- EmeraldiaÉrudit
On a le droit de dire aussi le contraire de ce que tu dis ou des choses différentes, non ?Gotin a écrit:Et donc cela mérite d'être pendu en place public comme je le suis ? On a rien le droit de dire qui dévie de la doxa, c'est quand même incroyable pour des professeurs.
- EmeraldiaÉrudit
Tu dis n'importe quoi, il est évident que prendre 5 h supprime un poste, on doit refuser d'avoir des classes en +. Ca peut être un prof avec un complément de service ou un TZR et même un contractuel tiens (ton propos est méprisant !). Et si tu faisais 10H (dc - payé) pour que ça coûte - cher à la collectivité ? Ca n'a pas de limite ce genre de raisonnement, on peut même carrément supprimer ton poste, non ? Ca coûterait encore - cher.Gotin a écrit:Je suis bien conscient, et je prépare déjà tous mes cours, j'y passe mes journées d'ailleurs ... Et tout sera fait pour que mon travail soit impeccable.Igniatius a écrit:Eh ben.Gotin a écrit:Si tu insistes, voilà MON cas (je ne vois pas qui il intéresse mais bon ...) : Je fais 20,5h au lycée (pré-bac), plus 2h de khôles, et des heures de TD en prépa (dont je ne connais pas encore le volume horaire)
Dans le cas d'un neo-titulaire, je certifie que tu feras mal ton boulot avec une charge pareille.
Tu n'as pas préparé les cours de nombreuse classes, ni déjà réfléchi à leurs devoirs, ni corrigé leurs copies.
Les kholles, si tu n'en as jamais assurées, prennent bcp de temps de préparation les deux premières années.
Les TD en prepa, je n'ose imaginer.
Il y a deux ans, je me suis retrouvé à 19 h (agrégé aussi) devant élèves (je ne dirais pas que mon "proviseur m'a chargé" : j'avais besoin d'argent) et c'était l'année où j'ai commencé à coller en prepa : j'ai passé une année de dingue pour assurer le même rythme qu'habituellement aux élèves (3 contrôles et 3 dm par trimestre par classe) d'autant que les classes étaient bien remplies.
Et cela fait 14 ans que j'enseigne en lycée.
Alors je ne peux croire à la qualité profonde de ton travail l'an prochain, sauf à considérer que celui-ci ne consiste qu'en la présence en cours.
J'ajoute de plus qu'en acceptant 5,5 HSA tu participes à la suppression des postes.
Dans mon lycée actuel, 15 profs de maths, environ 60 HSA !
Puis je ne vois pas le poste de qui je prends vu qu'il y a 250-300 places vacantes au concours. Au pire ca fera des contractuels de moins et ca coûtera peut-être moins cher à la collectivité.
- EmeraldiaÉrudit
Moi non plus et pourtt, je continue d'avoir besoin d'argent, je ne suis jamais arrivée à 25H, j'aurais refusé ! On ne peut pas tt cautionner, ft pas exagérer !roxanne a écrit:Je n'irais jamais pleurer sur des gens qui ont fait 38 heures de cours ! et ce devrait même être interdit.
- EmeraldiaÉrudit
Si tu avais été longtemps TZR, tu n'écrirais pas ça ! "Pourvu que je sois bien payé, le poste des autres, je m'en fous !" Faire autt d'heures est inadmissible, point.nigousse a écrit:Je ne comprends pas bien l'allusion au redressement fiscal, quand on fait des heures sup c'est déclaré donc on paye les impôts dessus, ce n'est pas de l'argent dissimulé! J'envoie un message de soutien à Gotin. Et oui, bienvenue dans le monde de l’Éducation Nationale où règne la pensée unique, si tu en dévies tu es dézingué. Je suis d'accord avec toi, je préfère être mieux payée. Par contre, je pense que la crise de recrutement actuelle tient surtout à la masterisation. En effet, beaucoup d'étudiants n'ont pas les moyens financiers de faire 5 ans d'études et sont donc écartés, c'est une forme de discrimination sociale! Je viens d'un milieu très modeste et ça aurait été impossible pour moi de poursuivre après la licence mais comme me le disait une prof de fac: "Quand on a pas les moyens de faire des études et bien on va à l'usine" ( et c'était à la fin des années 1990!).
- EmeraldiaÉrudit
Oui, Sarko a pris un pseudo ici ou quoi ??Maladroit a écrit:Nigousse et gotin font de la provocation, à mon sens.
Qui parmis nous feraient 29 ou 38 heures de cours par semaine? Enfin, il faut raison, garder; tout ceci est absurde.
- IgniatiusGuide spirituel
Emeraldia a écrit:Si tu avais été longtemps TZR, tu n'écrirais pas ça ! "Pourvu que je sois bien payé, le poste des autres, je m'en fous !" Faire autt d'heure est inadmissible, point.nigousse a écrit:Je ne comprends pas bien l'allusion au redressement fiscal, quand on fait des heures sup c'est déclaré donc on paye les impôts dessus, ce n'est pas de l'argent dissimulé! J'envoie un message de soutien à Gotin. Et oui, bienvenue dans le monde de l’Éducation Nationale où règne la pensée unique, si tu en dévies tu es dézingué. Je suis d'accord avec toi, je préfère être mieux payée. Par contre, je pense que la crise de recrutement actuelle tient surtout à la masterisation. En effet, beaucoup d'étudiants n'ont pas les moyens financiers de faire 5 ans d'études et sont donc écartés, c'est une forme de discrimination sociale! Je viens d'un milieu très modeste et ça aurait été impossible pour moi de poursuivre après la licence mais comme me le disait une prof de fac: "Quand on a pas les moyens de faire des études et bien on va à l'usine" ( et c'était à la fin des années 1990!).
D'ailleurs Nigousse, tu n'as pas répondu à ma réponse à ton post ci-dessus : cela m'aurait intéressé d'avoir l'avis d'une prof qui ne voit pas "le monde par le petit bout de sa lorgnette".
Moi je ne demande qu'à être instruit par ceux qui savent.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- EmeraldiaÉrudit
Voilà, le contractuel pouvait bien finir au RMI au bout de 7 mois (comme ça m'est arrivé) mais ces dames avaient un besoin vital d'argent pour leurs vacances, elles ! J'ai connu des cas de profs comme ça qui grattaient les heures sup de tout le monde, ils ont fini en dépression, je ne les plains pas ! Leur égoïsme leur retombe dessus !roxanne a écrit:Ceci dit, je me rappelle quand j'étais contractuelle, nommée dans un lycée technique et pro. Un jour, j'arrive, scandale dans la sdp.Il restait 12 heures dans une matière technique en BTS.Deux profs se les étaient équitablement partagées , or le rectorat venait de nommer un contractuel pour les faire. Et bien les deux nanas criaient , que c'était inadmissible , comment elles allaient pouvoir payer leurs vacances !!! j'étais anéantie .
C'est nous faire passer pour des fainéants encore. Ils "assument" 30 alors q nous sommes fatigués avec 18 H !
- EmeraldiaÉrudit
Merci pour cette réponse !bruno09 a écrit:nigousse a écrit:Non, je ne fais pas de provoc mais étant moi-même bivalente lettres-histoire, je ne vois pas où est le problème quand il s'agit de matières proches. J'ai toujours eu des notes excellentes en français mais j'ai préféré faire des études d'histoire tout en donnant des cours de français tout au long de mes études ( modeste niveau licence d'histoire), j'ai ensuite suivi la formation IUFM ( qui vaut ce qu'elle vaut certes...) mais dans l'ensemble je suis une autodidacte en Lettres. Cependant, je ne me sens pas illégitime quand je donne des cours de français car j'ai l'impression étant moins spécialisée d'avoir une approche plus pratique qui plait aux élèves ( trucs mnémotechniques en orthographe plutôt que d'apprendre des règles...). J'enseigne aussi à des classes de BTS ( adultes en reconversion d'horizons variés: pour la petite histoire j'ai une ancienne prof de physique qui se reconvertit après 6 ans d'enseignement, des gens ayant une licence, d'autres un BEP donc un ensemble hétérogène) et depuis des années ces élèves me disent régulièrement qu'ils ont découvert avec moi qu'il existait aussi une méthodologie en français; Une élève m'a dit "Si il y avait plus de prof comme vous en lycée on aimerait plus le français"! Par contre j'aimerai l'avis des uns et des autres sur la masterisation: n'est-il pas temps de la supprimer? Car si il y a une telle crise du recrutement c'est aussi parce que beaucoup d'étudiants n'ont pas les moyens de faire 5 ans d'études et sont donc écartés du recrutement; quand je vois le niveau en collège et même lycée, je ne vois pas l'intérêt du master; mieux vaudrait un bac +3 puis une véritable formation, en particulier pédagogique. On est dans un pays qui ne valorise pas l'expérience acquise mais uniquement le diplôme. Enfin, je persiste et signe, je préfère faire plus d'heures et être mieux payée ( d'ailleurs c'est ce que je fais avec le Greta) mais je ronge mon frein car il me semble évident que la gauche sera balayée en 2017 ( et dès 2014 pour les municipales) et les réformes pourront reprendre!
Eh ben, pour quelqu'un qui ne fait pas de provoc!
1° Personnellement je suis prof d'histoire géo, et j'ai dû enseigner le Français en début de carrière (fallait bouffer). Moi également, j'étais brillant en lettres au lycée, ce qui n'empêche que j'ai dû être bien piteux. Parce que cela n'a rien à voir. C'est pas la même méthode, c'est pas la même culture, c'est même pas le même vocabulaire. Si tu n'en a pas pris conscience, c'est inquiétant.
3° ils ont découvert avec moi qu'il existait aussi une méthodologie en français C'est sûr, les profs de français sont des nazes, heureusement que les Historiens sont là
2° Les élèves ont loué ta méthode. Formidable. Seulement tu devrais te méfier des élèves quand ils te font des compliments ( ), surtout dans une matière qui n'est pas la tienne. Je te signale au passage qu'on n'est pas là pour leur faire plaisir, ce ne sont pas des clients.
Mon épouse est Professeur de Lettres, elle. Quand il m'arrive de jeter un œil sur ses préparations, je mesure l’abîme qui existe entre nos deux matières. J'ai personnellement enseigné en LEP en tant que MA bivalent lettres-histoire. La bivalence n'est pas la résultante d'une prétendue proximité entre deux matières mais la simple marque du mépris de l'institution envers les enseignants et les élèves.
Je suis qt à moi une ex TZR qui a lutté pour ne pas "enseigner" une autre matière (TA à la clef) ! Et encore qqu'un qui confond prof de lettres avec cours d'orthographe, n'importe quoi !
- EmeraldiaÉrudit
Mais enfin ! On parle bien de dette depuis des années, de suppressions de postes et maintenant de gel des salaires ! Nous avons les exemples d'autres pays d'Europe, vous pensez qu'on parle de quoi ici ?? De votre petit cas perso, de vos petites heures sup ? Relisez le titre du topic !adrifab a écrit:Et c'est reparti ( voir la phrase que j'ai mise en évidence ) !! Les 2 premières pages de ce topic sont HALLUCINANTES !! C'est à celui qui paniquera le plus et spéculera sur la plus apocalyptique des situations ! On dirait des ados qui se montent le bourrichon entre eux et qui jouent à se faire peur à partir de RIEN !!steph.stephy3 a écrit:En même temps, quand on ne vient pas d'un milieu modeste, démarrer à 1500 € avec comme objectif de carrière d'y rester pour raison de gel de l'avancement, c'est loin de marquer une réussite...
ça va pas se bousculer au portes de l'EN les petits bourgeois.
Et comme c'est devenu inaccessible aux pauvres.
Restent les vacataires.
Mais comment ça "c'était le but ?" :lol:
Gel des avancements ? Tous à l'ancienneté ? Même plus d'avancement ? Même salaire bloqué au même échelon toute sa vie ? Baisse de tous les salaires de 300, 400 euros minimum ?? J'aurai vraiment tout lu ! Eh, vous êtes des professeurs ou bien des ados incapables du moindre raisonnement, de la moindre mesure ?
- EmeraldiaÉrudit
Relisez-vous, il y a comme qui dirait un paradoxe...adrifab a écrit:Hollande et Peillon viennent d'abroger la réforme Chatel des évaluations des enseignants en affirmant que cette réforme était scandaleuse. La réforme Chatel nous mettait tous à l'ancienneté et gelait toute promotion jusqu'en 2015. Je ne vois pas l'équipe Peillon nous pondre le même truc alors qu'ils ont tant décrié la réforme Chatel !! En plus, quand cette réforme est parue en novembre dernier, tout le corps enseignant et les syndicats ont crié au scandale ( à juste titre ) et là, d'un seul coup, tout le monde semble résigné à accepter ce qu'on jugeait inadmissible il y a encore 6 mois ???? J'ai raté un épisode ?? Car enfin il me semble quand même que la crise n'a pas commencé seulement ces dernières semaines !!!Vierlio a écrit:@adrifab observe ce qu'il se passe chez nos voisins. La crainte est légitime vu le contexte actuel
Le plus inquiétant pour moi est la masterisation et le niveau des concours de recrutement en chute libre.
Quels professeurs pour demain ? Comment notre président peut-il envisager d'augmenter le nombre d’enseignants alors même que le nombre de candidats sera bientôt inférieur au postes proposés ?
D'ailleurs dans certaines disciplines on peut dors et déjà parler de diplôme et plus de concours.
- EmeraldiaÉrudit
Le ton moralisateur est malvenu ! Vous croyez que tous ici sommes fils de prof marié avec des profs ou quoi ? Que nous n'avons travaillé q ds l'EN ?nigousse a écrit:Arrêtez de parler de ce que vous ne connaissez pas, en l'occurrence le privé. Mon mari travaille en 5/8 , il a travaillé à Noël et Nouvel an ( de nuit le 31). Et oui j'estime que les gens qui se décarcassent doivent être récompensés plutôt que ceux qui attendent les prestation sociales devant leur écran plat en fumant des clopes ( j'ai pléthore d'exemples de ce type, arrêtez de dire qu'il s'agit d'une minorité, j'ai une amie bossant dans l'aide sociale elle aurait de formidables histoires à vous raconter). Ce n'est pas la faute de mon mari qui va aller bosser à midi tout à l'heure si les caisses sont vides. Il y a un moyen simple de commencer à les remplir: enfin s'attaquer au mille-feuille administratif, tous ces conseiller de ceci, de cela. Sarkozy voulait fusionner en 2013 les conseillers généraux et régionaux donc de les diviser par 2, d'où le passage du Sénat à gauche, Hollande ayant promis de ne pas y toucher! Mais on est sauvé Jospin va moraliser la vie politique; c'est vrai c'est sympa pour le gouvernement d'avoir baissé son salaire de 30% mais dans le même temps il y a deux fois plus de ministres et experts en tout genre; ainsi il n'y a que des ministres, pas de secrétaires d'état donc tout le cabinet ministériel qui va avec, les 22 commissaires de région, toutes les commissions annoncées par le président hier!! C'est pas grave on baisse de 30% et on retrouvera les enveloppes bien garnies du temps de Mitterrand et Chirac, celle que, tiens, Jospin avait "oublié" de déclarer au fisc parce qu'il "ne savait pas"! Je commence à comprendre les gens qui me parlent de l'arrogance intellectuelle des profs, qui pérorent sur tout et voient le monde du petit bout de leur lorgnette!
Figurez-vous que des enfants qui ont les bourses peuvent avoir des parents qui se décarcassent au SMIC et ils ont dc envie d'un petit plaisir avec un smartphone, tt comme vous tenez tt à vos vacances tt méritées ! (contrairement à tous les autres !).
- EmeraldiaÉrudit
On n'a strictement pas dit ça, c'est plutôt Nigousse qui vantait ses cours et sous entendait que les profs de lettres étaient - convaincants aux dires de ses élèves, il ne faudrait pas inverser les rôles.mina54 a écrit:Je suis également PLP lettres histoire et je suis outrée de certains propos; j'ai une maitrise de géographie, et donc , je ne devrais pas enseigner le français, ni l' histoire? Au contraire, je revendique la bivalence, et honnêtement , je travaille avec des certifiés de lettres car ils ont des heures au LP et je m'estime aussi compétente qu'eux . Évidemment,comme toi Nigousse, je fais beaucoup de séquences transversales, et les élèves y trouvent leur compte, le lien est plus évident. Et en général, je me retrouve beaucoup dans tes propos, et je ne suis pas bleue marine..
- EmeraldiaÉrudit
Exactement, on est d'ailleurs moins sévérement noté qd on passe le CAPLP q qd on passe le CAPES : j'ai eu 18 en littérature qd j'ai passé le CAPLP...Cripure a écrit:Ben, si vous voulez qu'on développe, demandez-vous pourquoi la bivalence dans les LP et pas dans les lycées... Ou naguère, pourquoi la bivalence pour les PEGC. Chaque fois, vous trouverez, tapi dans l'ombre, l'a priori selon lequel ces élèves-là (collégiens, lycéens pro) n'ont pas besoin de spécialistes. Et la meilleure preuve, cath, c'est dans vos rangs mêmes qu'on la trouve : les PLP bivalents qui font des pieds et des mains pour être monovalents. Ce que je comprends tout à fait.cath5660 a écrit:Cripure a écrit:Je ne vois pas en quoi une maîtrise de géographie permet d'enseigner les lettres. Moi, j'ai une agreg de lettres et si on me nommait en LP suite à une réglementation nouvelle et qu'on me fît enseigner de l'histoire-géographie, je m'estimerais incompétent, en bonne logique et sans m'estimer offensé qu'on le pût penser. J'ai horreur de l'affirmation "je m'estime compétent" quand elle provient d'une assimilation administrative.cath5660 a écrit:Cripure? Je ne vois pas bien ce qui peut vous permettre d'affirmer que la collègue n'est pas compétente pour faire son travail.
Bien.
Je suis donc incompétente pour enseigner l'histoire-géo en LP, ainsi que tous mes collègues littéraires, et vice-versa pour les historiens ou géographes. Y compris tous les collègues de lettres-langue et de maths-sciences (même celui qui a obtenu la même année CAPLP, CAPES, agrég et qui a choisi le CAPLP, si, ça existe).
Ça fait un paquet d'incompétents.
Pas étonnant que les PLP s'estiment méprisés par leurs collègues de collège et lycée.
Et puis, pour finir, écoutez, j'ai surtout parlé pour moi. Vous êtes compétentes, puisque vous êtes reconnue telle. Pour moi, ça ne me suffit pas.
PS Votre collègue qui a choisi PLP avait eu les trois agregs, maths, physique, chimie, la même année ?
- EmeraldiaÉrudit
Euh...faut arrêter, on est où là ? On parle des CAPLP qui enseignent deux matières, très bien mais de là à écrire qu'on peut enseigner "une matière si ça fait plaisir", c'est n'importe quoi ! Je fais partie de ces profs qui ont été menacé justement par le Rectorat pour aller faire le bouche-trou ds une autre matière parce que certains collègues trouvent bien d'enseigner ce à quoi ils ne st pas destinés ! Cela discrédite les études et les concours que l'on a réussis !Gotin a écrit:Ce post est parti totalement à la dérive ! C'est bien dommage car on pourrait parler de ces sujets tranquillement sans se balancer des bêtises du genre "UMPFN" "créature du gouvernement" etc ... Sincèrement, on est des enseignants, on dit à nos élèves de faire preuve d'esprit critique, et justement à la moindre critique, ou à la moindre déviation de ce qui est conventionnellement fait par les professeurs c'est la guerre.
Une collègue s'estime capable d'enseigner deux matières, pourquoi on l'empêcherait ? Si en plus elle a du plaisir ! Ce n'est pas à nous de dire si elle est incompétente. Certains (dont moi je le dis franchement) sont incapables d'enseigner deux matières, elle le peut.
Je pense que notre métier n'est plus du tout attractif ni valorisé, et donc je dis qu'on pourrait repenser nos temps de service (c'est juste une idée, quelqu'un parlait d'une augmentation sans aucune contrepartie, je veux bien l'imaginer aussi ...), et c'est un tollé général avec des mots pas franchement flatteurs.
C'est dommage de voir cela sur un forum d'échange je trouve
- InvitéInvité
C'est là qu'on voit que lancer des propositions inconsidérées peut être dangereux. Gotin et d'autres ont certainement de bonnes intentions mais ne se rendent absolument pas compte de ce que les rectorats peuvent faire à partir d'initiatives isolées et personnelles. Il ne faut pas tendre le bâton pour faire battre toute la profession.
- bruno09Niveau 10
Emeraldia a écrit:Euh...faut arrêter, on est où là ? On parle des CAPLP qui enseignent deux matières, très bien mais de là à écrire qu'on peut enseigner "une matière si ça fait plaisir", c'est n'importe quoi ! Je fais partie de ces profs qui ont été menacé justement par le Rectorat pour aller faire le bouche-trou ds une autre matière parce que certains collègues trouvent bien d'enseigner ce à quoi ils ne st pas destinés ! Cela discrédite les études et les concours que l'on a réussis !Gotin a écrit:Ce post est parti totalement à la dérive ! C'est bien dommage car on pourrait parler de ces sujets tranquillement sans se balancer des bêtises du genre "UMPFN" "créature du gouvernement" etc ... Sincèrement, on est des enseignants, on dit à nos élèves de faire preuve d'esprit critique, et justement à la moindre critique, ou à la moindre déviation de ce qui est conventionnellement fait par les professeurs c'est la guerre.
Une collègue s'estime capable d'enseigner deux matières, pourquoi on l'empêcherait ? Si en plus elle a du plaisir ! Ce n'est pas à nous de dire si elle est incompétente. Certains (dont moi je le dis franchement) sont incapables d'enseigner deux matières, elle le peut.
Je pense que notre métier n'est plus du tout attractif ni valorisé, et donc je dis qu'on pourrait repenser nos temps de service (c'est juste une idée, quelqu'un parlait d'une augmentation sans aucune contrepartie, je veux bien l'imaginer aussi ...), et c'est un tollé général avec des mots pas franchement flatteurs.
C'est dommage de voir cela sur un forum d'échange je trouve
+1 :acl:
(Mais pitié, écris tous les mots en entier, s'il te plaît)
- mina54Niveau 5
Emeraldia, relisez les posts, et vous verrez que "Moi, je"l'agrégé remet en cause nos compétences. Il me semble que celles-ci se valident aussi par l'expérience personnelle, le désir de chacun d'évoluer, de se perfectionner et par simple amour du pouvoir des mots. Eh bien , MONSIEUR Cripure,je vous invite à enseigner en lycée professionnel puisque vous saurez davantage transmettre les lettres à des gamins écœurés de littérature, appartenant pour la majorité aux catégories socioprofessionnelles défavorisées...
Heureusement que mes collègues capésiens et agrégés de lettres sont différents de vous, nous travaillons ensemble sans nous toiser et nos échanges sont riches.
Heureusement que mes collègues capésiens et agrégés de lettres sont différents de vous, nous travaillons ensemble sans nous toiser et nos échanges sont riches.
- araliaNiveau 5
Emeraldia a écrit:Euh...faut arrêter, on est où là ? On parle des CAPLP qui enseignent deux matières, très bien mais de là à écrire qu'on peut enseigner "une matière si ça fait plaisir", c'est n'importe quoi ! Je fais partie de ces profs qui ont été menacé justement par le Rectorat pour aller faire le bouche-trou ds une autre matière parce que certains collègues trouvent bien d'enseigner ce à quoi ils ne st pas destinés ! Cela discrédite les études et les concours que l'on a réussis !Gotin a écrit:Ce post est parti totalement à la dérive ! C'est bien dommage car on pourrait parler de ces sujets tranquillement sans se balancer des bêtises du genre "UMPFN" "créature du gouvernement" etc ... Sincèrement, on est des enseignants, on dit à nos élèves de faire preuve d'esprit critique, et justement à la moindre critique, ou à la moindre déviation de ce qui est conventionnellement fait par les professeurs c'est la guerre.
Une collègue s'estime capable d'enseigner deux matières, pourquoi on l'empêcherait ? Si en plus elle a du plaisir ! Ce n'est pas à nous de dire si elle est incompétente. Certains (dont moi je le dis franchement) sont incapables d'enseigner deux matières, elle le peut.
Je pense que notre métier n'est plus du tout attractif ni valorisé, et donc je dis qu'on pourrait repenser nos temps de service (c'est juste une idée, quelqu'un parlait d'une augmentation sans aucune contrepartie, je veux bien l'imaginer aussi ...), et c'est un tollé général avec des mots pas franchement flatteurs.
C'est dommage de voir cela sur un forum d'échange je trouve
Moi je connais un moyen plus sûr pour avoir du plaisir. :lol!:
- roxanneOracle
C'est marrant parce qu'on peut éventuellement reprocher des choses à Cripure, ne pas être d'accord sur tout, le trouver un peu vif, mais jamais je ne l'ai trouvé méprisant envers les non-agrégés. Il semblerait même qu'il soit plutôt admiratif des collègues qui enseignent en collège et notamment dans les pires endroits.
Maintenant, quand j'étais contractuelle, j'ai enseigné en LP en lettres-histoire. Alors oui, j'arrivais à me "débrouiller" en histoire , mais je n'étais pas à l'aise car je ne maîtrisais pas. Pour l'anecdote, j'ai eu le plp et le capes la même année, très bien classée au plp (avec une excellente note d'histoire d'ailleurs). J'avais rencontré l'ipr de lettres-histoire qui m'avait dit qu'il aimerait bien que je choisisse le lpl car selon lui, beaucoup de profs de lettes-histoire étaient plutpt historiens alors que les heures de lettres étaient majoritaires et qu'il manquait de vrais littéraires. Ceci dit, j'avais bien aimé ce public (c"était il y a 14 ans ) pourtant très difficile. Mais j'ai pris le capes justement pour ne faire que du français.
Maintenant, quand j'étais contractuelle, j'ai enseigné en LP en lettres-histoire. Alors oui, j'arrivais à me "débrouiller" en histoire , mais je n'étais pas à l'aise car je ne maîtrisais pas. Pour l'anecdote, j'ai eu le plp et le capes la même année, très bien classée au plp (avec une excellente note d'histoire d'ailleurs). J'avais rencontré l'ipr de lettres-histoire qui m'avait dit qu'il aimerait bien que je choisisse le lpl car selon lui, beaucoup de profs de lettes-histoire étaient plutpt historiens alors que les heures de lettres étaient majoritaires et qu'il manquait de vrais littéraires. Ceci dit, j'avais bien aimé ce public (c"était il y a 14 ans ) pourtant très difficile. Mais j'ai pris le capes justement pour ne faire que du français.
- nigousseHabitué du forum
L'agrégation ne fait pas le bon pédagogue, cette dernière attestant surtout d'un haut niveau scientifique. Et je ne vante pas mes cours, ce sont, je le répète pour ceux qui ne lisent qu'une ligne sur 2, des élèves adultes qui l'ont fait. Je ne fais pas de cours d'orthographe mais j'enseigne la méthodologie de la note de synthèse et de l'écriture personnelle à partir de 2 thèmes de culture générale. Mais il y a eu une demande des entreprises par rapport à l'orthographe défaillante des élèves et à côté des cours habituels on a fait une remise à niveau en orthographe. De plus, il est inutile de vous défouler sur moi en sous-entendant ( un post précédent) que je suis PLP car je n'ai pas le niveau pour être certifiée. C'est vrai je n'ai qu'une licence car étant issue d'un milieu très modeste je ne pouvais pas poursuivre plus loin, çà ne fait pas de moi une sous-prof pour sous-élèves comme certains le sous-entendent. Je ne comprends pas ce mépris pour les gens autodidactes, je me suis formée via des lectures, Internet, des formations à distance. Pourquoi cette condescendance pour l'expérience acquise au fil des années? Savez-vous que la plupart des certifiés d'histoire-géographie sont en majorité historiens et "découvrent" la géographie l'année du concours? Cela les empêchent-ils d'enseigner les 2 matières?
- araliaNiveau 5
roxanne a écrit: j'ai enseigné en LP en lettres-histoire.Alors oui, j'arrivais à me "débrouiller" en histoire , mais je n'étais pas à l'aise car je ne maîtrisais pas . .
Même cas. Bien contente quand je fus nommée en lycée pour n'enseigner que le français.
- MelanieSLBDoyen
J'aimerais que tu cites ce poste.nigousse a écrit: De plus, il est inutile de vous défouler sur moi en sous-entendant ( un post précédent) que je suis PLP car je n'ai pas le niveau pour être certifiée.
nigousse a écrit:C'est vrai je n'ai qu'une licence car étant issue d'un milieu très modeste je ne pouvais pas poursuivre plus loin, çà ne fait pas de moi une sous-prof pour sous-élèves comme certains le sous-entendent.
A moins que ton stage remonte à l'année dernière (ce qui ne correspond pas à ton envie de reconversion selon ton poste de présentation), la licence (diplôme obtenu) suffisait pour le capes: j'ai eu le capes l'année où je préparais ma maîtrise. Je ne comprends donc pas ton raisonnement.
nigousse a écrit:Je ne comprends pas ce mépris pour les gens autodidactes, je me suis formée via des lectures, Internet, des formations à distance.
Parce qu'il y a plus de dangers à laisser des autodidactes former de jeunes esprits que des gens formés pour leur matière (surtout en histoire, je trouve).
nigousse a écrit: Pourquoi cette condescendance pour l'expérience acquise au fil des années? Savez-vous que la plupart des certifiés d'histoire-géographie sont en majorité historiens et "découvrent" la géographie l'année du concours? Cela les empêchent-ils d'enseigner les 2 matières?
Si j'en crois mon expérience personnelle, oui. Dans toute ma scolarité, j'ai eu vraiment très peu de cours de géographie. Quasiment rien en collège, beaucoup en 2nde (prof géographe de formation), le minimum vital pour avoir le bac en terminale.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- DuplayExpert
nigousse a écrit:Arrêtez de parler de ce que vous ne connaissez pas, en l'occurrence le privé..
A propos, Nigousse, tu n'as pas répondu à la question que je t'avais posée plus haut. Pendant combien de temps as-tu travaillé dans le secteur privé ? Qu'as-tu retiré de cette expérience ?
- CathEnchanteur
C'est la première fois que je lis sur ce forum que les PLP sont des sous-profs, qui bricolent dans la discipline dont ils ne sont pas issus. Oui, je sais, ce n'est pas dit en toutes lettres, mais je sais lire entre les lignes.
Je ne reviendrai pas ici, je vous laisse entre spécialistes compétents.
Je ne reviendrai pas ici, je vous laisse entre spécialistes compétents.
- nigousseHabitué du forum
Le post d'emeraldia laisse supposer que la notation est plus cool au PLP qu'au Capès donc que les PLP sont moins qualifiés que les certifiés. J'ai travaillé dans la restauration pendant mes études, je n'ai que du négatif sur cette expérience qui a bien plombé mes études. Je parle surtout de l'expérience de mon mari qui travaille dans la chimie depuis 15 ans en horaires décalés ( 5/8) aussi bien le dimanche ( aujourd'hui 12/20h), les jours fériés( hier, Noël, nouvel an...) et je vois la fatigue que cela représente, les ennuis de santé au fil du temps ( dérèglement des cycles du sommeil, fatigue chronique) sans compter la pression des chefs et la mauvais comportement de certains collègues. On lui a proposé de devenir chef pour 30 euros ( bruts) de plus par mois, alors oui vu ses conditions de travail j'estime qu'il ne vole ni ses primes ni ses vacances ( 2 week-ends de libre par mois, impossibilité en juillet-août de prendre des congés en dehors des vacances posées, pas plus de 10 jours de vacances). Et je pense aussi que les profs ne sont pas les plus à plaindre même si pour moi j'espère ne pas faire ce métier toute ma vie. Malheureusement avec la réforme de la masterisation, quasiment tous les concours me sont fermés car je n'ai qu'une licence donc je suis à la recherche d'autres solutions.
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