- kalliste54Niveau 9
boris vassiliev a écrit:C'est un véritable piège, ces crises ! Je viens de regarder les études de docs sur l'Affaire Dreyfus proposées en sujets par les manuels et les annabacs : pour arriver à avoir quelques trucs à dire et à prendre un peu de distance par rapport aux docs, il faut à chaque fois une connaissance précise des crises, de leur déroulement, de leurs enjeux, du contexte politique. Et ce n'est pas avec les rares souvenirs de 1ère où avec le peu de temps qu'on va passer là dessus que les élèves pourront faire ça !
Oui et c'est sans compter avec les sujets de compos qui eux reprennent l'intitulé du thème et tout ça en 4/5h ...ils ont vraiment pété un câble !!
Je sens venir une de ces catastrophes au bac !!!
- CondorcetOracle
kalliste54 a écrit:boris vassiliev a écrit:C'est un véritable piège, ces crises ! Je viens de regarder les études de docs sur l'Affaire Dreyfus proposées en sujets par les manuels et les annabacs : pour arriver à avoir quelques trucs à dire et à prendre un peu de distance par rapport aux docs, il faut à chaque fois une connaissance précise des crises, de leur déroulement, de leurs enjeux, du contexte politique. Et ce n'est pas avec les rares souvenirs de 1ère où avec le peu de temps qu'on va passer là dessus que les élèves pourront faire ça !
Oui et c'est sans compter avec les sujets de compos qui eux reprennent l'intitulé du thème et tout ça en 4/5h ...ils ont vraiment pété un câble !!
Je sens venir une de ces catastrophes au bac !!!
Les correcteurs ne seront pas des spécialistes des médias non plus. Rassurez-vous, je ne corrige pas le bac !
Evoquez en un paragraphe court chaque crise (10 lignes maximum) en ramassant l'essentiel. Ce qu'Oiseau et Boris ont proposé me parait très bien. Et surtout bétonnez la méthode : quand on a peu de connaissances (comme certains de vos élèves), une bonne maîtrise de la méthodologie peut rendre de fiers services (bien lire le sujet, c'est déjà beaucoup de points engrangés).
- CondorcetOracle
Je vous titille ici mais jamais au bac, les élèves n'auront une question comme : "Quel rôle la presse quotidienne nationale a-t-elle joué en France dans les crises politiques de l'affaire Dreyfus à nos jours ?" car elle est beaucoup trop pointue.
- SurcoufNiveau 5
L'immense difficulté c'est surtout d'expliquer chaque crise ( contexte, causes, conséquences...) en un MINIMUM de temps...pour pouvoir vite passer à son traitement médiatique !
- CondorcetOracle
Surcouf, cette difficulté est inhérente à toute histoire des médias. Analyser les émissions littéraires implique aussi de connaître la et les littérature(s). J'aime bien le système des tableaux d'Oiseau car il a une vertu pédagogique. Comme elle l'expliquait cet été, sans rentrer dans les détails, il s'agit de donner la substantifique moelle de chaque crise : certaines devraient déjà être connues au moins vaguement des élèves (1940, 1958, 1968).
- boris vassilievGrand sage
Bon, voilà ma partie sur l'Affaire Dreyfus.
J'ose à peine vous la montrer car je sais qu'il y a une drôle de pointure sur le sujet qui rôde dans les parages Et que je sais bien que je n'y connais rien, bien que ce soit très intéressant.
Enfin, j'ai sué sang et eau pour sortir un truc un peu boîteux, alors que j'ai des milliards d'autres trucs à préparer et à corriger, mais il fallait bien que j'y passe. J'espère que la suite ira mieux.
Le I 1 sur Dreyfus donc :
"I) De l’Affaire Dreyfus à 1939 : le triomphe de la presse
Sous la IIIe République (1870-1940), la presse s’impose comme le premier média de masse. Même si la radio se démocratise peu à peu dans l’entre-deux-guerres, les journaux jouent un rôle majeur dans l’opinion publique, comme le montrent l’Affaire Dreyfus et la crise du 6 février 1934.
1) Presse et opinion au temps de l’Affaire Dreyfus
A la fin du XIXe siècle, plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer l’essor des journaux : la loi de 1881 sur la liberté de la presse met fin à la censure et désormais aucune autorisation préalable n’est requise pour la publication d’un journal ; le lectorat s’élargit suite aux lois scolaires de 1881-1882 qui rendent l’école gratuite et obligatoire ; la fabrication des journaux s’industrialise avec les rotatives qui permettent d’imprimer en masse, plus vite et à moindre coût ; la distribution des journaux est facilitée par l’achèvement du réseau ferroviaire.
Le tirage des journaux est multiplié par trois entre 1880 et 1914, pour atteindre 9 millions d’exemplaires vendus chaque jour. Les ventes sont dominées par la presse d’information avec de grands quotidiens populaires qui tirent à environ 1 million d’exemplaires comme le Petit Parisien ou le Petit Journal. Ces journaux cherchent davantage à s’adapter aux attentes des lecteurs qu’à les influencer : leurs articles se veulent neutres politiquement et ils privilégient les faits divers et le divertissement (roman-feuilleton). La presse d’opinion est moins diffusée mais très influente. Elle désigne les journaux de chaque courant politique, de la gauche socialiste puis communiste (L’Humanité) à l’extrême-droite nationaliste (l’Action Française) en passant par le centre-gauche (l’Aurore, du parti radical) et le centre-droit (Le Figaro).
La presse joue ainsi un rôle majeur pendant l’Affaire Dreyfus (1894-1899). (Photo Dreyfus) En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, issu d'une famille juive, est victime d’un complot à l’issue duquel il est condamné au bagne par un conseil de guerre pour avoir transmis des secrets militaires à l’Allemagne. La presse populaire relate les différents épisodes de cette affaire d’espionnage, par exemple en 1895 la dégradation de Dreyfus (Une du Petit Journal). Mais c’est en janvier 1898 que l’Affaire devient une véritable crise politique avec la parution en Une de l’Aurore, de l’article « J’accuse » d’Emile Zola (photo Une J’accuse) : l’écrivain s’insurge contre le fait que le vrai coupable, démasqué en 1896, vient d’être acquitté par un conseil de guerre. La presse contribue alors à diviser l’opinion publique en deux camps : les « dreyfusards » (convaincus de l'innocence de Dreyfus, ils réclament la révision de son procès) et les « antidreyfusards » (convaincus de sa culpabilité, ils refusent la révision de son procès).
Fiche : « La presse au cœur de l’Affaire Dreyfus »
Les dreyfusards réclament la révision du procès au nom de la vérité, de la justice, de la liberté. Ils estiment que dans une démocratie le respect des droits de l’homme prime sur le reste. Au contraire, les antidreyfusards refusent la révision du procès pour préserver l'honneur de l'armée en ne revenant pas sur un jugement qu'elle a prononcé. Ils estiment que la nation est menacée par l’influence des Juifs. Dans la presse antisémite comme La Libre Parole, Dreyfus est représenté avec un nez crochu, stéréotype antisémite, et assimilé au traître Judas. Si la presse à grand tirage est plus modérée, elle reflète une opinion majoritairement antidreyfusarde : à la Une du Petit Journal en 1895, la dégradation de Dreyfus conduit à la présenter comme Le traître » et, en janvier 1898, l’acquittement du véritable auteur du bordereau qui a conduit à la condamnation de Dreyfus est accueilli comme une victoire pour l’armée que célèbre le journal.
On peut parler d’une « guerre de la presse » au temps de l’Affaire Dreyfus. En effet, si au début de l’Affaire la presse est très majoritairement antidreyfusarde, le camp dreyfusard se renforce peu à peu, suite notamment à une série d’articles du socialiste Jean Jaurès, les « Preuves », publiées dans la Petite République : après « J’accuse » de Zola, elles contribuent à une prise de conscience d’une partie de l’opinion. Cette guerre de la presse apparaît dans la multiplication des titres à la fin des années 1898, notamment de journaux satiriques comme Psst… ! (antidreyfusard) et Le Sifflet (dreyfusard) qui s’affrontent à travers leurs caricatures."
La fiche : fichier pdf: fiche presse affaire dreyfus.pdf
J'ose à peine vous la montrer car je sais qu'il y a une drôle de pointure sur le sujet qui rôde dans les parages Et que je sais bien que je n'y connais rien, bien que ce soit très intéressant.
Enfin, j'ai sué sang et eau pour sortir un truc un peu boîteux, alors que j'ai des milliards d'autres trucs à préparer et à corriger, mais il fallait bien que j'y passe. J'espère que la suite ira mieux.
Le I 1 sur Dreyfus donc :
"I) De l’Affaire Dreyfus à 1939 : le triomphe de la presse
Sous la IIIe République (1870-1940), la presse s’impose comme le premier média de masse. Même si la radio se démocratise peu à peu dans l’entre-deux-guerres, les journaux jouent un rôle majeur dans l’opinion publique, comme le montrent l’Affaire Dreyfus et la crise du 6 février 1934.
1) Presse et opinion au temps de l’Affaire Dreyfus
A la fin du XIXe siècle, plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer l’essor des journaux : la loi de 1881 sur la liberté de la presse met fin à la censure et désormais aucune autorisation préalable n’est requise pour la publication d’un journal ; le lectorat s’élargit suite aux lois scolaires de 1881-1882 qui rendent l’école gratuite et obligatoire ; la fabrication des journaux s’industrialise avec les rotatives qui permettent d’imprimer en masse, plus vite et à moindre coût ; la distribution des journaux est facilitée par l’achèvement du réseau ferroviaire.
Le tirage des journaux est multiplié par trois entre 1880 et 1914, pour atteindre 9 millions d’exemplaires vendus chaque jour. Les ventes sont dominées par la presse d’information avec de grands quotidiens populaires qui tirent à environ 1 million d’exemplaires comme le Petit Parisien ou le Petit Journal. Ces journaux cherchent davantage à s’adapter aux attentes des lecteurs qu’à les influencer : leurs articles se veulent neutres politiquement et ils privilégient les faits divers et le divertissement (roman-feuilleton). La presse d’opinion est moins diffusée mais très influente. Elle désigne les journaux de chaque courant politique, de la gauche socialiste puis communiste (L’Humanité) à l’extrême-droite nationaliste (l’Action Française) en passant par le centre-gauche (l’Aurore, du parti radical) et le centre-droit (Le Figaro).
La presse joue ainsi un rôle majeur pendant l’Affaire Dreyfus (1894-1899). (Photo Dreyfus) En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, issu d'une famille juive, est victime d’un complot à l’issue duquel il est condamné au bagne par un conseil de guerre pour avoir transmis des secrets militaires à l’Allemagne. La presse populaire relate les différents épisodes de cette affaire d’espionnage, par exemple en 1895 la dégradation de Dreyfus (Une du Petit Journal). Mais c’est en janvier 1898 que l’Affaire devient une véritable crise politique avec la parution en Une de l’Aurore, de l’article « J’accuse » d’Emile Zola (photo Une J’accuse) : l’écrivain s’insurge contre le fait que le vrai coupable, démasqué en 1896, vient d’être acquitté par un conseil de guerre. La presse contribue alors à diviser l’opinion publique en deux camps : les « dreyfusards » (convaincus de l'innocence de Dreyfus, ils réclament la révision de son procès) et les « antidreyfusards » (convaincus de sa culpabilité, ils refusent la révision de son procès).
Fiche : « La presse au cœur de l’Affaire Dreyfus »
Les dreyfusards réclament la révision du procès au nom de la vérité, de la justice, de la liberté. Ils estiment que dans une démocratie le respect des droits de l’homme prime sur le reste. Au contraire, les antidreyfusards refusent la révision du procès pour préserver l'honneur de l'armée en ne revenant pas sur un jugement qu'elle a prononcé. Ils estiment que la nation est menacée par l’influence des Juifs. Dans la presse antisémite comme La Libre Parole, Dreyfus est représenté avec un nez crochu, stéréotype antisémite, et assimilé au traître Judas. Si la presse à grand tirage est plus modérée, elle reflète une opinion majoritairement antidreyfusarde : à la Une du Petit Journal en 1895, la dégradation de Dreyfus conduit à la présenter comme Le traître » et, en janvier 1898, l’acquittement du véritable auteur du bordereau qui a conduit à la condamnation de Dreyfus est accueilli comme une victoire pour l’armée que célèbre le journal.
On peut parler d’une « guerre de la presse » au temps de l’Affaire Dreyfus. En effet, si au début de l’Affaire la presse est très majoritairement antidreyfusarde, le camp dreyfusard se renforce peu à peu, suite notamment à une série d’articles du socialiste Jean Jaurès, les « Preuves », publiées dans la Petite République : après « J’accuse » de Zola, elles contribuent à une prise de conscience d’une partie de l’opinion. Cette guerre de la presse apparaît dans la multiplication des titres à la fin des années 1898, notamment de journaux satiriques comme Psst… ! (antidreyfusard) et Le Sifflet (dreyfusard) qui s’affrontent à travers leurs caricatures."
La fiche : fichier pdf: fiche presse affaire dreyfus.pdf
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CondorcetOracle
C'est très bien, Boris, rajoute un petit mot sur la naissance des intellectuels et la création de la Ligue des droits de l'homme et ce sera parfait.
- boris vassilievGrand sage
La naissance des ligues de tout ordre, j'en parle en fait dans le cours de 1ère, qui traite de l'Affaire Dreyfus "en elle-même", ou plutôt de son rôle dans la recomposition du paysage politique français. Là, j'ai voulu en rester à la presse. Le rôle des intellectuels, je pensais le souligner en effet, d'autant plus que dans ma fiche il est question de Zola et de Jaurès, mais je n'ai pas trouvé comment formuler une question.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Pour la crise du 6 février 1934, je vais recycler très largement mon ancien cours sur "la France des années 1930" du défunt programme de 1ère :ace:
En particulier les 10 premières minutes du bon vieux "Histoire de comprendre" sur le 6 février pour évoquer le contexte. Puis une vieille fiche où j'avais justement mis des articles de journaux de gauche et de droite sur les réactions à la crise.
En particulier les 10 premières minutes du bon vieux "Histoire de comprendre" sur le 6 février pour évoquer le contexte. Puis une vieille fiche où j'avais justement mis des articles de journaux de gauche et de droite sur les réactions à la crise.
- boris vassilievGrand sage
Et je vois d'ici la bouillie qui risque de se produire avec ces sauts de puce entre les crises... Vu que la République a elle-même été étudiée selon cette "technique" en 1ère. Qui plus est en fin d'année...
- SurcoufNiveau 5
On voit que certains manuels ont été faits à la va vite, les Nathan n'évoquent pas la crise du 13 mai 1958 par exemple mais soit toute la guerre d'Algérie ( Quintrec ) soit avril 1961 ( cote ).
Donc je vais faire en cours trois crises en détail : Dreyfus / 1940-1944 / mai 1968 ( + années 90 ), les élèves feront à la maison 6 février 1934 et 13 mai 1958.
Donc je vais faire en cours trois crises en détail : Dreyfus / 1940-1944 / mai 1968 ( + années 90 ), les élèves feront à la maison 6 février 1934 et 13 mai 1958.
- boris vassilievGrand sage
Petit retour en arrière : je viens de mettre mon croquis de la Russie sur la BDD.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Pour une fois, j'ai deux textes qui iraient bien pour un commentaire de doc sur le 6 février 1934. Si ça peut vous être utile...
fichier pdf: DM analyse doc 6 février 1934.pdf
fichier pdf: DM analyse doc 6 février 1934.pdf
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Invité19Esprit sacré
Roh la la Condorcet merci de ces petits compliments sur la vertu pédagogique de mon exercice !!!
- boris vassilievGrand sage
Et la Vertu, citoyens ! La Vertu, sans laquelle la Terreur serait funeste !
La Terreur, sans laquelle la vertu serait impuissante !
:lol:
La Terreur, sans laquelle la vertu serait impuissante !
:lol:
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CondorcetOracle
Le 6 février 1934 est sans doute l'événement que les élèves connaissent le moins bien.
- boris vassilievGrand sage
C'est sûr, il ne "faut plus" en parler en 1ère (enfin, l'horaire l'interdit). Même le front populaire n'est pas traité pour lui-même mais comme un épisode du mouvement ouvrier.
Mai 68 relève aussi de plus en plus de la "langue étrangère" pour les élèves...
Mai 68 relève aussi de plus en plus de la "langue étrangère" pour les élèves...
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CondorcetOracle
Quand je vous lis, j'ai envie de revenir enseigner dans le secondaire, ne serait-ce que pour avoir la joie de dire à un IPR et à un formateur tout le bien que je pense des programmes de lycée, de l'apprentissage par compétences et du balayage chronologique. Quand un honnête homme aurait déjà du mal à s'y retrouver, l'élève lui - tout aussi honnête dans ses attentes heuristiques - doit éprouver le plus grand mal à séparer le bon grain de l'ivraie. Cela donne en partie raison à Aurore.
- Invité19Esprit sacré
Je corrige des croquis : moi qui pensais que c'était trop facile de donne aux élèves la réalisation maison du croquis alors qu ils avaient tte la légende, figurés inclus, et bien je m aperçois que je fais bien de les faire travailler progressivement
Je classe les croquis pour les noter plus aisément. Pour vous qu est ce qui est pire : un croquis sans nomenclature ou une légende avec tout en vrac ?
Sachant que le reste est semblable a priori, mais que celui qui a omis la nomenclature a certes structuré sa légende en grd titres mais sans les titres des sous parties Que j'avais données
Je classe les croquis pour les noter plus aisément. Pour vous qu est ce qui est pire : un croquis sans nomenclature ou une légende avec tout en vrac ?
Sachant que le reste est semblable a priori, mais que celui qui a omis la nomenclature a certes structuré sa légende en grd titres mais sans les titres des sous parties Que j'avais données
- boris vassilievGrand sage
Cela ferait à peu près la même pénalité. Peut-être plus forte pour l'absence de nomenclature car la lecture est rendue vraiment compliquée. Difficile de dire combien de points, par contre, il y a aussi l'impression d'ensemble.
Tu vois, rien que la réalisation est déjà source de nombreuses difficultés.
Alors la réalisation plus la mémorisation pour le bac ou pour un DS, ça en fait beaucoup plus.
Et si on y ajoute une part de conception, c'est carnaval...
Tu vois, rien que la réalisation est déjà source de nombreuses difficultés.
Alors la réalisation plus la mémorisation pour le bac ou pour un DS, ça en fait beaucoup plus.
Et si on y ajoute une part de conception, c'est carnaval...
- Invité19Esprit sacré
J ai un collègue qui a donné sa 1e compo en seconde et laisse ses terms bcp plus autonomes pour les croquis, ça me laisse perplexe et ça me fiche des complexes ... Les résultats n ont pourtant pas l'air catastrophiques enfin c est à voir.
- CondorcetOracle
Chaque professeur a des classes différentes, Oiseau. Le comparatisme pédagogique avoue ses limites aussi. Dis-toi que tu agis au mieux en l'état des connaissances et des savoir-faire de tes élèves.
- Invité19Esprit sacré
Ben je pense pas qu on ait un public très différent lui et moi ...
J'avoue que je préfère y aller lentement et par petites étapes plutôt que de les jeter à la flotte.
J'avoue que je préfère y aller lentement et par petites étapes plutôt que de les jeter à la flotte.
- boris vassilievGrand sage
Ma foi, on peut aussi considérer qu'après les premiers désastres les élèves feront l'effort de se mettre au niveau des épreuves qu'on leur impose, façon prépa (enfin, c'est l'impression que j'en avais eu durant mon très court passage), mais c'est très risqué : risque de démotivation irréversible des plus faibles, d'où risques accrus d'incidents en classe, de tensions avec les parents et l'administration, de "distorsion de concurrence" avec les autres classes...
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Bon, pour 40-44, c'est simple, tout est expliqué dans la fiche Eduscol : j'ai juste changé deux trois phrases et prévu les docs et extraits sonores à montrer.
Pour la crise de 1934, je crois que je vais prévoir deux versions : la version "longue" pour qu'ils comprennent cette crise, sur un polycop accompagnant les deux textes à commenter façon bac, et une version courte dans le cours pour le cas d'une compo sur le chapitre. d'ailleurs, je pourrais leur demander, en plus du commentaire, de faire eux-mêmes le résumé à mettre dans leur cours, comme ça ils seraient contraints de réfléchir un peu sur ce polycop (et mon séjour au Purgatoire se raccourcirait d'autant... :lol:)
Pour la crise de 1934, je crois que je vais prévoir deux versions : la version "longue" pour qu'ils comprennent cette crise, sur un polycop accompagnant les deux textes à commenter façon bac, et une version courte dans le cours pour le cas d'une compo sur le chapitre. d'ailleurs, je pourrais leur demander, en plus du commentaire, de faire eux-mêmes le résumé à mettre dans leur cours, comme ça ils seraient contraints de réfléchir un peu sur ce polycop (et mon séjour au Purgatoire se raccourcirait d'autant... :lol:)
- Invité19Esprit sacré
tout ça me paraît murement réfléchi Boris, chapeau !!
pour ma part je ne retouche pas (ou pas encore) ce chapitre mais je m'attaque au suivant,
les manuels Nathan LQ p 161 et Nathan cote p 153 proposent des schémas des courants religieux mais ils se contredisent;.. je n'ai pas les autres bouquins avec moi sauf le bordas, qui peut me dire si un manuel propose un meilleur schéma ??
pour ma part je ne retouche pas (ou pas encore) ce chapitre mais je m'attaque au suivant,
les manuels Nathan LQ p 161 et Nathan cote p 153 proposent des schémas des courants religieux mais ils se contredisent;.. je n'ai pas les autres bouquins avec moi sauf le bordas, qui peut me dire si un manuel propose un meilleur schéma ??
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum