- kiwiGuide spirituel
sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
- kiwiGuide spirituel
Instructeurpublic a écrit:
"édit : le fil directeur du programme est le DD mais tu n'en parles plus après le premier chapitre. Avoue qu'au minimum il y a maldonne quelque part."
Maldonne sur l'intitulé du programme sans nul doute. On parle davantage d'inégalités de développement, des problèmes de partage des ressources et des conflits qui en résultent dans un contexte d'accroissement démographique, que de développement durable (sauf dans ce fameux 1er chapitre). Je ne reviens pas sur cette notion ensuite non, même pas en fin de certains chapitres.
- sandmanNiveau 10
Entièrement d'accord.kiwi a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
- sandmanNiveau 10
J'y reviens quelques fois dans l'année justement pour ne pas confondre ce concept avec l'écologie, notamment à partir d'un schéma, simplement pour avoir un fil directeur en essayant de ne pas être redondant et de ne pas porter au nues un concept bancal.kiwi a écrit:Instructeurpublic a écrit:
"édit : le fil directeur du programme est le DD mais tu n'en parles plus après le premier chapitre. Avoue qu'au minimum il y a maldonne quelque part."
Maldonne sur l'intitulé du programme sans nul doute. On parle davantage d'inégalités de développement, des problèmes de partage des ressources et des conflits qui en résultent dans un contexte d'accroissement démographique, que de développement durable (sauf dans ce fameux 1er chapitre). Je ne reviens pas sur cette notion ensuite non, même pas en fin de certains chapitres.
- InstructeurpublicFidèle du forum
sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Là j'ai pas trop le temps de disserter mais dans ma tête ça va beaucoup plus loin que des caricatures liées à l'écologie : le développement durable c'est juste le nouveau cache sexe de la domination des riches sur le monde à toutes les échelles géographiques, que l'on parle des mobilités dans les villes occidentales ou bien des rapports nord-sud. Mais peut-être continuez vous à enseigner aux élèves que périurbanisation = voitures = embouteillages = pollution = vive les transports en commun ? Votre lanterne rouge a-t-elle un peu de retard à l'allumage où bien avez-vous été totalement dépouillés de votre esprit critique ?
Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens !!
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je precise tout d'abord que je n'aime pas beaucouo ce pseudo-concept de développement durable. Cependant, il est bon de rappeler qu'à l'origine, il comporte trois piliers : économique, social et écologique. Il revient au professeur de montrer l'importance des deux premiers. Dans le prograame de seconde, nous insistons ainsi sur les problèmes induits par les inégalités et la fragmentation aux différentes échelles.kiwi a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
Il est sûr qu'une lecture caricaturale de quelques titres peut amener à des critiques totalement inféondés qui illustrent aussi un manque de culture géographique.
- InstructeurpublicFidèle du forum
groyer a écrit:Je precise tout d'abord que je n'aime pas beaucouo ce pseudo-concept de développement durable. Cependant, il est bon de rappeler qu'à l'origine, il comporte trois piliers : économique, social et écologique. Il revient au professeur de montrer l'importance des deux premiers. Dans le prograame de seconde, nous insistons ainsi sur les problèmes induits par les inégalités et la fragmentation aux différentes échelles.kiwi a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
Il est sûr qu'une lecture caricaturale de quelques titres peut amener à des critiques totalement inféondés qui illustrent aussi un manque de culture géographique.
C'est vrai c'est ce qui est demandé aux professeurs mais à aucun moment il n'est demandé d'interroger le concept lui-même, ses origines, ses sous entendus, etc. Le DD tu bectes épicétou. D'où le dogme dont je parlais et on est bien loin de l'écologie en réalité.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Les programmes n'interdisent pas de critiquer le DD et on peut le faire par exemple en montrant que les rénovations urbaines qui mettent en avant le DD accentuent la fragmentation. Cette dimension critique apparaît dans de nombreux manuels. J'insiste par exemple sur cet aspect en étudiant les politiques urbaines menées à Rio et Londres. Il suffit aussi pour cela de s'inspirer de l'Atlas du développement durable dirigé par Y. Veyret qui propose une approche très critique de ce concept.Instructeurpublic a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Là j'ai pas trop le temps de disserter mais dans ma tête ça va beaucoup plus loin que des caricatures liées à l'écologie : le développement durable c'est juste le cache sexe de la domination des riches sur le monde à toutes les échelles géographiques, que l'on parle des mobilités dans les villes occidentales ou bien des rapports nord-sud. Mais peut-être continuez vous à enseigner aux élèves que périurbanisation = voitures = embouteillages = pollution = vive les transports en commun ? Votre lanterne rouge a-t-elle un peu de retard à l'allumage où bien avez-vous été totalement dépouillés de votre esprit critique ?
Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens !!
- boris vassilievGrand sage
En 2nde, le premier chapitre sur le DD vise justement à interroger le concept lui-même, en particulier à revenir sur son élaboration progressive. Et bien évidemment je ne me prive pas d'être critique sur le concept au cours des chapitres.
- InstructeurpublicFidèle du forum
groyer a écrit:Les programmes n'interdisent pas de critiquer le DD et on peut le faire par exemple en montrant que les rénovations urbaines qui mettent en avant le DD accentuent la fragmentation. Cette dimension critique apparaît dans de nombreux manuels. J'insiste par exemple sur cet aspect en étudiant les politiques urbaines menées à Rio et Londres. Il suffit aussi pour cela de s'inspirer de l'Atlas du développement durable dirigé par Y. Veyret qui propose une approche très critique de ce concept.Instructeurpublic a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Là j'ai pas trop le temps de disserter mais dans ma tête ça va beaucoup plus loin que des caricatures liées à l'écologie : le développement durable c'est juste le cache sexe de la domination des riches sur le monde à toutes les échelles géographiques, que l'on parle des mobilités dans les villes occidentales ou bien des rapports nord-sud. Mais peut-être continuez vous à enseigner aux élèves que périurbanisation = voitures = embouteillages = pollution = vive les transports en commun ? Votre lanterne rouge a-t-elle un peu de retard à l'allumage où bien avez-vous été totalement dépouillés de votre esprit critique ?
Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens !!
Bien sûr que ce concept est critiqué et heureusement. Et donc ? Tu trouves ça normal d'en avoir fait le fil directeur d'un programme scolaire ?
- AuroreEsprit éclairé
Merci. Nous sommes donc bien d'accord, même si je persiste à penser que passer directement des grandes découvertes à la révolution française, ou bien de l'Empire romain à l'Occident chrétien des XI-XIIIe siècles constitue un problème majeur si l'on tient compte des connaissances effectives de la plupart des élèves arrivant au lycée.Instructeurpublic a écrit:Aurore a écrit:IP, que penses-tu du programme de seconde dont il était question plus haut ? Je suis curieuse de connaître ton avis...Instructeurpublic a écrit:J'ai pas tout lu donc je ne sais pas si ça a été évoqué.
Concernant le fameux premier chapitre du programme d'histoire, l'IPR a bien dit qu'on pouvait faire les chapitres dans l'ordre qu'on voulait à condition de ne pas fragmenter les blocs (pour les petit malins qui voudraient refaire l'ancien prog ). Donc, me concernant, le premier chapitre introductif devient un bilan de fin d'année... peut-être sous forme de fiche en cas de retard malencontreux. Oups... emballé c'est c'est pesé, pliez les nappes, c'est la fin du pique-nique.
Je débarque donc je ne sais pas ce qui a été dis et en plus je n'ai jamais enseigné en seconde. Mais je vais quand même te donner mon avis
Le problème de la seconde a toujours été d'évoquer en un an l'histoire de notre civilisation de l'antiquité à la belle époque. La solution trouvée à été celle d'un grand zapping pointant la focale sur des étapes essentielles de la construction de notre civilisation. A mon avis ce n'est pas tant le côté "sauts dans le temps" qui est gênant car un prof consciencieux ne manquera pas de mettre en avant ces sauts sur de multiples frises chronologiques. Non, ce qui me gêne le plus c'est la combinaison de ces sauts dans le temps avec l'approche par études de cas (ou par personnages historiques) qui vient encore amplifier l'effet zapping. On a en quelque sorte un double effet zapping qui met l'histoire en apesanteur et fait sans doute passer le cerveau des élèves à la machine à laver.
Mais je crois que le pire en seconde c'est quand même la géo. Même programme dogmatique qu'en cinquième... suivez mon regard.
Et entièrement d'accord avec le toi sur le DD...
- AuroreEsprit éclairé
Voilà...Instructeurpublic a écrit:groyer a écrit:Les programmes n'interdisent pas de critiquer le DD et on peut le faire par exemple en montrant que les rénovations urbaines qui mettent en avant le DD accentuent la fragmentation. Cette dimension critique apparaît dans de nombreux manuels. J'insiste par exemple sur cet aspect en étudiant les politiques urbaines menées à Rio et Londres. Il suffit aussi pour cela de s'inspirer de l'Atlas du développement durable dirigé par Y. Veyret qui propose une approche très critique de ce concept.Instructeurpublic a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Là j'ai pas trop le temps de disserter mais dans ma tête ça va beaucoup plus loin que des caricatures liées à l'écologie : le développement durable c'est juste le cache sexe de la domination des riches sur le monde à toutes les échelles géographiques, que l'on parle des mobilités dans les villes occidentales ou bien des rapports nord-sud. Mais peut-être continuez vous à enseigner aux élèves que périurbanisation = voitures = embouteillages = pollution = vive les transports en commun ? Votre lanterne rouge a-t-elle un peu de retard à l'allumage où bien avez-vous été totalement dépouillés de votre esprit critique ?
Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens !!
Bien sûr que ce concept est critiqué et heureusement. Et donc ? Tu trouves ça normal d'en avoir fait le fil directeur d'un programme scolaire ?
- sandmanNiveau 10
Ça te dirait de rester correct et de ne pas t'emballer ? Faut garder son sang froid et stopper ce ton arrogant et méprisant.Instructeurpublic a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Là j'ai pas trop le temps de disserter mais dans ma tête ça va beaucoup plus loin que des caricatures liées à l'écologie : le développement durable c'est juste le nouveau cache sexe de la domination des riches sur le monde à toutes les échelles géographiques, que l'on parle des mobilités dans les villes occidentales ou bien des rapports nord-sud. Mais peut-être continuez vous à enseigner aux élèves que périurbanisation = voitures = embouteillages = pollution = vive les transports en commun ? Votre lanterne rouge a-t-elle un peu de retard à l'allumage où bien avez-vous été totalement dépouillés de votre esprit critique ?
Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens !!
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Si, on peut interroger sa construction et les IPR ont même recommandé de le faire lors de la présentation des programmes à laquelle j'avais assisté.Instructeurpublic a écrit:groyer a écrit:Je precise tout d'abord que je n'aime pas beaucouo ce pseudo-concept de développement durable. Cependant, il est bon de rappeler qu'à l'origine, il comporte trois piliers : économique, social et écologique. Il revient au professeur de montrer l'importance des deux premiers. Dans le prograame de seconde, nous insistons ainsi sur les problèmes induits par les inégalités et la fragmentation aux différentes échelles.kiwi a écrit:sandman a écrit:Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.Instructeurpublic a écrit:Quand je parle de dogme, je parle bien du DD. Pourquoi vous me parlez tous d'écologie ?
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
Il est sûr qu'une lecture caricaturale de quelques titres peut amener à des critiques totalement inféondés qui illustrent aussi un manque de culture géographique.
C'est vrai c'est ce qui est demandé aux professeurs mais à aucun moment il n'est demandé d'interroger le concept lui-même, ses origines, ses sous entendus, etc. Le DD tu bectes épicétou. D'où le dogme dont je parlais et on est bien loin de l'écologie en réalité.
Cela peut être intéressant justement pour proposer une approche plus complexe et critique que celle diffusée notamment dans les médias
- InstructeurpublicFidèle du forum
groyer a écrit:Si, on peut interroger sa construction et les IPR ont même recommandé de le faire lors de la présentation des programmes à laquelle j'avais assisté.Instructeurpublic a écrit:groyer a écrit:Je precise tout d'abord que je n'aime pas beaucouo ce pseudo-concept de développement durable. Cependant, il est bon de rappeler qu'à l'origine, il comporte trois piliers : économique, social et écologique. Il revient au professeur de montrer l'importance des deux premiers. Dans le prograame de seconde, nous insistons ainsi sur les problèmes induits par les inégalités et la fragmentation aux différentes échelles.kiwi a écrit:sandman a écrit:
Je pense que le DD est un concept fourre-tout qui a longtemps été assimilé à l'écologie.
Je ne suis absolument pas un adepte de ce concept et je déteste la moralisation souvent inhérente à ce sujet lorsqu'il est tronqué (ne pas polluer, réchauffement climatique).
Là, le professeur peut avoir le recul nécessaire pour prendre ses distances sans sombrer dans la caricature.
Et qui est encore assimilé à l'écologie chez nombre de personnes, adultes comme élèves d'ailleurs. Sauf que ce programme invite davantage à mettre l'accent sur l'aspect social voire économique qu'environnemental. Bien sûr que par moment, on peut parler de pollution (comme on évoque l'agriculture intensive productiviste et ses effets sur l'environnement). Mais à aucun moment, on ne moralise les élèves : "fermez vos robinets quand vous vous lavez les dents, triez vos déchets"... Ce n'est pas l'esprit du programme me semble-t-il.
Il est sûr qu'une lecture caricaturale de quelques titres peut amener à des critiques totalement inféondés qui illustrent aussi un manque de culture géographique.
C'est vrai c'est ce qui est demandé aux professeurs mais à aucun moment il n'est demandé d'interroger le concept lui-même, ses origines, ses sous entendus, etc. Le DD tu bectes épicétou. D'où le dogme dont je parlais et on est bien loin de l'écologie en réalité.
Cela peut être intéressant justement pour proposer une approche plus complexe et critique que celle diffusée notamment dans les médias
Et bien j'espère que tu ne te prives pas pour le faire mais avoue que c'est original comme situation : mettre un truc au programme (et pas qu'un peu, c'est le fil directeur de la 5e et de la 2de, sans compter le saupoudrage ailleurs ainsi que le travail de sape en primaire) pour le démonter intégralement ensuite... Qui pense aux élèves et à leurs apprentissages ? Qui décide de l'ordre du jour ? Voilà de vraies questions ?
- AuroreEsprit éclairé
je modifie alors ma question : seuls les enseignants du secondaire sont-ils aptes à juger les programmes du secondaire ?kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Bon, je suis EC à l'université en histoire de la musique et j'ai enseigné dans le secondaire, puisqu'il faut calmer les ardeurs de certains.
Vous mettez aussitôt en cause les personnes et leur qualification sans pour autant défendre ni même vous prononcer sur le contenu des programmes incriminés. Voilà qui est bien étrange...
Ah, parce qu'enseigner l'histoire de la musique à l'université donne des connaissances sur comment s'enseigne un programme d'histoire et de géographie en collège et en lycée? :
Je note que vous ne me répondez toujours pas sur le fond, à savoir la pertinence de ce malheureux programme gruyère de 2de. Il est tellement plus facile de décrédibiliser a priori son contradicteur sur ses titres...
"les élèves aiment ça" : voilà un argument de poids, à ranger à côté de celui du fonctionnaire...kiwi a écrit: Si vous pratiquiez les programmes que vous critiquez, vous vous rendriez compte qu'en fait, ils passent plutôt bien auprès des élèves. Comme dit plus haut, le développement durable tant décrié n'est en fait presque pas enseigné. On fait de la géo très actuelle en 5ème (partage des ressources, inégalités à différentes échelles), et les élèves aiment ça.
Ma conception passéiste, arriérée et, pour tout dire, réactionnaire, de l'enseignement de l'histoire-géo me dit qu'il vaut mieux que l'élève maîtrise quelques rudiments de géographie physique, de climatologie et de répartition du peuplement de la péninsule ibérique avant que de s'attaquer aux innovations de l'agriculture goutte à goutte dans la région de Séville (pourquoi là ? c'est où M'dame ? Un club de foot ? ), ou bien qu'il sache que la Révolution Française n'a pas eu lieu sous le règne de Louis XIV et n'est pas tombée de nulle part.kiwi a écrit:Après, peut-être que vous préfèreriez apprendre par cœur le taux de salinité de la mer Méditerranée, ou les tonnages de céréales en URSS. On peut rester assis à son bureau et ânonner le cours avec des petits élèves modèles qui écrivent bêtement la leçon qu'ils iront apprendre par coeur le soir-même, ou récitent des séries de dates ou de chefs-lieux de département. J'ai le sentiment que l'enseignement de l'histoire et de la géographie que vous admirez est un enseignement passéiste (oserais-je dire arriéré) qui n'est plus pratiqué.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je vous signale au passage que la géographie a un petit peu évolué comme le monde qui nous entoure.... Cela semble vous mettre en colère, mais c'est la réalité...Aurore a écrit:je modifie alors ma question : seuls les enseignants du secondaire sont-ils aptes à juger les programmes du secondaire ?kiwi a écrit:Aurore a écrit:
Bon, je suis EC à l'université en histoire de la musique et j'ai enseigné dans le secondaire, puisqu'il faut calmer les ardeurs de certains.
Vous mettez aussitôt en cause les personnes et leur qualification sans pour autant défendre ni même vous prononcer sur le contenu des programmes incriminés. Voilà qui est bien étrange...
Ah, parce qu'enseigner l'histoire de la musique à l'université donne des connaissances sur comment s'enseigne un programme d'histoire et de géographie en collège et en lycée? :
Je note que vous ne me répondez toujours pas sur le fond, à savoir la pertinence de ce malheureux programme gruyère de 2de. Il est tellement plus facile de décrédibiliser a priori son contradicteur sur ses titres..."les élèves aiment ça" : voilà un argument de poids, à ranger à côté de celui du fonctionnaire...kiwi a écrit: Si vous pratiquiez les programmes que vous critiquez, vous vous rendriez compte qu'en fait, ils passent plutôt bien auprès des élèves. Comme dit plus haut, le développement durable tant décrié n'est en fait presque pas enseigné. On fait de la géo très actuelle en 5ème (partage des ressources, inégalités à différentes échelles), et les élèves aiment ça.Ma conception passéiste, arriérée et, pour tout dire, réactionnaire, de l'enseignement de l'histoire-géo me dit qu'il vaut mieux que l'élève maîtrisekiwi a écrit:Après, peut-être que vous préfèreriez apprendre par cœur le taux de salinité de la mer Méditerranée, ou les tonnages de céréales en URSS. On peut rester assis à son bureau et ânonner le cours avec des petits élèves modèles qui écrivent bêtement la leçon qu'ils iront apprendre par coeur le soir-même, ou récitent des séries de dates ou de chefs-lieux de département. J'ai le sentiment que l'enseignement de l'histoire et de la géographie que vous admirez est un enseignement passéiste (oserais-je dire arriéré) qui n'est plus pratiqué.
quelques rudiments de géographie physique, de climatologie et de répartition du peuplement de la péninsule ibérique avant que de s'attaquer aux innovations de l'agriculture goutte à goutte dans la région de Séville (pourquoi là ? c'est où M'dame ? Un club de foot ? ), ou bien qu'il sache que la Révolution Française n'a pas eu lieu sous le règne de Louis XIV et n'est pas tombée de nulle part.
- BélinacFidèle du forum
Aurore a écrit:
Ma conception passéiste, arriérée et, pour tout dire, réactionnaire, de l'enseignement de l'histoire-géo me dit qu'il vaut mieux que l'élève maîtrise quelques rudiments de géographie physique, de climatologie et de répartition du peuplement de la péninsule ibérique avant que de s'attaquer aux innovations de l'agriculture goutte à goutte dans la région de Séville (pourquoi là ? c'est où M'dame ? Un club de foot ? ), ou bien qu'il sache que la Révolution Française n'a pas eu lieu sous le règne de Louis XIV et n'est pas tombée de nulle part.
Tu veux revenir à la Géo d' avant Vidal de la Blache ? Le déterminisme géographique a fait long feu, non ? Il y a bien longtemps que la géographie physique est devenue un déterminant marginal de la localisation des hommes et des activités...
- BélinacFidèle du forum
On est plus au milieu du 19° où la présence de charbon dans le sous - sol expliquait la localisation des industries....
- boris vassilievGrand sage
En tout cas, c'est pénible, ces prises de position à l'emporte-pièce quand on passe son temps, justement, à se mettre à la place des élèves et à se demander comment présenter les choses pour qu'ils comprennent et assimilent au mieux, tout en restant à peu près dans le cadre des programmes.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- sandmanNiveau 10
Oh que oui.boris vassiliev a écrit:En tout cas, c'est pénible, ces prises de position à l'emporte-pièce quand on passe son temps, justement, à se mettre à la place des élèves et à se demander comment présenter les choses pour qu'ils comprennent et assimilent au mieux, tout en restant à peu près dans le cadre des programmes.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
+1000 !sandman a écrit:Oh que oui.boris vassiliev a écrit:En tout cas, c'est pénible, ces prises de position à l'emporte-pièce quand on passe son temps, justement, à se mettre à la place des élèves et à se demander comment présenter les choses pour qu'ils comprennent et assimilent au mieux, tout en restant à peu près dans le cadre des programmes.
- AuroreEsprit éclairé
Donc, si je comprends bien, vous trouvez normal qu'un élève étudie l'agriculture de l'aire méditerranéenne sans pouvoir définir les caractéristiques de son climat et sans être capable de placer correctement les pays, régions et principales villes concernés sur une carte ?
- AuroreEsprit éclairé
Intentions louables qui, toutefois, en restent à la profession de foi et ne garantissent en rien le fait de parvenir à l'objectif visé.boris vassiliev a écrit:En tout cas, c'est pénible, ces prises de position à l'emporte-pièce quand on passe son temps, justement, à se mettre à la place des élèves et à se demander comment présenter les choses pour qu'ils comprennent et assimilent au mieux,
Et si c'était ces derniers qui posaient problème ?boris vassiliev a écrit:tout en restant à peu près dans le cadre des programmes.
- AuroreEsprit éclairé
Démonstration aisément démontable : elle vaut pour les industries, mais pas pour les friches industrielles...Bélinac a écrit:On est plus au milieu du 19° où la présence de charbon dans le sous - sol expliquait la localisation des industries....
- boris vassilievGrand sage
Aurore a écrit:Intentions louables qui, toutefois, en restent à la profession de foi et ne garantissent en rien le fait de parvenir à l'objectif visé.boris vassiliev a écrit:En tout cas, c'est pénible, ces prises de position à l'emporte-pièce quand on passe son temps, justement, à se mettre à la place des élèves et à se demander comment présenter les choses pour qu'ils comprennent et assimilent au mieux,Et si c'était ces derniers qui posaient problème ?boris vassiliev a écrit:tout en restant à peu près dans le cadre des programmes.
Mais je n'ai jamais dit le contraire !!! A la page 3 du sujet, j'ai même "proposé" ce que je verrais comme programme en 2nde à la place du programme-gruyère, comme tu dis !
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