine des (in)compétences), un exemple de ce à quoi aboutit cette approche par les compétences pour faire remonter les résultats des élèves.
Il s’agit d’une rédaction de 6e où l’élève doit écrire 5 à 10 lignes pour continuer un texte. Barème de l’évaluation officielle CE2-6e.
« Il faut que je vous raconte j’ai
trouvé une solution pour le petit
chat. Il pourra dormir dans ma
chambre mais il faut me promètre
que vous ne dirait rien au parent. Ou
ci Non il ira a la fourière. Il aura
peur des chiens – Oh oui mais ci il
s’échappe – Sa serait terrible. Je m’en
par donnerait jamais – Ah raiton de
pencé oh chose négative »
« Sept points sur les neuf potentiels (chaque point correspond à un item) ont été attribués à cette rédaction (soit 15,5 sur 20).
L’écriture est lisible (1 point ; environ 75 % des élèves français sont dans son cas),
les informations données par le texte sont prises en compte (1 pt),
la première personne est utilisée à bon escient (1 pt),
les temps verbaux sont employés de façon cohérente (1 pt),
les substituts pronominaux et lexicaux sont employés sans ambiguïté (1 pt),
la ponctuation forte (point/majuscule) est (presque) correctement utilisée (1 pt),
la syntaxe des phrases produites a été jugée correcte (1 pt),
mais évidemment ni l’orthographe grammaticale (0 pt, 80 %) ni l’orthographe lexicale (0 pt, 50 %) ne sont maîtrisées.
Cet exemple montre bien comment on peut construire, de manière totalement artificielle, des résultats rassurants sur les « compétences » d’élèves dont, à l’entrée en 6e, 80 % ne maîtrisent pas l’orthographe grammaticale. »
Il s’agit d’une rédaction de 6e où l’élève doit écrire 5 à 10 lignes pour continuer un texte. Barème de l’évaluation officielle CE2-6e.
« Il faut que je vous raconte j’ai
trouvé une solution pour le petit
chat. Il pourra dormir dans ma
chambre mais il faut me promètre
que vous ne dirait rien au parent. Ou
ci Non il ira a la fourière. Il aura
peur des chiens – Oh oui mais ci il
s’échappe – Sa serait terrible. Je m’en
par donnerait jamais – Ah raiton de
pencé oh chose négative »
« Sept points sur les neuf potentiels (chaque point correspond à un item) ont été attribués à cette rédaction (soit 15,5 sur 20).
L’écriture est lisible (1 point ; environ 75 % des élèves français sont dans son cas),
les informations données par le texte sont prises en compte (1 pt),
la première personne est utilisée à bon escient (1 pt),
les temps verbaux sont employés de façon cohérente (1 pt),
les substituts pronominaux et lexicaux sont employés sans ambiguïté (1 pt),
la ponctuation forte (point/majuscule) est (presque) correctement utilisée (1 pt),
la syntaxe des phrases produites a été jugée correcte (1 pt),
mais évidemment ni l’orthographe grammaticale (0 pt, 80 %) ni l’orthographe lexicale (0 pt, 50 %) ne sont maîtrisées.
Cet exemple montre bien comment on peut construire, de manière totalement artificielle, des résultats rassurants sur les « compétences » d’élèves dont, à l’entrée en 6e, 80 % ne maîtrisent pas l’orthographe grammaticale. »
- H. PhilippensNiveau 1
Aux Pays-Bas différentes parties avec des idéologies différentes partagent ces points de vue, et et il ya aussi des employeurs qui adoptent le modèle rhénan,Cripure a écrit:Notre dernier homme de gaucheH. Philippens a écrit:J'ai passé les derniers mois étudiér la vie de Charles de Gaulle. Ensuite, j'ai compris ce qu'il était en avance sur son temps en rejetant influences anglo-saxonnes dans l'économie, la vie sociale, et sans doute il aurait vu que les compétences viennent de la même coin. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, il n'était pas un homme conservatif comme on nous a dit toujours.
(sans ironie)
Alors sont nous tous gauchistes?
- H. PhilippensNiveau 1
Alors vous comprenez que tous les hollandais maîtrisent l’orthographe grammaticale! C'est si simple..Paratge a écrit:Tiré du livre dont il est question ici (L’imposture scolaire - La destruction organisée de notre système éducatif par la doctrine des (in)compétences), un exemple de ce à quoi aboutit cette approche par les compétences pour faire remonter les résultats des élèves.
Il s’agit d’une rédaction de 6e où l’élève doit écrire 5 à 10 lignes pour continuer un texte. Barème de l’évaluation officielle CE2-6e.
« Il faut que je vous raconte j’ai
trouvé une solution pour le petit
chat. Il pourra dormir dans ma
chambre mais il faut me promètre
que vous ne dirait rien au parent. Ou
ci Non il ira a la fourière. Il aura
peur des chiens – Oh oui mais ci il
s’échappe – Sa serait terrible. Je m’en
par donnerait jamais – Ah raiton de
pencé oh chose négative »
« Sept points sur les neuf potentiels (chaque point correspond à un item) ont été attribués à cette rédaction (soit 15,5 sur 20).
L’écriture est lisible (1 point ; environ 75 % des élèves français sont dans son cas),
les informations données par le texte sont prises en compte (1 pt),
la première personne est utilisée à bon escient (1 pt),
les temps verbaux sont employés de façon cohérente (1 pt),
les substituts pronominaux et lexicaux sont employés sans ambiguïté (1 pt),
la ponctuation forte (point/majuscule) est (presque) correctement utilisée (1 pt),
la syntaxe des phrases produites a été jugée correcte (1 pt),
mais évidemment ni l’orthographe grammaticale (0 pt, 80 %) ni l’orthographe lexicale (0 pt, 50 %) ne sont maîtrisées.
Cet exemple montre bien comment on peut construire, de manière totalement artificielle, des résultats rassurants sur les « compétences » d’élèves dont, à l’entrée en 6e, 80 % ne maîtrisent pas l’orthographe grammaticale. »
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- Les Républicains "veulent engager une modernisation profonde de notre système éducatif".
- E. Borne "notre système éducatif est sans doute l'un de ceux qui reproduit le plus les inégalités."
- Tribune Hirsch-Davidenkoff : "notre système éducatif forme ce que Marc Bloch appelait des chiens savants [en 1944]"
- Sondage BVA : les Français et le système scolaire - Le bilan du quinquennat de François Hollande dans le domaine éducatif jugé négatif par 70% des Français
- Le système éducatif suédois en crise ?
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