Philosophie : préparer ses premiers cours !

Pense à la bi-admissibilité Camille Rien que pour ça, ça valait le coup.

Oui, ça doit être éprouvant...

Madame_Prof a écrit:Pense à la bi-admissibilité Camille Rien que pour ça, ça valait le coup.

Pitié, non, je ne veux pas être admissible une deuxième fois !!! Si je retourne aux oraux, c'est pour être admise ! Nan sérieusement, je sais bien qu'il est idiot de se plaindre d'être admissible, et oui la bi-admissibilité a un avantage financier: mais je maintiens que j'aurais quand même préféré souffler un peu au mois de juin, plutôt que de subir un mois entier de stress et d'angoisse. L'année de stage, surtout lorsque cette dernière est difficile, requiert un peu de sérénité...Mais je ne veux pas te décourager pour ton agreg: tu as un an d'avance sur moi (l'année du report je n'ai pas été admissible...c'est rageant), donc pour toi c'est bon cette année !

J'essaye de positiver, mais je comprends ce que tu veux dire... moi aussi jsuis arrivée épuisée et énervée à la fin de cette année. Mais j'essaye de me dire que c'était mieux d'être admissible que rien du tout. Et justement pendant l'année de stage j'ai pas trop envie de me prendre la tête avec ça. Mais, j'irai aux écrits je pense, et si jamais je suis admissible, pas le choix j'irai aux oraux!! C'est sur qu'avec l'admission au bout, ce serait parfait

Madame_Prof a écrit:J'essaye de positiver, mais je comprends ce que tu veux dire... moi aussi jsuis arrivée épuisée et énervée à la fin de cette année. Mais j'essaye de me dire que c'était mieux d'être admissible que rien du tout. Et justement pendant l'année de stage j'ai pas trop envie de me prendre la tête avec ça. Mais, j'irai aux écrits je pense, et si jamais je suis admissible, pas le choix j'irai aux oraux!! C'est sur qu'avec l'admission au bout, ce serait parfait

Ne fais pas la même bêtise que moi: soit tu veux l'agreg cette année et dans ce cas tu la bosses, soit tu veux privilégier le stage mais dans ce cas ne te présente pas aux écrits ! Je suis allée aux écrits sans connaître le programme (en philo le programme change chaque année), résultat je me retrouve très illogiquement admissible et je dois bosser en 2 semaines l'équivalent d'une année entière de boulot: évidemment échec assuré. Je n'ai profité, ni du stage (car bonjour la fin d'année, je n'ai même pas pu dire au revoir aux élèves), ni de l'agreg (puisqu'aller aux oraux juste pour la gloire d'échouer, bof).

Donc moi à ta place je garderais un petit créneau dans la semaine (une demi-journée par semaine) pour bosser l'agreg, afin d'avoir toutes tes chances...ce serait trop bête d'échouer une deuxième fois. Ou sinon tu laisses l'agreg en stand-by cette année...mais en tout cas je t'assure que le stage + des oraux d'agreg sans admission au final, c'est vraiment dur dur...

Tu as raison. En fait, je pensais réviser un peu à partir de décembre (les écrits sont début avril). En SVT, le programme ne change pas, j'ai des supports pour réviser vite et bien. Mais j'hésite encore entre ça, ou laisser tout en stand-by cette année comme tu dis. Je pense que je verrai au moment, selon comment se passe mon année de stage, selon ma fatigue, ma motivation. Mais je ne crois pas trop à l'admission pendant l'année de stage, mais la bi-admissibilité je la voudrais bien quand même (pour payer mon loyer à Paris l'an prochain^^) Je pense que je serais prête à me présenter aux oraux sans rien avoir revu, juste pour la valider.

Madame_Prof a écrit:Tu as raison. En fait, je pensais réviser un peu à partir de décembre (les écrits sont début avril). En SVT, le programme ne change pas, j'ai des supports pour réviser vite et bien. Mais j'hésite encore entre ça, ou laisser tout en stand-by cette année comme tu dis. Je pense que je verrai au moment, selon comment se passe mon année de stage, selon ma fatigue, ma motivation. Mais je ne crois pas trop à l'admission pendant l'année de stage, mais la bi-admissibilité je la voudrais bien quand même (pour payer mon loyer à Paris l'an prochain^^) Je pense que je serais prête à me présenter aux oraux sans rien avoir revu, juste pour la valider.

Ah je ne savais pas qu'en SVT le programme était pérenne...nous ça change (écrit ET oral) intégralement chaque année, donc tout est à refaire, il n'y a que 2 épreuves sur 8 (épreuves "sans programme") où on peut profiter de quelques acquis...Dans ce cas tu as toutes les chances d'être admise même sans travailler énormément, seulement avec des révisions bien dosées avant les écrits puis avant les oraux. Ne laisse pas l'agreg en stand-by, ce serait bête...je ne crois pas que dans ton cas il y ait incompatibilité entre le stage et l'obtention de l'agreg (s'il te suffit de réviser efficacement à quelques périodes données). Moi pour décrocher l'agreg il faut que je bosse minimum 10h par semaine sur 1 an complet, et là c'est mal parti car je n'ai pas encore commencé...je pense me bloquer 4 demi-journées pour l'agreg cette année, en espérant que je serai motivée et que ça suffira.

Oui, parce que j'imagine que dans les matières littéraires, les thèmes / oeuvres à maîtriser peuvent varier plus facilement. En SVT, il faut maîtriser les connaissances universitaires scientifiques niveau master dans les différents secteurs de biologie et géologie, et ça, ça ne peut pas tellement évoluer d'une année sur l'autre. Y a juste le programme de spécialité qui change un peu pour l'oral (une dizaine de thèmes à approfondir un peu plus que les autres chaque année), mais cela représente peu de sujets sur l'ensemble des leçons. Du coup c'est vrai que c'est plus facile de m'appuyer sur mes acquis du master et de l'année de prépa!

Bon courage à toi pour tes révisions

J'arrête de polluer ce fil

Prune a écrit:...désolée mais je ne vois pas de cours sur le site lechatsurmonépaule...

Question : en début d'année, est-ce que vous commencer directement par un chapitre sur une notion importante (avec question) ou faites-vous une mise en jambe avec une petite dissertation (du moins traitée brièvement pour qu'ils aient un aperçu) ?

C'est bien ce que je disais sur le joyeux bazar qui règne sur lechatsurmonepaule. Il faut taper la notion dans le petit rectangle "Recherche" à gauche ; par exemple "La Philosophie", "Nature et culture", "La Liberté", "Le Bonheur", "Les Échanges", La Justice et le droit", etc. Je vais tâcher de les transférer ici, si les modérateurs sont d'accord, ainsi que les conseils méthologiques. Pour les commentaires de textes, il faut taper le nom de l'auteur (Hegel, saint Augustin, Rousseau, Bergson, Lévi-Strauss...).

Ca y est, j'ai trouvé. Merci.

Camille, accepterais-tu de "corriger" mon premier cours afin de savoir si je réponds bien aux exigences de fond et de forme pour la terminale et pour me rassurer et partir plus tranquille pour le début..de toute façon, ça ne sera pas avant une semaine..Tu pourrais me dire si ça va ou ce qu'il faudrait que je change, par quoi...Mais je t'enverrai ça au moment de ta rentrée...

Camille, t'es plus là ?!

Prune a écrit:Camille, accepterais-tu de "corriger" mon premier cours afin de savoir si je réponds bien aux exigences de fond et de forme pour la terminale et pour me rassurer et partir plus tranquille pour le début..de toute façon, ça ne sera pas avant une semaine..Tu pourrais me dire si ça va ou ce qu'il faudrait que je change, par quoi...Mais je t'enverrai ça au moment de ta rentrée...

Il ne faut pas angoisser à ce point... Prends confiance en toi. Ne montre pas aux élèves tes hésitations, ta défiance, ta crainte. Suis les conseils donnés précédemment. N'oublie pas que c'est moins ce que tu enseignes que la manière dont tu l'enseignes qui sera déterminante.

Certes...mais si quand même un peu...! Je sais que le plus difficile, ça va être de paraître zen...mais ça c'est difficile de se préparer, ça doit venir aussi avec l'expérience, encore faut-il qu'ils m'en laissent le temps...Je sais que ça peut paraître paradoxal de manquer de confiance et de vouloir enseigner mais je veux y arriver et faire ce métier...

Prune a écrit:Certes...mais si quand même un peu...! Je sais que le plus difficile, ça va être de paraître zen...mais ça c'est difficile de se préparer, ça doit venir aussi avec l'expérience, encore faut-il qu'ils m'en laissent le temps...Je sais que ça peut paraître paradoxal de manquer de confiance et de vouloir enseigner mais je veux y arriver et faire ce métier...

C'est naturel de manquer de confiance quand on manque d'expérience. C'était aussi mon cas au départ et j'ai passé la première demi-heure de cours caché derrière mon bureau, en osant à peine les regarder ! Et, à chaque rentrée, tout le monde a un peu le trac devant une classe inconnue. Mais tu peux au moins montrer dès le départ aux élèves que tu sais où tu vas, que tu sais ce que tu attends d'eux, que tu sais ce que tu vaux, et qu'ils sont sur ton territoire. L'angoisse du professeur est vite contagieuse et peut se traduire, chez des adolescents sinon obéissants et calmes, par de l'agitation, des provocations, des débordements.
Dis-toi bien que tu as quelque chose à leur apprendre et pars du principe qu'ils sont nuls, incapables de conjuguer un verbe, et généralement incultes malgré douze ans de scolarité. A moins que tu sois affectée dans un lycée d'élite... ou que tu aies une classe d'élite dans un lycée rempli de crétins.

Prune a écrit:Certes...mais si quand même un peu...! Je sais que le plus difficile, ça va être de paraître zen...mais ça c'est difficile de se préparer, ça doit venir aussi avec l'expérience, encore faut-il qu'ils m'en laissent le temps...Je sais que ça peut paraître paradoxal de manquer de confiance et de vouloir enseigner mais je veux y arriver et faire ce métier...

Etant donné le degré de sélectivité des concours, dis-toi bien que le principal travail que tu vas devoir faire, c'est d'arriver à descendre de quatre ou cinq degrés pour ne pas les perdre (et c'est le plus difficile au début, car des choses qui peuvent paraître évidentes ne le sont pas du tout [par exemple, plus de 50% des élèves ne connaissent pas la différence entre objectif et subjectif]. Tu ne mesures pas la réalité d'une classe de Terminale ! A côté des cours au sens strict, il faut prévoir des petits exos d'application (par ex. après avoir fait cours sur la différence entre morale déontologique et morale téléologique, leur proposer une dizaine de propositions où ils doivent identifier s'il s'agit d'une proposition relevant d'une morale déonto. ou téléo. ; ou alors leur proposer une situation, et demander comment on l'évaluerait du point de vue déonto. et du point de vue téléo. ; tu peux aller voir les Fiches pédagogiques de philosophie. Terminale STG de P. Carrique et J.M.Nicolle pour trouver quelques idées).

Tu peux aussi aller voir sur le forum : http://agregphilo.conceptforum.net/ où il n'est pas question que des concours.

Et combien d'auteurs est-il possible d'aborder en moyenne dans un cours ?

Est-ce qu'on peut en voir plus que dans une dissertation "normale" sans que ça fasse trop catalogue ?

Pour l'explication de texte, de temps en temps, ne peut-on pas en faire une pour elle-même (pour travailler aussi méthodo) sans forcément l'insérer dans un cours dissert' ?

Prune, je viens de voir toutes tes nouvelles questions. Pour ton premier cours, aucun souci si tu veux me l'envoyer afin que je le lise (je pourrai aussi t'envoyer les miens).

Je ne peux pas trop te répondre pour l'instant: je viens d'arriver à la Réunion hier, je suis dans une maison en chantier (avec accès internet assez difficile !) et ma pré-rentrée est mardi.

Dès que je peux, je te réponds !

Merci Camille !

Il parait qu'il y a de super belles randonnées à faire sur La Réunion...!!

Pour le nombre de textes par cours, quelques indications:

- personnellement, j'étudiais avec les élèves 1 texte par sous-partie. Donc un cours composé de 3 parties et de 2 sous-parties par partie environ, correspondait à la lecture/explication d'en moyenne 6 textes.

- lorsque j'ai été inspectée, l'inspectrice a dit que c'était trop. 2 textes par cours (pour un cours de 6h par exemple), c'est une bonne moyenne. Elle m'a conseillée de "piquer" ce qui m'intéresse dans les textes que je ne travaille pas directement avec les élèves, sans citer mes sources.

- avec le recul et avec les conseils de l'inspectrice, je pense que je vais faire un compromis entre les 2 approches: je vais diminuer mon nombre de textes, mais comme je tiens beaucoup à mes textes (mes cours sont vraiment charpentés autour d'eux), je ne vais pas non plus descendre à 2 textes par cours. 3 ou 4 environ je pense, et pour les textes moins "essentiels", j'en extrairai l'argument/l'hypothèse (mais sans nécessairement indiquer l'auteur/le livre aux élèves: je préfère qu'ils retiennent ce qui est important, à savoir l'argument; là, j'appliquerai donc le conseil donné ci-dessus par l'inspectrice).

Camille, je fais comme toi, un texte par sous-partie, mais parfois, c'est un très court extrait qu'on lit à valeur illustrative sans détailler trop. En revanche, je le leur donne dans le dossier de textes photocopiés en début de cours.

Mais même dans les textes plus longs, je ne sais pas trop comment les aborder en profondeur (souvent, je suis obligée de commencer par la grammaire de la phrase pour qu'ils comprennent déjà le sens littéral)

Quand à expliquer un texte pour voir la méthode avec les élèves, ils me l'ont demandé, mais je ne sais pas bien comment faire... y a-t-il une méthode type ?

Pour les explications de texte hors-cours:

- l'an dernier, je corrigeais (environ 1h30 à 2h de correction) les textes donnés en exercice type bac. Cette correction se faisait donc en dehors des cours. Cela permettait effectivement de travailler spécifiquement la méthodologie.

- mais je trouve que ça faisait perdre beaucoup de temps et que ce n'est pas le plus efficace. Ce que je vais faire cette année: toutes les explications type bac données aux élèves correspondront à des textes faisant partie de l'économie de mon cours. Ainsi la correction du devoir fera elle aussi partie du cours. Avantages = pas de temps de perdu (correction + cours = même chose), pas de déconcentration des élèves (il faut savoir que pour un élève, un corrigé de devoir, c'est un moment où on peut se relâcher puisque ce n'est pas "le cours"). Inconvénients: je n'en vois pas.

Libellune a écrit:

Quand à expliquer un texte pour voir la méthode avec les élèves, ils me l'ont demandé, mais je ne sais pas bien comment faire... y a-t-il une méthode type ?

Voilà le document que j'ai distribué au début de l'année aux élèves: il s'agit de mes critères de correction, mais en filigrane on peut y voir la méthode.

FICHE-CONSEIL A PLACER DANS CHAQUE COMMENTAIRE DE TEXTE (DM OU DS)

NOM, PRENOM, CLASSE =

Les critères essentiels à travailler en priorité sont indiqués en gras.

A. INTRODUCTION

1. Vous avez situé le texte (auteur, livre, chapitre suivant ce qui est indiqué au bas du texte) / vous n’avez pas situé le texte ou vous l’avez fait de manière erronée
2. Vous avez dégagé le problème précis dont il est question dans le texte / le problème que vous avez choisi n’est pas le problème du texte / vous n’avez pas mis en évidence de quoi il est question dans ce texte précis
3. Vous avez divisé le texte de manière pertinente en justifiant le mouvement du texte, sa ligne directrice, sa structure, ses principales idées / vous avez divisé le texte de manière arbitraire et non justifiée / vous n’avez pas divisé le texte et vous n’avez donc pas de plan pour votre commentaire

B. FORME DU COMMENTAIRE
4. Le commentaire est linéaire / le commentaire ne suit pas linéairement le texte
5. Le commentaire est structuré par différentes parties qui correspondent au plan que vous avez choisi en introduction / vous avez changé d’avis entre l’introduction et le développement et les parties de votre commentaire ne correspondent plus au plan annoncé / vous n’aviez pas dégagé la ligne directrice du texte en introduction et votre commentaire n’a donc pas non plus de parties
6. Les parties du commentaire sont articulées à l’aide de transitions pertinentes / les transitions ne sont pas pertinentes / il n’y a pas de transitions entre les parties de votre commentaire mais une simple juxtaposition qui ne met pas en évidence la ligne directrice du texte dans sa globalité

C. CONTENU DU COMMENTAIRE

7. Vous commentez précisément chaque phrase en lui apportant l’attention requise (une attention qui est donc variable) / vous êtes en position de survol par rapport au texte et ne lui accordez pas l’attention nécessaire
8. Votre commentaire est juste, il n’y a pas de contre-sens / vous faites des contre-sens sur le texte
9. Votre commentaire clarifie le texte en proposant des hypothèses de lecture pertinentes, vous êtes en position interrogative face au texte / votre commentaire se contente d’une simple paraphrase et ne met pas en évidence ce qui résiste à l’explication, vous êtes passif face au texte et ne le questionnez pas / vous avez su voir ce qui pose problème dans le texte mais vous butez sur les difficultés du texte sans pouvoir vraiment les éclairer
10. Vous prêtez attention à chaque moment du texte mais vous avez aussi une vue globale qui permet d’articuler les différents moments de votre commentaire / vous juxtaposez trop vos remarques sans les articuler réellement
11. Vous citez correctement le texte quand vous le commentez / vous citez mal le texte, par exemple en citant des paragraphes entiers alors qu’il faudrait plutôt déployer des citations plus précises / vous ne citez pas du tout le texte et on ne sait donc pas ce que vous êtes en train de commenter

D. CONCLUSION

12. Le problème du texte est rappelé / le problème du texte n’est pas rappelé
13. Vous montrez ce que le texte a fait de ce problème (il peut l’avoir simplement posé, il peut l’avoir résolu…cela dépend des textes) en rappelant les différents moments du texte, sa ligne directrice et ce à quoi il parvient

E. CORRECTION DE LA LANGUE ET ECRITURE

14. L’écriture est très lisible / l’écriture est difficile à lire / il est impossible de vous lire
15. L’orthographe est dans l’ensemble maîtrisé / l’orthographe est à revoir / l’orthographe est très défaillant
16. La grammaire est maîtrisée / il y a des problèmes de grammaire à revoir / la grammaire est très défaillante
17. Les noms propres ont une majuscule / les noms propres n’ont pas de majuscule
18. Les mots étrangers sont soulignés (ou en italique) / les mots étrangers ne sont pas soulignés
19. Le style est adapté au commentaire de texte / le registre de langue n’est pas assez soutenu / le style est beaucoup trop oral
20. La ponctuation est bien utilisée / il y a un mauvais usage de la ponctuation / la ponctuation est absente

Super Camille, c'est hyper précis !!! Ca t'embête si je l'utilise ?
Le critère de maîtrise de la langue, j'ai le même en Lettres.

Tu peux bien sûr l'utiliser, c'est fait pour (si tu le distribues tel quel sans modification, il faudrait par contre indiquer la source (philobriere.blogspot.com) car je compte mettre ce document en ligne sur mon site, et si tes élèves tombent dessus par hasard, il vaut mieux qu'ils sachent par avance que ce document n'est pas de ta main).

PS: il faudrait aussi remplacer "commentaire" par "explication", partout où le mot est utilisé. J'ai fait cette fiche en tout début d'année et à l'époque je disais tout le temps "commentaire" à la place de "explication". C'est un détail mais il vaut mieux utiliser le vocabulaire ad hoc !