La mère d'un élève agresse une enseignante en plein cours près de Poitiers

*Hildegarde* a écrit:Quand va-t-on enfin collectivement porter plainte contre l'état pour le manque de soutien ou de protection qu'il nous offre? Merde à la fin!

Les collègues du professeur agressé ont cessé le travail, faisant jouer leur droit de retrait.

Dulcinea a écrit:J'attends le moment où le recteur va dire que le collège de Buxerolles est pourtant un collège tranquille, sans problèmes...
Pour avoir connu une collègue de cet établissement, je sais bien ce qu'il en est.

Ronin a écrit:

jeffsteed a écrit:

Calandria a écrit:

De source syndicale, la mère de l'élève a porté plusieurs gifles et un coup de pied à l'enseignante, qui a été transportée à l'hôpital pour observation. Le rectorat de Poitiers a cependant précisé que la professeur avait reçu une seule gifle et un seul coup de pied et qu'elle était ressortie en début d'après-midi de l'hôpital où elle a effectué une simple visite de contrôle par mesure de précaution.

Si ce n'est qu'une gifle et qu'un coup de pied...ça change tout...

oui voilà, c'est tout de suite ce qui m'a frappé dans cet article, la "mise au point" du Rectorat et quelle mise au point! au lieu de dénoncer des faits inacceptables qui méritent d'être condamnés par la loi, on pointe qu'il n'y a eu qu'une seule gifle et un seul coup de pied!

Même sentiment que toi, la première chose à faire ce serait que le recteur soutienne l'enseignante et se déplace ( surtout que le rectorat est à 5 minutes ). Mais bon, sans doute est-ce une enseignante qui met des notes et donne du travail à faire sans wikipedia...

Le ministre "apporte son sou­tien indé­fec­tible à cette ensei­gnante et salue l'esprit de res­pon­sa­bi­lité de l'équipe de l'établissement ainsi que la dili­gence des ser­vices aca­dé­miques pré­sents à leurs côtés".

La "gra­vité de ces actes" a conduit le ministre "à por­ter ces faits à la connais­sance du pro­cu­reur de la République, en appli­ca­tion de l'article 40 du code de pro­cé­dure pénale", selon le communiqué.

"C'est la pre­mière fois que M. Peillon a décidé d'user de cette pro­cé­dure", a-t-on pré­cisé au ministère.

Selon cet article 40, "le pro­cu­reur de la République reçoit les plaintes et les dénon­cia­tions et appré­cie la suite à leur donner".

"Toute auto­rité consti­tuée, tout offi­cier public ou fonc­tion­naire qui, dans l'exercice de ses fonc­tions, acquiert la connais­sance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en don­ner avis sans délai au pro­cu­reur de la République et de trans­mettre à ce magis­trat tous les ren­sei­gne­ments, procès-verbaux et actes qui y sont rela­tifs", pour­suit cet article.

Le minis­tère rap­pelle que "le pro­fes­seur béné­fi­cie de la pro­tec­tion juri­dique accor­dée à tous les per­son­nels vic­times de violences".

John a écrit:Lu sur le site du Nouvel Obs :

Le ministre "apporte son sou­tien indé­fec­tible à cette ensei­gnante et salue l'esprit de res­pon­sa­bi­lité de l'équipe de l'établissement ainsi que la dili­gence des ser­vices aca­dé­miques pré­sents à leurs côtés".

La "gra­vité de ces actes" a conduit le ministre "à por­ter ces faits à la connais­sance du pro­cu­reur de la République, en appli­ca­tion de l'article 40 du code de pro­cé­dure pénale", selon le communiqué.

"C'est la pre­mière fois que M. Peillon a décidé d'user de cette pro­cé­dure", a-t-on pré­cisé au ministère.

Selon cet article 40, "le pro­cu­reur de la République reçoit les plaintes et les dénon­cia­tions et appré­cie la suite à leur donner".

"Toute auto­rité consti­tuée, tout offi­cier public ou fonc­tion­naire qui, dans l'exercice de ses fonc­tions, acquiert la connais­sance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en don­ner avis sans délai au pro­cu­reur de la République et de trans­mettre à ce magis­trat tous les ren­sei­gne­ments, procès-verbaux et actes qui y sont rela­tifs", pour­suit cet article.

Le minis­tère rap­pelle que "le pro­fes­seur béné­fi­cie de la pro­tec­tion juri­dique accor­dée à tous les per­son­nels vic­times de violences".

Marcassin a écrit:

Les collègues du professeur agressé ont cessé le travail, faisant jouer leur droit de retrait.

Ils sont fous ! Le droit de retrait, c'est applicable seulement si la menace est "imminente". Quand les coups sont tombés, par définition la menace n'est plus imminente. CQFD.

Cf https://www.neoprofs.org/t50102-l-etat-condamne-reconnaissance-d-un-prejudice-d-anxiete-pour-les-collegues-de-vitry-qui-avaient-exerce-leur-droit-de-retrait

roxanne a écrit:Je viens d'entendre un représentant du snes-fsu (un certain Robin , il me semble) dire à la radio que peut-être l'enseignante avait commis une maladresse, (même s'il a ajouté qu'en fait il n'en savait rien)..c'est bien, on est bien soutenus..

Lantelme a écrit:On vient en effet à justifier n'importe quoi... Et quand bien même un professeur serait affreux, autoritariste, dictateur, injuste ou je ne sais quoi d'autre, RIEN ne justifie qu'on l'insulte ou qu'on lui lève la main dessus. Il n'y a même pas à discuter sur ce qu'il a fait ou aurait dû faire : commencer à le faire, c'est justifier l'agression.

Bientôtlesud a écrit:Cet établissement organise tous les mercredis un "café parents" afin de favoriser les échanges parents profs et ainsi diminuer les tensions avec le quartier jugé sensible d'à côté...
On voit que le but recherché est clairement atteint (bien qu'il faille se méfier des généralisations à partir d'un seul exemple, si cela se trouve, la mère est complètement timbrée et le fait qu'elle ait pété un câble au collège est peut être contingent)

Celadon a écrit:Et ça continue à Bordeaux. Le tour de France des gnons.
http://fr.news.yahoo.com/un-lyc%C3%A9en-frappe-un-enseignant-%C3%A0-bordeaux-093837100.html

Azad a écrit:

Je suis sidéré par les commentaires....