- ErgoDevin
[HS] Au fait, tu as un pseudo magnifique ! Tolkien power ! [/HS]
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- AncalimëNiveau 5
HS :
Heureuse de voir que ça dit quelque chose à quelqu'un ! Il me semble qu'il y a un Finrod aussi dans le coin... Toi ton pseudo sonne délicieusement LATIN. Et nous travaillons aussi dans la même académie, j'ai quitté ma chère Bretagne pour venir enseigner en Picardie.
Mitochondrie, j'espère qu'il en sera de même pour toi !
Heureuse de voir que ça dit quelque chose à quelqu'un ! Il me semble qu'il y a un Finrod aussi dans le coin... Toi ton pseudo sonne délicieusement LATIN. Et nous travaillons aussi dans la même académie, j'ai quitté ma chère Bretagne pour venir enseigner en Picardie.
Mitochondrie, j'espère qu'il en sera de même pour toi !
- mitochondrieNiveau 10
Merci ! Réponse demain...Ancalimë a écrit:HS :
Heureuse de voir que ça dit quelque chose à quelqu'un ! Il me semble qu'il y a un Finrod aussi dans le coin... Toi ton pseudo sonne délicieusement LATIN. Et nous travaillons aussi dans la même académie, j'ai quitté ma chère Bretagne pour venir enseigner en Picardie.
Mitochondrie, j'espère qu'il en sera de même pour toi !
- mitochondrieNiveau 10
Bon, je crois que je ne peux malheureusement pas en dire autant...mitochondrie a écrit:Merci ! Réponse demain...Ancalimë a écrit:HS :
Heureuse de voir que ça dit quelque chose à quelqu'un ! Il me semble qu'il y a un Finrod aussi dans le coin... Toi ton pseudo sonne délicieusement LATIN. Et nous travaillons aussi dans la même académie, j'ai quitté ma chère Bretagne pour venir enseigner en Picardie.
Mitochondrie, j'espère qu'il en sera de même pour toi !
Et j'ai découvert une autre 5e très chiante
- bretzelNiveau 7
Bravo!!!
j'ai une classe de 4e épouvantable également;hier de 16h à 17h, je les ai assaisonnés froidement et calmement: calme olympien.
Par contre moi, au moindre écart, ils savent que je prends le carnet et y note au moins un mot.
Continue comme ça!
j'ai une classe de 4e épouvantable également;hier de 16h à 17h, je les ai assaisonnés froidement et calmement: calme olympien.
Par contre moi, au moindre écart, ils savent que je prends le carnet et y note au moins un mot.
Continue comme ça!
- AncalimëNiveau 5
Le miracle se poursuit...! happy happy happy !
Bon courage aux autres ! Il semblerait qu'en tout cas cette méthode marche, cela fait trois heures et je n'ai puni AUCUN élève, un seul élève a une croix devant son nom à chaque cours (la limite avant la croix dans le carnet) parce qu'il intervient spontanément, mais c'est tout. Sinon, cours porte ouverte, bonjour et au revoir MADAME, pas de bruit pendant la distribution des papiers, pas de prise de parole sans lever la main, et des remarques très intéressantes tout au long du cours (avec participation très pertinente des perturbateurs). Incroyable !
Je croise les doigts pour la suite et ne loupe aucun de leurs écarts et réponds présente à chacun de leurs tests.
Bon courage aux autres ! Il semblerait qu'en tout cas cette méthode marche, cela fait trois heures et je n'ai puni AUCUN élève, un seul élève a une croix devant son nom à chaque cours (la limite avant la croix dans le carnet) parce qu'il intervient spontanément, mais c'est tout. Sinon, cours porte ouverte, bonjour et au revoir MADAME, pas de bruit pendant la distribution des papiers, pas de prise de parole sans lever la main, et des remarques très intéressantes tout au long du cours (avec participation très pertinente des perturbateurs). Incroyable !
Je croise les doigts pour la suite et ne loupe aucun de leurs écarts et réponds présente à chacun de leurs tests.
- Marie LaetitiaBon génie
ce topic pourrait presque servir à toutes les classes difficiles, de ZEP et d'ailleurs... *soupir*
Moi j'ai encore du mal avec mes zozos. Enfin, les collègues m'avaient prévenus. Je suis viendue, j'ai vu... Et ce n'est pas faute de serrer la vis. Globalement, j'ai le calme mais sans cesse, sans cesse, il faut reprendre, rappeler à l'ordre... On m'avait dit qu'ils étaient fatigants. Ah oui.
Dites, certains sont tellement sur leur planète, qu'ils n'y croient pas quand je leur demande de s'arrêter et pire encore de présenter leurs excuses. Donc petit sourire sur le mode "elle est ouf, celle-là". Comment réagissez-vous? J'exige les excuses, ce que l'élève fait (sinon, ça barde, la fiche d'exclusion sort toute seule de mon classeur). Réagiriez-vous un cran au-dessus?
Moi j'ai encore du mal avec mes zozos. Enfin, les collègues m'avaient prévenus. Je suis viendue, j'ai vu... Et ce n'est pas faute de serrer la vis. Globalement, j'ai le calme mais sans cesse, sans cesse, il faut reprendre, rappeler à l'ordre... On m'avait dit qu'ils étaient fatigants. Ah oui.
Dites, certains sont tellement sur leur planète, qu'ils n'y croient pas quand je leur demande de s'arrêter et pire encore de présenter leurs excuses. Donc petit sourire sur le mode "elle est ouf, celle-là". Comment réagissez-vous? J'exige les excuses, ce que l'élève fait (sinon, ça barde, la fiche d'exclusion sort toute seule de mon classeur). Réagiriez-vous un cran au-dessus?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AncalimëNiveau 5
Je ne sais pas du tout si ça peut convenir dans ta situation, mais parfois (je dis bien parfois, la plupart du temps ils le savent très bien) ils n'ont pas conscience qu'ils ont un comportement inapproprié. Alors je leur explique : "Tu as fait ça et ça alors que tu savais ça et ça. C'est de l'insolence. Tu m'as manqué de respect alors que moi je te respecte. Je veux donc que tu t'excuses." Parfois ça suffit.
Peut-être que l'on pourrait en effet modifier le titre du topic en mettant "Gestion de classes difficiles à la rentrée" et chacun pourrait échanger ses "trucs", ceux qui ont marché et ceux qui n'ont pas marché.
Peut-être que l'on pourrait en effet modifier le titre du topic en mettant "Gestion de classes difficiles à la rentrée" et chacun pourrait échanger ses "trucs", ceux qui ont marché et ceux qui n'ont pas marché.
- MelanieSLBDoyen
Tout dépend de l'endroit où tu es. Mais je dirais comme ça, tant que tu obtiens ce que tu désires (des excuses, le silence, ...), je laisserai couler les "déviations secondaires" (regard "elle est ouf, celle-là" par exemple), la plupart du temps, elles ne sont là que pour te faire perdre encore plus de temps. Par contre, si ça s'aggrave, au loin d'un regard ou d'un tout petit sourire en coin, si on passe au manque de respect affiché, c'est tu restes à la fin de l'heure (après avoir obtenu ce que tu voulais) et tu en discutes/sors l'artillerie lourde quand ils ne peuvent plus faire les gros malins devant 15 à 25 autres élèves.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Marie LaetitiaBon génie
Mélanie, oui, c'est ce que j'aurais tendance à faire aussi. Alcalimë, comme le dit Mélanie, je ne veux pas non plus perdre trop de temps avec ces élèves, d'autant qu'ils savent bien qu'ils ne respectent pas les règles.
Ce matin, les trois quarts de la classe ont mis plus de temps à monter qu'une élève qui avait des béquilles. Ils ont été punis pour lenteur délibérée et bruit excessif dans les couloirs pendant la montée, je leur ai demandé comment des élèves devaient se comporter et si leur comportement était convenable, ils savaient bien que non, comme ils l'ont reconnu.
Au pire, si cela devait se répéter ou s'aggraver ce sera coup de fil aux parents.
Merci de vos avis !
Ce matin, les trois quarts de la classe ont mis plus de temps à monter qu'une élève qui avait des béquilles. Ils ont été punis pour lenteur délibérée et bruit excessif dans les couloirs pendant la montée, je leur ai demandé comment des élèves devaient se comporter et si leur comportement était convenable, ils savaient bien que non, comme ils l'ont reconnu.
Au pire, si cela devait se répéter ou s'aggraver ce sera coup de fil aux parents.
Merci de vos avis !
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AncalimëNiveau 5
Hum... Le miracle a pris fin.
Voici le constat sur les deux dernières heures, plus agitées : Je ne dirai pas que la classe est hostile, liguée contre moi, ou fourbe, contrairement à l'impression que j'ai eue à la suite du premier cours, mais ils ne tiennent clairement pas en place, font beaucoup trop de bruit et ne sont pas capables de se concentrer très longtemps. C'est surtout ce brouhaha perpétuel et cette agitation qui sont pénibles et empêchent que le cours se passe dans de bonnes conditions. Je suis obligée d'hausser le ton sans cesse.
Pour leur faire comprendre mon mécontentement je leur ai donné un devoir aujourd'hui portant sur le cours de jeudi, qui a été agité. J'ai répété au moins trois fois jeudi dernier qu'ils allaient avoir un devoir lundi, et je l'ai écrit au tableau, mais le son de ma voix a été couvert par l'agitation de fin de cours (la sonnerie avait sonné). Si bien que, comme je m'y attendais, des élèves ont contesté le devoir aujourd'hui.
Je pense demain mettre les choses au clair :
- Leur rendre leur devoir noté mais les informer que la note ne compte pas et que le devoir sera refait mercredi prochain. Exactement le même. La correction n'est donné qu'à l'oral et uniquement pour les points difficiles, dont on a seulement parlé et à propos desquels on a rien écrit.
- Leur rappeler en même temps que cette tolérance de ma part, que ce n'est pas mon devoir de les prévenir lorsqu'ils ont une évaluation. Un professeur a le droit de donner une évaluation surprise, et l'élève n'a aucun droit de se plaindre.
- Leur dire que je n'apprécie pas du tout leurs remarques du genre "Mais, Madame, vous êtes sûre que vous nous l'avez dit ? Vous êtes sûre que vous nous avez prévenus pour le devoir?". Si je l'ai dit, je l'ai dit. Point. Une élève a même osé me dire : "Bah, Madame, vous avez pas parlé assez fort". Je lui ai sèchement répondu que c'était à elle de se taire et non à moi de parler fort.
Je joue la carte "Explication des règles" et leur donne la chance d'avoir une bonne note à leur prochain devoir pour ne pas commencer l'année sur un braquage et un sentiment d'injustice de leur part, et faire mieux passer le message "Apprenez vos leçons, soyez attentifs et calmes, et vous aurez une bonne note".
Par contre, prochain cours agité, je fais de même : Devoir sur le cours. Et comme les explications auront été données, AUCUNE contestation possible.
Cette réaction vous semble t-elle appropriée ?
Comment gérez-vous le brouhaha continuel ? Vous haussez le ton ? Vous vous arrêtez ? Vous sanctionnez ?
Voici le constat sur les deux dernières heures, plus agitées : Je ne dirai pas que la classe est hostile, liguée contre moi, ou fourbe, contrairement à l'impression que j'ai eue à la suite du premier cours, mais ils ne tiennent clairement pas en place, font beaucoup trop de bruit et ne sont pas capables de se concentrer très longtemps. C'est surtout ce brouhaha perpétuel et cette agitation qui sont pénibles et empêchent que le cours se passe dans de bonnes conditions. Je suis obligée d'hausser le ton sans cesse.
Pour leur faire comprendre mon mécontentement je leur ai donné un devoir aujourd'hui portant sur le cours de jeudi, qui a été agité. J'ai répété au moins trois fois jeudi dernier qu'ils allaient avoir un devoir lundi, et je l'ai écrit au tableau, mais le son de ma voix a été couvert par l'agitation de fin de cours (la sonnerie avait sonné). Si bien que, comme je m'y attendais, des élèves ont contesté le devoir aujourd'hui.
Je pense demain mettre les choses au clair :
- Leur rendre leur devoir noté mais les informer que la note ne compte pas et que le devoir sera refait mercredi prochain. Exactement le même. La correction n'est donné qu'à l'oral et uniquement pour les points difficiles, dont on a seulement parlé et à propos desquels on a rien écrit.
- Leur rappeler en même temps que cette tolérance de ma part, que ce n'est pas mon devoir de les prévenir lorsqu'ils ont une évaluation. Un professeur a le droit de donner une évaluation surprise, et l'élève n'a aucun droit de se plaindre.
- Leur dire que je n'apprécie pas du tout leurs remarques du genre "Mais, Madame, vous êtes sûre que vous nous l'avez dit ? Vous êtes sûre que vous nous avez prévenus pour le devoir?". Si je l'ai dit, je l'ai dit. Point. Une élève a même osé me dire : "Bah, Madame, vous avez pas parlé assez fort". Je lui ai sèchement répondu que c'était à elle de se taire et non à moi de parler fort.
Je joue la carte "Explication des règles" et leur donne la chance d'avoir une bonne note à leur prochain devoir pour ne pas commencer l'année sur un braquage et un sentiment d'injustice de leur part, et faire mieux passer le message "Apprenez vos leçons, soyez attentifs et calmes, et vous aurez une bonne note".
Par contre, prochain cours agité, je fais de même : Devoir sur le cours. Et comme les explications auront été données, AUCUNE contestation possible.
Cette réaction vous semble t-elle appropriée ?
Comment gérez-vous le brouhaha continuel ? Vous haussez le ton ? Vous vous arrêtez ? Vous sanctionnez ?
- BritLétyHabitué du forum
Moi je ne leur ferais pas refaire le devoir. C'est de leur faute s'ils n'ont pas écouté, et puis de toutes façons, ils ne sont jamais à l'abri d'une interro surprise.
Ils doivent se taire et apprendre leur leçon de manière régulière, un point c'est tout.
Ils doivent se taire et apprendre leur leçon de manière régulière, un point c'est tout.
- Marie LaetitiaBon génie
dans ces cas-là, j'interdis de ranger les affaires et de sortir tant que le calme n'est pas revenu et que tout le monde n'a pas noté dans son agenda la date du devoir. Quitte à faire un mot d'excuses au collègue qui les a juste après. En général, je marque à l'avance au tableau les devoirs à faire et ce genre de chose.mais le son de ma voix a été couvert par l'agitation de fin de cours (la sonnerie avait sonné).
Oui et non. Parce que c'est leur offrir une brèche (s'ils contestent "Madaaaame on n'était pas au couraaant" bam, ils vont te refaire le coup la prochaine fois). N'avoue jamais de tolérance devant eux.Je pense demain mettre les choses au clair :
- Leur rendre leur devoir noté mais les informer que la note ne compte pas et que le devoir sera refait mercredi prochain. Exactement le même. La correction n'est donné qu'à l'oral et uniquement pour les points difficiles, dont on a seulement parlé et à propos desquels on a rien écrit.
Plutôt sursis. Tu annonces que les mêmes connaissances seront évaluées lors du devoir de fin de chapitre. Et là, tu retiendras la meilleure des deux notes? ça peut le faire. Pas de concession avouée, et ils ont intérêt à bosser mieux pour la prochaine fois.
En fait le devoir sur le cours pour cause de cours agité je trouve ça casse-g***le.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AncalimëNiveau 5
Tiens, le titre du sujet a été édité.
Après avoir lu vos conseils j'ai adapté ma pratique : Je compte l'évaluation mais ils refont exactement la même jeudi et elle compte aussi. Les deux notes comptent à égalité. Ainsi, c'est plus pédagogique, ils vont comprendre qu'en apprenant ils peuvent avoir de bonnes notes, mais en même temps je suis restée sur mes positions : l'évaluation était annoncée, c'est de leur faute s'ils n'ont pas su l'entendre, leur note compte (même les 1/20! )
Merci en tout cas pour vos conseils, ça m'a permis d'adapter. Et maintenant que le sujet est ouvert à toutes les classes difficiles, tout le monde peut y aller à coeur joie.
Après avoir lu vos conseils j'ai adapté ma pratique : Je compte l'évaluation mais ils refont exactement la même jeudi et elle compte aussi. Les deux notes comptent à égalité. Ainsi, c'est plus pédagogique, ils vont comprendre qu'en apprenant ils peuvent avoir de bonnes notes, mais en même temps je suis restée sur mes positions : l'évaluation était annoncée, c'est de leur faute s'ils n'ont pas su l'entendre, leur note compte (même les 1/20! )
Merci en tout cas pour vos conseils, ça m'a permis d'adapter. Et maintenant que le sujet est ouvert à toutes les classes difficiles, tout le monde peut y aller à coeur joie.
- Marie LaetitiaBon génie
Oui, j'ai demandé à Gryphe... parce que je prendrais bien ce fil comme défouloir...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
en attendant, il faut que je note tout oubli de manuel, de travail à la maison, mon système actuel (classeur avec liste des élèves) n'est pas pratique pour passer entre les rangs.
Je crois que je vais directement imprimer chaque semaine un plan de classe neuf pour noter dessus les probls de ce type. Et il faut que j'apprenne à dégainer les feuilles de rapport d'incident.
La moitié ou les 2/3 des 4e remue en permanence, renâcle au moindre effort. Il faut toujours lutter pour avoir le silence. Copier six lignes et les apprendre, c'est carrément pas possible pour ceux-là. Les filles, une brochette de têtes creuses fainéantes comme pas possible. Les autres, dans la classe, subissent, comme moi.
Les 4e (d'hier, mous mous mous, donc j'ai relevé et noté les fiches d'activité qu'ils devaient me faire) ont chouiné parce que j'enlevais des points pour l'orthographe et la grammaire. En même temps, si je ne réagis pas à ça... S'ils pouvaient écrire en phonétique, par paresse, ils le feraient. Si ns les écoutions il faudrait les noter à la quantité d'encre répandue sur la feuille
Il y en a trois que je rêverais de voir loin, sur Mars, entre insolence, perturbations du cours, bavardages. Mais jamais flagrants aujourd'hui, sinon là je les aurais aligné comme je l'ai déjà fait. L'un d'entre eux passe son temps à ricanner. Un autre attend une place en SEGPA. Un autre encore chouinait qu'il n'y voyait rien (vu avec l'infirmière il avait 10/10 l'année dernière). Les pires, collés, ne viennent pas aux colles. La moitié est capable de remarques d'une bêtise confondante: je les mets face à face avec leur bêtise (démonter leurs arguments pour que les autres se moque d'eux est facile et banal). Mais c'est fatigant.
J'ai terminé avec les 6e dont je dois devenir PP dans le courant de l'année. Le premier qui me parle de ses 6e choupinous, je l'assassine. Les miens, quand on travaille sur les gestes et les paroles à avoir au collège, me sortent le négatif et là j'ai droit aux doigts d'honneur, aux fucks, ils me corrigent sur la prononciation de haschich. Voilà voilà. Si au moins ils se taisaient. Mais pas moyen d'avoir le silence plus de dix secondes. Pendant que je relevais les papiers pour la sortie à venir, je les ai fait copier une punition comme l'a fait l'autre jour leur PP pour avoir le silence pendant au moins quelques minutes. Je lisais ici qu'en ZEP, les élèves n'arrivent pas à suivre une consigne donnée collectivement. Voui. Il faut répéter à chacun d'entre eux "Prenez une feuille. J'AI DIT Prenez une feuille!" Après j'ai dû leur dire de croiser les bras sur la table pendant que je vérifiais les cahiers. J'ai beau punir, la moitié ne fait pas son travail à la maison. Mais les collègues font les mêmes remarques. Et ils parlent, ils parlent dès que je ne suis pas sur leur dos... Il est prévu que l'on se voit pour faire le point sur cette classe... reste à savoir si ça va changer quelque chose...
C'est quand les vacances?
Je crois que je vais directement imprimer chaque semaine un plan de classe neuf pour noter dessus les probls de ce type. Et il faut que j'apprenne à dégainer les feuilles de rapport d'incident.
La moitié ou les 2/3 des 4e remue en permanence, renâcle au moindre effort. Il faut toujours lutter pour avoir le silence. Copier six lignes et les apprendre, c'est carrément pas possible pour ceux-là. Les filles, une brochette de têtes creuses fainéantes comme pas possible. Les autres, dans la classe, subissent, comme moi.
Les 4e (d'hier, mous mous mous, donc j'ai relevé et noté les fiches d'activité qu'ils devaient me faire) ont chouiné parce que j'enlevais des points pour l'orthographe et la grammaire. En même temps, si je ne réagis pas à ça... S'ils pouvaient écrire en phonétique, par paresse, ils le feraient. Si ns les écoutions il faudrait les noter à la quantité d'encre répandue sur la feuille
Il y en a trois que je rêverais de voir loin, sur Mars, entre insolence, perturbations du cours, bavardages. Mais jamais flagrants aujourd'hui, sinon là je les aurais aligné comme je l'ai déjà fait. L'un d'entre eux passe son temps à ricanner. Un autre attend une place en SEGPA. Un autre encore chouinait qu'il n'y voyait rien (vu avec l'infirmière il avait 10/10 l'année dernière). Les pires, collés, ne viennent pas aux colles. La moitié est capable de remarques d'une bêtise confondante: je les mets face à face avec leur bêtise (démonter leurs arguments pour que les autres se moque d'eux est facile et banal). Mais c'est fatigant.
J'ai terminé avec les 6e dont je dois devenir PP dans le courant de l'année. Le premier qui me parle de ses 6e choupinous, je l'assassine. Les miens, quand on travaille sur les gestes et les paroles à avoir au collège, me sortent le négatif et là j'ai droit aux doigts d'honneur, aux fucks, ils me corrigent sur la prononciation de haschich. Voilà voilà. Si au moins ils se taisaient. Mais pas moyen d'avoir le silence plus de dix secondes. Pendant que je relevais les papiers pour la sortie à venir, je les ai fait copier une punition comme l'a fait l'autre jour leur PP pour avoir le silence pendant au moins quelques minutes. Je lisais ici qu'en ZEP, les élèves n'arrivent pas à suivre une consigne donnée collectivement. Voui. Il faut répéter à chacun d'entre eux "Prenez une feuille. J'AI DIT Prenez une feuille!" Après j'ai dû leur dire de croiser les bras sur la table pendant que je vérifiais les cahiers. J'ai beau punir, la moitié ne fait pas son travail à la maison. Mais les collègues font les mêmes remarques. Et ils parlent, ils parlent dès que je ne suis pas sur leur dos... Il est prévu que l'on se voit pour faire le point sur cette classe... reste à savoir si ça va changer quelque chose...
C'est quand les vacances?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AncalimëNiveau 5
Nous t'écoutons ô Marie Laetitia ! Quels problèmes rencontres-tu ? Lol.
Moi aussi je suis bien contente de pouvoir échanger autour de cas précis. J'ai peu d'expérience et le mot "gestion de classe " a été abordé une seule et unique et très pauvre fois l'an dernier, en stage, alors que j'en étais déjà à la commission éducative avec deux élèves... Autrement dit, ça n'a pas vraiment été utile, et toute ma formation s'est faite ici, et au collège avec mes collègues et avec ma tutrice. Donc, vive les échanges entre profs et à bas les discours IUFM !
Moi aussi je suis bien contente de pouvoir échanger autour de cas précis. J'ai peu d'expérience et le mot "gestion de classe " a été abordé une seule et unique et très pauvre fois l'an dernier, en stage, alors que j'en étais déjà à la commission éducative avec deux élèves... Autrement dit, ça n'a pas vraiment été utile, et toute ma formation s'est faite ici, et au collège avec mes collègues et avec ma tutrice. Donc, vive les échanges entre profs et à bas les discours IUFM !
- AncalimëNiveau 5
Je te rejoins pour le travail à vérifier, ainsi que les oublis de matériel, ce n'est vraiment pas évident de faire cela efficacement sans plomber tout le début de cours. Moi non plus je n'ai pas encore trouvé de système efficace, hormis un cahier perso dans lequel je marque tous les incidents.
- KosakuyosidaNiveau 5
Le coup de l'appel en "direct live", j'y ai pensé une fois... mais c'est risqué. Si le parents ne décroche pas, ça perd de son effet.Cripure a écrit:Oui, moi aussi, une fois l'an dernier.marie91270 a écrit:Lapluspire a écrit:Ah oui ! J'ai une collègue qui envoie un texto aux parents pendant le cours !!! Je n'oserais pas, mais d'après elle, c'est très efficace !
L'an dernier dans une classe d'affreux je l'ai fait. Une fois. J'ai carrément appelé un parent!
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Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets.
Alfred Sauvy.
- AncalimëNiveau 5
Ok, tu as édité ton précédent message.
Bon courage, les bavardages incessants c'est en effet très usant, et je trouve qu'il est difficile de régir efficacement contre le bruit permanent...
Bon courage, les bavardages incessants c'est en effet très usant, et je trouve qu'il est difficile de régir efficacement contre le bruit permanent...
- mitochondrieNiveau 10
Marie Laetitia a écrit:en attendant, il faut que je note tout oubli de manuel, de travail à la maison, mon système actuel (classeur avec liste des élèves) n'est pas pratique pour passer entre les rangs.
Je crois que je vais directement imprimer chaque semaine un plan de classe neuf pour noter dessus les probls de ce type.
J'ai trouvé un système qui ne nécessite pas d'imprimer un plan de classe à chaque cours : mes plans de classe sont dans des pochettes plastiques, et je prends des notes au feutre permanent sur la pochette plastique pendant le cours. A la fin de la journée, je reporte mes annotations dans des tableaux de suivi, et j'efface les traces de feutre avec un essuie-tout imbibé d'alcool.
Pour l'instant, ça me convient, mais je ne sais pas combien de temps vont durer mes pochettes : il commence déjà à y avoir quelques trainées de feutre qui ne partent pas.
Pour le reste, je partage tes constats, et je trouve usantes toutes ces vérifications, répétitions de consigne, etc...
- lapetitemuExpert
Allez, je rejoins le fil !
https://www.neoprofs.org/t52323-gestion-de-classe-une-classe-de-5e-sur-le-fil --> ça, c'est pour les précisions sur la classe de 5e qui me pose problème. En résumé : des élèves gentils (j'en connais la moitié), mais qui entrent dans l'âge influençable ; deux garçons un peu caïds, qui aiment se faire remarquer, et qui font apparemment grosse impression sur la classe (surtout les filles...) ; et des bavards/bavardes, comme partout...
Pas de gros problème d'insolence : comme je l'explique sur l'autre fil, les gamins sont assez intelligents pour rester dans les limites et ne pas se faire (trop) punir.
Aujourd'hui j'ai mis deux mots, un pour bavardages répétés, un autre pour chewing-gum. Comme chaque jour, j'ai aussi enlevé des demi-points sur la note de comportement.
Mais j'ai quand même eu : de l'agitation à chaque fois qu'on change d'activité, des remarques à voix haute (le truc qui m'insupporte mais dont je n'arrive pas à me débarrasser depuis l'année de stage), et la quasi-certitude que deux élèves jouaient avec un laser (mais pas pris sur le fait.)
Et puis toujours cette impression qu'un climat peu propice au travail se crée et s'amplifie de jour en jour, et ce garçon-leader qui me "prend" un par un tous les élèves sérieux de la classe. Je l'avais déplacé et mis devant, au milieu d'élèves en qui j'avais confiance, mais voilà, il commence déjà à exercer son influence sur la fille derrière lui, qui est pourtant une gamine géniale, que j'ai eue l'an dernier, et qui était totalement acquise à ma cause.
Je sais, ils entrent en 5e... Ce ne sont plus des 6e... C'est le moment de la crise d'ado, surtout pour les filles...
Enfin, voilà !
Moi aussi j'essaie de tout vérifier, tout noter.
J'ai aussi fait le contrôle de vérification du cours après les premières heures qui m'avaient semblé bruyantes, sur des choses qu'on avait écrites, mais aussi des choses qu'on avait dites à l'oral. Je n'ai pas eu de contestation.
Me reste à trouver le moyen de leur faire enfin comprendre qu'ils ne peuvent pas dire tout ce qui leur passe par la tête à voix haute, et les faire arrêter de ricaner bêtement dès que le leader dit ou fait quelque chose.
Pas gagné !
https://www.neoprofs.org/t52323-gestion-de-classe-une-classe-de-5e-sur-le-fil --> ça, c'est pour les précisions sur la classe de 5e qui me pose problème. En résumé : des élèves gentils (j'en connais la moitié), mais qui entrent dans l'âge influençable ; deux garçons un peu caïds, qui aiment se faire remarquer, et qui font apparemment grosse impression sur la classe (surtout les filles...) ; et des bavards/bavardes, comme partout...
Pas de gros problème d'insolence : comme je l'explique sur l'autre fil, les gamins sont assez intelligents pour rester dans les limites et ne pas se faire (trop) punir.
Aujourd'hui j'ai mis deux mots, un pour bavardages répétés, un autre pour chewing-gum. Comme chaque jour, j'ai aussi enlevé des demi-points sur la note de comportement.
Mais j'ai quand même eu : de l'agitation à chaque fois qu'on change d'activité, des remarques à voix haute (le truc qui m'insupporte mais dont je n'arrive pas à me débarrasser depuis l'année de stage), et la quasi-certitude que deux élèves jouaient avec un laser (mais pas pris sur le fait.)
Et puis toujours cette impression qu'un climat peu propice au travail se crée et s'amplifie de jour en jour, et ce garçon-leader qui me "prend" un par un tous les élèves sérieux de la classe. Je l'avais déplacé et mis devant, au milieu d'élèves en qui j'avais confiance, mais voilà, il commence déjà à exercer son influence sur la fille derrière lui, qui est pourtant une gamine géniale, que j'ai eue l'an dernier, et qui était totalement acquise à ma cause.
Je sais, ils entrent en 5e... Ce ne sont plus des 6e... C'est le moment de la crise d'ado, surtout pour les filles...
Enfin, voilà !
Moi aussi j'essaie de tout vérifier, tout noter.
J'ai aussi fait le contrôle de vérification du cours après les premières heures qui m'avaient semblé bruyantes, sur des choses qu'on avait écrites, mais aussi des choses qu'on avait dites à l'oral. Je n'ai pas eu de contestation.
Me reste à trouver le moyen de leur faire enfin comprendre qu'ils ne peuvent pas dire tout ce qui leur passe par la tête à voix haute, et les faire arrêter de ricaner bêtement dès que le leader dit ou fait quelque chose.
Pas gagné !
- AncalimëNiveau 5
L'année dernière, j'avais isolé le leader au fond de la classe, sur une place individuelle bien séparée du reste de la classe. Je n'ai plus eu de problèmes.
J'ai agi de même cette année, le plus pénible est au fond, tout seul, il y a une rangée vide puis une rangée de filles devant lui. Il se tient tranquille et il participe au cours.
J'ai agi de même cette année, le plus pénible est au fond, tout seul, il y a une rangée vide puis une rangée de filles devant lui. Il se tient tranquille et il participe au cours.
- Marie LaetitiaBon génie
depuis deux cours, j'ai le silence dans une de mes classes de 4e, plus d'élèves qui se retournent, plus de bavardages intempestifs... :shock: Bon, j'en ai qui continuent la culture de leur baobab, mais enfin, on ne peut pas tout avoir...
Je sais très bien pourquoi (et eux aussi) mais je trouve cela fabuleux. Je crains juste que ça ne dure pas.
Et le coup du chrono a marché du feu de Dieu avec ma 6e-plus-pire-que-tout. Woawh... :shock:
Je sais très bien pourquoi (et eux aussi) mais je trouve cela fabuleux. Je crains juste que ça ne dure pas.
Et le coup du chrono a marché du feu de Dieu avec ma 6e-plus-pire-que-tout. Woawh... :shock:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- lapetitemuExpert
Alors, pourquoi ? Quelle est la recette ? ^^
Sinon, une question : est-ce que vous aussi, vous rencontrez le problème des remarques à voix haute des élèves, et est-ce que vous aussi, vous trouvez que c'est LA plaie des classes difficiles ? (et même de classes pas trop difficiles)
J'arrive à régler à peu près tous les autres problèmes, mais ça, j'ai l'impression que je ne parviendrai jamais à l'éradiquer. Certains élèves (pas tous, mais beaucoup trop, en fait ça devrait même n'être aucun) ne peuvent s'empêcher de tout commenter à voix haute, ou de dire à voix haute ce qui leur passe par la tête. On peut sévir mais on a l'impression que c'est plus fort qu'eux. En fait, ils ont l'air de ne pas considérer ça comme un problème. Et c'est vraiment LE truc qui m'a beaucoup surprise quand j'ai débuté la carrière. Le bavardage, l'insolence, l'absence de travail, je m'y attendais, mais cette manie de parler à voix haute en classe, je ne pensais pas que c'était possible, et je ne m'y fais toujours pas.
Sinon, une question : est-ce que vous aussi, vous rencontrez le problème des remarques à voix haute des élèves, et est-ce que vous aussi, vous trouvez que c'est LA plaie des classes difficiles ? (et même de classes pas trop difficiles)
J'arrive à régler à peu près tous les autres problèmes, mais ça, j'ai l'impression que je ne parviendrai jamais à l'éradiquer. Certains élèves (pas tous, mais beaucoup trop, en fait ça devrait même n'être aucun) ne peuvent s'empêcher de tout commenter à voix haute, ou de dire à voix haute ce qui leur passe par la tête. On peut sévir mais on a l'impression que c'est plus fort qu'eux. En fait, ils ont l'air de ne pas considérer ça comme un problème. Et c'est vraiment LE truc qui m'a beaucoup surprise quand j'ai débuté la carrière. Le bavardage, l'insolence, l'absence de travail, je m'y attendais, mais cette manie de parler à voix haute en classe, je ne pensais pas que c'était possible, et je ne m'y fais toujours pas.
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