- adrifabNiveau 10
cath5660 a écrit:Adrifab: j'ai de quoi m'inquiéter car j'ai encore 20 ans à travailler.
Et comme je travaille depuis déjà 20 ans, j'en ai vu assez passer, de gauche comme de droite, pour reconnaitre les non-dits.
Me dire que c'est "moins pire" avec le PS ne me contente pas vraiment, vois-tu: j'aurais préféré "franchement mieux"!
Sans compter que Peillon a déjà annoncé que les PE travailleraient 1/2 journée de plus gratuitement, quand même! N'est-ce pas suffisant?
5 ans de Sarko + 5 ans de Hollande, feront déjà 10 ans de galère.
Je vais sans doute me faire huer, voire pire mais tant pis, c'est une question qui m'interpelle : jusqu'en 2008, les PE travaillaient bien 4,5 jours par semaine, non ? Et c'était le même salaire que maintenant ? Pourquoi ne pas accepter en 2013 ce que vous acceptiez avant 2008 ?? ( Aïe, je file m'abriter )
- CeladonDemi-dieu
Et comme pour les 5 suivants ce sera l'un ou l'autre, Adrifab,tu peux préparer tes kleenex pour la galérienne. Si d'ici là l'EN existe encore...
- adrifabNiveau 10
cath5660 a écrit:Je ne trouve aucune circonstance atténuante à l'UMP, rien ne m'étonne sinon l'ampleur de leur imagination malveillante.
J'ai été assez déçue par le PS pour me méfier, et avec eux le pire est hélas toujours sûr.
N'est-ce pas plutôt le PS de Allègre qui vous aurait déçue ? ( si vous enseignez depuis 20 ans, je ne vois guère que lui qui aurait pu vous décevoir ). Si tel est le cas, sachez qu'Allègre était à l'époque un UMP ( ou RPR ) qui s'ignorait, vu son ralliement à Sarkozy depuis 2007...
- LefterisEsprit sacré
Un peu la même vision : les uns sont atroces, les autres suspects. Dire du mal des uns ne signifie pas forcément aduler les autres.cath5660 a écrit:Je ne trouve aucune circonstance atténuante à l'UMP, rien ne m'étonne sinon l'ampleur de leur imagination malveillante.
J'ai été assez déçue par le PS pour me méfier, et avec eux le pire est hélas toujours sûr.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RikkiMonarque
adrifab a écrit:cath5660 a écrit:Adrifab: j'ai de quoi m'inquiéter car j'ai encore 20 ans à travailler.
Et comme je travaille depuis déjà 20 ans, j'en ai vu assez passer, de gauche comme de droite, pour reconnaitre les non-dits.
Me dire que c'est "moins pire" avec le PS ne me contente pas vraiment, vois-tu: j'aurais préféré "franchement mieux"!
Sans compter que Peillon a déjà annoncé que les PE travailleraient 1/2 journée de plus gratuitement, quand même! N'est-ce pas suffisant?
5 ans de Sarko + 5 ans de Hollande, feront déjà 10 ans de galère.
Je vais sans doute me faire huer, voire pire mais tant pis, c'est une question qui m'interpelle : jusqu'en 2008, les PE travaillaient bien 4,5 jours par semaine, non ? Et c'était le même salaire que maintenant ? Pourquoi ne pas accepter en 2013 ce que vous acceptiez avant 2008 ?? ( Aïe, je file m'abriter )
Si on supprime tout ce qui a été mis pour occuper cette demi-journée, car nous travaillons toujours 4,5 jours par semaine mais la demi-journée où les enfants n'ont pas classe est consacrée à d'autres choses, OK, pas de problème.
Mais si c'est 4,5 jours de classes PLUS conseils d'école, réunions parents-profs, animations pédagogiques, conseils des maîtres, conseils de cycle, équipes éducatives, accompagnement personnalisé, etc., alors là, non ! Or, il semble qu'il ne soit guère question d'en supprimer, mais plutôt d'en rajouter...
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- InstructeurpublicFidèle du forum
Certains n'arrivent pas à s'en sortir de leur chère opposition UMP/PS. Tant que vous n'aurez pas compris que cette fausse alternance est un énorme piège à cons, le pays ne pourra pas avancer. Après, rien n'est arrêté sur l'alternative. Celle-ci peut venir d'une gauche républicaine, de la droite authentiquement gaulliste, ou alors d'une révolution communiste ou nationale pour les plus motivés... Mais non, certains esprits restent empêtrés dans le piège à cons libéral. Ce libéralisme transcourants qui détruit tout dans tous les secteurs de métiers. Parlez autour de vous, l'ennemi est toujours le même... systématiquement.
- adrifabNiveau 10
Lefteris a écrit:Un peu la même vision : les uns sont atroces, les autres suspects. Dire du mal des uns ne signifie pas forcément aduler les autres.cath5660 a écrit:Je ne trouve aucune circonstance atténuante à l'UMP, rien ne m'étonne sinon l'ampleur de leur imagination malveillante.
J'ai été assez déçue par le PS pour me méfier, et avec eux le pire est hélas toujours sûr.
Tout à fait d'accord. Je n'ai jamais dit que j'adulais Peillon et Cie. Je reste prudent et très attentif à tout ce qu'annonce ou projette Peillon. Loin de moi l'idée de lui signer un chèque en blanc les yeux fermés. Mais, même si je conserve une certaine prudence, je n'en suis pas moins apte à constater que la politique de l'UMP en matière d'éducation notamment, serait bien plus désastreuse.
- LefterisEsprit sacré
Nous avons la même perception : une différence dans les manières. Mais pour compléter ta pensée, le vieux que je suis par rapport à la jeunette que tu es rappelle que tout le monde, UMP comme PS , a en son temps voté la LOLF, qui est le vrai préambule à toutes les autres mesures destructrices que tu énonces , lesquelles sont évidemment grimées avec les habits de l'intérêt public, de l'intérêt des personnels.Reine Margot a écrit:La "gauche" a des manières moins brutales -moins de déclarations méprisantes, moins de mesures radicales du style interdire la grève comme la "droite forte" le propose- mais sur le fond les deux partis sont d'accord sur plusieurs choses
- réduction des dépenses publiques (malgré les annonces protégeant l'EN, elle est au moins touchée chez les administratifs, je le vis en ce moment)
- mise de l'élève "au centre" et pas de protection de l'autorité du prof malgré des déclarations en ce sens, prof qui doit se remettre en cause, etc
- réduction des horaires disciplinaires au profit de "projets" autres et faire de 'lécole un "lieu de vie"
- remise en cause du statut de fonctionnaire (les entretiens dans la FP sont maintenant généralisés et le PS ne s'y oppose pas)
Entre les deux il n'y a que quelques nuances mais pas de vraie dfférence de fond face à 'laustérité budgétaire et pas de réponse face au problème de l'autorité.
Un haut fonctionnaire socialiste, chargé de mission , disait lui -même des fonctionnaires" ils ont du boulot, c'est déjà bien , ils n'ont qu'à accepter ce qu'on leur fait".
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- LefterisEsprit sacré
Elle le dit avec un peu de virulence, ce qui amène à se méprendre sur le fond de sa pensée. Mais ce ne sont que des crises de démence passagèreMarcassin a écrit:Je ne crois pas qu'Aurore soit particulièrement de droite vu comme elle karshérise systématiquement l'UMP.
Simplement la question est aujourd'hui de savoir qui est en mesure de faire le plus de mal à l'école dans les cinq années à venir.
Pour l'instant, ce n'est pas la droite forte, j'en ai bien peur. Ce qui n'interdit pas d'en parler, bien sûr.
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- doublecasquetteEnchanteur
Instructeurpublic a écrit:Certains n'arrivent pas à s'en sortir de leur chère opposition UMP/PS. Tant que vous n'aurez pas compris que cette fausse alternance est un énorme piège à cons, le pays ne pourra pas avancer. Après, rien n'est arrêté sur l'alternative. Celle-ci peut venir d'une gauche républicaine, de la droite authentiquement gaulliste, ou alors d'une révolution communiste ou nationale pour les plus motivés... Mais non, certains esprits restent empêtrés dans le piège à cons libéral. Ce libéralisme transcourants qui détruit tout dans tous les secteurs de métiers. Parlez autour de vous, l'ennemi est toujours le même... systématiquement.
On peut aussi être pour ce libéralisme transcourants, en jugeant que le libéralisme à la sauce socialiste française est un moyen convenable, une démarche satisfaisante et modérée et que la droite ultralibérale est épouvantable, mais quand même moins pire que la droite nationaliste républicaine conservatrice réactionnaire. A ce compte là, on n'est pas pris dans le piège à cons du tout.
Les socialistes français se sont prononcés il y a déjà belle lurette pour une démarche idéologique et politique inscrite dans le cadre de l'économie de marché et de la mondialisation. Ce ne devrait être un secret pour personne. Ils ne s'avancent pas à visage couvert, que je sache ?
J'édite pour signer parce que les DC, sur ce sujet là, c'est pas bonnet blanc et blanc bonnet, c'est fontion publique contre profession libérale. Genre de sujet à ne pas aborder dans les repas de famille ... :lol: :lol:
DC véto
- AuroreEsprit éclairé
JphMM, d'ordinaire j'apprécie beaucoup vos analyses, mais cette fois vous faites complètement fausse route.JPhMM a écrit:*Baille*
Marrante cette capacité qu'ont certains à ne savoir dire qu'une seule chose : "UMP et Peillon, c'est égal" et conséquemment à détourner systématiquement tout topic relatif à une critique des visions de l'UMP en matière d'éducation en une volée de bois vert sur le dos de Peillon.
Marrante.
Bizarre.
Suspecte peut-être.
Enfin, du moins, quand, à chaque fois qu'on lit un titre de topic relatif à l'UMP et ses délires sur l'éducation, qu'on va sur le topic en question, et qu'on s'étonne de lire systématiquement des dénonciations de l'iniquité sans borne de la politique de Peillon, qu'en se demandant comment le topic a pu dévier à ce point, et qu'on trouve toujours les mêmes déviations initiées par les mêmes personnes, à la fin, cela paraît suspect, en effet.
Ça fait un moment d'ailleurs.
Mais au moins c'est dit.
S'il a été question de Peillon ici, c'est parce que les deux logiques UMP et PS dans le domaine de l'éducation (mais aussi dans le traitement de la crise, au hasard) se rejoignent in fine, même si leurs manifestations sont bien évidemment différentes. Et aussi, il faut bien le dire, parce qu'on persiste à ne pas répondre à certaines questions bien précises sur d'autres topics.
Ce qui me paraît suspect, en revanche, c'est la subite "ouverture" promue par certains ici en direction des Cahiers péda et du Ministère. Là aussi, c'est dit.
Les idiots de la droite forte (je reprends volontiers ton expression ) ne méritent qu'une chose : qu'on les laisse faire les pitres dans leur coin. En revanche, je ne savais pas que pour les partisans de Mélenchon, le PS et le "capitaine de pédalo" faisaient partie de la "méchante et horrible gauche". D'ailleurs, si tu trouves une seule mesure authentiquement de gauche parmi celles proposées par Peillon et que j'ai listées plus haut, je prends...Tristana a écrit:
Je suis absolument d'accord avec cela, et j'ajouterais même qu'avant le changement de gouvernement, les mêmes personnes en arrivaient toujours à dire : "au PS ils ne font pas mieux et c'est à cause d'eux que le ciel nous tombe sur la tête", quand bien même c'était l'UMP qui depuis 10 ans réformait et saccageait l'EN. A chaque fois, il fallait remettre sur le tapis la gauche, cette méchante et horrible gauche — qui permettait de dédouaner quelque part ceux qui sont de l'autre bord.
Je trouve cela tout aussi troublant, voire plus, que la défense de Peillon par John.
Et je le dis et je l'affirme : si beaucoup de choses m'inquiètent dans la manière qu'a Peillon de gérer son ministère, je n'en reste pas moins abasourdie qu'on ne sache pas faire la différence entre ce que propose le PS en ce moment et ce ramassis d'injures jetées à la face des profs par ces idiots de la droite forte.
Alors si je comprends bien, on me prête cette fois-ci des accointances avec Marine ? :shock:JPhMM a écrit:
Je n'ai jamais dit qu'il était suspect d'être de la droite républicaine (qui n'use, elle, jamais de l'argument "droite et gauche c'est blanc-bonnet et bonnet-blanc").
Certes. Mais le projet de Peillon visant à introduire du périscolaire au sein du primaire, pour ne citer que lui, ne vise précisément pas à "préserver la structure", puisque dans le contexte de l'acte III de la décentralisation à venir, il s'agit tout au contraire de préparer une future territorialisation de l'EN prévue par les textes européens et les experts de l'OCDE. La différence avec l'UMP se manifeste donc surtout dans le tempo des réformes, et le ton employé (volontarisme hystérique des sarkozystes et de la droite forte vs care et ton mielleux de la "gauche" PS.doublecasquette a écrit: Le vrai danger qui menace l'école ?
Pour moi qui suis extérieure, ce vrai danger, c'est sa disparition pure et simple, avec privatisation, chèque éducation et disparition des programmes nationaux et de la nomination de professeurs diplômés au niveau national et recrutés sur concours. Survivrait alors peut-être une sorte d'école communale sensu stricto pour les nécessiteux et les marginaux.
Peut-être est-ce à présent la seule solution, drastique, qui verrait renaître à terme des Kergomard et autres , nés de l'urgence à faire quelque chose de bon de ces salles d'asile ? Tant qu'à aller dans le mur, fonçons-y tout droit et le plus vite possible ...
Et, pour moi, la droite, surtout décomplexée, est plus menaçante que la gauche socialiste qui sauve au moins les murs et les structures internes, même si elle les remplit d'un vide sidéral au mieux, de programmes nuisibles au pire. Mon vote socialiste, en ce domaine de l'instruction, n'a que cette motivation: préserver la structure et la logistique existantes. Mais mon vote ne se focalise pas sur le MEN, heureusement, ni sur la réintroduction des grands prédateurs, d'ailleurs.
DC véto
Quant à la politique du PS dans les collectivités locales, je peux vous citer V. Peillon qui "a estimé, dans une allocution très applaudie, qu'il sera impossible de recruter, pour 2014, suffisamment d'animateurs professionnels et conseille de se tourner vers les "habitants qui ont des savoirs à partager" afin de "mobiliser des passions locales". http://www.challenges.fr/monde/20121121.FAP6091/peillon-promet-de-la-souplesse-aux-maires-dans-l-organisation-des-temps-scolaires.html
"Vincent Peillon a assuré aux maires que les enseignants aussi feraient un effort pour le changement: "nous leur demandons de venir une demi-journée de plus sans leur proposer de mieux les payer", a-t-il expliqué." source : http://www.challenges.fr/monde/20121121.FAP6091/peillon-promet-de-la-souplesse-aux-maires-dans-l-organisation-des-temps-scolaires.htmladrifab a écrit:L'UMP veut 25 h de cours par semaine pour les profs du secondaire. Peillon le veut-il ??
Peillon a dit qu'il allait faire un peu plus tard sa propre réforme sur la question, et le PS ne manque pas d'"experts" partisans de l'autonomie des établissements et de la notation par les CDE.adrifab a écrit:A la rentrée 2012, on devait changer de mode d'évaluation avec suppression des notes pédagogique et administrative. Pour l'instant, à moins d'être complètement c..., je n'ai pas l'impression que Peillon les a supprimées.
Bon, cette fois, je vous l'accorde (il faut dire qu'à la droite forte, ils devraient arrêter les psychotropes ...)adrifab a écrit:L'UMP veut nous supprimer le droit de grève. Peillon a -t-il seulement évoqué cette idée un jour ?
Non : on a arrêté (provisoirement) la saignée, mais on ne va pas pour autant compenser les pertes effectuées sous Sarkozy (les 60000 postes, vous pouvez toujours les attendre)adrifab a écrit:L'UMP allait continuer à supprimer des postes d'enseignants. Peillon a fait tout l'inverse.
Le retour de l'IUFM : le changement, c'est maintenant ?adrifab a écrit:L'UMP avait supprimé la formation initiale des stagiaires. Peillon va changer cela.
Oser parler de "dévouement" aux instits qu'on s'apprête à entuber en beauté, c'est du respect pour vous ?adrifab a écrit:L'UMP nous méprisait et nous insultait ouvertement et quotidiennement. Perso, je me sens beaucoup moins agressé dans mon quotidien de prof avec Peillon.
Quand votre tour viendra, d'ici quelques mois, on en reparle...
Ce n'est pas l'objectif premier, en effet...adrifab a écrit:L'UMP veut nous sortir de la fonction publique. Je ne pense pas que ce soit l'objectif premier de Peillon...etc, etc, etc...
Pour résumer, les propositions de la droite forte sont ce qu'elles sont (à savoir grotesques) mais elles me paraissent en fin de compte bien moins dangereuses à court terme que la politique bien plus sournoise et prudente du PS qui divise pour mieux régner (PE vs secondaire, par exemple )et qui n'en poursuit pas moins les mêmes objectifs en fin de compte (voir plus haut).
- Reine MargotDemi-dieu
il me semble que l'autonomie des établissements c'était dans le programme de Hollande aussi, non?
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MarcassinHabitué du forum
Bien sûr que je me sens moins insulté par le PS, mais la culpabilisation de Peillon est finalement aussi insidieuse quand elle laisse croire que l'école induit une souffrance insupportable chez les élèves et les pousse au suicide et qu'il faut réformer l'école dans un sens pédagogiste.adrifab a écrit:Bref, ceux qui pensent que UMP et PS, c'est blanc bonnet et bonnet blanc, je pensais quand même qu'après avoir dévoilé au grand jour les desseins de la droite forte ( courant désormais majoritaire à l'UMP et que soutient Copé ), certains auraient vu quand même quelques différences majeures. Mais bon, quand on veut pas...C'est à désespérer !!
En 2017, je ferai sans doute le même choix qu'en 2012, c'est-à-dire comme la plupart sur ce forum, voter PS à contre cœur. Mais en attendant le changement c'est maintenant, et autant qu'il se fasse dans le bon sens.adrifab a écrit:Et vous ne voyez pas plus loin que 5 ans ?? Certes, la droite forte va gesticuler pendant 4,5 ans maintenant, matin, midi et soir comme l'a promis Copé ( sic ) mais que ferez-vous en 2017 si ces gesticulateurs se retrouvent à l'Elysée ? Je vous assure qu'alors, le risque sera bien plus dramatique pour nous qu'en ce moment ! A moins que vous soyez en retraite en 2017...
"dénigrer systématiquement" le PS ? J'ai apprécié le retrait du décret sur l'évaluation des enseignants, ce qui ne m'empêche pas de critiquer d'autres orientations inquiétantes.adrifab a écrit:Je ressens exactement la même chose depuis longtemps sur ce forum où il est en effet de bon ton chez certains de dénigrer systématiquement et complètement le PS, quoi qu'ils disent et fassent, alors que l'UMP, avec toutes les horreurs proférées sur les profs, trouvent toujours des gens ici qui leur trouvent des circonstances atténuantes ou minimisent leurs propos. Si c'est Allègre qui les a traumatisés à ce point, il me semble pourtant qu'Allègre a quitté ce parti depuis bien longtemps ( si tant est qu'il ait été socialiste un jour ! )
Et j'ai jamais vu de membres de ce forum "trouver des circonstances atténuantes" ou "minimiser les propos de l'UMP". :shock:
Je veux bien des liens...
Pour moi, si intègre soit-il, Lionel Jospin, ministre de l'éducation ou premier ministre, est plus responsable qu'Allègre. Il ne trouvait pas que son ministre de l’Éducation était de droite entre 1997 et 2000, que je sache.adrifab a écrit:N'est-ce pas plutôt le PS de Allègre qui vous aurait déçue ? ( si vous enseignez depuis 20 ans, je ne vois guère que lui qui aurait pu vous décevoir ). Si tel est le cas, sachez qu'Allègre était à l'époque un UMP ( ou RPR ) qui s'ignorait, vu son ralliement à Sarkozy depuis 2007...
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- AuroreEsprit éclairé
+1cath5660 a écrit:Je ne trouve aucune circonstance atténuante à l'UMP, rien ne m'étonne sinon l'ampleur de leur imagination malveillante.
J'ai été assez déçue par le PS pour me méfier, et avec eux le pire est hélas toujours sûr.
Excellente question...Celadon a écrit:Et comme pour les 5 suivants ce sera l'un ou l'autre, Adrifab,tu peux préparer tes kleenex pour la galérienne. Si d'ici là l'EN existe encore...
Malheureusement, Allègre n'est que le baobab qui cache la forêt des experts incompétents.adrifab a écrit:
N'est-ce pas plutôt le PS de Allègre qui vous aurait déçue ? ( si vous enseignez depuis 20 ans, je ne vois guère que lui qui aurait pu vous décevoir ). Si tel est le cas, sachez qu'Allègre était à l'époque un UMP ( ou RPR ) qui s'ignorait, vu son ralliement à Sarkozy depuis 2007...
Et Jospin avec sa loi scélérate, c'était aussi un RPR qui s'ignorait, peut-être ?
Certains au PS (Lamy, par exemple) sont nettement plus libéraux que bien du monde à l'UMP. Ceci explique sans doute cela.Lefteris a écrit:Nous avons la même perception : une différence dans les manières. Mais pour compléter ta pensée, le vieux que je suis par rapport à la jeunette que tu es rappelle que tout le monde, UMP comme PS , a en son temps voté la LOLF, qui est le vrai préambule à toutes les autres mesures destructrices que tu énonces , lesquelles sont évidemment grimées avec les habits de l'intérêt public, de l'intérêt des personnels.Reine Margot a écrit:La "gauche" a des manières moins brutales -moins de déclarations méprisantes, moins de mesures radicales du style interdire la grève comme la "droite forte" le propose- mais sur le fond les deux partis sont d'accord sur plusieurs choses
- réduction des dépenses publiques (malgré les annonces protégeant l'EN, elle est au moins touchée chez les administratifs, je le vis en ce moment)
- mise de l'élève "au centre" et pas de protection de l'autorité du prof malgré des déclarations en ce sens, prof qui doit se remettre en cause, etc
- réduction des horaires disciplinaires au profit de "projets" autres et faire de 'lécole un "lieu de vie"
- remise en cause du statut de fonctionnaire (les entretiens dans la FP sont maintenant généralisés et le PS ne s'y oppose pas)
Entre les deux il n'y a que quelques nuances mais pas de vraie dfférence de fond face à 'laustérité budgétaire et pas de réponse face au problème de l'autorité.
Un haut fonctionnaire socialiste, chargé de mission , disait lui -même des fonctionnaires" ils ont du boulot, c'est déjà bien , ils n'ont qu'à accepter ce qu'on leur fait".
- CeladonDemi-dieu
Bien entendu, UMP = PS les deux ont dit oui à l'UE et à l'ensemble de ses aberrations aux conséquences effrayantes dans tous les domaines. Alors Hollande a beau jeu à s'opposer à Merkel/Cameron maintenant !
- AuroreEsprit éclairé
Nuance : il s'opposait pendant la campagne électorale !Celadon a écrit:Bien entendu, UMP = PS les deux ont dit oui à l'UE et à l'ensemble de ses aberrations aux conséquences effrayantes dans tous les domaines. Alors Hollande a beau jeu à s'opposer à Merkel/Cameron maintenant !
- AuroreEsprit éclairé
Et comment...Reine Margot a écrit:il me semble que l'autonomie des établissements c'était dans le programme de Hollande aussi, non?
- CeladonDemi-dieu
Voui mais bon, de toute façon c'est trop tard. Il n'a pas tout compris, Hollande.Aurore a écrit:Nuance : il s'opposait pendant la campagne électorale !Celadon a écrit:Bien entendu, UMP = PS les deux ont dit oui à l'UE et à l'ensemble de ses aberrations aux conséquences effrayantes dans tous les domaines. Alors Hollande a beau jeu à s'opposer à Merkel/Cameron maintenant !
- InstructeurpublicFidèle du forum
doublecasquette a écrit:Instructeurpublic a écrit:Certains n'arrivent pas à s'en sortir de leur chère opposition UMP/PS. Tant que vous n'aurez pas compris que cette fausse alternance est un énorme piège à cons, le pays ne pourra pas avancer. Après, rien n'est arrêté sur l'alternative. Celle-ci peut venir d'une gauche républicaine, de la droite authentiquement gaulliste, ou alors d'une révolution communiste ou nationale pour les plus motivés... Mais non, certains esprits restent empêtrés dans le piège à cons libéral. Ce libéralisme transcourants qui détruit tout dans tous les secteurs de métiers. Parlez autour de vous, l'ennemi est toujours le même... systématiquement.
On peut aussi être pour ce libéralisme transcourants, en jugeant que le libéralisme à la sauce socialiste française est un moyen convenable, une démarche satisfaisante et modérée et que la droite ultralibérale est épouvantable, mais quand même moins pire que la droite nationaliste républicaine conservatrice réactionnaire. A ce compte là, on n'est pas pris dans le piège à cons du tout.
Les socialistes français se sont prononcés il y a déjà belle lurette pour une démarche idéologique et politique inscrite dans le cadre de l'économie de marché et de la mondialisation. Ce ne devrait être un secret pour personne. Ils ne s'avancent pas à visage couvert, que je sache ?
J'édite pour signer parce que les DC, sur ce sujet là, c'est pas bonnet blanc et blanc bonnet, c'est fontion publique contre profession libérale. Genre de sujet à ne pas aborder dans les repas de famille ... :lol: :lol:
DC véto
Bien sûr qu'on peut être libéral. Mais être libéral quand on est fonctionnaire, ouvrier, employé, bref, salarié c'est... comment dire... faut vraiment ne pas avoir compris ce qu'est le libéralisme. Un problème d'étiquetage probablement, dans libéral il y a le mot liberté....
Pour le reste de ton message le libéralisme ne recoupe pas l'économie de marché. Une économie de marché peut parfaitement être réglementée dans un sens protecteur pour le travail.
- Reine MargotDemi-dieu
Instructeurpublic a écrit:Certains n'arrivent pas à s'en sortir de leur chère opposition UMP/PS. Tant que vous n'aurez pas compris que cette fausse alternance est un énorme piège à cons, le pays ne pourra pas avancer. Après, rien n'est arrêté sur l'alternative. Celle-ci peut venir d'une gauche républicaine, de la droite authentiquement gaulliste, ou alors d'une révolution communiste ou nationale pour les plus motivés... Mais non, certains esprits restent empêtrés dans le piège à cons libéral. Ce libéralisme transcourants qui détruit tout dans tous les secteurs de métiers. Parlez autour de vous, l'ennemi est toujours le même... systématiquement.
+1000
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AuroreEsprit éclairé
Pas d'accord. Évidemment, on peut être partisan du libéralisme économique, là n'est pas le problème. Mais au PS, le tournant des années 80 a été tout sauf assumé - c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils ont repris à leur compte le gauchisme culturel, l'antiracisme de pacotille, les thèmes sociétaux et le pédagogisme dans le domaine de l'éducation. On peut même constater que la ligne idéologique de ce parti est restée depuis lors passablement confuse.doublecasquette a écrit:
On peut aussi être pour ce libéralisme transcourants, en jugeant que le libéralisme à la sauce socialiste française est un moyen convenable, une démarche satisfaisante et modérée et que la droite ultralibérale est épouvantable, mais quand même moins pire que la droite nationaliste républicaine conservatrice réactionnaire. A ce compte là, on n'est pas pris dans le piège à cons du tout.
Les socialistes français se sont prononcés il y a déjà belle lurette pour une démarche idéologique et politique inscrite dans le cadre de l'économie de marché et de la mondialisation. Ce ne devrait être un secret pour personne. Ils ne s'avancent pas à visage couvert, que je sache ?
- Reine MargotDemi-dieu
Leur gros problème c'est qu'ils avaient promis de s'opposer à l'ultra-libéralisme économique et qu'ils règlementeraient les marchés, qu'ils nationaliseraient, et qu'ils feraient un secteur public puissant. Or le virage de la rigueur de 1983 les a fait se renier, ce qui a pas mal torpillé la "gauche". Depuis, ils se courbent devant les marchés et l'obligation de politique de rigueur, mais essaient tant bien que mal de le masquer.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AuroreEsprit éclairé
+1 Et c'est précisément ce double discours permanent qu'on leur reproche.Reine Margot a écrit:Leur gros problème c'est qu'ils avaient promis de s'opposer à l'ultra-libéralisme économique et qu'ils règlementeraient les marchés, qu'ils nationaliseraient, et qu'ils feraient un secteur public puissant. Or le virage de la rigueur de 1983 les a fait se renier, ce qui a pas mal torpillé la "gauche". Depuis, ils se courbent devant les marchés et l'obligation de politique de rigueur, mais essaient tant bien que mal de le masquer.
- doublecasquetteEnchanteur
Instructeurpublic a écrit:[
Bien sûr qu'on peut être libéral. Mais être libéral quand on est fonctionnaire, ouvrier, employé, bref, salarié c'est... comment dire... faut vraiment ne pas avoir compris ce qu'est le libéralisme. Un problème d'étiquetage probablement, dans libéral il y a le mot liberté....
.
Ce n'est pourtant pas antinomique !
Fonctionnaire, à la rigueur, je veux bien l'admettre. D'ailleurs, j'ai deux retraités de la fonction publique prétendus ultra-libéraux dans ma famille et leurs contradictions me font hurler de rire.
Pour les autres salariés, il n'y a aucun problème à être ultralibéral, à condition d'adhérer à une autre forme de syndicalisme et à envisager l'exercice de sa profession différemment. On reste dans un problème d'offre et de demande.
Ma profession, telle qu'elle est exercée en France et particulièrement en ce qui concerne la médecine vétérinaire rurale, n'a rien à gagner non plus à une politique ultralibérale qu'elle appelle paradoxalement de ses vœux alors que son gagne-pain principal provient des réglementations et sur-réglementations de l'Etat. D'ailleurs, tous les pays qui mènent une politique libérale ou ultralibérale ont une pénurie dramatique de vétérinaires ruraux et c'est chez eux que les ministères de l'Agriculture mènent une politique incitative avec espèces sonnantes et trébuchantes d'origine étatique à la clé pour décider des vétérinaires à aller soigner les animaux de rente ... C'est franchement comique.
Et en médecine canine, les jeunes vétérinaires des pays ultralibéraux se réfugient dans l'activité salariée. Et c'est pas une blague !!!!
- InstructeurpublicFidèle du forum
doublecasquette a écrit:Instructeurpublic a écrit:[
Bien sûr qu'on peut être libéral. Mais être libéral quand on est fonctionnaire, ouvrier, employé, bref, salarié c'est... comment dire... faut vraiment ne pas avoir compris ce qu'est le libéralisme. Un problème d'étiquetage probablement, dans libéral il y a le mot liberté....
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Ce n'est pourtant pas antinomique !
Fonctionnaire, à la rigueur, je veux bien l'admettre. D'ailleurs, j'ai deux retraités de la fonction publique prétendus ultra-libéraux dans ma famille et leurs contradictions me font hurler de rire.
Pour les autres salariés, il n'y a aucun problème à être ultralibéral, à condition d'adhérer à une autre forme de syndicalisme et à envisager l'exercice de sa profession différemment. On reste dans un problème d'offre et de demande.
Ma profession, telle qu'elle est exercée en France et particulièrement en ce qui concerne la médecine vétérinaire rurale, n'a rien à gagner non plus à une politique ultralibérale qu'elle appelle paradoxalement de ses vœux alors que son gagne-pain principal provient des réglementations et sur-réglementations de l'Etat. D'ailleurs, tous les pays qui mènent une politique libérale ou ultralibérale ont une pénurie dramatique de vétérinaires ruraux et c'est chez eux que les ministères de l'Agriculture mènent une politique incitative avec espèces sonnantes et trébuchantes d'origine étatique à la clé pour décider des vétérinaires à aller soigner les animaux de rente ... C'est franchement comique.
Et en médecine canine, les jeunes vétérinaires des pays ultralibéraux se réfugient dans l'activité salariée. Et c'est pas une blague !!!!
Ben si, il y a un problème. Et pas un petit puisque le salarié vit de son salaire et que le libéralisme n'a pas vraiment vocation à l'augmenter. Pour l'O et la D c'est valable pour une économie de marché mais le libéralisme tend à maintenir et organiser le chômage volontairement pour peser à la baisse sur les salaires. Je maintiens que tu confonds "économie de marché" et "libéralisme" (liberté pour les riches de faire leur profit sur le dos des autres).
Edit : "envisager l'exercice de sa profession différemment" Tu veux dire cumuler deux ou trois boulots comme aux Etats-Unis ?
- doublecasquetteEnchanteur
Oui, je sais ... je confonds aussi shit et herbe. Technique de disqualification éprouvée.
- UMP : la droite forte propose de "rétablir l'exemplarité de l'école de la République en interdisant le droit de grève des professeurs".
- Supprimer le droit de grève des profs est "tout à fait constitutionnel" (Droite forte)
- programme du pacte législatif des LR pour l'école
- L'éducation en une de Libération avec Camille Bedin (UMP, la Droite forte), Philippe Meirieu (EELV), Maya Akkari (Terra Nova)...
- Attention : les stagiaires "à forte expérience" ne bénéficient d'aucune décharge !
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