- FrisouilleEnchanteur
gelsomina31 a écrit:Au bonheur des ogres = :aao:
Bon moment de lecture en effet, tout comme la Fée Carabine, mais la petite marchande de prose s'essouffle... Quant à Monsieur Malaussène, je me suis un peu ennuyée...
- ArverneGrand sage
Il m'attend aussiFrisouille a écrit:puis il y avait le 1er tome de Trône de fer qui m'attendait...
- ErgoDevin
Préparez-vous...je finis le tome 2 !
Fort heureusement, le tome 3 me tend les bras.
Fort heureusement, le tome 3 me tend les bras.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- FrisouilleEnchanteur
Ergo a écrit:Préparez-vous...je finis le tome 2 !
Fort heureusement, le tome 3 me tend les bras.
Ne m'en parle pas ! J'ai dû laisser les deux derniers tomes chez ma mère (à deux, près de 80kg de bagages ), je serai donc donc dans l'obligation de faire une pause...
- LeilEsprit éclairé
Un court récit sur l'anorexie. Intéressant à lire quand on a lu Rien ne s'oppose à la nuit car ce récit se fait écho de l'autre.
Clic !
_________________
http://www.bricabook.fr/
- nanouevaNiveau 10
Je découvre un auteur de théâtre époustouflant : Wajdi MOUAWAD.
Il a déjà écrit de nombreuses pièces. Je lis actuellement Littoral / le sang des promesses.
Si vous aimez lire du théâtre contemporain...
Il a déjà écrit de nombreuses pièces. Je lis actuellement Littoral / le sang des promesses.
Si vous aimez lire du théâtre contemporain...
- Invité21Fidèle du forum
Incendies est un superbe morceau de théâtre! Je le tenterai en classe, un jour.
- nanouevaNiveau 10
J'aimerais le faire également, si j'ai un jour des classes de lycée... Mais en attendant, je me fais plaisir et ce n'est qu'un début car il est à la fois génial et très productif!
Vu sur le net :
http://www.cndp.fr/crdp-reims/artsculture/dossiers_peda/passagers_mouawad.pdf
Vu sur le net :
http://www.cndp.fr/crdp-reims/artsculture/dossiers_peda/passagers_mouawad.pdf
- ErgoDevin
Je l'avais vu dans Seuls au théâtre, c'était impressionnant !
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- nanouevaNiveau 10
En Picardie Ergo?
J'attends avec une certaine impatience de découvrir ses mises en scène. Je vais vérifier pour voir s'ils jouent à Paris cette saison...
J'attends avec une certaine impatience de découvrir ses mises en scène. Je vais vérifier pour voir s'ils jouent à Paris cette saison...
- ErgoDevin
Non, au Quartz, à Brest. Je n'avais pas encore migré.
Mais je crois qu'il était passé à Paris.
Si vous avez l'occasion de le voir, pour cette pièce en tout cas, ça valait le coup ! (Moi qui ne suis pourtant pas très mises en scène contemporaines...)
Mais je crois qu'il était passé à Paris.
Si vous avez l'occasion de le voir, pour cette pièce en tout cas, ça valait le coup ! (Moi qui ne suis pourtant pas très mises en scène contemporaines...)
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MrBrightsideEmpereur
Je viens de finir La Reine des Lectrices (The Uncommon Reader) de Alan Bennett. Un court roman très plaisant, ou comment la Reine d'Angleterre se met à la lecture avec une avidité qui déconcerte ses conseillers
Je pense que peut-être mes élèves liront une œuvre intégrale au troisième trimestre
Je pense que peut-être mes élèves liront une œuvre intégrale au troisième trimestre
- FrisouilleEnchanteur
MrBrightside a écrit:Je viens de finir La Reine des Lectrices (The Uncommon Reader) de Alan Bennett. Un court roman très plaisant, ou comment la Reine d'Angleterre se met à la lecture avec une avidité qui déconcerte ses conseillers
Je pense que peut-être mes élèves liront une œuvre intégrale au troisième trimestre
C'est sympathique mais ça ne casse pas trois pattes à un canard... Tu envisagerais de proposer cela à tes Prépas ?
- MrBrightsideEmpereur
Oui, c'est déjà bien suffisant, sachant qu'en prépa éco je pense qu'aucun d'entre eux n'a jamais du lire un livre en anglais en entier.
C'est facile à lire et ça permet d'aborder pas mal de questions sur le fonctionnement de la monarchie britannique aujourd'hui
C'est facile à lire et ça permet d'aborder pas mal de questions sur le fonctionnement de la monarchie britannique aujourd'hui
- cannelle21Grand Maître
Je viens de finir le dernier livre de Delphine de Vigan : Rien ne s’oppose à la nuit.
Le roman retrace la vie de sa mère sur fond de tragédie familiale, revenant avec brio sur son enfance, les secrets enfouis…
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Si la première partie du livre se déroule avec force et dresse sans compromis les failles des personnages (plus tout à fait de papier)… j’ai regretté les intrusions de plus en plus fréquentes du « je » dans la deuxième partie. Emballée par la fresque à la Zola bardée de tares familiales, j’ai moins accroché à la partie autobiographique pure (à l'exception des dernières pages dures mais magnifiques).
Le roman retrace la vie de sa mère sur fond de tragédie familiale, revenant avec brio sur son enfance, les secrets enfouis…
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Si la première partie du livre se déroule avec force et dresse sans compromis les failles des personnages (plus tout à fait de papier)… j’ai regretté les intrusions de plus en plus fréquentes du « je » dans la deuxième partie. Emballée par la fresque à la Zola bardée de tares familiales, j’ai moins accroché à la partie autobiographique pure (à l'exception des dernières pages dures mais magnifiques).
- CioranNiveau 6
Bonjour tristesse, de Sagan. Relecture. Et j'ai acheté pas mal de choses aussi, dont Irme Kertersz
- cannelle21Grand Maître
Lequel?Cioran a écrit:Bonjour tristesse, de Sagan. Relecture. Et j'ai acheté pas mal de choses aussi, dont Irme Kertersz
J'ai adoré Etre sans destin et beaucoup aimé Le chercheur de traces, mis en scène l'année dernière à DIjon.
- NadejdaGrand sage
Cioran a écrit:Bonjour tristesse, de Sagan. Relecture. Et j'ai acheté pas mal de choses aussi, dont Irme Kertersz
Ah !
Cannelle, tu avais lu l'adaptation de Bernard Bloch, non ?
- CioranNiveau 6
C'est grâce (ou à cause, je ne sais) de toi Nadejda !
Il y a Être sans destin et Un autre.
Il y a Être sans destin et Un autre.
- cannelle21Grand Maître
Non, mais tu m'intrigues.Nadejda a écrit:Cioran a écrit:Bonjour tristesse, de Sagan. Relecture. Et j'ai acheté pas mal de choses aussi, dont Irme Kertersz
Ah !
Cannelle, tu avais lu l'adaptation de Bernard Bloch, non ?
- NadejdaGrand sage
Cioran a écrit:C'est grâce (ou à cause, je ne sais) de toi Nadejda !
Il y a Être sans destin et Un autre.
J'adore Un autre, c'est vraiment un journal sublime...
Pour donner envie à d'autres avant que tu ne le découvres toi-même, deux extraits :
"Je sentais que par ce voyage, là, au pied du mont Blanc, mes soixante années d'enfermement, ma captivité trouvaient un accomplissement plutôt qu'une atténuation. Arrivé au seuil d'un autre mode de vie, j'avais compris que la ligne de partage était si nette, le gouffre qui séparait les deux modes de vie -le mien et le mien- si profond qu'il n'était possible de le franchir qu'au prix d'un effort suprême. Je me tenais pour ainsi dire à la limite d'un feu de forêt dévastateur et il fallait évaluer les pertes et les bénéfices ; mesurer ce que j'avais crée jusqu'alors et voir où je pourrais dorénavant chercher d'autres sources de créativité. Je sais que je serai tenté par les lieux communs, peut-être aussi par l'ivresse de la désinvolture qui est si facile à confondre avec le bonheur, et comme le voilier qui a perdu sa quille, je peux m'éloigner de ma vie. J'ai compris que le bonheur -mon bonheur- est à l'opposé de toute facilité. Le bonheur -mon bonheur- c'est la légèreté du fardeau, l'ivresse de l'ivresse, quand sur les images de la vie paraît pour un bref instant le fait stupéfiant d'exister et que la vraie couleur transfigure les couleurs."
"Elle s'en est allée, emportant avec elle la majeure partie de ma vie, le temps où mon œuvre a commencé et s'est achevée, et celui où, vivant un mariage si malheureux, nous nous sommes tant aimés. Notre amour était comme un enfant sourd-muet qui court, le visage rieur et les bras tendus, mais dont le visage se tord lentement dans un sanglot parce que personne ne le comprend et qu'il ne trouve pas le but de sa course. Je me rends compte, et cette certitude me donne presque le vertige, qu'en un seul instant le passé peut effectivement devenir tel qu'on le nomme : passé, réceptacle de vieilles choses, impressions, voix et images qui ont totalement rompu avec leurs sources vives, avec la vie qui les a fait naître et les a maintenues intactes pendant un certain temps. Mon histoire s'est détachée de moi : soudain, je perds l'équilibre comme si j'étais perdu, et qu'entre le passé et le futur je glissais hors du temps. Plus tard, je me redresserai de cet effondrement et j'obéirai à cet appel insistant, à cette voix qui, au-delà du brouillard qui m'entoure à présent, m'invite à vivre à nouveau. Mais en ce moment, ne sachant rien, ne comprenant rien, je me tiens à la limite de la vie et de la mort, le corps penché en avant, vers la mort, ma tête se retourne encore vers la vie, mon pied se lève pour un pas indécis. Où se posera-t-il ? Peu importe, car celui qui fera le pas, ce ne sera plus moi, ce sera un autre..."
cannelle21 a écrit:Non, mais tu m'intrigues.Nadejda a écrit:Cioran a écrit:Bonjour tristesse, de Sagan. Relecture. Et j'ai acheté pas mal de choses aussi, dont Irme Kertersz
Ah !
Cannelle, tu avais lu l'adaptation de Bernard Bloch, non ?
Ah il me semblait que son adaptation avait tourné un peu partout en France. C'était assez original, un mélange entre pièce de théâtre et cinéma. Pour représenter ce qui est impossible à mettre en scène, Bloch avait installé un écran au fond où l'on voyait les mêmes acteurs accomplir certaines scènes du texte et parfois l'écran et la scène se recoupaient, l'extrait s'arrêtait quand l'acteur semblait sortir de l'écran (et en sortait réellement, le passage se poursuivant sur scène). Je préfère évidemment le texte mais je trouve que c'était très ingénieux de montrer ainsi ce qui ne se voit pas, la recherche de traces et le retour à des souvenirs qui ont en réalité disparu sur les lieux de la déportation.
- DionysosFidèle du forum
Les lois de l'attraction de Bret Easton Ellis. J'ai du mal...
J'ouvre au hasard :
" SEAN - Nous sommes allés lentement à ma chambre (elle m'a suivi comme si elle savait que ca allait arriver, trop excitée, trop tendue pour parler) en passant devant la fête qui continuait, devant Commons, puis devant l'escalier de Booth. Le désir me faisait trembler comme un feuille, j'ai laissé tomber ma clef en essayant d'ouvrir la porte. Elle s'est assise sur le lit, appuyée au mur, les yeux clos. J'ai branché ma Fender et lui ai joué une chanson que j'avais écrite moi même, puis j'ai enchaîné avec You're too good to be true je l'ai jouée calmement en chantant les paroles doucement et lentement et elle a été si émue qu'elle s'est mise à pleurer et j'ai arrêté de jouer et je me suis agenouillé devant le lit, et j'ai caressé sa nuque, mais elle ne levait pas les yeux; c'était peut-être l'herbe que nous avions fumée chez les gouines qui voulaient faire sauter la salle de gym, peut-être de l'ecstasy qu'elle avait pris; peut-être tout simplement qu'elle m'aimait. Quand j'ai relevé son visage ses yeux étaient si reconnaissants que... il l'a embrassée rapidement sur la bouche et... il a bandé presque tout de suite quant elle lui a rendu son baiser, pleurant toujours, son visage détendu, et il a commencé de remonter sa toge, mais il y a eu une interruption dont il a été bizarrement reconnaissant. Tim est entré sans frapper pour demander s'il n'aurait pas une lame de rasoir et il lui en a donné une et Tim ne s'est pas excusé de son intrusion car il était bourré de coke jusqu'aux yeux et après le départ de Tim il s'est assuré que la porte était bien fermée à clef. Mais, bizarrement, il n'était pas excité. Il lui a tourné le dos, a éteint l'ampli, puis s'est allongé sur le lit. "
Je passe sur la scène suivante - qui décrit ni plus ni moins qu'un fist.
J'ouvre au hasard :
" SEAN - Nous sommes allés lentement à ma chambre (elle m'a suivi comme si elle savait que ca allait arriver, trop excitée, trop tendue pour parler) en passant devant la fête qui continuait, devant Commons, puis devant l'escalier de Booth. Le désir me faisait trembler comme un feuille, j'ai laissé tomber ma clef en essayant d'ouvrir la porte. Elle s'est assise sur le lit, appuyée au mur, les yeux clos. J'ai branché ma Fender et lui ai joué une chanson que j'avais écrite moi même, puis j'ai enchaîné avec You're too good to be true je l'ai jouée calmement en chantant les paroles doucement et lentement et elle a été si émue qu'elle s'est mise à pleurer et j'ai arrêté de jouer et je me suis agenouillé devant le lit, et j'ai caressé sa nuque, mais elle ne levait pas les yeux; c'était peut-être l'herbe que nous avions fumée chez les gouines qui voulaient faire sauter la salle de gym, peut-être de l'ecstasy qu'elle avait pris; peut-être tout simplement qu'elle m'aimait. Quand j'ai relevé son visage ses yeux étaient si reconnaissants que... il l'a embrassée rapidement sur la bouche et... il a bandé presque tout de suite quant elle lui a rendu son baiser, pleurant toujours, son visage détendu, et il a commencé de remonter sa toge, mais il y a eu une interruption dont il a été bizarrement reconnaissant. Tim est entré sans frapper pour demander s'il n'aurait pas une lame de rasoir et il lui en a donné une et Tim ne s'est pas excusé de son intrusion car il était bourré de coke jusqu'aux yeux et après le départ de Tim il s'est assuré que la porte était bien fermée à clef. Mais, bizarrement, il n'était pas excité. Il lui a tourné le dos, a éteint l'ampli, puis s'est allongé sur le lit. "
Je passe sur la scène suivante - qui décrit ni plus ni moins qu'un fist.
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- DionysosFidèle du forum
J'aime beaucoup le rythme des phrases. Mais bon tout le bouquin décrit des étudiants paumés alcoolisés et drogués qui couchent les uns avec les autres en s'enfoncant de plus en plus.
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- cannelle21Grand Maître
Dionysos a écrit:J'aime beaucoup le rythme des phrases. Mais bon tout le bouquin décrit des étudiants paumés alcoolisés et drogués qui couchent les uns avec les autres en s'enfoncant de plus en plus.
Je suis en train de lire son premier roman "Moins que zéro" et j'ai fini Lunar Park il y a moins d'une semaine. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce dernier.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum