- adrifabNiveau 10
Vous êtes usants les gars franchement à être systématiquement opposés à toute décision gouvernementale, quel que soit ce gouvernement. Certes, même si celui-ci n'est pas idyllique, dîtes-vous bien que si Copé et ses sbires de la droite forte accèdent au pouvoir en 2017, là, on n'aura vraiment plus que nos yeux pour pleurer. Inutile de me répondre encore " c'est pas parce qu'il y a pire qu'on doit tendre l'autre joue à ce gouvernement", ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire, je demande juste à ce que vous RELATIVISIEZ un peu !!
Certains me font penser à des profs de mon établissement où, quel que soit le proviseur ou l'adjoint en place ( il y a eu quelques turn-overs ), il est automatiquement et très rapidement critiqué.
Certains me font penser à des profs de mon établissement où, quel que soit le proviseur ou l'adjoint en place ( il y a eu quelques turn-overs ), il est automatiquement et très rapidement critiqué.
- adrifabNiveau 10
Puisque tu fais allusion à Notre Dame Des Landes, je trouve que les réactions des opposants est quand même un peu disproportionnée quand on voit leurs arguments :
http://quoi.info/actualite-politique/2012/11/23/notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi-1155228/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi
http://quoi.info/actualite-politique/2012/11/23/notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi-1155228/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi
- adrifabNiveau 10
N'est-ce pas aussi un acte politique dans le but d'affaiblir davantage Ayrault et son gouvernement aux yeux des Français ? Parce que vous n'allez pas me faire croire que Mélenchon est très préoccupé par la construction d'un aéroport à Nantes au point d'aller manifester pour nuire au projet ?? Ce projet d'aéroport a été validé en 2008. Pourquoi est-ce seulement maintenant que les opposants se réveillent ?
Quant à Mélenchon, il m'agace de plus en plus celui-là. Tout ce qu'il a trouvé pour exister, c'est baver sur Hollande et Cie. Par contre, jamais un mot de travers contre l'UMP.
Quant à Mélenchon, il m'agace de plus en plus celui-là. Tout ce qu'il a trouvé pour exister, c'est baver sur Hollande et Cie. Par contre, jamais un mot de travers contre l'UMP.
- InstructeurpublicFidèle du forum
adrifab a écrit:Vous êtes usants les gars franchement à être systématiquement opposés à toute décision gouvernementale, quel que soit ce gouvernement.
Non mais tu blagues ou quoi ? Gouvernements après gouvernements on se sert de nous comme de serpillères, on nous impose des réformes iniques et absurdes sans qu'on puisse même l'ouvrir, les médias étant tenus, on nous diffame avec une régularité qui ferait pâlir une horloge astronomique et il faudrait en plus qu'on applaudisse ? Laisse nous au moins vociférer, c'est tout ce qui nous reste. Et vu la dissymétrie du combat, je te laisse imaginer ce que je pense de tes prises de position. Crois-tu sincèrement qu'ils ont besoin de défenseurs supplémentaires, et parmi leurs victimes qui plus est ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Si c'est pour former l'armée des clones qu'on a vu se constituer pendant quinze ans sous la férule des IUFM de sinistre mémoire, tu parles d'un progrès !! Ma formation initiale d'avant les IUFM a consisté en tout et pour tout en une dizaine de conférences pendant l'année, je n'en suis pas mort, ni personne de ma promo. En revanche, je n'avais que 6h de cours : le temps libre pour réfléchir, c'est bien plus formateur que des pratiques idiotes qui s'ajoutent à un edt démentadrifab a écrit:L'UMP avait supprimé la formation initiale des stagiaires. Peillon va changer cela.
Oui, vingt ans d'IUFM ont laissé des traces.
Pas celles que les pédagos espéraient : que cent fleurs s'épanouissent dans un « grand bond en avant » pédagogique et qu'une nouvelle génération d'enseignants « professionnels » remplacent enfin les brutes fascistes, archaïques « arcboutées sur leurs privilèges », attachées à « des pratiques d'un autre âge » comme la grammaire et qui n'avaient d'autre but dans la vie que de faire échouer leurs pauv' zaprenans,...
IUFM créés par qui ? Pour quelles « avancées » ? Le catéchisme de la foi constructiviste ?
Quant aux caciques du PS, Allègre et Lang : même programme, même politique dévastatrice, la différence étant que Lang parle français.
- JacqGuide spirituel
Droite qui se dit forte, seulement ?
Sans parler de l'électeur de base (comme moi, ce n'est pas critique) de l'UMP (pas comme moi), je pense que ce que l'on trouve dans cette succession de mesures proposées correspond parfaitement à ce dont pourrait rêver l'UMP. On trouve exprimé ici de façon plus virulente, en condensé, ce qu'auraient souhaité un Fillon comme un Copé et comme un Sarko. Outre le fait de supprimer des postes c'est vers cela que souhaite nous orienter l'UMP (ou un autre parti le remplaçant éventuellement...) par petites mesures. Si cela n'a pas été dit ou fait c'est simplement pour éviter une mobilisation d'ensemble.
Ces idées martelées font beaucoup de mal, y compris exprimées par ce que certains voient comme des huluberlus droitistes de l'UMP parce qu'à force de les marteler elles entrent dans les esprits. Je ne pense pas que Peillon ait pour but de casser du prof (contrairement au gvt d'avant) mais c'est vrai que c'est inquiétant d'entendre des expressions comme "autonomie" des établissements dans la bouche d'une partie du PS... ou que le point 7 on le retrouve pour quelques grandes lignes chez certains syndicats :
"7) « Ouvrir l’école de la République au monde de l’entreprise : supprimer le collège unique, créer l’apprentissage à 14 ans, instaurer des « cours d’entrepreneuriat et d’artisanat » dès la 4ème, rendre obligatoire un stage annuel en entreprise pour tous les professeurs, instaurer un forum des métiers trimestriel dans chaque collège et lycée » "
[...] mon directeur de recherche me disait, il y a une quinzaine d'années de passer les concours "avant qu'il ne soit trop tard". Il parlait du statut, pas des conditions d'enseignement. Pour l'instant il n'est toujours pas trop tard. Pour les conditions d'enseignement, c'est une autre chose.
Jacq.
Sans parler de l'électeur de base (comme moi, ce n'est pas critique) de l'UMP (pas comme moi), je pense que ce que l'on trouve dans cette succession de mesures proposées correspond parfaitement à ce dont pourrait rêver l'UMP. On trouve exprimé ici de façon plus virulente, en condensé, ce qu'auraient souhaité un Fillon comme un Copé et comme un Sarko. Outre le fait de supprimer des postes c'est vers cela que souhaite nous orienter l'UMP (ou un autre parti le remplaçant éventuellement...) par petites mesures. Si cela n'a pas été dit ou fait c'est simplement pour éviter une mobilisation d'ensemble.
Ces idées martelées font beaucoup de mal, y compris exprimées par ce que certains voient comme des huluberlus droitistes de l'UMP parce qu'à force de les marteler elles entrent dans les esprits. Je ne pense pas que Peillon ait pour but de casser du prof (contrairement au gvt d'avant) mais c'est vrai que c'est inquiétant d'entendre des expressions comme "autonomie" des établissements dans la bouche d'une partie du PS... ou que le point 7 on le retrouve pour quelques grandes lignes chez certains syndicats :
"7) « Ouvrir l’école de la République au monde de l’entreprise : supprimer le collège unique, créer l’apprentissage à 14 ans, instaurer des « cours d’entrepreneuriat et d’artisanat » dès la 4ème, rendre obligatoire un stage annuel en entreprise pour tous les professeurs, instaurer un forum des métiers trimestriel dans chaque collège et lycée » "
[...] mon directeur de recherche me disait, il y a une quinzaine d'années de passer les concours "avant qu'il ne soit trop tard". Il parlait du statut, pas des conditions d'enseignement. Pour l'instant il n'est toujours pas trop tard. Pour les conditions d'enseignement, c'est une autre chose.
Jacq.
- MoonchildSage
Je sais qu'il est mal vu ici de prendre la défense de types de l'UMP, mais là ce n'est pas complètement de leur faute, ces derniers temps ils ont un peu forcé sur la COCOE... :diable:Aurore a écrit:Bon, cette fois, je vous l'accorde (il faut dire qu'à la droite forte, ils devraient arrêter les psychotropes ...)adrifab a écrit:L'UMP veut nous supprimer le droit de grève. Peillon a -t-il seulement évoqué cette idée un jour ?
- InvitéInvité
Et la CONARE ne les aide pas à arrêter...
- User5899Demi-dieu
C'est faux. Je m'en prends à un ministre qui nous gonfle depuis six mois à se focaliser sur des calendriers. Je croyais qu'il était prof de philo, et en fait, il est facteuradrifab a écrit:Vous êtes usants les gars franchement à être systématiquement opposés à toute décision gouvernementale, quel que soit ce gouvernement.
- EmeraldiaÉrudit
Il faut forcer les Ministres à faire une semaine de cours en ZEP et ils la fermeront tous définitivement.adrifab a écrit:Obliger chaque année les profs à faire un stage en entreprise… :shock: Dans quel but ?? Pour faire comprendre à ces fainéants de profs privilégiés ce qu’est le vrai travail, peut-être ? ( après tout, Sarkozy avait bien dit aux travailleurs du privé " voilà le vrai travail" ! ) Pour montrer aux ignorants de profs avec quelles méthodes de management on gère un groupe ? Il suffira ensuite de les appliquer avec des enfants…
Que l'UMP nous lâche et s'occupe de ses brebis dispersées.
Amen.
- User5899Demi-dieu
Hé bien, une heure de Mélenchon, ça lave quand même autrement les oreilles de toutes ces sornettes que les perspectives actuelles.
- yphrogEsprit éclairé
adrifab a écrit:Obliger chaque année les profs à faire un stage en entreprise… :shock: Dans quel but ?? Pour faire comprendre à ces fainéants de profs privilégiés ce qu’est le vrai travail, peut-être ?
Oui, bref, j'espère que les profs profiteront du DIF lors de leur passage en entreprise (pour 2 heures de cours 1 à 1 à papoter dans une langue étrangère), ou bien des moments où l'on demande à son assistant de faire un café après une bataille vaillante et silencieuse avec un fichier excel , ou bien des heures passées à boire de la bière en déplacement à un trade show où sont réunis les professionnels de la boisson...
Il y a un risque de "backfire" si on laisse les profs faire un stage en entreprise, le mythe du "vrai travail" en entreprise pourrait s'écrouler... :lol:
- backfire:
- vb. avoir le fait inverse, se retourner contre qqn, pétarader
- Roumégueur IerÉrudit
Et pendant ce temps-là, les CIO sont transférés aux régions (qui va payer?) et le statut des Copsy est plus que menacé risquant de glisser vers la Territoriale, en attendant les suivants...
Pour rentrer dans ce passionnant débat, pour moi la Droite Forte finira sûrement par rallier le Fn en 2017, préférant l'original à la copie Copé. L'UMP est morte. La droite républicaine va devoir créer son parti et défendre des idées plus 'respectables', ce que demandent quand même de nombreux adhérents UMP actuels (les motions 'humanistes' et 'gaullistes' totalisent finalement 39% des votes, si on les ajoute.)
Les 10 années UMP à l'EN ont été un cauchemar, rendu encore plus cruel par l'arrivée de N. Sarkozy pour les raisons que l'on connaît tous.
N'étant pas convaicnu par le programme Ps sur l'éducation, considérant Bayrou comme un homme seul et sans appareil, considérant Mélenchon comme quelqu'un de dangereux (cet homme ne supporte aucune contradiction, pourtant j'adhère à certaines idées de son parti), j'avais misé sur le vote Hollande, persuadé que son ministre prendrait le temps de mettre les choses à plat, de tout bien peser, de rencontrer et écouter tous les partenaires. Je pensais cette étape décisive et ouverte à tous les possibles, je croyais même qu'allait en sortir une vision de l'école du XXIème siècle qui allait nous redonner du souffle, de l'espoir, une vision à long terme (quel indécrottable utopiste je fais!).
Même si aujourd'hui rien n'a été voté, force est de constater que le soufflé est retombé avant de monter. J'avais un a priori très positif sur Peillon, mon enthousiasme a vite été douché à mesure que JM Ayrault le remettait en place régulièrement, qu'il prenait l'espace médiatique pour s'afficher et balancer des mesures qui devaient d'abord être discutées.
Les premières constatations : ok, on remet une formation (est-elle bien articulée? Nous le verrons vite), on remet des postes aux concours (j'ai pris le pari qu'il n'y aurait jamais assez de candidats 'au niveau'), on propose plus d'enseignants que de classe au CP (si en plus on forme ces enseignants à ce travail en duo, j'applaudis), on prend le dossier des rythmes scolaires à bras-le-corps (avec beaucoup trop d'approximations et de célérité à mon sens, mais il faut le faire)...
Mais que le ministre grave dans le marbre la soumission des programmes au socle commun, qu'il défende l'indéfendable collège unique (il parle maintenant tout de même 'd'options'), qu'il accepte la territorialisation rampante de nombre d'acteurs éducatifs (CIO, Copsy), qu'il ne pipe mot sur la médecine du travail des enseignants, qu'il affirme haut et fort qu'on peut encore plus charger la barque des PE sans prendre le risque de les entendre geindre, qu'on annonce les prochaines cibles (collège, lycée, programmes) en sous-entendant appliquer la même 'méthode' de discussion et que l'on se fasse autant influencer par ceux qui ne représentent plus vramient leur 'base' (Fcpe, Sgen, Unsa...), là ça me laisse pantois.
En citoyen réfléchi, j'attends la fin des discussions, le vote des lois après les chassés-croisés dans les assemblées et l'impact sur notre quotidien de parents et d'enseignants pour me prononcer définitivement. Je ferai de même avec le président : ce ne sera qu'avec son bilan quinquennal objectif que je me déciderai.
Se débarrasser de la clique UMP fut un soulagement intense, les voir s'étriper entre Forts (extrêmes) et Faibles (républicains, gaullistes) me réjouit (ils ont une fâcheuse tendance à donner des leçons à la terre entière, qu'ils nettoient les écuries d'Augias), mais des questions fondamentales me turlupinent : le Ps sait-il encore ce que signifie être de gauche? En 2012, d'ailleurs, ça signifie quoi être de gauche exactement? Et l'école, on veut en faire quoi?
Pour rentrer dans ce passionnant débat, pour moi la Droite Forte finira sûrement par rallier le Fn en 2017, préférant l'original à la copie Copé. L'UMP est morte. La droite républicaine va devoir créer son parti et défendre des idées plus 'respectables', ce que demandent quand même de nombreux adhérents UMP actuels (les motions 'humanistes' et 'gaullistes' totalisent finalement 39% des votes, si on les ajoute.)
Les 10 années UMP à l'EN ont été un cauchemar, rendu encore plus cruel par l'arrivée de N. Sarkozy pour les raisons que l'on connaît tous.
N'étant pas convaicnu par le programme Ps sur l'éducation, considérant Bayrou comme un homme seul et sans appareil, considérant Mélenchon comme quelqu'un de dangereux (cet homme ne supporte aucune contradiction, pourtant j'adhère à certaines idées de son parti), j'avais misé sur le vote Hollande, persuadé que son ministre prendrait le temps de mettre les choses à plat, de tout bien peser, de rencontrer et écouter tous les partenaires. Je pensais cette étape décisive et ouverte à tous les possibles, je croyais même qu'allait en sortir une vision de l'école du XXIème siècle qui allait nous redonner du souffle, de l'espoir, une vision à long terme (quel indécrottable utopiste je fais!).
Même si aujourd'hui rien n'a été voté, force est de constater que le soufflé est retombé avant de monter. J'avais un a priori très positif sur Peillon, mon enthousiasme a vite été douché à mesure que JM Ayrault le remettait en place régulièrement, qu'il prenait l'espace médiatique pour s'afficher et balancer des mesures qui devaient d'abord être discutées.
Les premières constatations : ok, on remet une formation (est-elle bien articulée? Nous le verrons vite), on remet des postes aux concours (j'ai pris le pari qu'il n'y aurait jamais assez de candidats 'au niveau'), on propose plus d'enseignants que de classe au CP (si en plus on forme ces enseignants à ce travail en duo, j'applaudis), on prend le dossier des rythmes scolaires à bras-le-corps (avec beaucoup trop d'approximations et de célérité à mon sens, mais il faut le faire)...
Mais que le ministre grave dans le marbre la soumission des programmes au socle commun, qu'il défende l'indéfendable collège unique (il parle maintenant tout de même 'd'options'), qu'il accepte la territorialisation rampante de nombre d'acteurs éducatifs (CIO, Copsy), qu'il ne pipe mot sur la médecine du travail des enseignants, qu'il affirme haut et fort qu'on peut encore plus charger la barque des PE sans prendre le risque de les entendre geindre, qu'on annonce les prochaines cibles (collège, lycée, programmes) en sous-entendant appliquer la même 'méthode' de discussion et que l'on se fasse autant influencer par ceux qui ne représentent plus vramient leur 'base' (Fcpe, Sgen, Unsa...), là ça me laisse pantois.
En citoyen réfléchi, j'attends la fin des discussions, le vote des lois après les chassés-croisés dans les assemblées et l'impact sur notre quotidien de parents et d'enseignants pour me prononcer définitivement. Je ferai de même avec le président : ce ne sera qu'avec son bilan quinquennal objectif que je me déciderai.
Se débarrasser de la clique UMP fut un soulagement intense, les voir s'étriper entre Forts (extrêmes) et Faibles (républicains, gaullistes) me réjouit (ils ont une fâcheuse tendance à donner des leçons à la terre entière, qu'ils nettoient les écuries d'Augias), mais des questions fondamentales me turlupinent : le Ps sait-il encore ce que signifie être de gauche? En 2012, d'ailleurs, ça signifie quoi être de gauche exactement? Et l'école, on veut en faire quoi?
- AuroreEsprit éclairé
Juste un rappel : le projet - au-delà de son utilité supposée - est un Partenariat Public-Privé (PPP), véritable cadeau fait à Vinci. C'est aussi un excellent moyen de creuser à long terme les déficits publics : serait-ce pour mieux justifier les coupes sombres à venir ? Et à côté de cela, on nous vante l'éducation à la "citoyenneté", au "développement durable" et à "l'économie sociale et solidaire" (!!!) à l'école primaire...adrifab a écrit:Puisque tu fais allusion à Notre Dame Des Landes, je trouve que les réactions des opposants est quand même un peu disproportionnée quand on voit leurs arguments :
http://quoi.info/actualite-politique/2012/11/23/notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi-1155228/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=notre-dame-des-landes-aeroport-polemique-pourquoi
Comme l'a écrit Roumégueur Ier (que je remercie pour la longue et pertinente analyse qui précède ), le PS sait-il encore ce que signifie être de gauche ? Dispose-t-il d'un arsenal idéologique cohérent ?
- InstructeurpublicFidèle du forum
xphrog a écrit:adrifab a écrit:Obliger chaque année les profs à faire un stage en entreprise… :shock: Dans quel but ?? Pour faire comprendre à ces fainéants de profs privilégiés ce qu’est le vrai travail, peut-être ?
Oui, bref, j'espère que les profs profiteront du DIF lors de leur passage en entreprise (pour 2 heures de cours 1 à 1 à papoter dans une langue étrangère), ou bien des moments où l'on demande à son assistant de faire un café après une bataille vaillante et silencieuse avec un fichier excel , ou bien des heures passées à boire de la bière en déplacement à un trade show où sont réunis les professionnels de la boisson...
Il y a un risque de "backfire" si on laisse les profs faire un stage en entreprise, le mythe du "vrai travail" en entreprise pourrait s'écrouler... :lol:
- backfire:
vb. avoir le fait inverse, se retourner contre qqn, pétarader
Voilà quelqu'un qui sait ce que c'est que d'être cadre dans le privé. Oui c'est vrai, il faut faire acte de présence pour être bien vu et ils font facile du 9h-19h. Mais alors faut voir ce qu'ils glandent : petit journal le matin, réunions où tout le monde dors ou lis ses mails, formation ceci ou cela, leçon d'anglais, manipulations de logiciels X ou Y pour brasser du vent pendant des heures, faire des power point, bavardages interminables et ragots à la machine à café... j'ai des sources de première main !
- User5899Demi-dieu
Je crois qu'il ne reste plus grand-monde pour penser qu'on bosse dans les entreprises Enfin, à part ceux qui fantasment idéologiquement ce qui devrait s'y faire.xphrog a écrit:
Il y a un risque de "backfire" si on laisse les profs faire un stage en entreprise, le mythe du "vrai travail" en entreprise pourrait s'écrouler... :lol:
- InstructeurpublicFidèle du forum
Cripure a écrit:Je crois qu'il ne reste plus grand-monde pour penser qu'on bosse dans les entreprises Enfin, à part ceux qui fantasment idéologiquement ce qui devrait s'y faire.xphrog a écrit:
Il y a un risque de "backfire" si on laisse les profs faire un stage en entreprise, le mythe du "vrai travail" en entreprise pourrait s'écrouler... :lol:
Et aussi certains collègues profs qui avalent tout cru la propagande et culpabilisent d'avoir deux après midi libres dans la semaine.
- User5899Demi-dieu
Faites comme moi : ne culpabilisez pas de n'avoir que quatre demi journées occupéesInstructeurpublic a écrit:Cripure a écrit:Je crois qu'il ne reste plus grand-monde pour penser qu'on bosse dans les entreprises Enfin, à part ceux qui fantasment idéologiquement ce qui devrait s'y faire.xphrog a écrit:
Il y a un risque de "backfire" si on laisse les profs faire un stage en entreprise, le mythe du "vrai travail" en entreprise pourrait s'écrouler... :lol:
Et aussi certains collègues profs qui avalent tout cru la propagande et culpabilisent d'avoir deux après midi libres dans la semaine.
- GrypheMédiateur
Deux après-midi où ils préparent leurs cours et corrigent leurs copies.Instructeurpublic a écrit:deux après midi libres dans la semaine.
(A répéter aussi souvent que nécessaire. :lol: )
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- User5899Demi-dieu
TutaféGryphe a écrit:Deux après-midi où ils préparent leurs cours et corrigent leurs copies.Instructeurpublic a écrit:deux après midi libres dans la semaine.
(A répéter aussi souvent que nécessaire. :lol: )
Je ne décolle point mon séant de ma chaise pendant ces dix interminables demi journées hebdomadaires. Heureusement que j'ai les cours pour me changer les idées
- EdgarNeoprof expérimenté
En même temps, l'UMP est en train de perdre sa raison d'être "d'Union" et il faut attendre comment la droite va se recomposer et sur quelles valeurs.
J'avoue être en ce moment très perturbé sur le plan des valeurs justement, constatant que nombreux parmi mes proches semblent se retrouver de plus en plus sur ce type discours autour de l'Education alors que je ne l'aurais jamais pensé. Il y a une sorte de radicalisation sur ces sujets qui s'affirme de plus en plus sans complexe de la part de personnes qui sont pourtant issues des bancs de l'école publique et font aujourd'hui partie des élites sur le plan des revenus et des positions sociales. Je suis un peu perdu quand mes proches envoient tous leurs enfants dans le privé et que moi je commence à me demander pourquoi je me lève le matin si plus personne ne fait confiance à mon travail, à part ceux qui n'ont pas le choix.
Mais il faut peut-être chercher les causes de cette défiance actuelle dans le relâchement de l'école publique, dans le laisser-aller sur le plan des exigences, la pression pour les taux de réussite aux examens qui ont faussé les niveaux réels, dans l'impunité dans laquelle vivent certains dans les collèges difficiles et qui empêchent des classes entières de travailler. L'école publique est peut-être morte (car elle est moribonde) des ses bonnes intentions et de son manque de réalisme.
J'avoue être en ce moment très perturbé sur le plan des valeurs justement, constatant que nombreux parmi mes proches semblent se retrouver de plus en plus sur ce type discours autour de l'Education alors que je ne l'aurais jamais pensé. Il y a une sorte de radicalisation sur ces sujets qui s'affirme de plus en plus sans complexe de la part de personnes qui sont pourtant issues des bancs de l'école publique et font aujourd'hui partie des élites sur le plan des revenus et des positions sociales. Je suis un peu perdu quand mes proches envoient tous leurs enfants dans le privé et que moi je commence à me demander pourquoi je me lève le matin si plus personne ne fait confiance à mon travail, à part ceux qui n'ont pas le choix.
Mais il faut peut-être chercher les causes de cette défiance actuelle dans le relâchement de l'école publique, dans le laisser-aller sur le plan des exigences, la pression pour les taux de réussite aux examens qui ont faussé les niveaux réels, dans l'impunité dans laquelle vivent certains dans les collèges difficiles et qui empêchent des classes entières de travailler. L'école publique est peut-être morte (car elle est moribonde) des ses bonnes intentions et de son manque de réalisme.
- RoninMonarque
Ton analyse me semble malheureusement tellement évidente et tristement lucide sur l'état de l’École.
_________________
- adrifabNiveau 10
Cripure a écrit:Hé bien, une heure de Mélenchon, ça lave quand même autrement les oreilles de toutes ces sornettes que les perspectives actuelles.
J'ai moi aussi vu la prestation de Mélenchon hier soir chez Ruquier et je dois reconnaître que c'est un formidable orateur, un extraordinaire "animal" politique et qu'il parvient à mettre tout le monde dans sa poche. Comme a dit Carole Bouquet, "vous êtes utile en France et je préfère un pays avec vous qu'un pays sans vous."
Malgré tout, je reste sceptique sur la fiabilité de la mise en oeuvre de son programme, même s'il m'a paru très sincère et très sympathique hier soir.
- CeladonDemi-dieu
Parce que la mise en oeuvre des programmes UMP/PS se révèle pertinente ?
- DuplayExpert
adrifab a écrit:
J'ai moi aussi vu la prestation de Mélenchon hier soir chez Ruquier et je dois reconnaître que c'est un formidable orateur, un extraordinaire "animal" politique et qu'il parvient à mettre tout le monde dans sa poche. Comme a dit Carole Bouquet, "vous êtes utile en France et je préfère un pays avec vous qu'un pays sans vous."
Malgré tout, je reste sceptique sur la fiabilité de la mise en oeuvre de son programme, même s'il m'a paru très sincère et très sympathique hier soir.
Ah ça... décider comme Peillon de faire travailler les PE une demi-journée supplémentaire par semaine sans les payer, c'est sûr que ça vous pose un homme !
- adrifabNiveau 10
Celadon a écrit:Parce que la mise en oeuvre des programmes UMP/PS se révèle pertinente ?
Je ne faisais pas référence à la pertinence de son programme. Je me demandais juste si la France avait les moyens financiers de le mettre en oeuvre.
- UMP : la droite forte propose de "rétablir l'exemplarité de l'école de la République en interdisant le droit de grève des professeurs".
- Supprimer le droit de grève des profs est "tout à fait constitutionnel" (Droite forte)
- programme du pacte législatif des LR pour l'école
- L'éducation en une de Libération avec Camille Bedin (UMP, la Droite forte), Philippe Meirieu (EELV), Maya Akkari (Terra Nova)...
- Attention : les stagiaires "à forte expérience" ne bénéficient d'aucune décharge !
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