- henrietteMédiateur
Merci Sapotille ! Cela semble pourtant évident, mais manifestement pas pour les concepteurs ce certaines méthodes.
Aurais-tu par hasard un ouvrage de référence de cette personne sur ce sujet ?
Aurais-tu par hasard un ouvrage de référence de cette personne sur ce sujet ?
- doublecasquetteEnchanteur
Ce que je trouve bizarre, c'est la dernière recommandation... Il a pourtant l'air drôlement bien, Dehaenne, quand il veut. Alors, pourquoi raisonne-t-il à l'envers ?
Les trucs durs, c'est pour le collectif, en groupe classe, au tableau, avec l'aide de l'instit et le travail individuel ou de petits groupes, c'est pour le simple que les élèves peuvent faire seuls, non ?
Je ne vois pas comment on peut les coller tout seuls sur un truc difficile et se garder la partie évidente de la leçon pour le moment où ils sont tous avec nous...
Ne me dites pas que le fonctionnement en ateliers tournants est en train de contaminer l'élémentaire après avoir bousillé la maternelle.
Les trucs durs, c'est pour le collectif, en groupe classe, au tableau, avec l'aide de l'instit et le travail individuel ou de petits groupes, c'est pour le simple que les élèves peuvent faire seuls, non ?
Je ne vois pas comment on peut les coller tout seuls sur un truc difficile et se garder la partie évidente de la leçon pour le moment où ils sont tous avec nous...
Ne me dites pas que le fonctionnement en ateliers tournants est en train de contaminer l'élémentaire après avoir bousillé la maternelle.
- AjupouetFidèle du forum
Dc, je pense que ce qu'il voulait dire c'est que quand on a un truc difficile à expliquer, il est plus facile de n'avoir que quelques enfants en face de soi (il y à plus d'interactivité, les enfants posent plus facilement des questions...)
Il est clair pour moi que petit groupe ne rime pas nécessairement avec autonomie ! Même si fatalement, c'est ce qu'on est bien obligé de faire.
Il est clair pour moi que petit groupe ne rime pas nécessairement avec autonomie ! Même si fatalement, c'est ce qu'on est bien obligé de faire.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- phiExpert
Oui je pense que c'est ça, il pense à du travail de groupe "en responsabilité"... Mais comme tu dis, à part pour des petites manipulations où j'ai du mal à faire autrement, je préfère réserver le travail de petits groupes aux choses qu'ils peuvent faire seuls... Mais le travail en atelier tournants est tellement la panacée en maternelle que oui, on nous demande de plus en plus d'en faire en élémentaire, tout comme les activités de tris finalement...
(bon de toutes façons c'est pour ça que j'aime bien n'avoir que 5 ou 6 cp dans la classe)
(bon de toutes façons c'est pour ça que j'aime bien n'avoir que 5 ou 6 cp dans la classe)
- SapotilleEmpereur
Sapotille a écrit:
7. Adaptation au niveau de l’enfant (travail collectif simple, travaux plus complexes en groupes ou ateliers).
Finalement, Doublecasquette, quand tu as des notions nouvelles à enseigner et que tu inclus toute la classe, avec les GS, les CP, les CE1, tu as bien un grand groupe.
Puis, tu lâches les GS avec un dessin illustrant ton propos, tu continues avec les CP et les CE1, tu lâches les CP et la partie la plus complexe avec les CE1 se fait avec toi, donc en petit groupe...
C'est ça, ou j'ai mal compris ton fonctionnement ?
Donc, vive les classes à plusieurs niveaux !!!
- doublecasquetteEnchanteur
C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
- doctor whoDoyen
doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
Sur le dernier papier du cahier de mon môme, indications des horaires pour l'aide personnalisée PS.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- doublecasquetteEnchanteur
Eh bien voilà ! À force d'atomiser, on est obligé de "soutenir" des bambins qui ne devraient venir à l'école que pour jouer avec les petits copains, babiller, patouiller et faire la ronde !
Grrrrrrrr ! : smileys horriblement féroces supprimés de la banque pour cause d'atteinte à l'intégrité physique des personnes auxquelles ils sont destinés :
Grrrrrrrr ! : smileys horriblement féroces supprimés de la banque pour cause d'atteinte à l'intégrité physique des personnes auxquelles ils sont destinés :
- phiExpert
doctor who a écrit:
Sur le dernier papier du cahier de mon môme, indications des horaires pour l'aide personnalisée PS.
Eh bien oui, c'est obligatoire! Parfois même c'est entre 16h30 et 17h30
- dirlolasNiveau 5
Entièrement d'accord. On pointe, on distingue, on ajuste et finalement on ne fait que séparer.doublecasquette a écrit:
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
L'école est en train de se fourvoyer avec ces grandes idées.
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Carpe diem
- Spinoza1670Esprit éclairé
Sapotille a écrit:Petit résumé de quelqu'un qui vient d'assister à une conférence du Dr Dehaene, pédiatre et chercheur au CNRS, sur le cerveau lecteur où elle a développé les 7 grands principes de l'enseignement de la lecture, issus de ses recherches :
1 Enseignement explicite du code alphabétique ;
2. Progression rationnelle dans l’apprentissage des correspondances graphophonétiques (du plus simple au plus complexe) ;
3. Apprentissage actif associant lecture et écriture (dictée et lettres mobiles) ;
4. Transfert de l’explicite vers l’implicite (à force de décoder, l'enfant déchiffre naturellement et de façon inconsciente) ;
5. Choix rationnel des exercices (ne jamais donner à lire des sons non appris) ;
6. Engagement actif, attention et plaisir ;
7. Adaptation au niveau de l’enfant(travail collectif simple, travaux plus complexes en groupes ou ateliers).
mêmes recommandations chez Augustin Grosselin (méthode phonomimique, années 1850) : cf. http://ecolereferences.blogspot.com/2012/11/grosselin-manuel-de-la-phonomimie.html et textes dans la petite bibliographie accompagnant l'article.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- krungthepNiveau 9
doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
DC, je comprends bien ce que tu dis, mais ca ne colle pas vraiment avec la réalité que je fréquente.
Classe de GS où 3 enfants sur 14 ne parlent presque pas anglais (langue de l'école).
Certains lisent déjà très couramment, mais ne font que des additions/soustractions simples.
Certains déchiffrent juste mais font additions/soustractions/multiplications à plusieurs chiffres.
Je ne vois pas comment ca pourrait marcher sans différentiation??
- krungthepNiveau 9
doctor who a écrit:doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
Sur le dernier papier du cahier de mon môme, indications des horaires pour l'aide personnalisée PS.
Et? ma fille en a eu en PS. Elle ne parlait un mot d'anglais, était totalement timorée, prostrée, refusait de participer à quoi que ce soit, a pleuré à plein temps pendant 1 mois. Elle a très bien fini son année de PS et aujourd'hui tout va bien. Pourquoi refuser de l'aide??
- doublecasquetteEnchanteur
krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
DC, je comprends bien ce que tu dis, mais ca ne colle pas vraiment avec la réalité que je fréquente.
Classe de GS où 3 enfants sur 14 ne parlent presque pas anglais (langue de l'école).
Certains lisent déjà très couramment, mais ne font que des additions/soustractions simples.
Certains déchiffrent juste mais font additions/soustractions/multiplications à plusieurs chiffres.
Je ne vois pas comment ca pourrait marcher sans différentiation??
Que te répondre sinon que l'école de ta fille est un cas extrêmement particulier dans un univers extrêmement différent de la réalité d'une école maternelle française sur le territoire français ?
- krungthepNiveau 9
doublecasquette a écrit:krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
DC, je comprends bien ce que tu dis, mais ca ne colle pas vraiment avec la réalité que je fréquente.
Classe de GS où 3 enfants sur 14 ne parlent presque pas anglais (langue de l'école).
Certains lisent déjà très couramment, mais ne font que des additions/soustractions simples.
Certains déchiffrent juste mais font additions/soustractions/multiplications à plusieurs chiffres.
Je ne vois pas comment ca pourrait marcher sans différentiation??
Que te répondre sinon que l'école de ta fille est un cas extrêmement particulier dans un univers extrêmement différent de la réalité d'une école maternelle française sur le territoire français ?
Oui oui. Mais alors pourquoi différentier (ou pas) en école maternelle francaise? quelles différences y a t il (ou pas)?
- VolubilysGrand sage
En école maternelle française classique, tel que voulu par les IEN et les conseillers pédagogiques et bon nombre de collègue, on n'apprend ni à lire, ni à calculer, donc pas besoin de différenciation.krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
DC, je comprends bien ce que tu dis, mais ca ne colle pas vraiment avec la réalité que je fréquente.
Classe de GS où 3 enfants sur 14 ne parlent presque pas anglais (langue de l'école).
Certains lisent déjà très couramment, mais ne font que des additions/soustractions simples.
Certains déchiffrent juste mais font additions/soustractions/multiplications à plusieurs chiffres.
Je ne vois pas comment ca pourrait marcher sans différentiation??
Que te répondre sinon que l'école de ta fille est un cas extrêmement particulier dans un univers extrêmement différent de la réalité d'une école maternelle française sur le territoire français ?
Oui oui. Mais alors pourquoi différentier (ou pas) en école maternelle francaise? quelles différences y a t il (ou pas)?
- doublecasquetteEnchanteur
Pourquoi différencier ?
Parce que certains élèves sont "trop différents" du reste de la classe (valable surtout en GS)... et ont besoin qu'on leur adapte un programme le temps qu'ils rejoignent les autres (ou plus longtemps quand il s'agit d'enfants "à profil particulier").
Et pourquoi ne pas différencier ?
Parce qu'en maternelle, française tout du moins, les programmes se conçoivent dans la durée et par la répétition ad libitum des mêmes notions, concepts, connaissances, savoirs, savoir-faire et savoir être, cachés sous différents habillages.
En gros, pour faire simple, ce qui aura été loupé avec les feuilles mortes ou les citrouilles d'Halloween sera réussi pour les uns avec les guirlandes, les boules et les sapins de Noël, pour d'autres avec les couronnes des rois, pour d'autres encore avec les masques et les déguisements de Carnaval alors que d'autres atteindront enfin l'objectif pendant l'épisode des nids et des brins de muguet...
Sans que cela ne présage en rien l'avenir du "précoce" qui avait tout compris en découpant sa citrouille ni du "lambin" qui a attendu d'avoir à découper ses œufs de Pâques pour enfin y parvenir !
Parce que certains élèves sont "trop différents" du reste de la classe (valable surtout en GS)... et ont besoin qu'on leur adapte un programme le temps qu'ils rejoignent les autres (ou plus longtemps quand il s'agit d'enfants "à profil particulier").
Et pourquoi ne pas différencier ?
Parce qu'en maternelle, française tout du moins, les programmes se conçoivent dans la durée et par la répétition ad libitum des mêmes notions, concepts, connaissances, savoirs, savoir-faire et savoir être, cachés sous différents habillages.
En gros, pour faire simple, ce qui aura été loupé avec les feuilles mortes ou les citrouilles d'Halloween sera réussi pour les uns avec les guirlandes, les boules et les sapins de Noël, pour d'autres avec les couronnes des rois, pour d'autres encore avec les masques et les déguisements de Carnaval alors que d'autres atteindront enfin l'objectif pendant l'épisode des nids et des brins de muguet...
Sans que cela ne présage en rien l'avenir du "précoce" qui avait tout compris en découpant sa citrouille ni du "lambin" qui a attendu d'avoir à découper ses œufs de Pâques pour enfin y parvenir !
- doublecasquetteEnchanteur
Et même pour la lecture, Volubilys.
La combinatoire, c'est en gros un mois de travail intense pour être compris... Celui qui démarre en janvier de la GS est souvent rattrapé en mars par le gros de la cohorte et en mai par les derniers retardataires.
Et en septembre du CP, après quinze jours de remise en route, bien malin sera celui qui ira détecter qui étaient les précoces, les normaux et les lambins de l'année précédente.
La combinatoire, c'est en gros un mois de travail intense pour être compris... Celui qui démarre en janvier de la GS est souvent rattrapé en mars par le gros de la cohorte et en mai par les derniers retardataires.
Et en septembre du CP, après quinze jours de remise en route, bien malin sera celui qui ira détecter qui étaient les précoces, les normaux et les lambins de l'année précédente.
- krungthepNiveau 9
Volubilys a écrit:En école maternelle française classique, tel que voulu par les IEN et les conseillers pédagogiques et bon nombre de collègue, on n'apprend ni à lire, ni à calculer, donc pas besoin de différenciation.krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:krungthep a écrit:doublecasquette a écrit:C'est ça, mais le départ est collectif, volontairement, pour que les interactions entre enfants se fassent !
Si j'avais une classe à un seul niveau, maternelle ou élémentaire, je ferais de même, par volonté, pour que tous les enfants aient bénéficié du même lancement.
Quitte ensuite à laisser les plus autonomes sur un travail individuel tout en reprenant avec moi mon groupe des lambins dont j'abandonnerais ensuite encore une partie pour m'occuper des objets-de-tous-nos-soins.
Ces deux dernières interventions seraient d'ailleurs sans doute différées pour laisser à tous le temps de la première chance, celle où tout se passe bien, parce qu'on ne sait jamais.
L'école est en train de se perdre de tous ces petits groupes, toute cette différenciation, ces PAI, PPRE et autres PPS. Et personne ne se rend compte que la volonté est de la démonter et de laisser chaque famille être son propre recours pour l'instruction de ses enfants !
DC, je comprends bien ce que tu dis, mais ca ne colle pas vraiment avec la réalité que je fréquente.
Classe de GS où 3 enfants sur 14 ne parlent presque pas anglais (langue de l'école).
Certains lisent déjà très couramment, mais ne font que des additions/soustractions simples.
Certains déchiffrent juste mais font additions/soustractions/multiplications à plusieurs chiffres.
Je ne vois pas comment ca pourrait marcher sans différentiation??
Que te répondre sinon que l'école de ta fille est un cas extrêmement particulier dans un univers extrêmement différent de la réalité d'une école maternelle française sur le territoire français ?
Oui oui. Mais alors pourquoi différentier (ou pas) en école maternelle francaise? quelles différences y a t il (ou pas)?
Ah oui c'est vrai que j'oublie totalement ce "détail".... lire, écrire, compter et calculer, ca occupe 50% du temps depuis la MS (mais pas plus) dans toutes les écoles qui m'entourent... et donc je vois des gosses perdus car pas de maîtrise suffisante du langage, et d'autres qui s'ennuieraient de lire "cat" et "dog" quand ils peuvent déjà lire des vrais livres à chapitre.
- coindeparadisGuide spirituel
J'adhère à ce qui a été dit dans la conférence, sauf pour le dernier point. Je ne fais aucun atelier tournant en maternelle (si c'est pour aborder deux notions en tout par semaine ) et peu de travail en petit groupe (peu productif souvent). Par contre les binômes, je pratique. Concernant l'AP, j'ai refusé à chaque conseil des maîtres que mes Gs y soient inscrits : la prochaine étape après l'AP ce sont les devoirs écrits en maternelle ??? Fichons leur la paix !
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- celmilleNiveau 2
Et bien moi, en CP ma fille doit PHOTOGRAPHIER les mots. La semaine dernière dictée avec : maison, monde et pour demain : train et matin ! ! !
Je sens que je vais repêter un cable, déjà avec le mot rose j'avais de la chance que ma fille s'appelle Louise (le s qui fait le son z) mais là, ils n'ont pas vu le son "t" et encore moins le son "in" ain et in.
Vous feriez comment à ma place ??? je sèche ! ! !
Je sens que je vais repêter un cable, déjà avec le mot rose j'avais de la chance que ma fille s'appelle Louise (le s qui fait le son z) mais là, ils n'ont pas vu le son "t" et encore moins le son "in" ain et in.
Vous feriez comment à ma place ??? je sèche ! ! !
- henrietteMédiateur
Bienvenue au club des mamans qui s’arrachent les cheveux avec les méthodes débiles... ("train", on l'a eu en tout début d'année avec l'expression "en train de" ; nous, le problème en ce moment c'est "paysan"...)
- phiExpert
Je viens de lire un sujet sur la gs/cp ailleurs et je ne m'en suis pas encore remise :shock: "Photographier" des mots est une expression très employées même par les collègues qui utilisent gafi ou ratus, mais là au moins il n'y a quasiment que les mots outils à apprendre ainsi (mais pour certains c'est déjà trop...) personnellement j'ai un de mes cp qui n'arrive pas vraiment à lire un mot si il n'a pas vraiment "compris comment ça marche" donc j'ai du lui expliquer le "an" de "dans" mais c'est à peu près le seul mot actuellement dont nous n'avons pas "officiellement" analysé tous les sons.
- SapotilleEmpereur
celmille a écrit:Et bien moi, en CP ma fille doit PHOTOGRAPHIER les mots. La semaine dernière dictée avec : maison, monde et pour demain : train et matin ! ! !
Je sens que je vais repêter un cable, déjà avec le mot rose j'avais de la chance que ma fille s'appelle Louise (le s qui fait le son z) mais là, ils n'ont pas vu le son "t" et encore moins le son "in" ain et in.
Vous feriez comment à ma place ??? je sèche ! ! !
Tu te procures Papyrus et 10 minutes de lecture par jour (même le mercredi, le samedi et le dimanche ) devraient rétablir la sérénité dans la famille !!!
http://www.slecc.fr/CP_lecture2_SLECC.htm
- celmilleNiveau 2
J'apprends à lire moi même à ma fille avec le livre de colette ouzilou qui lui convient super bien, le pb c'est que je n'en suis pas encore là ! !
La semaine dernière elle a fait un mélange entre maison et monde, c'était un peu bizarre ! ! mais je lui ai bien dit que ce n'était pas grave à ma nenette car après elle pleure !
je vais dire à la maitresse de PHOTOGRAPHIER 1657.26 + 1254.65 on verra bien si elle retient ! !
La semaine dernière elle a fait un mélange entre maison et monde, c'était un peu bizarre ! ! mais je lui ai bien dit que ce n'était pas grave à ma nenette car après elle pleure !
je vais dire à la maitresse de PHOTOGRAPHIER 1657.26 + 1254.65 on verra bien si elle retient ! !
- Spinoza1670Esprit éclairé
Oui, ou Boscher, ou L'Arbre aux sons, ou Delile Pas à pas, ou Sami et Julie, ou Ouzilou, ou C. Huby, ou Décatoire-Tenoux, etc. et rajouter peut-être cinq-dix minutes de dictée.Sapotille a écrit:Tu te procures Papyrus et 10 minutes de lecture par jour (même le mercredi, le samedi et le dimanche ) devraient rétablir la sérénité dans la famille !!!
http://www.slecc.fr/CP_lecture2_SLECC.htm
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- Alphabétique, syllabique, globale, mixte... : le classement des manuels de lecture pour apprendre à lire aux enfants
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