"Pourquoi tu me parles de virilité quand je te parle de connaissance et de transmission de savoir ?"

Et d'ailleurs je trouve dommage que les femmes ne soient pas plus à l'aise avec leurs seins, qu'elles allaitent ou pas.
Montrez-les.



Bon, sinon, Tristana je ne suis pas d'accord : il me semble clair qu'avoir des parents très présents favorise, peut-être pas l'éducation, mais les études. La corrélation a été établie clairement mais je ne vais jamais réussir à retrouver les sources de là où je suis.
Après, il y a quand même un point important où je rejoins suecia : si l'on envisage qu'il n'est pas si important de s'occuper soi-même de des enfants, que les DEUX parents peuvent travailler bcp sans que cela ne soit statistiquement un obstacle pour l'enfant, alors je me pose une question.
Pourquoi les gens font-ils des enfants ?

Le soucis c'est l'extrémisme du propos:
Si on parle du travail on nous répond que soit on travaille beaucoup soit pas du tout.
Si on parle de garder une vie personnelle, on nous dit que soit on ne pense qu'à nous soit on ne pense qu'à l'enfant.
Et le demi-mesure? Il y a de la marge entre le tout ou rien, non?
On peut travailler sans y passer 70h par semaine, on peut garder quelques activités personnels sans ne faire que ça.

Igniatius a écrit:

Pourquoi les gens font-ils des enfants ?

Voici une bonne question !!!

Igniatius a écrit:
Pourquoi les gens font-ils des enfants ?

Des amis, nouvellement parents, se sont posé cette question. Réponse: "ben, en fait, on ne sait pas vraiment".

Volubilys a écrit:Le soucis c'est l'extrémisme du propos:
Si on parle du travail on nous répond que soit on travaille beaucoup soit pas du tout.
Si on parle de garder une vie personnelle, on nous dit que soit on ne pense qu'à nous soit on ne pense qu'à l'enfant.
Et le demi-mesure? Il y a de la marge entre le tout ou rien, non?
On peut travailler sans y passer 70h par semaine, on peut garder quelques activités personnels sans ne faire que ça.

Je constate aussi qu'autrefois, les parents ne se souciaient que bien peu de leur épanouissement personnel et encore moins de celui de leurs enfants.
Aujourd'hui, la société des loisirs entraîne parents et enfants à se soucier de leur plaisir propre avant tout : c'est l'individualisme incontestable de nos sociétés.
C'est peut-être là que se niche la cause de la perte d'autorité : maintenant, que ceci soit la faute de la féminisation du métier, c'est moins sûr...

Provence a écrit:

Igniatius a écrit:
Pourquoi les gens font-ils des enfants ?

Des amis, nouvellement parents, se sont posé cette question. Réponse: "ben, en fait, on ne sait pas vraiment".

Ça, c'est une bonne réponse illustrant le poids de la société sur l'inconscient de chacun.

POurquoi les gns font ils des enfants? est rarement posé comme ça, généralement c'est à la femme qu'est posée la quest. quand elle travaille bcp...rarement à l'homme.

J'ai moi-même des parents très présents auprès de nous (puisqu'on en était aux hist perso), qui s'occupent bcp aussi de leurs parents âgés. Mon frère et moi prenons notre part et les remplaçons quand mes parents ne sont pas là...mais il ne me viendrait pas à l'idée de le théoriser, de le prendre en exemple, ou de dire aux autres que c'est ça qu'il faut faire.

Et surtout je ne vais pas le justifier par le Care, qui est une théorie dangereuse non seulement par le fait que même lorsqu'il ne s'agit pas d'enfant, il est une théorie culpabilisante , mais aussi qui dépolitise les rapports humains. (en les réduisants à de l'interpersonnel en évacuant tout ce qui est lié à la société et à son organisation politique).

Du reste version PS Ségolène a poussé le bouchon beaucoup plus loin que Aubry (et on se l'ait bouffé méchamment à l'EN!!)

ps1: pour qu'il n'y ait pas de malentendu, ce qui me gêne ce n'est pas l'allaitement public ("cachez ce sein que je ne saurais voir") MAIS le faites d'allaiter pendant que je mange! Ne me demandez pas pourquoi j'en ai aucune idée...mais franchement je peux pas :| (en revanche le hamman mixte tout le monde à poil...pas de soucis )

ps2:darkcoffee, c'est toujours dur de se positionner et c'est difficile de savoir quel est le bon choix, sans culpabiliser trop et sans se faire bouffer...bon courage!

Des amis, nouvellement parents, se sont posé cette question. Réponse: "ben, en fait, on ne sait pas vraiment".

Pour faire comme tout le monde.... et avoir la paix

Faut voir les réflexions que se paient les couple sans enfant

philann a écrit:

Pour faire comme tout le monde.... et avoir la paix

Non.

Evidemment NON Provence, je ne disais pa que c'était le cas de tous les parents d'avoir des enfants pour faire comme tout le monde, mais que bcp ne comprennent pas qu'on puisse ne pas vouloir d'enfant, et pour avoir un couple d'amis sans enfant (de+ de 50 ans) je trouve les remarques acerbes et dures à supporter, vraiment...

Heureusement qu'on ne fait pas d'enfant que par convention...

philann a écrit:

Des amis, nouvellement parents, se sont posé cette question. Réponse: "ben, en fait, on ne sait pas vraiment".

Pour faire comme tout le monde.... et avoir la paix

Faut voir les réflexions que se paient les couple sans enfant

Voilà quelque chose que je n'ai jamais compris.
Il a toujours été évident pour moi que je voulais des enfants. C'est à peine si je peux dire que je me suis posé la question.
Mais face à un couple qui n'en a pas, ça ne me traverserait pas l'esprit de les désapprouver (ou même m'étonner), même in petto. :shock:

Sapotille a écrit:

Igniatius a écrit:

Pourquoi les gens font-ils des enfants ?

Voici une bonne question !!!

Mais est ce Pourquoi dans le sens de "dans quel but" ou "pour quelle raison"?

Si on considere le but, bien souvent les gens veulent plus ou moins consciemment devenir immortels en laissant une part d eux memes au travers de leurs enfants.

La raison, je n en sais rien non plus. C est profondement irrationnel de faire des enfants, en fait...

Nous sommes génétiquement programmés pour vouloir des enfants, c'est la survie de l'espèce qui en dépend.

Igniatius a écrit:

Volubilys a écrit:Le soucis c'est l'extrémisme du propos:
Si on parle du travail on nous répond que soit on travaille beaucoup soit pas du tout.
Si on parle de garder une vie personnelle, on nous dit que soit on ne pense qu'à nous soit on ne pense qu'à l'enfant.
Et le demi-mesure? Il y a de la marge entre le tout ou rien, non?
On peut travailler sans y passer 70h par semaine, on peut garder quelques activités personnels sans ne faire que ça.

Je constate aussi qu'autrefois, les parents ne se souciaient que bien peu de leur épanouissement personnel et encore moins de celui de leurs enfants.
Aujourd'hui, la société des loisirs entraîne parents et enfants à se soucier de leur plaisir propre avant tout : c'est l'individualisme incontestable de nos sociétés.
C'est peut-être là que se niche la cause de la perte d'autorité : maintenant, que ceci soit la faute de la féminisation du métier, c'est moins sûr...

Car les familles ne faisaient rien avant les quinze dernières années? Pendants les années 60, 70 et 80 on ne se souciait pas de ces choses ? :shock: Non, mais faut pas refaire l'histoire de manière misérabiliste non plus.

LadyC a écrit:

philann a écrit:

Des amis, nouvellement parents, se sont posé cette question. Réponse: "ben, en fait, on ne sait pas vraiment".

Pour faire comme tout le monde.... et avoir la paix

Faut voir les réflexions que se paient les couple sans enfant

Voilà quelque chose que je n'ai jamais compris.
Il a toujours été évident pour moi que je voulais des enfants. C'est à peine si je peux dire que je me suis posé la question.
Mais face à un couple qui n'en a pas, ça ne me traverserait pas l'esprit de les désapprouver (ou même m'étonner), même in petto. :shock:

Il en va de même pour moi, mais dans l'autre sens. Je ne me suis jamais posée la question. Je ne le sens pas. Mon corps n'est, du point de vue de ma tête, pas fait pour ça. Je trouve ça aussi concret que si on disait à mon copain: tu seras enceint - encore que je pense qu'il le porterait avant moi, rien que pour être le premier à le faire!
Mais les gens te regardent avec compréhension, tandis que je passe pour une monstresse dénaturée. Remarquez, cela n'est pas bien grave, parce que la nature, hein...

Volubilys a écrit:Nous sommes génétiquement programmés pour vouloir des enfants, c'est la survie de l'espèce qui en dépend.

ça va, je crois qu'on est assez, on peut faire une pause maintenant !

moi ce qui m'étonne toujours, c'est le peu de femmes qui envisagent d'avoir un enfant...dans une continuité amoureuse, c'est souvent des phrases du style "j'ai toujours voulu des enfants, je ne me pose pas la question" --> ça ne dépend donc pas réellement d'une rencontre avec un homme... et ça me gêne, du coup j'ai l'impression que la femme veut juste se reproduire elle-même, ou être dans une projection maternelle avec son/ses enfants directement. C'est l'amour entre deux êtres qui donne des enfants...non ? comme l'ENgénu, moi je ne ressens pas le truc, tout simplement parce qu'une envie d'enfant est forcément liée pour moi à l'être aimé... (et je ne dis pas qu'une relation amoureuse doive déboucher sur la conception, je dis que c'est pour moi la condition ^^) elle n'existe pas dans l'absolu. Ca me paraît tellement évident mais je me sens super seule à voir les choses comme ça

Tout à fait d'accord avec toi Audrey. Personnellement il y a deux fois où j'ai voulu des enfants : avec mon ex mari et avec mon ex compagnon. Pas pour faire comme tout le monde (bien que la pression sociale là dessus dès que tu es en couple est énorme) mais parce que je les aimais. Pas de bol pour moi, aucun des deux n'en voulait...après m'avoir fait croire le contraire.

C'est pas faux Audrey... Mais on ne peut rien contre ce sentiment. En revanche, dans cette optique là, on peut aussi lorsqu'on est avec quelqu'un se demander si c'est un bon père pour exaucer ce désir de maternité, ou pas.

DC : (plus optimiste que : )
oui moi j'ai très bien senti le moment où un homme faisait naitre cette envie chez moi, ça ne veut pas dire que je n'aimais pas les autres ou quoi. ça dépend de chacun/chacune. après la rupture, l'envie a elle aussi fini par disparaitre, elle était vraiment liée à lui, à sa singularité. peut-être ça reviendra avec quelqu'un d'autre, peut-être pas, mais je ne veux pas avoir des enfants "à tout prix" car ce n'est pas un impératif pour que je me sente "complete" comme ils disent en anglais il y a plein de manières de rendre sa vie "féconde" ^^

madame prof : oui ce genre de relations où on cherche le père de ses enfants au lieu de (ou avant de) s'intéresser à la personne pour elle-même... j'ai un peu de mal

Euh, non, j'ai pas dit ça!! On se demande si ce sera un bon père après être tombée amoureuse! Ou au contraire, on ne reste pas avec un homme qui ne veut pas être père (à plus ou moins long terme évidemment). Et finalement, pour la même raison que toi, car c'est la continuité du couple dans ma vision des choses.

Pour te répondre Audrey,

J'ai un très fort envie d'enfant...pas du tout envie de vire en couple!!!
Ca ne m'empêche pas de penser, que le mieux pour mes enfants seraient d'avoir dans mon cas un père et une mère. Ca joue donc un peu sur les rencontres et compagnons...mais pour moi l'enfant n'est pas du tout l'aboutissement ou le fruit d'une rencontre , c'est tout le contraire.

Bon j'avoue ne pas être une grande romantique. Mais pour moi les enfants ont à voir avec mes tripes, le rapport amoureux pas du tout, avoir des enfants engage une vie, le rapport amoureux...parfois, ça peut...

Malheureusement l'envie d'enfant est bel et bien biologique et génétiquement programmé et n'est pas particulièrement lié avec une relation de couple.

Attention, la biologie et la génétique n'expliquent pas tout. Le désir sexuel, la reproduction, le désir d'enfant, sont des choses différentes.

Volubilys a écrit:Malheureusement l'envie d'enfant est bel et bien biologique et génétiquement programmé et n'est pas particulièrement lié avec une relation de couple.

"mode perso on" : 3 ans que je bataille contre mon inconscient pour ne pas oublier ma pilule et ne pas faire d'enfant par accident, sans l'avoir décidé consciemment. Bon, la pression de l'entourage familiale et professionnel joue aussi. Il n'empêche que si intellectuellement, j'aimerai bien avoir encore 10 années de réflexion pour avoir (ou pas) un enfant, mon corps et mes hormones me rappellent très souvent qu'il est temps de procréer...
"mode perso off"

Madame_Prof a écrit:Attention, la biologie et la génétique n'expliquent pas tout. Le désir sexuel, la reproduction, le désir d'enfant, sont des choses différentes.

Franchement, plus je réfléchis (trop?), plus je me dis qu'on est bien assez nombreux sur terre et plus j'ai peur de faire un enfant avec qui je n'aurais qu'un lien génétique et aucuns liens affectifs positifs (cf ma relation avec ma famille et surtout avec mon père et avec mon frère). Et plus je vois mes élèves, moins j'ai envie d'avoir un enfant. On m'a assez répété que quand c'est "le sien", c'est différent et tout et tout mais à la limite, je préfèrerai adopter un enfant qui me choisirait pour mère (donc assez grand pour choisir) plutôt que de jouer à la grande loterie de la vie et mettre au monde un gremlin...

ben j'ai de la "chance" alors que pour moi ce soit lié à une rencontre amoureuse.

philann c'est intéressant ce que tu décris, mais heu en fait..."mais pour moi l'enfant n'est pas du tout l'aboutissement ou le fruit d'une rencontre , c'est tout le contraire" : le contraire d'une rencontre avec un autre être ? du coup un enfant pour toi c'est uniquement propre à toi, personnel, ... ? ça ne peut advenir que s'il n'y a pas d'amour avec ton partenaire ? et ça n'engage pas les tripes d'être amoureux ? ^^
ça me donne l'impression d'une fuite de l'autre pour se réfugier dans le même... sans te juger hein, mais on dirait que tu as peur de ressentir des trucs amoureusement oO et que tu n'acceptes pas trop qu'un enfant soit 50% d'un autre-que-toi (ou que simplement cette dimension ne t'intéresse pas alors que moi c'est la seule chose qui m'intéresse ). alors là évidemment on parle plus trop de la même chose, chacun a son histoire et ses souffrances passées et chacun ressent ça à sa manière.

gelsomina : oui moi aussi la pilule ! je devais me surveiller dans la seule relation qui m'a donné cette envie (c'est fort ce truc ! ) mais on peut "se battre" justement, si on considère que cette envie est mal à propos pour x raisons, se donner les moyens de chercher à vivre des jolies choses, c'est l'essentiel

gelsomina31 a écrit:

Volubilys a écrit:Malheureusement l'envie d'enfant est bel et bien biologique et génétiquement programmé et n'est pas particulièrement lié avec une relation de couple.

"mode perso on" : 3 ans que je bataille contre mon inconscient pour ne pas oublier ma pilule et ne pas faire d'enfant par accident, sans l'avoir décidé consciemment. Bon, la pression de l'entourage familiale et professionnel joue aussi. Il n'empêche que si intellectuellement, j'aimerai bien avoir encore 10 années de réflexion pour avoir (ou pas) un enfant, mon corps et mes hormones me rappellent très souvent qu'il est temps de procréer...
"mode perso off"

Madame_Prof a écrit:Attention, la biologie et la génétique n'expliquent pas tout. Le désir sexuel, la reproduction, le désir d'enfant, sont des choses différentes.

Franchement, plus je réfléchis (trop?), plus je me dis qu'on est bien assez nombreux sur terre et plus j'ai peur de faire un enfant avec qui je n'aurais qu'un lien génétique et aucuns liens affectifs positifs (cf ma relation avec ma famille et surtout avec mon père et avec mon frère). Et plus je vois mes élèves, moins j'ai envie d'avoir un enfant. On m'a assez répété que quand c'est "le sien", c'est différent et tout et tout mais à la limite, je préfèrerai adopter un enfant qui me choisirait pour mère (donc assez grand pour choisir) plutôt que de jouer à la grande loterie de la vie et mettre au monde un gremlin...

Pourquoi? (car dans mon cas ca a decuple mon envie d enfant donc ca m interpelle).

" j'ai peur de faire un enfant avec qui je n'aurais qu'un lien génétique et aucuns liens affectifs positifs" : tu peux aussi travailler sur cette peur, voir d'où elle vient, réunir les conditions psychiques pour accueillir un enfant avec la bonne distance, ni dans la fusion étouffante, ni dans la carence affective...