- MalagaModérateur
Igniatius a écrit:doctor who a écrit:Je suis prof de français et ait été tenté d'utiliser Google Earth pour matérialiser les trajets des personnages de romans (voir par exemple http://www.googlelittrips.org/)
Mais en réfléchissant, je trouve que c'est très confus. Les couleurs sont ternes, les frontières superposées à l'aide de calques peu lisibles, la fonction de zoom très déstabilisante (grosso modo, si je ne fais pas l'effort mental de savoir où je suis, je suis vite paumé).
Ce que je reproche à l'utilisation pédagogique de ce logiciel (et ce que j'ai pu voir du travail proposé en géo tend à me le confirmer), c'est le manque de simplification, de schématisation.
L'avantage des cartes, des schémas, des dessins stylisé, tels par exemple qu'on les retrouve pendant l'âge d'or des manuels scolaires de géographie (les années 50-60), c'est la clarté, la simplification du réel permettant un repérage aisé.
Si je me résume, pour bien utiliser Google Earth, il faudrait déjà avoir un stock d'images mentales et de rapports topologiques en tête.
Merci.
C'était un peu le sens de la question que je posais hier soir.
Je me demande à quoi sert la géographie et si l'apport de l'informatique fait évoluer RADICALEMENT son enseignement.
Quelque part, je n'en suis pas convaincu.
Concernant la phrase que j'ai mise en gras : de la même façon, remplacer la plupart des expériences de physique (ou la pratique de l'atelier dans les filières STI) par des interfaces, des simulateurs et des logiciels informatiques de modélisation semble éloigner de plus en plus les élèves de la réalité.
Que se passe-t-il dans l'ordinateur ?
Etrangement, je crois que l'on atteint l'objectif inverse de celui qui est recherché, à savoir la recherche du concret.
Je ne pense pas qu'utiliser l'informatique fait évoluer radicalement son enseignement. C'est un outil, certes nouveau, mais un outil parmi d'autres outils comme la carte, la photographie...
En revanche, j'ai le sentiment que cela apporte du concret à mes élèves. Par exemple, quand on étudie les villes américaines (oui, j'ai déjà parlé de ce chapitre, on va croire que je ne fais que cela toute l'année!!), la photo de Manhattan dans leur manuel leur semble moins "réelle" qu'un zoom fait à partir de Google Earth sur ce même quartier. Pour décrire des paysages, je trouve que cela peut apporter un plus.
La différence avec les expériences en physique (dont tu parles) est sans doute lié au fait qu'en géographie, on étudie des espaces lointains dans lesquelles nos élèves n'ont pas la possibilité d'aller: ils ne peuvent pas "expérimenter" ces territoires (je ne sais pas si je suis très claire là).
- Marie LaetitiaBon génie
Presse-purée a écrit:
Ben aux questions de fond que tu soulèves par tes contributions, je ne crois pas que tu te retrouves face à un front uni du rejet... (...)
PP, tu es quelqu'un de précieux !
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Malaga a écrit:
Je ne pense pas qu'utiliser l'informatique fait évoluer radicalement son enseignement. C'est un outil, certes nouveau, mais un outil parmi d'autres outils comme la carte, la photographie...
En revanche, j'ai le sentiment que cela apporte du concret à mes élèves. Par exemple, quand on étudie les villes américaines (oui, j'ai déjà parlé de ce chapitre, on va croire que je ne fais que cela toute l'année!!), la photo de Manhattan dans leur manuel leur semble moins "réelle" qu'un zoom fait à partir de Google Earth sur ce même quartier. Pour décrire des paysages, je trouve que cela peut apporter un plus.
La différence avec les expériences en physique (dont tu parles) est sans doute lié au fait qu'en géographie, on étudie des espaces lointains dans lesquelles nos élèves n'ont pas la possibilité d'aller: ils ne peuvent pas "expérimenter" ces territoires (je ne sais pas si je suis très claire là).
exactement la raison pour laquelle j'adorerais avoir en cours d'histoire les outils utilisés à destination des visiteurs à la cité du patrimoine ! Voir en 3D un bâtiment, tourner sur toutes les faces internes d'un bâtiment en architecture et en art, c'est bluffant et on peut saisir bcp plus facilement l'ensemble de la structure... Les reconstructions de villes antiques en latin et en histoire c'est vraiment pas mal pour donner à voir ce que pouvait être la ville disparue. Les ex. peuvent se multiplier à l'infini...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- loulou207Niveau 4
Serge a écrit:Encore un bel exemple d'âneries franchement pénibles. Il font peut-être aussi autre chose, non ? Cela ne t'a jamais traversé l'esprit ? C'est donc soit du tout numérique, soit du tout papier ? Eh ben ...
Donc si je vous suis bien, on ne peut pas poser une question d'ordre pratique?
Il y a quelques années, en pleine évaluation bac, j'ai eu droit à une panne de réseau informatique. Les élèves, déjà stressés par l'épreuve, ne pouvaient plus imprimer leurs courbes sur l'imprimante de la salle de TP qui était en réseau. Heureusement, que j'avais une imprimante connectée par USB sur le poste prof pour imprimer leurs résultats...
Donc ma question me semble légitime et censée.
- Marie LaetitiaBon génie
Igniatius a écrit:condorcet a écrit:Je crois que l'on répète avec Internet les erreurs de la télévision. Souvenons des années 1960 : la télévision, c'est mauvais pour les enfants ! Et pourtant on l'appelait "la télévision des instituteurs", des Santelli, Dumayet, Desgraupes, Barrère, Rossif... (sans parler du Service de la Recherche). En un mot comme un mille, un média est ce qu'on en fait : il n'est ni bon ni mauvais par essence.
MAis justement : la télévision a-t-elle jamais représenté un progrès dans l'enseignement ?
Je n'en ai pas l'impression.
euh, voir De Gaulle, l'écouter, je n'en ai pas eu la chance élève et ça m'a manqué. Oui, dans certaines disciplines, la télévision est essentielle. Remplacée techniquement aujourd'hui par la vidéo, mais c'est une source parmi d'autres, très très importante pour l'époque contemporaine.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Presse-puréeGrand sage
Je me suis posé la question de l'utilisation de google earth pour la préparation de mon séjour culturel en Italie. Genre leur faire visiter le Forum et Pompéi en avant-première. J'y ai renoncé par crainte de casser un peu le plaisir de la découverte, le choc de la première vision globale du site.
En revanche, ce que je fais, c'est que je leur projette un diaporama de photos du parcours qu'ils vont effectuer depuis la sortie du métro Colosseo jusque sur le Forum, en leur montrant les monuments qu'ils vont croiser sous différents angles et surtout, les uns par rapport aux autres ("Là, vous voyez l'arc de Constantin. La photo est prise depuis la Via Sacra. Quel monument voyez-vous sur votre gauche?"). L'idée étant qu'ils puissent se repérer un tant soit peu dans l'espace qu'ils vont visiter, mais sans "déflorer" le choc visuel (notamment à la sortie du métro, vue directe sur le Colisée, et lorsque, de la Via Sacra, on arrive sur le Forum). L'autre support est une bête carte du site.
En revanche, ce que je fais, c'est que je leur projette un diaporama de photos du parcours qu'ils vont effectuer depuis la sortie du métro Colosseo jusque sur le Forum, en leur montrant les monuments qu'ils vont croiser sous différents angles et surtout, les uns par rapport aux autres ("Là, vous voyez l'arc de Constantin. La photo est prise depuis la Via Sacra. Quel monument voyez-vous sur votre gauche?"). L'idée étant qu'ils puissent se repérer un tant soit peu dans l'espace qu'ils vont visiter, mais sans "déflorer" le choc visuel (notamment à la sortie du métro, vue directe sur le Colisée, et lorsque, de la Via Sacra, on arrive sur le Forum). L'autre support est une bête carte du site.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Et, comme dit Loulou: quand ça plante... ben on a l'air c.o.n et on fait autre chose ^^.
Mais ça doit pas empêcher d'utiliser l'outil si le bénéfice en terme d'apprentissage est réel.
Mais ça doit pas empêcher d'utiliser l'outil si le bénéfice en terme d'apprentissage est réel.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Marie LaetitiaBon génie
loulou207 a écrit:Serge a écrit:Encore un bel exemple d'âneries franchement pénibles. Il font peut-être aussi autre chose, non ? Cela ne t'a jamais traversé l'esprit ? C'est donc soit du tout numérique, soit du tout papier ? Eh ben ...
Donc si je vous suis bien, on ne peut pas poser une question d'ordre pratique?
Il y a quelques années, en pleine évaluation bac, j'ai eu droit à une panne de réseau informatique. Les élèves, déjà stressés par l'épreuve, ne pouvaient plus imprimer leurs courbes sur l'imprimante de la salle de TP qui était en réseau. Heureusement, que j'avais une imprimante connectée par USB sur le poste prof pour imprimer leurs résultats...
Donc ma question me semble légitime et censée.
si tu veux une réponse sérieuse, il faut les deux: savoir faire avec et faire sans. Il me semble que c'est important. Un outil ne remplace pas un autre, la plupart du temps, il s'ajoute. Et c'est flagrant en post-bac par ex dans le cas des élèves architectes qui ont perdu en qualité de formation en remplaçant leurs tirages de plan par du tout informatique (et pourtant, Zeus sait que l'informatique me plaît, depuis que je suis tombée dedans). Tirer des plans à la règle ou informatiquement ce n'est pas la même chose.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PiliGrand sage
Serge a écrit:. Quelqu'un qui s'intéresse au sujet, et le découvre à présent, va se cogner des pages et des pages de railleries, digressions, etc. , sans presque rien y trouver ce qu'il souhaitait.
- yphrogEsprit éclairé
Malaga a écrit:Igniatius a écrit:
Merci.
C'était un peu le sens de la question que je posais hier soir.
Je me demande à quoi sert la géographie et si l'apport de l'informatique fait évoluer RADICALEMENT son enseignement.
Quelque part, je n'en suis pas convaincu.
[...]
Je ne pense pas qu'utiliser l'informatique fait évoluer radicalement son enseignement. C'est un outil, certes nouveau, mais un outil parmi d'autres outils comme la carte, la photographie...
En revanche, j'ai le sentiment que cela apporte du concret à mes élèves. Par exemple, quand on étudie les villes américaines (oui, j'ai déjà parlé de ce chapitre, on va croire que je ne fais que cela toute l'année!!), la photo de Manhattan dans leur manuel leur semble moins "réelle" qu'un zoom fait à partir de Google Earth sur ce même quartier. Pour décrire des paysages, je trouve que cela peut apporter un plus.
La différence avec les expériences en physique (dont tu parles) est sans doute lié au fait qu'en géographie, on étudie des espaces lointains dans lesquelles nos élèves n'ont pas la possibilité d'aller: ils ne peuvent pas "expérimenter" ces territoires (je ne sais pas si je suis très claire là).
Je ne sais pas si cela peut t'être utile, mais je travaille toujours sur un projet que je trouve intéressant pour histoire-géo. Je viens de finir -- je crois -- de recenser la lexique. Je travaille actuellement sur le sens de la lexique des noms d'Etats. Un de ses jours j'aurai fini avec ce projet, dont j'ai bcp (trop) parlé...
http://www.creoliste.fr/teaching/StateQuarters.html
http://www.creoliste.fr/photo/muskogean
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Muskogean_langs.png
(J'ai rassemblé -- et je rassemble -- des cartes liées à la question... je n'ai pas pensé à GoogleMaps) Tu en as parlé où? Je m'excuse, je ne peux pas tout suivre sur ce forum :lol: )
- SergeMédiateur
loulou207 a écrit:Serge a écrit:Encore un bel exemple d'âneries franchement pénibles. Il font peut-être aussi autre chose, non ? Cela ne t'a jamais traversé l'esprit ? C'est donc soit du tout numérique, soit du tout papier ? Eh ben ...
Donc si je vous suis bien, on ne peut pas poser une question d'ordre pratique?
Il y a quelques années, en pleine évaluation bac, j'ai eu droit à une panne de réseau informatique. Les élèves, déjà stressés par l'épreuve, ne pouvaient plus imprimer leurs courbes sur l'imprimante de la salle de TP qui était en réseau. Heureusement, que j'avais une imprimante connectée par USB sur le poste prof pour imprimer leurs résultats...
Donc ma question me semble légitime et censée.
Si, bien sûr, j'ai réalisé après coup que tu étais nouveau et que ta question pouvait être sincère et non une volonté d'ironiser (mais bon, venant après des pages de ce genre de propos souvent peu constructifs, il faut avouer que ça prêtait à le penser). Sans rancune ?
- Johnny GuitarNiveau 2
La question de départ me parait un peu mal posée, ou trop vague du moins. Elle semble suggérer qu'il faudrait obligatoirement "innover". Or on n'innove que s'il y a un problème à résoudre, pas juste pour le plaisir d'innover. Quel est le problème que tu te poses? Pour ma part, après les premières années de rodage, je trouve que mes cours classiques fonctionnent plutôt bien, je ne vois pas pourquoi j'irais me lancer dans une ingénierie délirante pour un résultat plus qu'hypothétique. Plus que des innovations, je trouve des trucs qui s'avèrent marcher ou pas.
Par exemple, pour essayer de raccrocher les élèves à la dérive, je mets très souvent des notes d'entrainement, sur des exercices à réaliser, des cartes, des récits, qui ne comptent que si elles font monter la moyenne à la fin du trimestre. A côté, j'ai toujours mes évaluations de fin de chapitre, au coefficient plus élevé, qui comptent quoiqu'il arrive. Lors des corrections, que je donne toujours de manière incomplète, je permets aux élèves qui le veulent de retravailler leur contrôle et de rattraper une partie de la note. Cela permet de ne pas décourager Billancourt. Ça n'a rien de révolutionnaire, mais ça marche (dans une certaine mesure): les élèves pas sûrs d'eux ont moins peur de s'exercer, ils s'entrainent davantage.
Par ailleurs, je dois dire qu'après une dizaine d'années dans un lycée où tout le monde faisait ses cours tranquillement, innovant sans doute sans trop le savoir et sans le faire savoir sur tous les toits (notamment celui du CDE), j'ai découvert cette année, au collège, cette véritable hystérie autour de l'innovation: les débats byzantins sur les compétences, les réunions de plusieurs heures sur l'évaluation qui ne débouchent sur rien de concret (sinon qu'au final on garde les notes), les états d'âmes sur la disposition en îlots ou pas, etc. Pourtant les résultats modestes auxquels tous les profs parviennent devraient inciter à la prudence, à la discrétion, mais non, il y en a toujours qui pensent qu'ils ont le sésame pour faire réussir tout le monde, et ça finit en pugilat débile... Tout ça pour qu'au conseil de classe, on s'aperçoive que les mêmes élèves sont décrocheurs, et les mêmes élèves excellents, et ce dans toutes les matières. On ferait mieux de passer du temps à autre chose: lire des bouquins dans sa matière par exemple... (le niveau scientifique de certains collègues laisse pantois, on comprend qu'ils se rattrapent en devisant sur les tables en carré ou en U). Parfois, au milieu de certaines réunions, je me dis que les élèves sont bien plus mûrs que nous.
Une dérive que j'ai cependant remarquée au collège: la tendance à laisser penser (aux élèves en particulier), même involontairement, que le savoir peut venir d'eux uniquement, que le prof ne serait qu'une sorte d'animateur juste là pour lancer des "activités". Cela me parait reposer sur des postulats très discutables. Le premier: qu'un élève qui écoute un prof n'est pas en activité. Le second: que le travail en groupe est efficace, plus efficace que le travail individuel. Le troisième: qu'on n'apprend qu'en faisant soi-même. Or je pense (par ce que je l'ai expérimenté moi-même) qu'on apprend certes en réalisant par soi-même ou en groupe certains travaux, mais que l'exemple du prof est aussi décisif. Sa posture, la manière dont il pose un problème, dont il s'exprime, dont il analyse un document, tout cela a valeur d'exemple que les élèves peuvent ensuite imiter. J'ai beaucoup plus appris d'excellents profs qui nous faisaient la démonstration de leur rigueur intellectuelle sans nous laisser la parole ou l'initiative (dans un premier temps), que de séances de groupe avec projet (en techno notamment). Mais peut-être cela dépend-il des élèves. Ce que je viens de dire paraitra sans doute très rétrograde à certains.
Par exemple, pour essayer de raccrocher les élèves à la dérive, je mets très souvent des notes d'entrainement, sur des exercices à réaliser, des cartes, des récits, qui ne comptent que si elles font monter la moyenne à la fin du trimestre. A côté, j'ai toujours mes évaluations de fin de chapitre, au coefficient plus élevé, qui comptent quoiqu'il arrive. Lors des corrections, que je donne toujours de manière incomplète, je permets aux élèves qui le veulent de retravailler leur contrôle et de rattraper une partie de la note. Cela permet de ne pas décourager Billancourt. Ça n'a rien de révolutionnaire, mais ça marche (dans une certaine mesure): les élèves pas sûrs d'eux ont moins peur de s'exercer, ils s'entrainent davantage.
Par ailleurs, je dois dire qu'après une dizaine d'années dans un lycée où tout le monde faisait ses cours tranquillement, innovant sans doute sans trop le savoir et sans le faire savoir sur tous les toits (notamment celui du CDE), j'ai découvert cette année, au collège, cette véritable hystérie autour de l'innovation: les débats byzantins sur les compétences, les réunions de plusieurs heures sur l'évaluation qui ne débouchent sur rien de concret (sinon qu'au final on garde les notes), les états d'âmes sur la disposition en îlots ou pas, etc. Pourtant les résultats modestes auxquels tous les profs parviennent devraient inciter à la prudence, à la discrétion, mais non, il y en a toujours qui pensent qu'ils ont le sésame pour faire réussir tout le monde, et ça finit en pugilat débile... Tout ça pour qu'au conseil de classe, on s'aperçoive que les mêmes élèves sont décrocheurs, et les mêmes élèves excellents, et ce dans toutes les matières. On ferait mieux de passer du temps à autre chose: lire des bouquins dans sa matière par exemple... (le niveau scientifique de certains collègues laisse pantois, on comprend qu'ils se rattrapent en devisant sur les tables en carré ou en U). Parfois, au milieu de certaines réunions, je me dis que les élèves sont bien plus mûrs que nous.
Une dérive que j'ai cependant remarquée au collège: la tendance à laisser penser (aux élèves en particulier), même involontairement, que le savoir peut venir d'eux uniquement, que le prof ne serait qu'une sorte d'animateur juste là pour lancer des "activités". Cela me parait reposer sur des postulats très discutables. Le premier: qu'un élève qui écoute un prof n'est pas en activité. Le second: que le travail en groupe est efficace, plus efficace que le travail individuel. Le troisième: qu'on n'apprend qu'en faisant soi-même. Or je pense (par ce que je l'ai expérimenté moi-même) qu'on apprend certes en réalisant par soi-même ou en groupe certains travaux, mais que l'exemple du prof est aussi décisif. Sa posture, la manière dont il pose un problème, dont il s'exprime, dont il analyse un document, tout cela a valeur d'exemple que les élèves peuvent ensuite imiter. J'ai beaucoup plus appris d'excellents profs qui nous faisaient la démonstration de leur rigueur intellectuelle sans nous laisser la parole ou l'initiative (dans un premier temps), que de séances de groupe avec projet (en techno notamment). Mais peut-être cela dépend-il des élèves. Ce que je viens de dire paraitra sans doute très rétrograde à certains.
- SergeMédiateur
Tout à fait !
On se fait souvent la réflexion aussi
Parfois, au milieu de certaines réunions, je me dis que les élèves sont bien plus mûrs que nous
On se fait souvent la réflexion aussi
- AnaxagoreGuide spirituel
Johnny Guitar a écrit:La question de départ me parait un peu mal posée, ou trop vague du moins. Elle semble suggérer qu'il faudrait obligatoirement "innover". Or on n'innove que s'il y a un problème à résoudre, pas juste pour le plaisir d'innover. Quel est le problème que tu te poses? Pour ma part, après les premières années de rodage, je trouve que mes cours classiques fonctionnent plutôt bien, je ne vois pas pourquoi j'irais me lancer dans une ingénierie délirante pour un résultat plus qu'hypothétique. Plus que des innovations, je trouve des trucs qui s'avèrent marcher ou pas.
Par exemple, pour essayer de raccrocher les élèves à la dérive, je mets très souvent des notes d'entrainement, sur des exercices à réaliser, des cartes, des récits, qui ne comptent que si elles font monter la moyenne à la fin du trimestre. A côté, j'ai toujours mes évaluations de fin de chapitre, au coefficient plus élevé, qui comptent quoiqu'il arrive. Lors des corrections, que je donne toujours de manière incomplète, je permets aux élèves qui le veulent de retravailler leur contrôle et de rattraper une partie de la note. Cela permet de ne pas décourager Billancourt. Ça n'a rien de révolutionnaire, mais ça marche (dans une certaine mesure): les élèves pas sûrs d'eux ont moins peur de s'exercer, ils s'entrainent davantage.
Par ailleurs, je dois dire qu'après une dizaine d'années dans un lycée où tout le monde faisait ses cours tranquillement, innovant sans doute sans trop le savoir et sans le faire savoir sur tous les toits (notamment celui du CDE), j'ai découvert cette année, au collège, cette véritable hystérie autour de l'innovation: les débats byzantins sur les compétences, les réunions de plusieurs heures sur l'évaluation qui ne débouchent sur rien de concret (sinon qu'au final on garde les notes), les états d'âmes sur la disposition en îlots ou pas, etc. Pourtant les résultats modestes auxquels tous les profs parviennent devraient inciter à la prudence, à la discrétion, mais non, il y en a toujours qui pensent qu'ils ont le sésame pour faire réussir tout le monde, et ça finit en pugilat débile... Tout ça pour qu'au conseil de classe, on s'aperçoive que les mêmes élèves sont décrocheurs, et les mêmes élèves excellents, et ce dans toutes les matières. On ferait mieux de passer du temps à autre chose: lire des bouquins dans sa matière par exemple... (le niveau scientifique de certains collègues laisse pantois, on comprend qu'ils se rattrapent en devisant sur les tables en carré ou en U). Parfois, au milieu de certaines réunions, je me dis que les élèves sont bien plus mûrs que nous.
Une dérive que j'ai cependant remarquée au collège: la tendance à laisser penser (aux élèves en particulier), même involontairement, que le savoir peut venir d'eux uniquement, que le prof ne serait qu'une sorte d'animateur juste là pour lancer des "activités". Cela me parait reposer sur des postulats très discutables. Le premier: qu'un élève qui écoute un prof n'est pas en activité. Le second: que le travail en groupe est efficace, plus efficace que le travail individuel. Le troisième: qu'on n'apprend qu'en faisant soi-même. Or je pense (par ce que je l'ai expérimenté moi-même) qu'on apprend certes en réalisant par soi-même ou en groupe certains travaux, mais que l'exemple du prof est aussi décisif. Sa posture, la manière dont il pose un problème, dont il s'exprime, dont il analyse un document, tout cela a valeur d'exemple que les élèves peuvent ensuite imiter. J'ai beaucoup plus appris d'excellents profs qui nous faisaient la démonstration de leur rigueur intellectuelle sans nous laisser la parole ou l'initiative (dans un premier temps), que de séances de groupe avec projet (en techno notamment). Mais peut-être cela dépend-il des élèves. Ce que je viens de dire paraitra sans doute très rétrograde à certains.
Rock me baby.
Bienvenue.
- Thalia de GMédiateur
Tout à fait d'accord.Provence a écrit:Pas rétrograde: sensé.
Merci Johnny Guitar de ton intervention.
Et pense à te présenter, je pense que plusieurs auront plaisir à converser avec toi
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MarcassinHabitué du forum
Un accord majeur exécuté avec maestria par Johnny Guitar. Bienvenue.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MalagaModérateur
Marie Laetitia a écrit:Igniatius a écrit:condorcet a écrit:Je crois que l'on répète avec Internet les erreurs de la télévision. Souvenons des années 1960 : la télévision, c'est mauvais pour les enfants ! Et pourtant on l'appelait "la télévision des instituteurs", des Santelli, Dumayet, Desgraupes, Barrère, Rossif... (sans parler du Service de la Recherche). En un mot comme un mille, un média est ce qu'on en fait : il n'est ni bon ni mauvais par essence.
MAis justement : la télévision a-t-elle jamais représenté un progrès dans l'enseignement ?
Je n'en ai pas l'impression.
euh, voir De Gaulle, l'écouter, je n'en ai pas eu la chance élève et ça m'a manqué. Oui, dans certaines disciplines, la télévision est essentielle. Remplacée techniquement aujourd'hui par la vidéo, mais c'est une source parmi d'autres, très très importante pour l'époque contemporaine.
Je suis d'accord. Pour l'histoire contemporaine, la vidéo permet de "voir" des grands hommes, d'entendre certains discours (je pense notamment à ceux d'Hitler dont la mise en scène est intéressante à étudier).
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- yphrogEsprit éclairé
réaction réductrice à chaud, Johnny -- je viens de m'inscrire -- Guitar.
Bienvenue!
Je ne peux pas m'empecher de croire que la notion qui se caractérise en les "restons groupés!" est peut être influencé par le symbiose étrange entre le libre et le propriétaire, ce dernier ayant compris l'utilité du premier. Une nouvelle phénomonologie de l'esprit?
Bienvenue!
Je ne peux pas m'empecher de croire que la notion qui se caractérise en les "restons groupés!" est peut être influencé par le symbiose étrange entre le libre et le propriétaire, ce dernier ayant compris l'utilité du premier. Une nouvelle phénomonologie de l'esprit?
- MalagaModérateur
xphrog a écrit:Malaga a écrit:Igniatius a écrit:
Merci.
C'était un peu le sens de la question que je posais hier soir.
Je me demande à quoi sert la géographie et si l'apport de l'informatique fait évoluer RADICALEMENT son enseignement.
Quelque part, je n'en suis pas convaincu.
[...]
Je ne pense pas qu'utiliser l'informatique fait évoluer radicalement son enseignement. C'est un outil, certes nouveau, mais un outil parmi d'autres outils comme la carte, la photographie...
En revanche, j'ai le sentiment que cela apporte du concret à mes élèves. Par exemple, quand on étudie les villes américaines (oui, j'ai déjà parlé de ce chapitre, on va croire que je ne fais que cela toute l'année!!), la photo de Manhattan dans leur manuel leur semble moins "réelle" qu'un zoom fait à partir de Google Earth sur ce même quartier. Pour décrire des paysages, je trouve que cela peut apporter un plus.
La différence avec les expériences en physique (dont tu parles) est sans doute lié au fait qu'en géographie, on étudie des espaces lointains dans lesquelles nos élèves n'ont pas la possibilité d'aller: ils ne peuvent pas "expérimenter" ces territoires (je ne sais pas si je suis très claire là).
Je ne sais pas si cela peut t'être utile, mais je travaille toujours sur un projet que je trouve intéressant pour histoire-géo. Je viens de finir -- je crois -- de recenser la lexique. Je travaille actuellement sur le sens de la lexique des noms d'Etats. Un de ses jours j'aurai fini avec ce projet, dont j'ai bcp (trop) parlé...
http://www.creoliste.fr/teaching/StateQuarters.html
http://www.creoliste.fr/photo/muskogean
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Muskogean_langs.png
(J'ai rassemblé -- et je rassemble -- des cartes liées à la question... je n'ai pas pensé à GoogleMaps) Tu en as parlé où? Je m'excuse, je ne peux pas tout suivre sur ce forum :lol: )
Merci pour les liens. J'ai parlé du cours sur les villes américaines seulement dans cette discussion. Mais comme cela faisait deux fois que je l'évoquais, je me disais qu'on pouvait avoir le sentiment que je ne fais qu'un seul cours avec mes élèves!
- IgniatiusGuide spirituel
Malaga a écrit:Marie Laetitia a écrit:Igniatius a écrit:condorcet a écrit:Je crois que l'on répète avec Internet les erreurs de la télévision. Souvenons des années 1960 : la télévision, c'est mauvais pour les enfants ! Et pourtant on l'appelait "la télévision des instituteurs", des Santelli, Dumayet, Desgraupes, Barrère, Rossif... (sans parler du Service de la Recherche). En un mot comme un mille, un média est ce qu'on en fait : il n'est ni bon ni mauvais par essence.
MAis justement : la télévision a-t-elle jamais représenté un progrès dans l'enseignement ?
Je n'en ai pas l'impression.
euh, voir De Gaulle, l'écouter, je n'en ai pas eu la chance élève et ça m'a manqué. Oui, dans certaines disciplines, la télévision est essentielle. Remplacée techniquement aujourd'hui par la vidéo, mais c'est une source parmi d'autres, très très importante pour l'époque contemporaine.
Je suis d'accord. Pour l'histoire contemporaine, la vidéo permet de "voir" des grands hommes, d'entendre certains discours (je pense notamment à ceux d'Hitler dont la mise en scène est intéressante à étudier).
Oui, bien sûr.
Mais comme le signalait Cripure hier, pour comprendre Napoléon, c'est autre chose.
Le XXè ne représente quand même qu'une année dans la scolarité d'un élève.
Sinon, Johnny Guitar, j'aurais pu écrire l'intégralité de ton intervention.
Très bien.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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Brian Wilson
- MarcassinHabitué du forum
Malaga a écrit:Je suis d'accord. Pour l'histoire contemporaine, la vidéo permet de "voir" des grands hommes, d'entendre certains discours (je pense notamment à ceux d'Hitler dont la mise en scène est intéressante à étudier).
En l’occurrence, c'est surtout que la vidéo n'est pas un outil, mais un objet d'étude.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- JohnMédiateur
Tout le problème de ce topic est là. Il est dès le départ fourre-tout, même si je comprends bien les bonnes intentions qui l'ont guidé.La question de départ me parait un peu mal posée, ou trop vague du moins. Elle semble suggérer qu'il faudrait obligatoirement "innover". Or on n'innove que s'il y a un problème à résoudre, pas juste pour le plaisir d'innover. Quel est le problème que tu te poses?
De fait, on innove pas "dans le vide" : on innove dans un but précis, pour aider des élèves qui ont déjà des acquis, et pour les aider à évoluer.
Tel qu'il est posé au départ, il était naturel que ce topic débouche vers un nombre infini d'interrogations, de remarques, de domaines très différents...: ceux qui ont digressé à partir de la question de départ, que ce soit pour parler du problème des salles informatiques ou pour présenter les projets qu'ils ont lancés ne sont donc pas en tort : c'est le message de départ qui y incite inévitablement.
En bref, je comprends bien la démarche qui a donné naissance à ce topic, mais je pense qu'il faut lancer des sujets beaucoup plus précis sur l'innovation, en indiquant au moins un domaine disciplinaire (que faites-vous pour renouveler l'étude de textes historiques ?) et/ou un niveau (comment varier un peu l'apprentissage du vocabulaire en langues étrangères ?).
J'invite donc à ouvrir des topics différents, dans les rubriques appropriées du forum, pour traiter les différents sujets qui ont pu apparaître dans ce topic, de l'organisation des salles informatiques aux projets innovants pour renouveler l'étude de la géographie, jusqu'à la question des tables en ilôts en passant par la dangerosité de la wifi.
Ce topic n'est pas supprimé : il est donc tout à fait possible de repartir d'un message déjà existant, ou de résumer un point de discussion qui a eu lieu, pour créer un nouveau fil consacré exclusivement au sujet que l'on souhaite aborder.
N'hésitez pas à me contacter par MP pour toute question.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marie LaetitiaBon génie
Johnny Guitar, je suis déjà mariée, mais je crois que j'ai envie de t'épouser...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- loulou207Niveau 4
Serge a écrit:
Si, bien sûr, j'ai réalisé après coup que tu étais nouveau et que ta question pouvait être sincère et non une volonté d'ironiser (mais bon, venant après des pages de ce genre de propos souvent peu constructifs, il faut avouer que ça prêtait à le penser). Sans rancune ?
Sans rancune
- Thalia de GMédiateur
HS
Fin du HS
Il y a un topic dédié pour ce genre de déclaration. Et j'en connais un que tu vas rendre grincheuxMarie Laetitia a écrit:Johnny Guitar, je suis déjà mariée, mais je crois que j'ai envie de t'épouser...
Fin du HS
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