- DhaiphiGrand sage
Lâchez lui la grappe au salarié lambda, il en bave aussi.Celadon a écrit:Pour un salaire inférieur à celui d'un salarié lambda et des contraintes et responsabilités qu'un salarié lambda n'a pas.
Pourquoi culpabiliser ne pas bêler avec le troupeau ? Il est bien ton rythme idéal.titecacahouette a écrit:6 jours de classe, de 8h45 à 13h. Avec 2 pauses.
Moi c'est mon rythme idéal.
TAPEZ PAS !!!
- DinaaaExpert spécialisé
Je rebondis sur la semaine de 5 jours : mes nièces sont scolarisée aux EU, dans une école privée, en CP et CM1.
Elles ont classe 5 jours par semaine mais de 8h45 à 14h30, avec une pause méridienne de 40mn (chacun mange un lunch froid dans le gymnase ou dans la cour... adultes y compris...)
L'après-midi, les élèves peuvent soit rentrer à la maison (beaucoup de mamans ne travaillent pas), soit rester à l'école pour faire de vraies activités sportives et artistiques (initiation au piano, à la danse classique, au théâtre, atelier cirque... les activités changent toutes les 6 semaines).
Mais évidemment, c'est une école privée, les enfants viennent d'un milieu favorisé, il y a 10-12 élèves par classe... bref, pas grand chose à voir avec les conditions de travail de nos PE en France !
Edit : elles ont beaucoup moins de vacances que nos élèves Français : 4 jours en Octobre, 4 jours aux alentours de Thanskgiving (fin Nov), 10 jours à Noël, 1 semaine en Février et 4 jours en Mai + 2 mois l'été (Juin et Juillet, l'école reprend début Août).
Elles ont classe 5 jours par semaine mais de 8h45 à 14h30, avec une pause méridienne de 40mn (chacun mange un lunch froid dans le gymnase ou dans la cour... adultes y compris...)
L'après-midi, les élèves peuvent soit rentrer à la maison (beaucoup de mamans ne travaillent pas), soit rester à l'école pour faire de vraies activités sportives et artistiques (initiation au piano, à la danse classique, au théâtre, atelier cirque... les activités changent toutes les 6 semaines).
Mais évidemment, c'est une école privée, les enfants viennent d'un milieu favorisé, il y a 10-12 élèves par classe... bref, pas grand chose à voir avec les conditions de travail de nos PE en France !
Edit : elles ont beaucoup moins de vacances que nos élèves Français : 4 jours en Octobre, 4 jours aux alentours de Thanskgiving (fin Nov), 10 jours à Noël, 1 semaine en Février et 4 jours en Mai + 2 mois l'été (Juin et Juillet, l'école reprend début Août).
- DhaiphiGrand sage
ou même des enseignants de l'équivalent du public aux US.Dinaaa a écrit: bref, pas grand chose à voir avec les conditions de travail de nos PE en France !
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- DuplayExpert
Je me permets de remettre ici un lien vers un article que j'avais signalé dans un autre topic, au cas où il aurait échappé à certains d'entre vous, car c'est vraiment trop grave.
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer les enjeux de cette réforme, qui signerait à plus ou moins court terme l'arrêt de mort de notre statut de fonctionnaire d'Etat en nous plaçant sous la tutelle des collectivités locales.
Les propos qu'a tenus notre ministre, hier, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, sont édifiants.
Non seulement une partie de nos obligations de service ne seraient plus définies nationalement mais localement, mais, cerise sur le gâteau, c'est aussi notre liberté pédagogique qui est menacée.
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J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer les enjeux de cette réforme, qui signerait à plus ou moins court terme l'arrêt de mort de notre statut de fonctionnaire d'Etat en nous plaçant sous la tutelle des collectivités locales.
Les propos qu'a tenus notre ministre, hier, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, sont édifiants.
Non seulement une partie de nos obligations de service ne seraient plus définies nationalement mais localement, mais, cerise sur le gâteau, c'est aussi notre liberté pédagogique qui est menacée.
Rythmes scolaires: Peillon "compte" sur les élus locaux pour réussir
Vincent Peillon a déclaré mercredi qu'il "comptait beaucoup" sur les collectivités locales pour réussir la réforme des rythmes scolaires, jugeant qu'elles n'étaient "pas que des carnets de chèques" et qu'elles devaient "aussi pouvoir décider" sur le plan pédagogique.
L'intérêt des élèves prime, a rappelé le ministre de l'Education nationale, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
A cet égard, "le retour à une semaine plus étalée, avec neuf demi-journées" est "essentiel", ainsi que "des journées moins chargées en temps scolaire": "cette situation est possible, nous pouvons avancer à la condition que les uns et les autres fassent des efforts", a-t-il assuré.
Il faut que "les collectivités locales, avec des particularités qu'il faudra prendre en compte pour ce qui concerne les communes les moins riches, décident si on fait ou pas l'effort", a-t-il poursuivi, aux côtés de la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin.
"Je compte beaucoup sur les élus locaux pour réussir", a dit M. Peillon, rappelant que "25% de la dépense éducative vient des collectivités".
Dans le projet de loi d'orientation et de programmation, qui sera présenté en conseil des ministres en décembre, "beaucoup d'éléments associeront mieux les collectivités qui ne sont pas que des carnets de chèques", a-t-il ajouté.
Elles "doivent aussi pouvoir décider et contractualiser des orientations pédagogiques, des contrats d'objectifs, des plans éducatifs locaux", a expliqué le ministre.
S'agissant des enseignants, ils "doivent garder un temps d'enseignement identique à celui qu'ils ont aujourd'hui, et donc nous devons rester dans un volume calculé annuellement et qui se décline après, semaine par semaine", a dit M. Peillon.
"L'Etat doit faire des efforts, il m'a semblé qu'il les faisait dès lors qu'il considérait que l'éducation était une priorité", a ajouté M. Peillon.
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- caroletteNeoprof expérimenté
Je trouve cela extrêmement inquiétant...
- LaliretteNiveau 5
Je suis tellement crevée, là, que je ne vois même pas ce que pourraient être ces "contrats d'objectifs" et "plans éducatifs locaux", décidés par les élus...
- johelNiveau 9
J'ai lu ça ce matin et ça m'a déprimé....
- DuplayExpert
On aura de quoi être déprimés si ça passe.
Mais justement, il faut se battre pour empêcher ça ! Et il apparaît clairement qu'il n'y a rien à négocier dans un cadre aussi pourri.
Il me semble que, dans ces circonstances, c'est le seul mandat à donner à ceux qui nous représentent au ministère.
Mais justement, il faut se battre pour empêcher ça ! Et il apparaît clairement qu'il n'y a rien à négocier dans un cadre aussi pourri.
Il me semble que, dans ces circonstances, c'est le seul mandat à donner à ceux qui nous représentent au ministère.
- supersosoSage
Mowgli a écrit:On aura de quoi être déprimés si ça passe.
Mais justement, il faut se battre pour empêcher ça ! Et il apparaît clairement qu'il n'y a rien à négocier dans un cadre aussi pourri.
Il me semble que, dans ces circonstances, c'est le seul mandat à donner à ceux qui nous représentent au ministère.
Le problème, est que peu de PE me semble avoir conscience de ce qui se passe. Ils sont persuadés que les syndicats vont monter au créneau pour les alerter... Or comme on ne les alerte pas, tout va... Et les seuls qui alertent sont ultra minoritaires. Dans mon école, sur 14 PE (certains à mi-temps, donc à force ça fait, d'autres PES, etc), nous ne sommes que deux à nous rendre compte de la gravité de la situation : la directrice et moi. Les autres disent tous que non ça ne peut pas arriver... Bon ça n'empêche, je viens de leur transférer ton lien... Mais je suis sûre que finalement ils arriveront à tout faire passer par manque de mobilisation (ou elle aura lieu trop tard et beaucoup baisseront les bras par peur de perdre un salaire bien faible, surtout en région parisienne...=
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mowgli a écrit:Je me permets de remettre ici un lien vers un article que j'avais signalé dans un autre topic, au cas où il aurait échappé à certains d'entre vous, car c'est vraiment trop grave.
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer les enjeux de cette réforme, qui signerait à plus ou moins court terme l'arrêt de mort de notre statut de fonctionnaire d'Etat en nous plaçant sous la tutelle des collectivités locales.
Les propos qu'a tenus notre ministre, hier, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, sont édifiants.
Non seulement une partie de nos obligations de service ne seraient plus définies nationalement mais localement, mais, cerise sur le gâteau, c'est aussi notre liberté pédagogique qui est menacée.
Rythmes scolaires: Peillon "compte" sur les élus locaux pour réussir
Vincent Peillon a déclaré mercredi qu'il "comptait beaucoup" sur les collectivités locales pour réussir la réforme des rythmes scolaires, jugeant qu'elles n'étaient "pas que des carnets de chèques" et qu'elles devaient "aussi pouvoir décider" sur le plan pédagogique.
L'intérêt des élèves prime, a rappelé le ministre de l'Education nationale, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
A cet égard, "le retour à une semaine plus étalée, avec neuf demi-journées" est "essentiel", ainsi que "des journées moins chargées en temps scolaire": "cette situation est possible, nous pouvons avancer à la condition que les uns et les autres fassent des efforts", a-t-il assuré.
Il faut que "les collectivités locales, avec des particularités qu'il faudra prendre en compte pour ce qui concerne les communes les moins riches, décident si on fait ou pas l'effort", a-t-il poursuivi, aux côtés de la ministre déléguée à la Réussite éducative George Pau-Langevin.
"Je compte beaucoup sur les élus locaux pour réussir", a dit M. Peillon, rappelant que "25% de la dépense éducative vient des collectivités".
Dans le projet de loi d'orientation et de programmation, qui sera présenté en conseil des ministres en décembre, "beaucoup d'éléments associeront mieux les collectivités qui ne sont pas que des carnets de chèques", a-t-il ajouté.
Elles "doivent aussi pouvoir décider et contractualiser des orientations pédagogiques, des contrats d'objectifs, des plans éducatifs locaux", a expliqué le ministre.
S'agissant des enseignants, ils "doivent garder un temps d'enseignement identique à celui qu'ils ont aujourd'hui, et donc nous devons rester dans un volume calculé annuellement et qui se décline après, semaine par semaine", a dit M. Peillon.
"L'Etat doit faire des efforts, il m'a semblé qu'il les faisait dès lors qu'il considérait que l'éducation était une priorité", a ajouté M. Peillon.
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Transmis à mon petit camarade délégué FO. Merci. Je me réjouis de m'être tourné vers ce syndicat quand on me harcelait à l'IUFM : sur cette histoire notamment, je trouve qu'ils sont les seuls à ma connaissance à tenir un discours audible. Les autres rasent étonnamment les murs. J'ai dans mon école un délégué départemental du syndicat majoritaire qui fait écurieusement profil bas, alors même que nos collègues au quotidien, qui s'informent si peu, ne savent quasiment rien de ce qui les attend et restent confiants, puisque les gentils sont revenus au pouvoir.
- doublecasquetteEnchanteur
Chez nous, nous ne sommes que trois. Je crois que ça y est, tout le monde a compris. Le blog des dindons circule bien, il est arrivé dans le fin fond de la Drôme !
Et la pétition du Snudi FO aussi !
Et la pétition du Snudi FO aussi !
- C'est pas fauxEsprit éclairé
supersoso a écrit:Mowgli a écrit:On aura de quoi être déprimés si ça passe.
Mais justement, il faut se battre pour empêcher ça ! Et il apparaît clairement qu'il n'y a rien à négocier dans un cadre aussi pourri.
Il me semble que, dans ces circonstances, c'est le seul mandat à donner à ceux qui nous représentent au ministère.
Le problème, est que peu de PE me semble avoir conscience de ce qui se passe. Ils sont persuadés que les syndicats vont monter au créneau pour les alerter... Or comme on ne les alerte pas, tout va... Et les seuls qui alertent sont ultra minoritaires. Dans mon école, sur 14 PE (certains à mi-temps, donc à force ça fait, d'autres PES, etc), nous ne sommes que deux à nous rendre compte de la gravité de la situation : la directrice et moi. Les autres disent tous que non ça ne peut pas arriver... Bon ça n'empêche, je viens de leur transférer ton lien... Mais je suis sûre que finalement ils arriveront à tout faire passer par manque de mobilisation (ou elle aura lieu trop tard et beaucoup baisseront les bras par peur de perdre un salaire bien faible, surtout en région parisienne...=
Rigolo : les grands esprits se rencontrent.
- johelNiveau 9
- CeladonDemi-dieu
Il avance dans le bon sens, Peillon, y a pas à dire. Ses pas dans les pas de Châtel. Ca c'est de l'innovation de gauche !
- DuplayExpert
C'est pas faux a écrit:
Transmis à mon petit camarade délégué FO. Merci. Je me réjouis de m'être tourné vers ce syndicat quand on me harcelait à l'IUFM : sur cette histoire notamment, je trouve qu'ils sont les seuls à ma connaissance à tenir un discours audible. Les autres rasent étonnamment les murs. J'ai dans mon école un délégué départemental du syndicat majoritaire qui fait écurieusement profil bas, alors même que nos collègues au quotidien, qui s'informent si peu, ne savent quasiment rien de ce qui les attend et restent confiants, puisque les gentils sont revenus au pouvoir.
De rien.
Comme toi, heureuse d'avoir rejoint le seul syndicat qui, sans relâche, depuis des années, nous défend sur les dossiers individuels et collectifs, sans négocier dans notre dos.
Il faut s'attendre à voir sortir d'ici quelques jours, comme d'habitude, un appel "unitaire" des 3 syndicats qui accompagnent ce projet depuis des années, pour aller plus loin dans la transformation de l'école, obtenir moins d'heures d'enseignement et plus d'heures de réunions, avec bien sûr quelques revendications correctes à la marge pour mieux faire passer la pilule... appel qui, comme de bien entendu, ne remettra pas en cause le cadre même de cette réforme, pourtant inacceptable.
Seule une mobilisation énorme des collègues, sur des revendications claires et nettes, peut permettre de faire reculer le ministre en mettant suffisamment la pression sur les autres syndicats pour qu'ils ne puissent pas prendre le risque de signer n'importe quoi !
Nous sommes des enseignants, fonctionnaires d'Etat, et nous voulons le rester !
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Par dessus le marché, mes collègues et moi commençons à ressentir de plus en plus fortement le vent d'autres boulets : ce sont par exemple les pressions insidieuses des professeurs référents RAR qui, à coup de propositions de "co-interventions" dans les classes visant à 'mettre en place" divers projets, s'immiscent dans notre enseignement et cherchent à en réduire l'autonomie (après avoir déjà transformé le CM2 en une longue liaison école/collège, comme si la meilleure façon de se préparer à la sixième n'était pas de pouvoir bosser sereinement plutôt que de se disperser en vaines gesticulations); c'est encore la ferme intention de notre inspecteur local d'imposer tacitement l'évaluation par contrat de confiance (qui est son dada), avec l'appui de notre directeur qui nous a aimablement proposé de nous commander à chacun le bouquin d'Antibi, etc.
Je me suis fait un peu mal voir en soulignant derechef l'atteinte au principe de liberté pédagogique que cela pouvait représenter et en soulignant dans la foulée à mes collègues incrédules que la fameuse refondation allait consister à nous faire venir à l'école un jour de plus par semaine pour, au bout du compte, faire perdre aux élèves une heure de classe. "C'est plus compliqué que ça", a tranché mon directeur. Ben non, c'est aussi simple que ça, pourtant.
Question que je continue à me poser : qui cette réforme n'emm...-t-elle pas profondément ? Les élèves ? Si. Leurs parents ? Si. Les profs ? Si. Les mairies ? Si. Alors qui, au fond ?
Quant à l'espoir de Mowgli d'une énorme mobilisation par-dessus la tête des syndicats, je n'y crois hélas pas une seconde. C'est plié.
Je me suis fait un peu mal voir en soulignant derechef l'atteinte au principe de liberté pédagogique que cela pouvait représenter et en soulignant dans la foulée à mes collègues incrédules que la fameuse refondation allait consister à nous faire venir à l'école un jour de plus par semaine pour, au bout du compte, faire perdre aux élèves une heure de classe. "C'est plus compliqué que ça", a tranché mon directeur. Ben non, c'est aussi simple que ça, pourtant.
Question que je continue à me poser : qui cette réforme n'emm...-t-elle pas profondément ? Les élèves ? Si. Leurs parents ? Si. Les profs ? Si. Les mairies ? Si. Alors qui, au fond ?
Quant à l'espoir de Mowgli d'une énorme mobilisation par-dessus la tête des syndicats, je n'y crois hélas pas une seconde. C'est plié.
- CeladonDemi-dieu
hélas. Et plein de collègues n'y voient que du feu.
Ce sont pourtant les directives de l'UE qui sont à l'oeuvre, là.
Faire sortir les enseignants de la fonction publique d'Etat. Comment faire ? Eh bien Peillon a trouvé : les placer sous tutelle locale. Quand ils se réveilleront, ce sera trop tard, il faudra négocier son salaire chez le maire au terme d'un entretien qui, le plaçant en position de hobereau de village médiéval, lui donnera toute latitude pour revenir à un arbitraire qu'on croyait (plus ou moins) révolu.
Ce sont pourtant les directives de l'UE qui sont à l'oeuvre, là.
Faire sortir les enseignants de la fonction publique d'Etat. Comment faire ? Eh bien Peillon a trouvé : les placer sous tutelle locale. Quand ils se réveilleront, ce sera trop tard, il faudra négocier son salaire chez le maire au terme d'un entretien qui, le plaçant en position de hobereau de village médiéval, lui donnera toute latitude pour revenir à un arbitraire qu'on croyait (plus ou moins) révolu.
- lene75Prophète
Ça me paraît effectivement extrêmement grave, non seulement pour les statuts mais aussi pour l'unité du pays : il est assez clairement prévu qu'on n'enseigne pas la même chose partout et que les collectivités locales décident de ce qui sera enseigné et comment à un niveau local
Par ailleurs, le "nous devons rester dans un volume horaire calculé annuellement", on est d'accord que c'est un mensonge, non ? Votre temps de service est bien hebdomadaire, comme le nôtre, et pas annuel. Je me trompe ? (avec des brèche inquiétantes, comme pour nous : certaines heures annualisées qui ne devraient pas l'être)
Par ailleurs, le "nous devons rester dans un volume horaire calculé annuellement", on est d'accord que c'est un mensonge, non ? Votre temps de service est bien hebdomadaire, comme le nôtre, et pas annuel. Je me trompe ? (avec des brèche inquiétantes, comme pour nous : certaines heures annualisées qui ne devraient pas l'être)
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CeladonDemi-dieu
108 h de réunionite aigüe annualisées. C'est un bon début.
Quant à l'unité du pays, Lene, tu ne penses pas qu'à l'heure de leur si belle Europe, ils n'en ont vraiment plus grand-chose à faire ?
Quant à l'unité du pays, Lene, tu ne penses pas qu'à l'heure de leur si belle Europe, ils n'en ont vraiment plus grand-chose à faire ?
- lene75Prophète
Oui, c'est pour ça que je parlais de brèches : nous on a l'AP, d'ailleurs comptée sur 36 semaines alors qu'il n'y a pas 36 semaines de cours dans le secondaire et qu'on ne nous dispense pas pour autant des réjouissances du mois de juin, ce qui revient à nous payer 1h/semaine et à nous en faire faire plus... Ça commence comme ça discrètement et on sait bien ce qui se profile.
Quant à l'Europe Cela dit, je trouve assez paradoxal, justement, de se replier sur du local quand on prétend avoir une vision mondiale. Pareil pour le secondaire : j'ai vu passer l'idée selon laquelle il faudrait adapter les formations aux besoins économiques locaux C'est d'une stupidité effrayante : qu'importeront à un élève qui a actuellement 15-16 ans les besoins économiques locaux en 2012 du coin dans lequel il habitait à 15-16 ans quand il en aura 50 et aura changé de région sinon de pays Et ce sont les mêmes qui parlent de modernité et d'innovation, mais il faudrait peut-être qu'ils vivent avec leur temps, tous ces vieux chnocks : les gens ne restent plus attachés à leurs terres et à leurs fonctions comme au moyen âge !
Quant à l'Europe Cela dit, je trouve assez paradoxal, justement, de se replier sur du local quand on prétend avoir une vision mondiale. Pareil pour le secondaire : j'ai vu passer l'idée selon laquelle il faudrait adapter les formations aux besoins économiques locaux C'est d'une stupidité effrayante : qu'importeront à un élève qui a actuellement 15-16 ans les besoins économiques locaux en 2012 du coin dans lequel il habitait à 15-16 ans quand il en aura 50 et aura changé de région sinon de pays Et ce sont les mêmes qui parlent de modernité et d'innovation, mais il faudrait peut-être qu'ils vivent avec leur temps, tous ces vieux chnocks : les gens ne restent plus attachés à leurs terres et à leurs fonctions comme au moyen âge !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CeladonDemi-dieu
C'est pourtant le retour au moyen âge qu'ils préconisent. Mais pour ce faire, il faut faire escale au XIXè siècle, tout de même, n'essss pas ?
Le leadership local n'est là que pour décharger l'Etat de ses fonctions. Peu importe ce qu'il met en place, qui sera de toute façon noyé à l'image des Länder dans le grand tout portnawak européen.
Le leadership local n'est là que pour décharger l'Etat de ses fonctions. Peu importe ce qu'il met en place, qui sera de toute façon noyé à l'image des Länder dans le grand tout portnawak européen.
- ysabelDevin
lene75 a écrit:Oui, c'est pour ça que je parlais de brèches : nous on a l'AP, d'ailleurs comptée sur 36 semaines alors qu'il n'y a pas 36 semaines de cours dans le secondaire et qu'on ne nous dispense pas pour autant des réjouissances du mois de juin, ce qui revient à nous payer 1h/semaine et à nous en faire faire plus... Ça commence comme ça discrètement et on sait bien ce qui se profile.
Quant à l'Europe Cela dit, je trouve assez paradoxal, justement, de se replier sur du local quand on prétend avoir une vision mondiale. Pareil pour le secondaire : j'ai vu passer l'idée selon laquelle il faudrait adapter les formations aux besoins économiques locaux C'est d'une stupidité effrayante : qu'importeront à un élève qui a actuellement 15-16 ans les besoins économiques locaux en 2012 du coin dans lequel il habitait à 15-16 ans quand il en aura 50 et aura changé de région sinon de pays :heu: Et ce sont les mêmes qui parlent de modernité et d'innovation, mais il faudrait peut-être qu'ils vivent avec leur temps, tous ces vieux chnocks : les gens ne restent plus attachés à leurs terres et à leurs fonctions comme au moyen âge !
Evidemment que leur discours est stupide... c'est pourquoi la nécessité de maîtriser 2 LV m'amuse bcp puisqu'on veut former les gens en fonctiondes besoins économiques locaux...
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- profecolesHabitué du forum
C'est pas faux a écrit:
Je me suis fait un peu mal voir en soulignant derechef l'atteinte au principe de liberté pédagogique que cela pouvait représenter et en soulignant dans la foulée à mes collègues incrédules que la fameuse refondation allait consister à nous faire venir à l'école un jour de plus par semaine pour, au bout du compte, faire perdre aux élèves une heure de classe. "C'est plus compliqué que ça", a tranché mon directeur. Ben non, c'est aussi simple que ça, pourtant.
Question que je continue à me poser : qui cette réforme n'emm...-t-elle pas profondément ? Les élèves ? Si. Leurs parents ? Si. Les profs ? Si. Les mairies ? Si. Alors qui, au fond ?
Quant à l'espoir de Mowgli d'une énorme mobilisation par-dessus la tête des syndicats, je n'y crois hélas pas une seconde. C'est plié.
+ 1
- johelNiveau 9
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J'adore la fin. Ça me donne encore plus envie de me bouger....Pas de revalorisation, pas d'allégement même d'une heure de notre temps de travail, pas d'amélioration de nos conditions de travail (parce qu'une demi-journée en plus, une journée quasiment aussi longue si ce n'est autant si la pause déjeuner est rallongée, plus d'animations péda, ça n'améliore rien au contraire...)
En outre, le ministre a proposé 23 heures de cours par semaine et deux heures par semaine prises en charge par les enseignants pour aider au travail personnel des élèves.
"Cette proposition de 23 heures + 2 heures est amendable et sera discutée après les vacances de la Toussaint", a-t-on annoncé vendredi au ministère.
"Après avoir entendu l'ensemble des organisations syndicales, les parents d'élèves, rencontré les élus, le ministre sera tout à fait prêt à rouvrir les discussions en réaffirmant que ça se fera dans un cadre où il n'y aura pas de réduction du temps de travail des enseignants", a-t-on précisé.
"Tous les échanges qui auront lieu sur l'amélioration de la proposition du ministre se feront dans l'intérêt exclusif des élèves", a-t-on ajouté de même source.
J'adore la fin. Ça me donne encore plus envie de me bouger....Pas de revalorisation, pas d'allégement même d'une heure de notre temps de travail, pas d'amélioration de nos conditions de travail (parce qu'une demi-journée en plus, une journée quasiment aussi longue si ce n'est autant si la pause déjeuner est rallongée, plus d'animations péda, ça n'améliore rien au contraire...)
En outre, le ministre a proposé 23 heures de cours par semaine et deux heures par semaine prises en charge par les enseignants pour aider au travail personnel des élèves.
"Cette proposition de 23 heures + 2 heures est amendable et sera discutée après les vacances de la Toussaint", a-t-on annoncé vendredi au ministère.
"Après avoir entendu l'ensemble des organisations syndicales, les parents d'élèves, rencontré les élus, le ministre sera tout à fait prêt à rouvrir les discussions en réaffirmant que ça se fera dans un cadre où il n'y aura pas de réduction du temps de travail des enseignants", a-t-on précisé.
"Tous les échanges qui auront lieu sur l'amélioration de la proposition du ministre se feront dans l'intérêt exclusif des élèves", a-t-on ajouté de même source.
- Rythmes scolaires : Le collectif des Dindons écrit au ministre.
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