- InvitéC8Habitué du forum
PS: il faudrait aussi remplacer "commentaire" par "explication", partout où le mot est utilisé. J'ai fait cette fiche en tout début d'année et à l'époque je disais tout le temps "commentaire" à la place de "explication". C'est un détail mais il vaut mieux utiliser le vocabulaire ad hoc !
- LilipommeNiveau 8
Et est-ce que c'est un outil seulement pour les élèves : ils soulignent ce qu'ils pensent et tu donnes une nouvelle fiche à chaque fois ou ils ne soulignent pas et conservent . Et / Ou est-ce que tu les notes aussi par rapport à ça : je vois qu'il y a 20 points...?
- InvitéC8Habitué du forum
Alors en fait au départ j'avais conçu cette fiche pour qu'ils voient leur progression au cours de l'année (il y avait une 2ème page après celle que j'ai copiée-collée, où figurait un tableau avec des cases "Explication 1", "Explication 2", etc. et des colonnes avec tous les critères que je cochais en fonction de la copie). Mais ça me prenait un temps fou (1h par copie !), donc j'ai abandonné après le premier devoir (j'annote juste la copie + appréciation d'un paragraphe en haut de la 1ère page). Du coup cette fiche n'est seulement qu'un récapitulatif de la méthode, avec ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.
- InvitéC8Habitué du forum
PS: pour la correction des copies, l'étudiant qui m'a remplacée pendant 3 semaines en janvier m'a donné une très bonne idée que je compte appliquer pour l'année prochaine. Il s'est beaucoup mieux entendu que moi avec la classe horrible, et je pense que sa manière de corriger (et son "style" en général, son caractère: très cool, très accessible, très gentil) l'explique en partie.
Voilà comment il rédigeait ses appréciations en haut de la 1ère page de la copie:
- 1er paragraphe, en vert ==> mettre en avant tout ce qui est bien dans la copie (même si l'élève a 2/20, il y a forcément des choses réussies, même si elles sont minimes), se creuser la tête pour valoriser tout ce qui peut l'être. Phrases très positives ("bravo pour telle chose", "vous avez bien compris telle chose", "tel élément dans votre copie était très bon", etc.).
- 2ème paragraphe en rouge ==> Conseils pour progresser: et là tu mets tout ce qui ne va pas (en te limitant à 3 choses: si rien ne va dans la copie, il faut juste indiquer les défauts essentiels) mais sans enfoncer l'élève, puisque le ton adopté est celui du conseil et non du reproche.
Voilà comment il rédigeait ses appréciations en haut de la 1ère page de la copie:
- 1er paragraphe, en vert ==> mettre en avant tout ce qui est bien dans la copie (même si l'élève a 2/20, il y a forcément des choses réussies, même si elles sont minimes), se creuser la tête pour valoriser tout ce qui peut l'être. Phrases très positives ("bravo pour telle chose", "vous avez bien compris telle chose", "tel élément dans votre copie était très bon", etc.).
- 2ème paragraphe en rouge ==> Conseils pour progresser: et là tu mets tout ce qui ne va pas (en te limitant à 3 choses: si rien ne va dans la copie, il faut juste indiquer les défauts essentiels) mais sans enfoncer l'élève, puisque le ton adopté est celui du conseil et non du reproche.
- LilipommeNiveau 8
Et pour mettre une note justement (ça aussi ça me paraît être un point assez obscur pour le moment, problématique) : tu notes de façon globale, selon ton ressenti (bon bien sûr certains éléments essentiels doivent figurer) et pas selon une grille très rigoureuse (avec des éléments semblables à celle que tu que tu nous a communiqué et qui, comme tu le soulignais, doit prendre du temps). Je crains de ne pas être juste, la grille ça peut être rassurant mais donner un point par ci, un point par là selon une grille, ce n'est pas évident non plus...
- InvitéC8Habitué du forum
Je note de manière globale; j'ai essayé avec des critères précis (du genre "tant de points pour la problématisation", "tant de points pour l'argumentation", "tant de points pour les exemples", etc.) mais finalement je trouve cela trop compliqué.
La notation est quelque chose d'obscur effectivement, mais cela ne veut pas dire qu'elle soit irrationnelle. Mais je trouve impossible de mettre une note ultra précise: quand je mets 8, ça peut être 7 ou 9...C'est pourquoi j'écris d'abord la note au crayon à papier, et une fois que j'ai corrigé le paquet de copies, je la reprends en rouge (la note en rouge prenant en considération la différence de la copie avec les autres copies: c'est une note relative, et non plus absolue).
J'ai quand même quelques critères de correction (mais ne les fais pas figurer sur la copie de l'élève):
- en dessous, de 6, c'est la "non-copie": copie qui se fout du correcteur. Il y a des degrés de je-m'en-foutisme: entre 0 et 3 pour la copie plagiée et la copie de 10 lignes; 4 ou 5 pour la copie ultra-faible et qui n'a tenu compte d'aucun des conseils (pas de parties, pas d'intro, aucun problème, hors sujet intégral, etc.).
- entre 6 et 8: copie faible, gros soucis de méthode et de contenu, mais l'élève tient quand même compte de quelques conseils (il y a une structure dans le devoir, la copie fait au moins 2 pages, il y a une prise en compte relative du sujet).
- entre 8 et 12: copie moyenne. Problématisation fragile, des passages hors-sujet. Au moins 4 pages, structure claire du devoir.
Après entre 12 et 20, c'est que la copie tient (plus ou moins selon que l'élève a 12 ou 20 !) la route.
La notation est quelque chose d'obscur effectivement, mais cela ne veut pas dire qu'elle soit irrationnelle. Mais je trouve impossible de mettre une note ultra précise: quand je mets 8, ça peut être 7 ou 9...C'est pourquoi j'écris d'abord la note au crayon à papier, et une fois que j'ai corrigé le paquet de copies, je la reprends en rouge (la note en rouge prenant en considération la différence de la copie avec les autres copies: c'est une note relative, et non plus absolue).
J'ai quand même quelques critères de correction (mais ne les fais pas figurer sur la copie de l'élève):
- en dessous, de 6, c'est la "non-copie": copie qui se fout du correcteur. Il y a des degrés de je-m'en-foutisme: entre 0 et 3 pour la copie plagiée et la copie de 10 lignes; 4 ou 5 pour la copie ultra-faible et qui n'a tenu compte d'aucun des conseils (pas de parties, pas d'intro, aucun problème, hors sujet intégral, etc.).
- entre 6 et 8: copie faible, gros soucis de méthode et de contenu, mais l'élève tient quand même compte de quelques conseils (il y a une structure dans le devoir, la copie fait au moins 2 pages, il y a une prise en compte relative du sujet).
- entre 8 et 12: copie moyenne. Problématisation fragile, des passages hors-sujet. Au moins 4 pages, structure claire du devoir.
Après entre 12 et 20, c'est que la copie tient (plus ou moins selon que l'élève a 12 ou 20 !) la route.
- LilipommeNiveau 8
Merci encore de tes réponses claires !
- User5899Demi-dieu
Ce n'est pas tant l'expérience qui rend zen que la solidité de ce que vous présentez. Quand vous faites cours sur ce que vous possédez, vous êtes à l'aise. Le mystère de l'enseignant dans sa classe est assez clairPrune a écrit:Certes...mais si quand même un peu...! Je sais que le plus difficile, ça va être de paraître zen...mais ça c'est difficile de se préparer, ça doit venir aussi avec l'expérience, encore faut-il qu'ils m'en laissent le temps...Je sais que ça peut paraître paradoxal de manquer de confiance et de vouloir enseigner mais je veux y arriver et faire ce métier...
- InvitéC8Habitué du forum
Cripure a écrit:Ce n'est pas tant l'expérience qui rend zen que la solidité de ce que vous présentez. Quand vous faites cours sur ce que vous possédez, vous êtes à l'aise. Le mystère de l'enseignant dans sa classe est assez clair
Précisément, pour posséder ce qu'on enseigne, il faut de l'expérience. Je n'ai bien compris mon cours qu'à partir du moment où j'ai dû l'expliquer aux élèves. On peut faire illusion dans ses copies et oraux de concours (au sens où on fait parade de connaissances très pointues, en croyant les posséder et en le faisant croire au jury), on ne le peut plus devant les élèves.
- MrBrightsideEmpereur
Camille87 a écrit:Précisément, pour posséder ce qu'on enseigne, il faut de l'expérience. Je n'ai bien compris mon cours qu'à partir du moment où j'ai dû l'expliquer aux élèves. On peut faire illusion dans ses copies et oraux de concours (au sens où on fait parade de connaissances très pointues, en croyant les posséder et en le faisant croire au jury), on ne le peut plus devant les élèves.
- User5899Demi-dieu
Pardonnez-moi de m'être immiscé dans vos certitudes. Je maintiens que vous avez tort, mais si ça vous arrange de penser le contraire, c'est votre affaire. Ciao.Camille87 a écrit:Cripure a écrit:Ce n'est pas tant l'expérience qui rend zen que la solidité de ce que vous présentez. Quand vous faites cours sur ce que vous possédez, vous êtes à l'aise. Le mystère de l'enseignant dans sa classe est assez clair
Précisément, pour posséder ce qu'on enseigne, il faut de l'expérience. Je n'ai bien compris mon cours qu'à partir du moment où j'ai dû l'expliquer aux élèves. On peut faire illusion dans ses copies et oraux de concours (au sens où on fait parade de connaissances très pointues, en croyant les posséder et en le faisant croire au jury), on ne le peut plus devant les élèves.
- InvitéC8Habitué du forum
Cela ne m'arrange certainement pas de penser le contraire; j'aurais préféré avoir la science infuse dès la naissance, mais ce n'est pas le cas: cette année d'enseignement m'a beaucoup appris, et je maintiens (et ne comprends toujours pas en quoi cela vous choque) que je suis meilleure aujourd'hui que le jour où j'ai obtenu le concours, et ce parce l'enseignement m'a obligé à maîtriser ce que je ne comprenais que superficiellement.
- InvitéInvité
Je pense que le malentendu vient de ce que chacun entend par "posséder ce que l'on enseigne". Cripure a bien sûr raison, dans la mesure où il est est indispensable de maîtriser à fond sa discipline pour être crédible face aux élèves (et ils respectent le savoir, même si ça peut paraître paradoxal vu l'attitude de certains ), mais elle ne suffit pas à mon sens, dans la mesure où même si on sait de quoi on parle, l'acte même d'enseigner oblige à s'ouvrir à des perspectives auxquelles on n'a pas pensé avant, et ce faisant, en enseignant, on atteint un degré supplémentaire dans la maîtrise de la discipline.
- Libé-RationGuide spirituel
Camille87 a écrit:Tu peux bien sûr l'utiliser, c'est fait pour (si tu le distribues tel quel sans modification, il faudrait par contre indiquer la source (philobriere.blogspot.com) car je compte mettre ce document en ligne sur mon site, et si tes élèves tombent dessus par hasard, il vaut mieux qu'ils sachent par avance que ce document n'est pas de ta main).
Bien sur, je cite toujours mes sources, meme quand je modifie un peu... (desolee pour les accents, je suis un sur clavier qwerty)
- LilipommeNiveau 8
Coucou Camille87, ça bien passé ta journée de pré-rentrée ?
A part les livres que tu vas étudier avec les élèves, est-ce que tu conseilles d'autres livres aux élèves pour progresser en philo et se préparer aux épreuves du bac (La philosophie de A à Z, des livres de philosophes, des annales...?)?
A part les livres que tu vas étudier avec les élèves, est-ce que tu conseilles d'autres livres aux élèves pour progresser en philo et se préparer aux épreuves du bac (La philosophie de A à Z, des livres de philosophes, des annales...?)?
- InvitéC8Habitué du forum
J'ai bien reçu ton cours, je te réponds dès que possible
J'avais préparé une petite biblio l'an dernier, mais laisse tomber à mon avis: ça ne sert à rien. Ce sera déjà très bien s'ils lisent les extraits que vous allez travailler ensemble...et ce n'est pas gagné d'avance !
Il faut vraiment comprendre que c'est la première année (et pour la plupart la dernière année) qu'ils vont faire de la philo: le cours leur suffira donc amplement, il sera déjà très riche.
J'avais préparé une petite biblio l'an dernier, mais laisse tomber à mon avis: ça ne sert à rien. Ce sera déjà très bien s'ils lisent les extraits que vous allez travailler ensemble...et ce n'est pas gagné d'avance !
Il faut vraiment comprendre que c'est la première année (et pour la plupart la dernière année) qu'ils vont faire de la philo: le cours leur suffira donc amplement, il sera déjà très riche.
- LilipommeNiveau 8
Est-ce que les sujets du bac philo sont toujours sous forme de question parce que je voulais faire "La conscience, l'inconscience, le sujet" mais je viens de lire qu'ils seraient toujours donnés sous forme de question...
C'est quoi faire un plan de classe par ordre alphabétique ? Personnellement, je n'ai jamais connu ça au lycée ? Est-ce que cela peut s'imposer dès le premier jour ? Je pense qu'il faudrait peut-être voir aussi comment ça se passe à l'intérieur du lycée, les habitudes des autres collègues...
C'est quoi faire un plan de classe par ordre alphabétique ? Personnellement, je n'ai jamais connu ça au lycée ? Est-ce que cela peut s'imposer dès le premier jour ? Je pense qu'il faudrait peut-être voir aussi comment ça se passe à l'intérieur du lycée, les habitudes des autres collègues...
- Se7thNiveau 4
Sur la question du plan de classe, je le conseille vraiment. Surtout pour une première année. Alphabétique, cela veut dire que tu prends la liste d'appel, et que tu les places au fur et à mesure, disons de gauche à droite, ou du fond vers l'avant, ou comme tu veux, mais en séparant ainsi (la plupart du temps) les copains. Si tu fais ça le premier jour, ils n'oseront pas trop râler, mais ça ne leur plaira pas. Prépare toi à répondre à ceux qui diront éventuellement que c'est injuste. ( sans argumenter trop, il ne fait pas donner l'impression que ce soit négociable, il s'agit plus de fermeté que de justification)
Personnellement, je fais le changement à l'intercours si j'ai deux heures, ou au début du second cours si je n'en ai qu'une, pour éviter l'effet bordélique.
Pour ma première année, j'ai négligé de faire ce plan de classe ( aussi parce que je n'osais pas trop faire ce qui me paraissant une punition, et que d'une manière générale, je n'osais pas assez assumer mon autorité). Le résultat a été une lente dégénération, et quand je me suis résolue à tenter le plan de classe, autour de mars, ça a été une catastrophe, car beaucoup trop tard, les élèves refusaient de changer de place etc, c'était l'enfer, et ça l'a été jusqu'à la fin de l'année.
Depuis, je fais un plan de classe tous les ans, et je leur dit que selon leur comportement, je les autoriserai à changer de place ( pas forcément tout le monde, disons qu'il faut le mériter) à partir du deuxième trimestre. Par ailleurs, je précise que je peux moi même à tout moment opérer des changements définitifs. Si on a établi des bonnes conditions de travail au premier trimestre, normalement; ils peuvent choisir leurs places au deuxième sans que ça soit un problème. Si ce n'est pas le cas, eh bien plan de classe , réarrangé selon les clients, jusqu'au bout !
Au final, ça ne dérange vraiment personne, et l'ambiance est nettement plus propice au travail. Si on le fait, en tous cas, il est indispensable, je crois, de le faire dès le début.
Personnellement, c'est ce que je continuerai de faire, et cela quelque soit "comment ça se passe à l'intérieur du lycée et les habitudes des autres"
Personnellement, je fais le changement à l'intercours si j'ai deux heures, ou au début du second cours si je n'en ai qu'une, pour éviter l'effet bordélique.
Pour ma première année, j'ai négligé de faire ce plan de classe ( aussi parce que je n'osais pas trop faire ce qui me paraissant une punition, et que d'une manière générale, je n'osais pas assez assumer mon autorité). Le résultat a été une lente dégénération, et quand je me suis résolue à tenter le plan de classe, autour de mars, ça a été une catastrophe, car beaucoup trop tard, les élèves refusaient de changer de place etc, c'était l'enfer, et ça l'a été jusqu'à la fin de l'année.
Depuis, je fais un plan de classe tous les ans, et je leur dit que selon leur comportement, je les autoriserai à changer de place ( pas forcément tout le monde, disons qu'il faut le mériter) à partir du deuxième trimestre. Par ailleurs, je précise que je peux moi même à tout moment opérer des changements définitifs. Si on a établi des bonnes conditions de travail au premier trimestre, normalement; ils peuvent choisir leurs places au deuxième sans que ça soit un problème. Si ce n'est pas le cas, eh bien plan de classe , réarrangé selon les clients, jusqu'au bout !
Au final, ça ne dérange vraiment personne, et l'ambiance est nettement plus propice au travail. Si on le fait, en tous cas, il est indispensable, je crois, de le faire dès le début.
Personnellement, c'est ce que je continuerai de faire, et cela quelque soit "comment ça se passe à l'intérieur du lycée et les habitudes des autres"
- Libé-RationGuide spirituel
L'avantage certain du plan de classe, c'est qu'il aide à mémoriser les prénoms. Et appeler les élèves par leur nom au leu de "oui, vous", ça pose aussi son autorité (dit celle qui a toujours du mal même parfois en fin d'année...)
- Se7thNiveau 4
Oui, j'avais oublié ce détail, qui se révèle vraiment positif ! Et on peut profiter du premier devoir où ils ont la tête dans leurs feuilles pour apprendre toute la classe d'un coup...
- InvitéC8Habitué du forum
Se7th a écrit:Sur la question du plan de classe, je le conseille vraiment. Surtout pour une première année. Alphabétique, cela veut dire que tu prends la liste d'appel, et que tu les places au fur et à mesure, disons de gauche à droite, ou du fond vers l'avant, ou comme tu veux, mais en séparant ainsi (la plupart du temps) les copains. Si tu fais ça le premier jour, ils n'oseront pas trop râler, mais ça ne leur plaira pas. Prépare toi à répondre à ceux qui diront éventuellement que c'est injuste. ( sans argumenter trop, il ne fait pas donner l'impression que ce soit négociable, il s'agit plus de fermeté que de justification)
Personnellement, je fais le changement à l'intercours si j'ai deux heures, ou au début du second cours si je n'en ai qu'une, pour éviter l'effet bordélique.
Pour le plan de classe, je compte plutôt le faire à l'entrée du premier cours: j'avais lu ça sous la plume d'un collègue du forum, qui procédait en mettant tous les élèves debout au fond de la salle et les appelait un à un pour les placer. Comme ça ils ne râlent pas par rapport au fait de changer de place. Tout ce qui ne plaît pas aux élèves, mieux vaut le leur imposer d'emblée, sans leur demander de changer un état de fait déjà là.
Bon, cette année je suis TZR, la rentrée a déjà eu lieu et je n'ai toujours pas d'affectation. Du coup je ne sais pas si je vais faire un plan de classe à chaque nouveau remplacement...mais cela me semble quand même la meilleure solution.
- InvitéC8Habitué du forum
Prune a écrit:Est-ce que les sujets du bac philo sont toujours sous forme de question parce que je voulais faire "La conscience, l'inconscience, le sujet" mais je viens de lire qu'ils seraient toujours donnés sous forme de question...
Je n'ai pas trop compris ta question. Tu demandes si le titre de ton cours peut n'être pas une question, mais apparaître sous forme affirmative ? Personnellement les titres de mes cours sont des questions (par exemple pour traiter conscience, inconscient et sujet, je fais: "Le moi n'est-il qu'une fiction ?"). Mais tu as le droit d'intituler le titre de ton chapitre "Conscience, inconscient, sujet". Il faut cependant que tu poses ensuite un problème, dans l'introduction de ton cours.
- LilipommeNiveau 8
Ok.
Mais par contre, en ce qui concerne les sujets de dissertation pour les élèves en terminale, ils sont toujours formulés sous forme de question, n'est-ce pas ?
Mais par contre, en ce qui concerne les sujets de dissertation pour les élèves en terminale, ils sont toujours formulés sous forme de question, n'est-ce pas ?
- Libé-RationGuide spirituel
Oui, les sujets de dissertation sont toujours formulés sous forme de questions.
En classe, je leur précise le chapitre, puis la ou les notions, et enfin je leur pose le sujet, par exemple : LE SUJET / Autrui _ Le désir / Quel est le sens de nos désirs ?
En intro, j'analyse le sujet, en définissant les termes, toujours en partant de l'étymologie (bon, en même temps comme je ne suis pas une vraie prof de philo, mais une vraie ancienne hélléniste - latiniste, au moins, c'est le point du cours que je maîtrise le plus), et en problématisant. je leur fais toujours repérer au passage la méthode ( le "chemin") que je suis, (s'il y a un mot qu'ils vont retenir c'est celui-ci ! :lol: ) J'annonce mon plan sous forme de question.
Par contre, là où ça se complique, c'est que j'essaie de garder une interactivité (travers de prof de Lettres peut-être ?), donc je leur pose des questions pour leur faire trouver les réponses eux-mêmes, et comme ils sont très enthousiastes, ils répondent abondamment, ce qui est super, mais du coup, je me perds dans mon cours, j'ai parfois du mal à revenir à mon propos, ou surtout je peux avoir de gros doutes...
Mon nouveau proviseur (ancien professeur et formateur de philo) m'a accueillie en me demandant quel était mon "parcours en philo" ; argh ! Bon, je crois que j'ai répondu correctement, en tout cas, je lui ai expliqué ma progression et le déroulement de mes leçons, il avait l'air d'approuver... mais il m'a demandé s'il pouvait venir me voir en classe.. oh bon sang !
En classe, je leur précise le chapitre, puis la ou les notions, et enfin je leur pose le sujet, par exemple : LE SUJET / Autrui _ Le désir / Quel est le sens de nos désirs ?
En intro, j'analyse le sujet, en définissant les termes, toujours en partant de l'étymologie (bon, en même temps comme je ne suis pas une vraie prof de philo, mais une vraie ancienne hélléniste - latiniste, au moins, c'est le point du cours que je maîtrise le plus), et en problématisant. je leur fais toujours repérer au passage la méthode ( le "chemin") que je suis, (s'il y a un mot qu'ils vont retenir c'est celui-ci ! :lol: ) J'annonce mon plan sous forme de question.
Par contre, là où ça se complique, c'est que j'essaie de garder une interactivité (travers de prof de Lettres peut-être ?), donc je leur pose des questions pour leur faire trouver les réponses eux-mêmes, et comme ils sont très enthousiastes, ils répondent abondamment, ce qui est super, mais du coup, je me perds dans mon cours, j'ai parfois du mal à revenir à mon propos, ou surtout je peux avoir de gros doutes...
- Spoiler:
(Je me suis sentie vraiment stupide que l'un m'a demandé "Madame, Schopenauher il est de quelle nationalité ? Et c'est quoi, son prénom ?", alors maintenant je rajoute ça, dans mes prépas...
Mon nouveau proviseur (ancien professeur et formateur de philo) m'a accueillie en me demandant quel était mon "parcours en philo" ; argh ! Bon, je crois que j'ai répondu correctement, en tout cas, je lui ai expliqué ma progression et le déroulement de mes leçons, il avait l'air d'approuver... mais il m'a demandé s'il pouvait venir me voir en classe.. oh bon sang !
- LilipommeNiveau 8
Et les professeurs de lettre peuvent enseigner la philo ou bien tu as demandé à changer de discipline ?
- Libé-RationGuide spirituel
Prune a écrit:Et les professeurs de lettre peuvent enseigner la philo ou bien tu as demandé à changer de discipline ?
Disons qu'on ne m'a pas vraiment donné le choix : soit je prenais le poste (de mes rêves) avec la philo, soit je refusais et plus jamais je n'aurais eu pareil poste.
Mais en fait, si ce n'est le COLOSSAL travail de préparation que ça représente malgré toute l'aide dont j'ai pu bénéficier ici (colossal, mais aussi, 3 niveaux de philo en term, philo en 1ère, 2 niveaux, bac de français 2 niveaux de 1ère, TPE 1ère, 3e avec prépa brevet et HDA, ça fait 8 niveaux d'examen), j'aime beaucop, finalement... mais j'ai juste très honte de (forcément) mes lacunes. Quand je prépape un cours, je prends des cours de Néos ici ou de manuels ou d'internet, un dictionnaire de philo, le manuel des élèves et je m'ensevelis dans tout ça. Mais en classe, j'ai le sentiment d'arriver à emmener les élèves, une bonne partie d'entre eux, et je les vois progresser.
De là à demander un changement de discipline en rentrant en France, non, clairement, je n'ai pas le niveau.
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