- PatissotDoyen
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Je peste...
Je viens à l'instant de m'apercevoir que l'ensemble des trois tomes a été réédité en tome unique il y a un mois.
Je me suis fait *** à chercher et trouver l'édition épuisée d'occasion pour rien.
Tant pis.
Je viens à l'instant de m'apercevoir que l'ensemble des trois tomes a été réédité en tome unique il y a un mois.
Je me suis fait *** à chercher et trouver l'édition épuisée d'occasion pour rien.
Tant pis.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Pur (mais trop court) moment de bonheur.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- zizzaNiveau 10
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Vraiment intéressant. Il fait le tour des questions que l'on se pose dans le domaine de la morale. Je regrette juste que le traitement de certains problèmes soit très rapide, j'aurais aimé qu'il s'étende un peu plus sur certaines questions. Mais bon, le bouquin aurait fait plusieurs tomes sinon!!
En tout cas ça aide à débroussailler de façon synthétique les questionnements du domaine de la morale.
Je passerai évidemment sur la couverture... Cette collection a le chic de publier sur la première page les photos de ses auteurs, c'est souvent assez drôle
Vraiment intéressant. Il fait le tour des questions que l'on se pose dans le domaine de la morale. Je regrette juste que le traitement de certains problèmes soit très rapide, j'aurais aimé qu'il s'étende un peu plus sur certaines questions. Mais bon, le bouquin aurait fait plusieurs tomes sinon!!
En tout cas ça aide à débroussailler de façon synthétique les questionnements du domaine de la morale.
Je passerai évidemment sur la couverture... Cette collection a le chic de publier sur la première page les photos de ses auteurs, c'est souvent assez drôle
- JPhMMDemi-dieu
Excellent mais austère.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InfinimentHabitué du forum
Par-delà le temps, par-delà même la mort, Jacqueline de Romilly continue de nous éclairer. D'aucuns trouveront ce livre rétrograde, réactionnaire ou passéiste. Sans doute l'est-il quelque peu, quand on sait qu'il fut écrit après les événements de mai 1968, mais il nous livre surtout un témoignage vrai, sincère, une belle expérience d'humanité. Il a été publié, voici quelques mois, à titre posthume. Un ouvrage universel, intemporel, précieux.
Car, s'il est une chose au monde en laquelle je crois, et sans réserve, c'est sans nul doute la littérature. Je crois aux joies et aux leçons qu'elle donne. Je crois aussi à l'aide qu'elle peut apporter dans les rapports entre les hommes et à l'importance qu'elle doit garder - avec la culture, dont elle fait partie - dans toute société humaine.
Je suis sortie de l'église, dont la sobre flèche de pierre ocre s'élevait, lumineuse, dans un ciel tout clair ; et je me suis dit : Quelle chance ! Tous ces désastres n'ont pas encore eu lieu. La place est là, dans le soleil. Et nous avons au moins obtenu un sursis : une chance de plus pour tenter d'agir, une chance de plus pour nous racheter, une chance de plus pour vivre !
La flèche brillait de toute la dignité patinée du passé ; des touristes très modernes erraient sur la petite place, avec les oiseaux de toujours. Alors, tous ces débats m'ont semblé tout à coup bien abstraits et bien superflus. Je savais : c'était si simple ! Il suffisait de se rappeler que, entre hier et demain, les ponts ne peuvent jamais être coupés. Entre les deux, à la jonction, nourri de l'un et gros de l'autre, il y a, comme un gage de notre liberté et une invitation à mieux vivre — ô merveille des merveilles —, il y a aujourd'hui.
Cela ne paraîtra pas très original. Mais je ne suis pas originale. Je vous raconte une histoire vraie. Et — j'allais oublier de le dire — je crois, avant tout et toujours, en la vérité.
Par ailleurs, pour le plaisir, pour la beauté de la langue et le génie du roman :
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- yphrogEsprit éclairé
allez, je vois que "Tess" de Roman Polanski a été retravaillé, donc, je me déconnecte (je crois ) pour lire Hardy...
- MrBrightsideEmpereur
xphrog a écrit:allez, je vois que "Tess" de Roman Polanski a été retravaillé, donc, je me déconnecte (je crois ) pour lire Hardy...
Tess au bûcher, long live Far From the Madding Crowd!
Je me suis forcé à finir Moby Dick, un monde s'est écroulé. Du coup j'ai plongé dans The Awakening c'est un autre genre.
- yphrogEsprit éclairé
oui c'est FFMC qui me donne le courage pour lire Tess. Hardy, c'était surtout un pwet. Kate Chopin, c'est pas mal, mais il faut dire que 10 ans plus tard elle m'a marqué un peu moins que Melville.
- MrBrightsideEmpereur
Ouais, j'ai trouvé Tess un peu trop... complaisant? Enfin, je trouve qu'Hardy en fait trop pour qu'on s'attache à sa pauvre héroïne au destin tragique. Il est beaucoup moins artificiel dans FFMC et j'ai beaucoup plus de sympathie pour Fanny Robin que pour Tess au final.
Evidemment, aucun rapport entre Chopin et Melville Pour l'instant j'ai surtout l'impression de lire une Wharton de Louisiane (enfin, je préfère quand même Wharton qui reste une de mes auteures préférées.)
Evidemment, aucun rapport entre Chopin et Melville Pour l'instant j'ai surtout l'impression de lire une Wharton de Louisiane (enfin, je préfère quand même Wharton qui reste une de mes auteures préférées.)
- Invité21Fidèle du forum
Chez Hardy, j'ai commencé par Jude l'Obscur. Noir! J'avais aimé.
- MrBrightsideEmpereur
Ils sont enquiquinants ces auteurs anglais du 19è siècle à avoir écrit autant, on ne sait plus ou donner de la tête
- JennyMédiateur
J'en ai quelques uns en histoire avec des couvertures magnifiques aussi :lol:zizza a écrit:Je passerai évidemment sur la couverture... Cette collection a le chic de publier sur la première page les photos de ses auteurs, c'est souvent assez drôle
- GDNiveau 10
Jenny a écrit:J'en ai quelques uns en histoire avec des couvertures magnifiques aussi :lol:zizza a écrit:Je passerai évidemment sur la couverture... Cette collection a le chic de publier sur la première page les photos de ses auteurs, c'est souvent assez drôle
La quatrième de couverture était souvent encore plus kitsch, avec l'auteur qui pose à côté d'un pot de fleur, prend un air inspiré ou fait semblant de lire un livre. Quand je faisais une pause à la B.U je partais souvent à la recherche des bouquins de cette collection pour trouver la perle rare
- Invité21Fidèle du forum
Le plus drôle, c'est quand son directeur de recherche a posé pour une de ces couvertures, dans une veste ridicule, d'après mon souvenir.
- JPhMMDemi-dieu
Qu'est-ce qu'un être humain ? Comment et pourquoi cet être-là a-t-il émergé ? Où va-t-il ?
Puisque l'homme n'a de cesse de re-présenter le monde... en plongeant dans certains espaces paradigmatiques les matrices qui donnèrent naissance à l'humanité, Morin en dégage les vecteurs propres de la nature humaine et leurs valeurs propres associées. Une analyse quasi spectrale de la naissance et du devenir de l'humanité.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Sommaire :
Préface, par le Bureau
Chapitre premier. Les structures mathématiques et les structures opératoires de l'intelligence, par Jean Piaget
Chapitre II. Réflexions sur l'organisation et la méthode de l'enseignement mathématique, par Ewart W. Beth
Chapitre III. L'abstraction en mathématiques et l'évolution de l'algèbre, par Jean Dieudonné
Chapitre IV. Introduction de l'esprit de l'algèbre moderne dans l'algèbre et la géométrie élémentaire, par André Lichnerowicz
Chapitre V. Sur l'enseignement de la géométrie élémentaire, par Gustave Choquet
Chapitre VI. La Pédagogie des Mathématiques, par Caleb Gattegno
Livre remarquable par la pluralité des points de vue, et par la profondeur toujours actuelle de certains chapitres. Lecture d'une grande richesse pour tout enseignant de mathématiques.
Extrait :
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- pitchounetteExpert
je viens de terminer
Rose raconte sa vie à son défun mari.Elle lui parle des changements fait par Hausseman et d'autres petits secrets qu'elle n'a jamais osé avoué de son vivant
C'est le genre de lecture qui me détend bien après une rude journée de boulot
Le hic : c'est que j'ai compris dès les premières pages comment Rose va finir
Par contre, j'ai dévoré "Elle s'appelait Sarah". Je m'en souviendrais toujours. C'était pour un trajet paris à mon grand sud...Arrivée à destination, ma voisine me dit "Mademoiselle on est arrivée"....C'est la première fois que je n'arrivais pas à décoller d'un livre
Rose raconte sa vie à son défun mari.Elle lui parle des changements fait par Hausseman et d'autres petits secrets qu'elle n'a jamais osé avoué de son vivant
C'est le genre de lecture qui me détend bien après une rude journée de boulot
Le hic : c'est que j'ai compris dès les premières pages comment Rose va finir
Par contre, j'ai dévoré "Elle s'appelait Sarah". Je m'en souviendrais toujours. C'était pour un trajet paris à mon grand sud...Arrivée à destination, ma voisine me dit "Mademoiselle on est arrivée"....C'est la première fois que je n'arrivais pas à décoller d'un livre
- JPhMMDemi-dieu
Je songeais y rencontrer un auteur sage.
Voici l'homme. J'y découvre avec émerveillement un être humain d'exception. Un qu'il est impossible de ne pas aimer avec tendresse, respect et admiration. Avec amour.
Pour le reste, je suspens mon jugement, et savoure l'émotion qui nous prend devant le spectacle de la grandeur.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PatissotDoyen
"L'étranger", c'est vraiment pas terrible... Je vais avoir du mal à me défaire de l'idée selon laquelle Camus serait un auteur pour lycéen. :lol:
- Reine MargotDemi-dieu
JPhMM a écrit:
Je songeais y rencontrer un auteur sage.
Voici l'homme. J'y découvre avec émerveillement un être humain d'exception. Un qu'il est impossible de ne pas aimer avec tendresse, respect et admiration. Avec amour.
Pour le reste, je suspens mon jugement, et savoure l'émotion qui nous prend devant le spectacle de la grandeur.
à lire: Montaigne à cheval, de Jean Lacouture.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
Merci.Reine Margot a écrit:JPhMM a écrit:
Je songeais y rencontrer un auteur sage.
Voici l'homme. J'y découvre avec émerveillement un être humain d'exception. Un qu'il est impossible de ne pas aimer avec tendresse, respect et admiration. Avec amour.
Pour le reste, je suspens mon jugement, et savoure l'émotion qui nous prend devant le spectacle de la grandeur.
à lire: Montaigne à cheval, de Jean Lacouture.
Edit : Sitôt commandé.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NadejdaGrand sage
Cela commence par cette illustration de Yamagata Yasuko :
Qui la commente ainsi : « Vers 8 heures du matin, le 7 août, dans la rue en face de l'ancienne station de radio de Hiroshima.
Me trouvant à l'école à Ujina, j'avais été exposée aux radiations séparément de mes parents. Le lendemain matin, à 7 h 30, je partis de l'école en direction des ruines de ma maison à Nobori-cho. Je passai par Hijiyama. Là, on voyait quelques personnes dans un terrain brûlant. Je vis pour la première fois un tas de corps brûlés dans un réservoir à eau près de l'entrée de la station de radio. C'est alors que je fus soudain terrifiée par un épouvantable spectacle dans la rue à 40 ou 50 mètres du jardin Shukkeien. Il y avait là le corps carbonisé d'une femme figée debout dans l'attitude où elle avait couru en tenant son bébé serré dans ses bras. Qui pouvait-elle bien être ? Cette vision cruelle reste puissamment inscrite dans mon esprit. »
La préface de Claude Mouchard, d'une grande sensibilité comme toujours, initie à cette littérature de la bombe, souvent d'une incroyable poésie. Inutile de dire qu'on en sort marqué...
Je lis dans la même collection, tout aussi riche et élégante :
Ces poètes sont Rose Ausländer, Klara Blum, Paul Celan, David Goldfeld, Alfred Gong, Alfred Kittner, Alfred Margul-Sperber, Selma Meerbaum-Eisinger, Moses Rosenkranz, Ilana Shmeli, Immanuel Weissglas et Manfred Winckler. Plus je lis les textes nés de la Catastrophe, plus je m'interroge sur la force insaisissable de la littérature qui les rend beaux malgré tout. Ce n'est évidemment pas (toujours) d'une grande gaieté, mais découvrir ces textes ramène sans cesse à la part d'humanité qui subsiste dans ces traces fragiles et si denses en même temps de par l'épaisseur de l'expression poétique. Je dirais même que j'ai saisi la singularité de la littérature grâce à tous ces textes lus depuis plusieurs années.
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