Perles de nos élèves.

albertine02 a écrit:je recense auprès des élèves les sujets qu'ils présenteront à leur oral blanc d'histoire des arts.
J'en arrive à u élève qui est bien le 7ème ou le 8ème sur la liste :
et toi, bidule-truc, sur quoi travailles -tu ?
" ben sur ordinateur madame" (ton désabusé, limite méprisant, voire méprisant en fait...)

ils ont 15 ans.
ils me fatiguent.....

Dans ces cas-là, je fais une imitation de l'ado de base. Version Kévina ou Julien, personnages créés par Elie Semoun.

retraitée a écrit:

Christian-HG-TZR67 a écrit:Connaissiez-vous l'encyclopédie de Dagobert ???? :lecteur:
ou l'homme des lentilles au XVIIIe siècle ? :boulet:

Et l'esprit d'Éloi, de Montesquieu!

Excellent !!!
Quant à l'homme des lentilles comprendre l'Homme des Antilles.

manuu a écrit:Où se situe l'action dans Dracula? "En 36 vani": quand tu demandes au voisin, pense à demander aussi l'orthographe...

Ouf ! Là j'ai eu du mal ! Pourtant, généralement, je suis bonne en traduction Preskefonétic/Français !

j'adoooooooore ce topic !

Allez, je vous mets les plus belles de mon paquet de 2de de cette après-midi.
(Angélique, la femme de George Dandin fait un monologue qui fait le pendant à celui de son mari - I, 3)

- J’enrage de lavoir épousé
- Vous vous demandez comment vous avez fait pour vous mariez, vous qui êtes de la bonne société, avec ce goujat qui, et je pèses mes mot, manque totalement d’éducation
- C’est un alphabète
- Que se triste paysant me fais peine / Et pis n’en parlons pas
- Sans point de liberté, soumise à un homme grossier ou les seuls sentiments qui existent est, pour lui la supériorité et pour moi la répugnance. Mon cœur lui n’est libre, pour l’homme qui s’est dissipé l’orage qui éblouit le ciel de toutes ces caresses.
- Si je ne veux que sa violence face tempête et tourment
- Je ne m’en remetterai jamais
- Mes chers ancêtres avaient tord
- Je regrette qu’il m’ai forcer à l’épousé
- Vous avez vraiment été sotte de vous avoir laissé vous faire marier avec cette *** [elle est bien bonne celle-là ! le mot c rapule est censuré !]
- Il est certain que se promettre à un homme dans la paysannerie n’enchante guère. Absurde ! devriez-vous vous mettre dans un tel état. Vous avez remarqué son attitude bestiale, ses manières dignes de la noblesse. M’obhtroyerez-vous un cours instant où je pourrais rire aux éclats. Certes, un paysan ! cela ne lui donne pas tout les droits, sa violence me désaspère. George Dandin ! Absurdités ! Enrager vous êtes, il ne manquerait plus que sa cupidité et que sa paysannerie devienne un freint à vous femme Demoiselle.
- Si ma liaison éclore un jour / il me crit dessus, me bats / les mots blaissent
- Que mon future me bâterai verbalement
- J’ai trouver la solution et si concoqueté un plan malicieux avec Gertrude nôtre servante. Elle ira lui conter en lui parlant de moi et toute mes qualités que lui, stupide comme il est, ne voit pas. Comme ça commètrer un pécher en faisant l’adultère.
- Gertrude sera témointe
- Vous voilà dans un beau pétrain. Que faites-vous donc avec cet homme aussi ignoble qu’il soit ?
- Poings serrés et bottes aux pieds dans mon sommeil chaque nuit j’en rêve. Si un peu plus d’autorité fut offerte fasse à la paternité, jamais à lui je me serais voué. Et à cette même paternité je ferais référence de ce mal-propre qui se prend pour un maître.
- Vous et vos parents le méprisés / une solution qui vous permettrez
- Jamais je n’aurais dut seller ma vie à la sienne
- Mon mari se plaint tout le temps à ses conjoints
- J’espère tout de même qu’il ne s’apperçoit de rien
- Cet audieux personnage.

Et il me reste encore un paquet du même sujet à corriger...

ysabel a écrit:Allez, je vous mets les plus belles de mon paquet de 2de de cette après-midi.
(Angélique, la femme de George Dandin fait un monologue qui fait le pendant à celui de son mari - I, 3)

- J’enrage de lavoir épousé
- Vous vous demandez comment vous avez fait pour vous mariez, vous qui êtes de la bonne société, avec ce goujat qui, et je pèses mes mot, manque totalement d’éducation
- C’est un alphabète
- Que se triste paysant me fais peine / Et pis n’en parlons pas
- Sans point de liberté, soumise à un homme grossier ou les seuls sentiments qui existent est, pour lui la supériorité et pour moi la répugnance. Mon cœur lui n’est libre, pour l’homme qui s’est dissipé l’orage qui éblouit le ciel de toutes ces caresses.
- Si je ne veux que sa violence face tempête et tourment
- Je ne m’en remetterai jamais
- Mes chers ancêtres avaient tord
- Je regrette qu’il m’ai forcer à l’épousé
- Vous avez vraiment été sotte de vous avoir laissé vous faire marier avec cette *** [elle est bien bonne celle-là ! le mot c rapule est censuré !]
- Il est certain que se promettre à un homme dans la paysannerie n’enchante guère. Absurde ! devriez-vous vous mettre dans un tel état. Vous avez remarqué son attitude bestiale, ses manières dignes de la noblesse. M’obhtroyerez-vous un cours instant où je pourrais rire aux éclats. Certes, un paysan ! cela ne lui donne pas tout les droits, sa violence me désaspère. George Dandin ! Absurdités ! Enrager vous êtes, il ne manquerait plus que sa cupidité et que sa paysannerie devienne un freint à vous femme Demoiselle.
- Si ma liaison éclore un jour / il me crit dessus, me bats / les mots blaissent
- Que mon future me bâterai verbalement
- J’ai trouver la solution et si concoqueté un plan malicieux avec Gertrude nôtre servante. Elle ira lui conter en lui parlant de moi et toute mes qualités que lui, stupide comme il est, ne voit pas. Comme ça commètrer un pécher en faisant l’adultère.
- Gertrude sera témointe
- Vous voilà dans un beau pétrain. Que faites-vous donc avec cet homme aussi ignoble qu’il soit ?
- Poings serrés et bottes aux pieds dans mon sommeil chaque nuit j’en rêve. Si un peu plus d’autorité fut offerte fasse à la paternité, jamais à lui je me serais voué. Et à cette même paternité je ferais référence de ce mal-propre qui se prend pour un maître.
- Vous et vos parents le méprisés / une solution qui vous permettrez
- Jamais je n’aurais dut seller ma vie à la sienne
- Mon mari se plaint tout le temps à ses conjoints
- J’espère tout de même qu’il ne s’apperçoit de rien
- Cet audieux personnage.

Et il me reste encore un paquet du même sujet à corriger...

je sais pas quoi te dire.....
euh...courage......encore 8 mois......

Jamais je n’aurais dut seller ma vie à la sienne

j'adore :aac:

Ysabel : Et moi ça me fait un peu mal de voir que mes élèves, pour la plupart, n'arriveront jamais à écrire de telles phrases... Ils écrivent comme ils parlent, quand je lis leurs copies du brevet blanc je m'en rends compte. Aucune recherche de style, et je ne parle pas de l'orthographe et de la grammaire...

Dans [i]l'île au trésor, à quel autre personnage célèbre de roman Benn Gunn vous fait-il penser ?
" Sa me fait penser à pirate des Kararibes.

Comment évolue le personnage du pirate au cours du roman ?
"Il boie trop de rome et il meure acote de sa ."

"La tache noire pour les pirates en général c'est la more"

Seconde:
:"Voltaire est un philosophe des années lumières"...

.

ysabel a écrit:Allez, je vous mets les plus belles de mon paquet de 2de de cette après-midi.

Le plus piteux est que cela ressemble à un aller retour français-anglais-français dans un traducteur automatique, les fautes d'orthographes en moins. On se dit que ces élèves là ne passeraient pas le test de Turing.

A quel siècle appartient Maupassant ?
"Le XIXe siècle appartient à Maupassant"
(J'adore l'idée !)

Citez d'autres auteurs du même siècle.
"Il y a Zola et Brozac." Je vais reprendre un peu de Prozac, moi

Ysabel : chapeau bas ! Non seulement tu corriges toutes ces âneries, mais en plus, tu as le courage de les recopier ! Merci pour nous !

Disons qu'on va commencer la correction du DM par cela, histoire de bien commencer la semaine...

pour varier les plaisirs : contrôle de lecture sur Phèdre.

3ème copie et j'ai déjà :
- Hippolyte qui, dans une même copie, est une fois un homme, une fois une femme...
- l'histoire se déroule au XVIIe siècle
- la mère de Phèdre est Panopaé

:lol!: mais en même temps, ça fait pleurer leurs bêtises permanentes

Et dans plusieurs copies, c'est l'annonce de la mort de Phèdre à la fin de l'acte I qui bouleverse la situation...

ysabel a écrit:Et dans plusieurs copies, c'est l'annonce de la mort de Phèdre à la fin de l'acte I qui bouleverse la situation...

Ben oui, tu comprends, elle passe son temps à sentir son corps transir et brûler, alors, à force...

C'te chochotte, cette Phèdre :lol:

Ouaips, toujours en train de larmoyer et de se plaindre !

Comment ça, aux chiottes Phèdre ?!! :shock:

Clarinette a écrit:


Comment ça, aux chiottes Phèdre ?!! :shock:

C'est ton panier de légumes qui te donne cette pêche d'enfer, ce soir???

Nan, je suis célib' parce que Chéri est à un colloque à Lyon, alors, comme je n'ai pas envie d'aller au lit... ni de corriger mes fiches de lecture , je raconte des bêtises ici, en bonne compagnie ! :lol:

:aav: Clarinette
Je bidouille vaguement un truc pour demain, sans aucune motivation

M'ouais, je sens que je vais quand même aller me coucher bientôt, parce que moi, je suis plutôt une bidouilleuse du matin !