- Thalia de GMédiateur
HS
Fin du HS
Il y a un topic dédié pour ce genre de déclaration. Et j'en connais un que tu vas rendre grincheuxMarie Laetitia a écrit:Johnny Guitar, je suis déjà mariée, mais je crois que j'ai envie de t'épouser...
Fin du HS
- Presse-puréeGrand sage
Johnny Guitar a écrit: Elle semble suggérer qu'il faudrait obligatoirement "innover". Or on n'innove que s'il y a un problème à résoudre, pas juste pour le plaisir d'innover.
Pour être plus précis, qu'appelle-t-on innover? Utiliser de nouveaux outils? Modifier sa pratique de classe antérieure?
Et, au passage, sans vouloir voir le mal partout, cette injonction à l'innovation obligatoire a été très étudiée dans la psychologie du travail pour parler des techniques de management néolibérales... On est parfois proche de ce registre-là dans certains discours de responsables intermédiaires du MEN...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IgniatiusGuide spirituel
Johnny Guitar a écrit:
Une dérive que j'ai cependant remarquée au collège: la tendance à laisser penser (aux élèves en particulier), même involontairement, que le savoir peut venir d'eux uniquement, que le prof ne serait qu'une sorte d'animateur juste là pour lancer des "activités". Cela me parait reposer sur des postulats très discutables. Le premier: qu'un élève qui écoute un prof n'est pas en activité. Le second: que le travail en groupe est efficace, plus efficace que le travail individuel. Le troisième: qu'on n'apprend qu'en faisant soi-même. Or je pense (par ce que je l'ai expérimenté moi-même) qu'on apprend certes en réalisant par soi-même ou en groupe certains travaux, mais que l'exemple du prof est aussi décisif. Sa posture, la manière dont il pose un problème, dont il s'exprime, dont il analyse un document, tout cela a valeur d'exemple que les élèves peuvent ensuite imiter. J'ai beaucoup plus appris d'excellents profs qui nous faisaient la démonstration de leur rigueur intellectuelle sans nous laisser la parole ou l'initiative (dans un premier temps), que de séances de groupe avec projet (en techno notamment). Mais peut-être cela dépend-il des élèves. Ce que je viens de dire paraitra sans doute très rétrograde à certains.
Je suis particulièrement d'accord avec ces deux phrases : je pense aussi que l'écoute n'est pas nécessairement passive, si nous mettons assez de conviction et de rigueur dans ce que nous racontons.
C'est bien pour cela que je me vois comme un acteur devant mes élèves.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User5899Demi-dieu
Bon, d'abord, merci à Johnny Guitar pour avoir repris avec calme et pertinence la question du départ. Je ne changerais pas un mot à son message, pour ma part, et je veux témoigner de mon côté que sa pratique de notes comptées à la hausse pour évaluer la volonté de mettre la main à la pâte, de tenter, de s'approprier est une démarche qui fonctionne bien, qui évite aussi de considérer une fois pour toutes que l'élève est mauvais, et que ça donne des résultats. Je fais cela depuis plus de dix ans, j'ignorais qu j'innovais, j'innove, tant mieuxPresse-purée a écrit:Johnny Guitar a écrit: Elle semble suggérer qu'il faudrait obligatoirement "innover". Or on n'innove que s'il y a un problème à résoudre, pas juste pour le plaisir d'innover.
Pour être plus précis, qu'appelle-t-on innover? Utiliser de nouveaux outils? Modifier sa pratique de classe antérieure?
Et, au passage, sans vouloir voir le mal partout, cette injonction à l'innovation obligatoire a été très étudiée dans la psychologie du travail pour parler des techniques de management néolibérales... On est parfois proche de ce registre-là dans certains discours de responsables intermédiaires du MEN...
Et merci à presse-purée pour pointer exactement ce qui me rend insupportable certains discours "innovants" d'innovateurs auto-brevetés : j'ai l'impression de ne pas lire des propos de profs, mais de DRH de grandes boites.
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
- RoninMonarque
Les trois points surlignés en gras par igniatius dans le message de johny correspondent à des analyses des psychologues des apprentissages ( en particulier Piaget et les neo-piagetiens ) qui datent maintenant de plus de 40 ans, depuis la psychologies des apprentissages a fait des progrès et des découvertes, enfin je dis ça je dis rien...
- sebisebNiveau 9
Ben non ! J'ai juste donné des exemples !henriette a écrit:
J'ai réagi aux propos de cette façon, car il m'a semblé qu'ils sous-entendaient que les innovations pédagogiques passaient nécessairement soit par les nouvelles technologie, soit par l'abandon de la notation classique, ce qui me semble extraordinairement réducteur, et peut souvent relever d'une confusion entre moyens et fins.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- sebisebNiveau 9
Je reviens, seulement maintenant et surpris de trouver quatorze pages de discussions (je n'ai pas encore tout lu). Bon hier, mercredi, j'ai fait une longue journée syndicale (et oui les syndicalistes ne sont pas forcément...).John a écrit:
Tout le problème de ce topic est là. Il est dès le départ fourre-tout, même si je comprends bien les bonnes intentions qui l'ont guidé.
De fait, on innove pas "dans le vide" : on innove dans un but précis, pour aider des élèves qui ont déjà des acquis, et pour les aider à évoluer.
Tel qu'il est posé au départ, il était naturel que ce topic débouche vers un nombre infini d'interrogations, de remarques, de domaines très différents...: ceux qui ont digressé à partir de la question de départ, que ce soit pour parler du problème des salles informatiques ou pour présenter les projets qu'ils ont lancés ne sont donc pas en tort : c'est le message de départ qui y incite inévitablement.
En bref, je comprends bien la démarche qui a donné naissance à ce topic, mais je pense qu'il faut lancer des sujets beaucoup plus précis sur l'innovation, en indiquant au moins un domaine disciplinaire (que faites-vous pour renouveler l'étude de textes historiques ?) et/ou un niveau (comment varier un peu l'apprentissage du vocabulaire en langues étrangères ?).
J'invite donc à ouvrir des topics différents, dans les rubriques appropriées du forum, pour traiter les différents sujets qui ont pu apparaître dans ce topic, de l'organisation des salles informatiques aux projets innovants pour renouveler l'étude de la géographie, jusqu'à la question des tables en ilôts en passant par la dangerosité de la wifi.
Ce topic n'est pas supprimé : il est donc tout à fait possible de repartir d'un message déjà existant, ou de résumer un point de discussion qui a eu lieu, pour créer un nouveau fil consacré exclusivement au sujet que l'on souhaite aborder.
N'hésitez pas à me contacter par MP pour toute question.
La question est sans doute large, mais je suis prof' de construction mécanique et j'ai cru comprendre que je risquais de me faire la conversation à moi-même si je postais un truc très précis !
L'innovation c'est plutôt un truc un peu expérimental dans l'approche pédagogique, et je suis d'accord qu'il peut-être fait avec du papier et des ciseaux (je le fait également). J'ajoute que j'aime tout autant utiliser la craie que le smarthphone en passant par le vidéo-projecteur ! Et je parlais d'activité, mais elles sont systématiquement suivies de synthèses de cours très précises où les élèves écoutent, notent, potentiellement posent des questions (rarement) - il s'agit bien entendu de "généralisé/théorisé" ce qui a été fait dans les activités.
Je ne suis qu'à peine surpris de certaines réponses disons "ironiques" sur mon premier message, mais aussi agréablement des propositions de certains. Il ne s'agit pas de faire le prof' cool qui utilise un smartphone (j'ai dépassé ce stade depuis longtemps), mais de capter leur intention afin de mieux le faire traiter une notion avec méthode et l'appréhender avec rigueur.
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- IgniatiusGuide spirituel
Et penses-tu que la réforme des STI, qui mise tout sur la modélisation informatique au détriment de la pratique réelle, soit une avancée pour ta matière ? (qui disparaît sans doute d'ailleurs...)
Mes élèves sont perdus et ne voulaient pas faire ça.
Les collègues non plus.
Le tout numérique, c'est bien commode pour le ministère, ça coûte moins cher que des machines industrielles...
Mes élèves sont perdus et ne voulaient pas faire ça.
Les collègues non plus.
Le tout numérique, c'est bien commode pour le ministère, ça coûte moins cher que des machines industrielles...
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- sebisebNiveau 9
Igniatius a écrit:Et penses-tu que la réforme des STI, qui mise tout sur la modélisation informatique au détriment de la pratique réelle, soit une avancée pour ta matière ? (qui disparaît sans doute d'ailleurs...)
Mes élèves sont perdus et ne voulaient pas faire ça.
Les collègues non plus.
Le tout numérique, c'est bien commode pour le ministère, ça coûte moins cher que des machines industrielles...
Je suis en LP ! Et si tu as regardé ma présentation, j'étais prof' de maintenance industrielle et je me suis reconverti pour la raison que tu donnes en quelques sortes. Mais le dessin technique existait avant que le ministère envisage de... Je ne vois pas pourquoi tu opposes les deux, car la construction (dessin technique, analyse, mécanique appliquée, ...) est complémentaire de l'usinage et autre pratique professionnelle.
Donc effectivement, c'est bien commode, surtout moins coûteux ! Et le comble, c'est que les entreprises (PME) ne trouvent plus personnes de former.
Cependant, je ne vois pas le rapport avec mon message initial ?
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- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
utiliser un son ou une vidéo sur De Gaulle n'empêche nullement de poser des repères avec les élèves. Le travail sur la place de la mémoire par rapport à l'histoire n'est pas inutile ni mauvaise. En revanche, il y a un sérieux problème au collège et encore plus au lycée dans la mesure où les programmes et les démarches ne tiennent pas nécessairement compte de ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, de la logique qui doit être suivie pour ne pas paumer les élèves. Enfin, hein, c'est mon point de vue...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- doctor whoDoyen
Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
utiliser un son ou une vidéo sur De Gaulle n'empêche nullement de poser des repères avec les élèves. Le travail sur la place de la mémoire par rapport à l'histoire n'est pas inutile ni mauvaise. En revanche, il y a un sérieux problème au collège et encore plus au lycée dans la mesure où les programmes et les démarches ne tiennent pas nécessairement compte de ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, de la logique qui doit être suivie pour ne pas paumer les élèves. Enfin, hein, c'est mon point de vue...
Intéressant. Quelle serait cette logique selon toi?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Marie LaetitiaBon génie
HS donc je crée un fil sur le programme de 4e par ex. (c'est ce qui m'a posé récemment le plus de probl).
https://www.neoprofs.org/t48423p20-nouveau-programme-d-histoire-geo-4eme#1619464
https://www.neoprofs.org/t48423p20-nouveau-programme-d-histoire-geo-4eme#1619464
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DuplayExpert
GuillaumeCaron a écrit:
De mon côté :
- Plus de notes en 6e : des ceintures
(...)
- Faire sortir les élèves pour travailler, observer
(...)
- Pédagogie du projet en général
- Disposition de classe en îlots
(...)
- Coopération entre élèves
(...)
- Exposés libres
Ce sont des exemples.
Euh, c'est ça que vous appelez de "l'innovation" ?
Des vieux trucs qui datent de plus de 40 ans... voire davantage... ?
Ceux qu'ont connus les grands-parents de nos élèves ?
Ben dis-donc... J'espère que vous n'allez pas nous ressortir les bonnets d'âne...
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
utiliser un son ou une vidéo sur De Gaulle n'empêche nullement de poser des repères avec les élèves. Le travail sur la place de la mémoire par rapport à l'histoire n'est pas inutile ni mauvaise. En revanche, il y a un sérieux problème au collège et encore plus au lycée dans la mesure où les programmes et les démarches ne tiennent pas nécessairement compte de ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, de la logique qui doit être suivie pour ne pas paumer les élèves. Enfin, hein, c'est mon point de vue...
Ouais, comme toujours "c'était mieux avant"...
Plus sérieusement, le problème c'est surtout que nombre de "repères" historiques (ou disons de culture générale) utile à l'étude de la littérature française ont été marginalisés dans les programmes d'histoire successifs, au profit d'autres thèmes ou chapitres. Ainsi, le XVIIe siècle est absent des programmes de lycée, on peut le déplorer mais c'est comme ça. La Restauration? Le Second Empire? également quelque peu marginalisés ou tronçonnés dans les dernières moutures des programmes (réforme 2010, 2011).
J'essaie autant que faire se peut de créer des liens avec ce que font mes collègues de français, mais ça devient de plus en plus difficile, car l'enseignement en 1ere & Tle est concentré sur 1850 à nos jours.
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CdB
@AbbeCordillere
- User5899Demi-dieu
Je suis même surpris : si j'ai bien compris, vous les fouettez à la ceinture quand ils ne bossent pas ?Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
De mon côté :
- Plus de notes en 6e : des ceintures
(...)
- Faire sortir les élèves pour travailler, observer
(...)
- Pédagogie du projet en général
- Disposition de classe en îlots
(...)
- Coopération entre élèves
(...)
- Exposés libres
Ce sont des exemples.
Euh, c'est ça que vous appelez de "l'innovation" ?
Des vieux trucs qui datent de plus de 40 ans... voire davantage... ?
Ceux qu'ont connus les grands-parents de nos élèves ?
Ben dis-donc... J'espère que vous n'allez pas nous ressortir les bonnets d'âne...
Moi, je préfère quand même les notes.
- User5899Demi-dieu
Si avant, ce n'était pas forcément mieux, après, ce n'est pas nécessairement moins mal.Collier de Barbe a écrit:Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
utiliser un son ou une vidéo sur De Gaulle n'empêche nullement de poser des repères avec les élèves. Le travail sur la place de la mémoire par rapport à l'histoire n'est pas inutile ni mauvaise. En revanche, il y a un sérieux problème au collège et encore plus au lycée dans la mesure où les programmes et les démarches ne tiennent pas nécessairement compte de ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, de la logique qui doit être suivie pour ne pas paumer les élèves. Enfin, hein, c'est mon point de vue...
Ouais, comme toujours "c'était mieux avant"...
Plus sérieusement, le problème c'est surtout que nombre de "repères" historiques (ou disons de culture générale) utile à l'étude de la littérature française ont été marginalisés dans les programmes d'histoire successifs, au profit d'autres thèmes ou chapitres. Ainsi, le XVIIe siècle est absent des programmes de lycée, on peut le déplorer mais c'est comme ça. La Restauration? Le Second Empire? également quelque peu marginalisés ou tronçonnés dans les dernières moutures des programmes (réforme 2010, 2011).
J'essaie autant que faire se peut de créer des liens avec ce que font mes collègues de français, mais ça devient de plus en plus difficile, car l'enseignement en 1ere & Tle est concentré sur 1850 à nos jours.
J'ai l'impression que vos programmes se conçoivent de plus en plus en fonction des gadgets technologiques. "On peut le déplorer, mais c'est comme ça" : quelle combativité !
- sebisebNiveau 9
J'ai lu les 15 pages en diagonal...
J'ajouterais juste que si j'enseignais le dessin technique comme il y a 20/25 ans lorsque je l'ai appris moi-même ce serait pour moi bien plus confortable. Tu lances un sujet avec deux trois feuilles, et ils doivent dessiner la pièce ou l'ensemble de pièces sur un calque A3 et repasser leur chef d'œuvre à l'encre de Chine : occupation 4 séances de 2H garantie ! Que retiendront-ils de ça ? Alors qu'ils savent que l'on produit désormais la même chose dans tous les bureaux d'études en une bonne heure, parfois moins !
Je ne jettent pas la pierre à mes anciens profs, qui ont su m'intéresser à la matière, mais qui ont aussi su me faire découvrir les premiers logiciels de dessins techniques usités encore aujourd'hui dans les bureaux d'études et les cabinets d'architectes. Je pense finalement faire comme eux ! Aujourd'hui les architectes prennent des mesures sur les chantiers avec leur téléphone portable (il y a des applications pour). Et si je leur donne un peu de dessin à faire sur papier (comme pour la semaine prochaine) c'est d'une pour ancrer certaines notions, de deux pour leur donner de la rigueur et du soin dans le travail.
Je ne le fais donc ni pour être cool ou sympa ou d'jeuneS, juste pour essayer de les préparer de la manière la plus "réaliste" à leur vie sociale et professionnelle (surtout cette dernière en LP). Un monde dans lequel la technologie est omniprésente (y compris dans le quotidien du milieu familial) au cas où vous ne l'auriez pas remarqué ! ...même si, innover ne consiste pas forcément à utiliser les nouvelles technologies.
Quand à l'évaluation par des notes ou autres semblables, c'est vraiment un truc qui n'existe que dans l'EN (pour les élèves comme pour les profs - Ok, pour tous les fonctionnaires ou presque). Car sinon, dans la vie, on est rarement évalué que par les résultats "concrets" de ce que l'on produit et on fait rarement les choses seules devant sa copie blanche ou sans ressource (livres, internet, ...) !
Je fais parti de ceux qui pensent que tous les élèves devraient avoir des cours d'informatique par des profs d'informatiques et internet et non pas par "nous" profs d'autres choses qui ne leur donnons pas forcément les bons usages puisque appris de manière autodidacte donc pas forcément avec les bonnes habitudes.
J'ajouterais juste que si j'enseignais le dessin technique comme il y a 20/25 ans lorsque je l'ai appris moi-même ce serait pour moi bien plus confortable. Tu lances un sujet avec deux trois feuilles, et ils doivent dessiner la pièce ou l'ensemble de pièces sur un calque A3 et repasser leur chef d'œuvre à l'encre de Chine : occupation 4 séances de 2H garantie ! Que retiendront-ils de ça ? Alors qu'ils savent que l'on produit désormais la même chose dans tous les bureaux d'études en une bonne heure, parfois moins !
Je ne jettent pas la pierre à mes anciens profs, qui ont su m'intéresser à la matière, mais qui ont aussi su me faire découvrir les premiers logiciels de dessins techniques usités encore aujourd'hui dans les bureaux d'études et les cabinets d'architectes. Je pense finalement faire comme eux ! Aujourd'hui les architectes prennent des mesures sur les chantiers avec leur téléphone portable (il y a des applications pour). Et si je leur donne un peu de dessin à faire sur papier (comme pour la semaine prochaine) c'est d'une pour ancrer certaines notions, de deux pour leur donner de la rigueur et du soin dans le travail.
Je ne le fais donc ni pour être cool ou sympa ou d'jeuneS, juste pour essayer de les préparer de la manière la plus "réaliste" à leur vie sociale et professionnelle (surtout cette dernière en LP). Un monde dans lequel la technologie est omniprésente (y compris dans le quotidien du milieu familial) au cas où vous ne l'auriez pas remarqué ! ...même si, innover ne consiste pas forcément à utiliser les nouvelles technologies.
Quand à l'évaluation par des notes ou autres semblables, c'est vraiment un truc qui n'existe que dans l'EN (pour les élèves comme pour les profs - Ok, pour tous les fonctionnaires ou presque). Car sinon, dans la vie, on est rarement évalué que par les résultats "concrets" de ce que l'on produit et on fait rarement les choses seules devant sa copie blanche ou sans ressource (livres, internet, ...) !
Je fais parti de ceux qui pensent que tous les élèves devraient avoir des cours d'informatique par des profs d'informatiques et internet et non pas par "nous" profs d'autres choses qui ne leur donnons pas forcément les bons usages puisque appris de manière autodidacte donc pas forcément avec les bonnes habitudes.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Marie LaetitiaBon génie
Je fais parti de ceux qui pensent que tous les élèves devraient avoir des cours d'informatique par des profs d'informatiques et internet et non pas par "nous" profs d'autres choses qui ne leur donnons pas forcément les bons usages puisque appris de manière autodidacte donc pas forcément avec les bonnes habitudes.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Collier de Barbe a écrit:Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Enfin, pour l'histoire-géo, je suis surtout stupéfait de ne rien lire, au fil de ce post, sur le domaine de l'histoire scolaire. Rien sur ce qui précède ce que le numérique permet d'illustrer... Et moi, j'en suis toujours avec mes confusions entre Louis XIV, Napoléon (Ier ou III, peu importe, c'est pareil), la 2e GM, etc. J'entends causer d'archives de l'INA : c'est bel et bon. Mais l'Histoire, dans tout ça ? Une fois qu'on a causé de de Gaulle se servant des médias, ou du traitement de la guerre d'Algérie, où est l'Histoire, nom d'une pipe ? On parle sans cesse de transversalité, mais comment faire du transversal avec des programmes sans points communs ?
Bref, je ne comprends strictement rien à l'histoire en lycée. Rien. Comme le disait un collègue d'histoire ce matin à la récré, "notre discipline est ravagée depuis que Joutard et (un IG dont je n'ai pas retenu le nom) s'en sont emparés". J'en ai bien l'impression.
Pas la peine de me répondre : ce sont juste propos d'un nostalgique d'une époque où un élève travaillant en histoire acquérait des repères dans le passé.
utiliser un son ou une vidéo sur De Gaulle n'empêche nullement de poser des repères avec les élèves. Le travail sur la place de la mémoire par rapport à l'histoire n'est pas inutile ni mauvaise. En revanche, il y a un sérieux problème au collège et encore plus au lycée dans la mesure où les programmes et les démarches ne tiennent pas nécessairement compte de ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, de la logique qui doit être suivie pour ne pas paumer les élèves. Enfin, hein, c'est mon point de vue...
Ouais, comme toujours "c'était mieux avant"...
Plus sérieusement, le problème c'est surtout que nombre de "repères" historiques (ou disons de culture générale) utile à l'étude de la littérature française ont été marginalisés dans les programmes d'histoire successifs, au profit d'autres thèmes ou chapitres. Ainsi, le XVIIe siècle est absent des programmes de lycée, on peut le déplorer mais c'est comme ça. La Restauration? Le Second Empire? également quelque peu marginalisés ou tronçonnés dans les dernières moutures des programmes (réforme 2010, 2011).
J'essaie autant que faire se peut de créer des liens avec ce que font mes collègues de français, mais ça devient de plus en plus difficile, car l'enseignement en 1ere & Tle est concentré sur 1850 à nos jours.
pardon? Ce n'est en aucune façon ce que j'ai dit (ni ce que je risque de dire en ce qui concerne l'enseignement de l'histoire et de la géographie! Ou bien internez-moi...)
D'autant que pour le reste de tes propos je suis entièrement d'accord avec toi.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MarcassinHabitué du forum
Nous ne l'abordons peut-être pas avec les bonnes habitudes (lesquelles ? ) mais avec une solide culture générale qui nous rend précisément autodidactes, d'autant que les bons logiciels ou les bons matériels sont conçus pour être faciles à utiliser. La "Poucette" de Michel Serres n'a pas vraiment de mérite à utiliser son pouce.sebiseb a écrit:Je fais parti de ceux qui pensent que tous les élèves devraient avoir des cours d'informatique par des profs d'informatiques et internet et non pas par "nous" profs d'autres choses qui ne leur donnons pas forcément les bons usages puisque appris de manière autodidacte donc pas forcément avec les bonnes habitudes.
Par ailleurs, qu'entends-tu exactement par "cours d'informatique", parce que c'est vraiment une formule très vague ? S'il s'agit de programmation, laquelle ? A ce sujet je suis très partagé.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- PaddyHabitué du forum
Si c'est pour apprendre à utiliser facebook je suis aussi très partagé...
- sebisebNiveau 9
Au vue des réponses, je confirme que cela est plus que nécessaire !
Les élèves, comme la plupart de leur prof' ne connaissent comme système d'exploitation que windows (ne serait-ce qu'en usage) et confondent allègrement le système, les programmes et le matériel.
L'usage simpliste d'un programme, c'est bien ce qui me hérisse le plus le poil ! C'est en gros comme lire un journal "partisan" (Le figaro, libération, l'humanité, ...) en pensant que c'est une information neutre. Quand tu dis que tu utilises un traitement de texte certains te regarde avec des gros yeux, et te demande tu veux dire "Word" J'enfonce en général le clou quand je réponds, non pour moi c'est LibreOffice, parce que j'ai abandonné OpenOffice
Quand à l'usage de facebook, ou d'internet en règle général ; ce n'est pas dans le "comment" utiliser le réseau social, mais comment le bidule fonctionne et ce qu'implique chacune de nos publications sur le réseau mondial.
On nous a bassiné il y a quelques temps avec le droit d'auteur, hadopi, ... mais l'EN ne sait même pas que les licences libres existent, creative commons, ... et n'a surtout jamais sérieusement encouragé à en faire usage - ce que tout bon prof' d'informatique se serait probablement appliqué à apprendre CQFD.
Les élèves, comme la plupart de leur prof' ne connaissent comme système d'exploitation que windows (ne serait-ce qu'en usage) et confondent allègrement le système, les programmes et le matériel.
L'usage simpliste d'un programme, c'est bien ce qui me hérisse le plus le poil ! C'est en gros comme lire un journal "partisan" (Le figaro, libération, l'humanité, ...) en pensant que c'est une information neutre. Quand tu dis que tu utilises un traitement de texte certains te regarde avec des gros yeux, et te demande tu veux dire "Word" J'enfonce en général le clou quand je réponds, non pour moi c'est LibreOffice, parce que j'ai abandonné OpenOffice
Quand à l'usage de facebook, ou d'internet en règle général ; ce n'est pas dans le "comment" utiliser le réseau social, mais comment le bidule fonctionne et ce qu'implique chacune de nos publications sur le réseau mondial.
On nous a bassiné il y a quelques temps avec le droit d'auteur, hadopi, ... mais l'EN ne sait même pas que les licences libres existent, creative commons, ... et n'a surtout jamais sérieusement encouragé à en faire usage - ce que tout bon prof' d'informatique se serait probablement appliqué à apprendre CQFD.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- sebisebNiveau 9
La culture générale ne permet pas de conduire une voiture prudemment quand on a le permis depuis 50 ans me semble-t-il ?Marcassin a écrit:
Nous ne l'abordons peut-être pas avec les bonnes habitudes (lesquelles ? ) mais avec une solide culture générale qui nous rend précisément autodidactes, d'autant que les bons logiciels ou les bons matériels sont conçus pour être faciles à utiliser. La "Poucette" de Michel Serres n'a pas vraiment de mérite à utiliser son pouce.
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- MarcassinHabitué du forum
Le permis se passe après seize ans, me semble-t-il...
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
Bien d'accord mais malheureusement jusqu'ici l’Éducation Nationale est le meilleur promoteur de Microsoft en France ou des autres géants de la technologie...sebiseb a écrit:On nous a bassiné il y a quelques temps avec le droit d'auteur, hadopi, ... mais l'EN ne sait même pas que les licences libres existent, creative commons, ... et n'a surtout jamais sérieusement encouragé à en faire usage - ce que tout bon prof' d'informatique se serait probablement appliqué à apprendre CQFD.
Rien qu'ici : relis ce fil de discussion et les personnes qui promeuvent des solutions supposées gratuites mais en réalité commerciales et non libres, comme tous les outils Google.
Par ailleurs le libre n'est pas non plus synonyme de qualité.
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- sebisebNiveau 9
Je pense que tu as bien compris ce que j'ai voulu dire !?Marcassin a écrit:Le permis se passe après seize ans, me semble-t-il...
On est d'accord, mais je doute qu'ils sortent de l'école en ayant une capacité de faire un choix d'une application qui réponde à leur besoin, le marketing des grandes firmes comme google le faisant pour eux !Marcassin a écrit:
Par ailleurs le libre n'est pas non plus synonyme de qualité.
Et oui, les gens confondent souvent libre (de droits) et gratuit
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