- CathEnchanteur
Lovizole, Doublecasquette a parfaitement répondu.
60ects sur les 2 premières années, obligation d'assister à un minimum de cours et aux examens.
Et ma comparaison hôtelière s'expliquer par ce que quand on "propose" quelque chose à quelqu'un, il est libre de "refuser". Et alors, quoi après?
Une fois, à la télé, reportage sur des jeunes qui se plaignent parce que dans leur quartier, il n'y a rien pour eux, pour s'amuser, toussa. Age des jeunes indiqué au-dessous: 21 et 23 ans.
60ects sur les 2 premières années, obligation d'assister à un minimum de cours et aux examens.
Et ma comparaison hôtelière s'expliquer par ce que quand on "propose" quelque chose à quelqu'un, il est libre de "refuser". Et alors, quoi après?
Une fois, à la télé, reportage sur des jeunes qui se plaignent parce que dans leur quartier, il n'y a rien pour eux, pour s'amuser, toussa. Age des jeunes indiqué au-dessous: 21 et 23 ans.
- EdgarNeoprof expérimenté
Le principe ne me choque pas; pour tout dire, je suis même surpris que cela n'ait pas été toujours le cas.
Je pense que cela est de toutes façons un facteur possible de motivation pour les étudiants, les poussant à assumer leurs choix d'études. La quasi gratuité des études universitaires en France n'est pas forcément de nature : 1/ A valoriser les universités et les cursus et 2 / A forcer les étudiants à venir pour y étudier. Quand une famille américaine a économisé 20 ans pour payer le prix d'une inscription en université, je pense que l'étudiant doit se sentir une certaine responsabilité, et son diplôme valoir un petit peu plus sur le marché qu'en France.
Je pense que cela est de toutes façons un facteur possible de motivation pour les étudiants, les poussant à assumer leurs choix d'études. La quasi gratuité des études universitaires en France n'est pas forcément de nature : 1/ A valoriser les universités et les cursus et 2 / A forcer les étudiants à venir pour y étudier. Quand une famille américaine a économisé 20 ans pour payer le prix d'une inscription en université, je pense que l'étudiant doit se sentir une certaine responsabilité, et son diplôme valoir un petit peu plus sur le marché qu'en France.
- alberto79Habitué du forum
Edgar a écrit:Le principe ne me choque pas, pour tout dire, je suis même surpris que cela n'ait pas été toujours le cas.
Je pense que cela est de toute façons un facteur possible de motivation pour les étudiants, et qui les pousse à assumer leurs choix d'études. La quasi gratuite des études universitaires en France n'est pas forcément de nature : 1/ A valoriser les universités et les cursus et 2 / A forcer les étudiants à venir pour y étudier.
Vous avez raison.
- Invité6Habitué du forum
je pense aussi qu'il faut responsabiliser les étudiants, la pression financière est une manière de leur faire prendre conscience de l'importance de ce qui se joue.
La prise de conscience que j'ai eue "spontanément" (d'ailleurs, je suis contente de voir que je ne suis pas seule à m'être réveillée un peu tard ) pourrait être provoquée par l'enjeu financier.
La prise de conscience que j'ai eue "spontanément" (d'ailleurs, je suis contente de voir que je ne suis pas seule à m'être réveillée un peu tard ) pourrait être provoquée par l'enjeu financier.
- oursdestropiquesNiveau 7
Igniatius a écrit:willou974 a écrit:J'ai été moi même boursier et j'ai cumulé jusqu'à deux boulots pour réussir à enfin finir mes études. Et pourtant, j'ai toujours tenu à assister à mes examens, quitte à rattraper des heures de boulot, alors que mes absences étaient de droit.
Ici à la Réunion, le phénomène de l'étudiant ne s'inscrivant que pour avoir la bourse et profiter un an ou deux du système existe et stigmatise les boursiers.
Et même si ils sont une minorité, leur nombre est loin d'être négligeable, d'autant plus qu'ils ne s'en cachent pas.
Alors oui, on peut se poser la question de la sélection à l'entrée de l'université, mais il faut alors assumer que l'on réserve l'université essentiellement aux enfants de certaines catégories socio-professionnelles. ( voir le fil sur une enquête récente concernant les résultats du bac).
Et donc assumer l'échec de l'école dans son ensemble, car au final c'est accepter que certaines catégories socio-professionnelles ne sont pas faites pour les études.
A mon avis, ça, peu de gens sont prêt à l'assumer.
Moi même avec ce système de sélection, je ne serai pas enseignant à l'heure actuelle. Et je connais pas mal des personnes dans mon cas.
Après à mon avis je pense que si sélection il doit y avoir il faut aller au bout du concept. Il faut sélectionner directement à la sortie de l'école primaire ou à la fin de la cinquième.
Car au fond que viennent-ils faire dans nos classes, à part nous pourrir la vie et nous empêcher de transmettre notre science? Qu'a t-il d’intéressant ce public pour nous, qui voulons transmettre le savoir, alors qu'eux n'en veulent pas, et vivent très bien sans?
Mutation de l'école pourrions nous dire? Oh mon dieu, sombre pédagogiste excessif sort de ce corps! Vade retros Meirieusas!!!
Moi bêtement je me pose deux questions:
Pourquoi ces enfants, dont les parents appartiennent à certaines catégories socio-professionnelles, sont en échec?
Comment y remédier?
Je ne comprends pas ton propos : la sélection à l'entrée de l'université ne serait pas sociale mais méritocratique. Le fils de toubib bête à manger du foin n'y aurait pas sa place non plus.
Moi ce n'est pas pour ce fils de toubib que je m'inquiète, c'est pour ceux dont les parents ne sauront pas les guider dans les méandres de notre système éducatif.
De plus, pourquoi dis-tu qu'avec la sélection, tu n'aurais pas pu mener tes études ? Tu étais un lycéen médiocre ?
Oui j'étais c'est exactement cela. J'étais un lycéen médiocre. Et si il y avait eu sélection je ne l'aurai pas fait. En effet, j'ai compris l'importance du savoir et des études qu'une fois à l'université. J'ai fait S parce que c'était bien de le faire. Après il était logique pour moi de m'inscrire à l'université. Mais honnêtement je n'avais pas le niveau ni même un début de motivation. Et ce sont des enseignants chercheur qui m'ont donné l'envi d'approfondir cette discipline, car à défaut d'être pédagogue, il était passionné.
Ce n'était pas la faute du système éducatif si j'ai compris l’intérêt et l'importance des études si tard. C'est tout simplement que culturellement parlant pour ma famille l'école se résumait à des notes et non à du savoir. Il ne m'avait pas passé la culture de l'école pour la simple et bonne raison qu'il en était incapable, ne l'ayant pas eux même.
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Ours des Tropiques.
"Notre devoir c'est d'essayer"
- User5899Demi-dieu
Ca, c'est très vrai, hélas !condorcet a écrit:J'ai l'impression qu'il est plus facile de reprendre une bourse à 300 étudiants absentéistes qu'à une entreprise qui a perçu des aides de l'Etat sans honorer ses engagements...
- WilliamNiveau 4
J'ai été boursier pdt 4 ans, j'ai eu tout plein de p'tits boulots à la con. Grâce à ces bourses j'ai fait erasmus, prépa capes (que j'ai eu) prépa agrèg (que j'ai pas eu). Si je suis prof aujourd'hui c'est grâce à ce petit pécule octroyé par la société pour poursuivre mes études.
Alors oui, je pense qu'il faut exiger des étudiants qui n'étudient pas qu'ils remboursent l'argent donné pdt un an.
Alors oui, je pense qu'il faut exiger des étudiants qui n'étudient pas qu'ils remboursent l'argent donné pdt un an.
- IgniatiusGuide spirituel
Pour revenir au titre.
Je trouve qu'il y a bcp de sexisme ds cette mesure : qu'aurait-on demandé de rendre aux filles ?
En plus, ça doit faire très mal.
Même sous anesthésie.
Je trouve qu'il y a bcp de sexisme ds cette mesure : qu'aurait-on demandé de rendre aux filles ?
En plus, ça doit faire très mal.
Même sous anesthésie.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- CeladonDemi-dieu
Les filles ne rendront rien, les chipies. Et pour cause.
- susannah_283Expert
Igniatius a écrit:Pour revenir au titre.
Je trouve qu'il y a bcp de sexisme ds cette mesure : qu'aurait-on demandé de rendre aux filles ?
En plus, ça doit faire très mal.
Même sous anesthésie.
:lol!:
- ClarinetteGrand Maître
Ah ben ça, c'est malin, tiens. Tu comptes faire avancer le débat, comme ça ?Igniatius a écrit:Pour revenir au titre.
Je trouve qu'il y a bcp de sexisme ds cette mesure : qu'aurait-on demandé de rendre aux filles ?
En plus, ça doit faire très mal.
Même sous anesthésie.
Bon, de toute façon, je crois qu'on a fait le tour de la question, non ? Quelqu'un ? Une opinion ? Une blagounette à la Igniatius ? :lol:
PS : par rapport à ta blagounette, j'en ai reparlé il y a deux jours ailleurs, mais ça me rappelle la fameuse nouvelle de Gavalda...
- IgniatiusGuide spirituel
Je n'ai jamais lu Gavalda, donc je ne vois pas à quoi tu fais référence !
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- ClarinetteGrand Maître
Dans son recueil de nouvelles, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, son premier, et seul bouquin valable, à ma connaissance, il y a une sombre histoire de vétérinaire... mais je n'en dis pas plus...
- menerveOracle
Clarinette a écrit:Dans son recueil de nouvelles, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, son premier, et seul bouquin valable, à ma connaissance, il y a une sombre histoire de vétérinaire... mais je n'en dis pas plus...
Ah oui ! Terrible!!!!
- InvitéInvité
Clarinette a écrit:Dans son recueil de nouvelles, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, son premier, et seul bouquin valable, à ma connaissance, il y a une sombre histoire de vétérinaire... mais je n'en dis pas plus...
Ben si, dis-en plus ! Sinon ça fait vraiment le "private joke" des amateurs de gavalda...
(ça sert à ça le spoiler...)
- MalagaModérateur
Alarica a écrit:Clarinette a écrit: Les bourses devraient selon moi être accordées à la fois sur des critères sociaux et scolaires, de même que l'université ne devrait accepter que des jeunes dont le cursus scolaire laisse augurer de réelles possibilités de poursuivre avec profit des études universitaires. Qu'on ne me raconte pas qu'un jeune qui a glandé jusqu'à 18 ans, passant de classe en classe au razet, obtenant petitement son bac dans les conditions que l'on sait, va se révéler subitement un étudiant brillant ! On leurre tous ces jeunes à leur faire miroiter des diplômes qu'ils n'ont pas le niveau d'obtenir, mais au moins, pendant un, deux ou trois ans, ils ne figurent pas sur les listes de Pôle Emploi, donc cette situation arrange tout le monde...
ce que je vais dire n'a pas valeur de généralité, ce n'est qu'un exemple, mais qui montre que le raisonnement peut être faux : je n'ai absolument pas bossé jusqu'à la fac, mais vraiment rien foutu, j'avais des problèmes familiaux lourds qui m'ont bien servi d'excuse pour me faire passer systématiquement dans la classe supérieure. Il me manquait un point pour avoir le bac, et on ne m'a pas envoyé au rattrapage pour si peu.
J'ai donc glandé jusqu'au bac (vaguement révisé), me suis retrouvée en fac de lettres juste parce que j'aimais lire (!) et là.... une vraie révélation pour moi ! je me suis dit que les choses sérieuses commençaient, que je devais m'y mettre, et je me suis mise à vraiment bosser ! Ma première note fut un 16 (je m'en souviens encore, je n'avais jamais eu une telle note), ce qui m'a encouragé à poursuivre et j'ai fait de bonnes études dans l'ensemble.
Tout ça pour dire que si, on peut se révéler un peu tard, quand on trouve sa motivation (et les cours du lycée ne sont pas forcément motivants..).
Je me demande si tu n'aurais pas été plus motivée au lycée si tu savais qu'il y avait un véritable enjeu. Je suis certaine que de nombreux lycéens bossent peu, font peu d'efforts, se maintiennent juste à la moyenne parce qu'ils savent que cela leur suffira pour avoir le bac et qu'ils pourront ensuite à la fac.
Pour ma part, j'ai travaillé bien en-dessous de mes capacités au lycée et même en fac; en gros, je bossais pour passer dans la classe supérieure. J'ai véritablement travaillé comme une acharnée l'année où j'ai préparé le CAPES car il y avait un enjeu.
- WonderWomanBon génie
C'est "rigolo" de voir ces expériences différentes. Moi au contraire, j'ai fait un Bac difficile, où déjà l'entrée était sur dossier, et on bossait comme des fous pour avoir le meilleur classement et pouvoir ensuite postuler aux grandes écoles (Beaux Arts- Arts Deco- Penninghen etc...). Moi j'ai été sabordée par une prof qui m'a dit que ce n'était même pas la peine que je fasse une demande, et du coup la fac ... j'ai été paumée. Pas de repère, j'ai pas réussi à m'y mettre, ni à m'adapter au niveau qui correspondait à peu près à ce qu'on faisait en 2nd.
Je suis allée m'épanouir l'année d'après en BTS, où comme au bac, il fallait vraiment bosser pour essayer d'intégrer une grande école ...
Je suis allée m'épanouir l'année d'après en BTS, où comme au bac, il fallait vraiment bosser pour essayer d'intégrer une grande école ...
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- doublecasquetteEnchanteur
Krokotiili a écrit:C'est "rigolo" de voir ces expériences différentes. Moi au contraire, j'ai fait un Bac difficile, où déjà l'entrée était sur dossier, et on bossait comme des fous pour avoir le meilleur classement et pouvoir ensuite postuler aux grandes écoles (Beaux Arts- Arts Deco- Penninghen etc...). Moi j'ai été sabordée par une prof qui m'a dit que ce n'était même pas la peine que je fasse une demande, et du coup la fac ... j'ai été paumée. Pas de repère, j'ai pas réussi à m'y mettre, ni à m'adapter au niveau qui correspondait à peu près à ce qu'on faisait en 2nd.
Je suis allée m'épanouir l'année d'après en BTS, où comme au bac, il fallait vraiment bosser pour essayer d'intégrer une grande école ...
C'est pour les nombreux cas de ce genre que le CROUS demande 60 ECTS en deux ans. Il est fréquent que la première année de supérieur soit une fausse route totale, et tout particulièrement quand les parents, oups "géniteurs d'apprenants" , maîtrisent mal les arcanes de l'enseignement supérieur, donc sont de milieu socioculturel défavorisé et suceptibles d'avoir droit aux bourses de CROUS.
Mon fils vient de finir sa licence Lettres Modernes-Arts du Spectacle, et des 35 de première année, il n'en reste que 15, et encore est-ce une année fructueuse, car, des L1 de cette année scolaire 2011-2012, il me semble qu'il m'a dit que c'était du 100% d'échec, ou pas loin. Les gosses vont là, par hasard, parce que "ils aiment bien le théâtre" et non en fonction d'un projet professionnel précis qu'ils désirent affiner et mûrir. Dans ce dernier cas, la réussite est peu ou prou de 100%, malgré quelques cahots et partiels à repasser, un redoublement par ci par là.
Donc, deux ans pour valider la première année, c'est raisonnable. Certains secteurs universitaires, de petites ou moyennes facs en général, réorientent leurs étudiants dès la fin du premier semestre de L1.
Là où ma fille s'est inscrite hier, à l'antenne de Valence de l'UJF Grenoble, le premier semestre est en tronc commun pour toutes les licences scientifiques, de façon à pouvoir réviser dès la fin de ce semestre le vœu de départ si l'étudiant s'est trompé de choix. Les spécialisations n'apparaissent qu'au deuxième semestre, et, pour la Mécanique, au troisième semestre.
DC véto
- WonderWomanBon génie
Très vrai ce que tu dis, c'est pour ça qu'en L1 dans ma fac on devait faire un double cursus pour choisir ... J'ai fait arts pla/lettres modernes, j'ai validé les lettres et pas l'arts pla mais c'était la fac en elle même que je n'aimais pas.
_________________
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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Il y a un article avec des témoignages sur le site de Libé
http://www.liberation.fr/societe/2012/07/12/j-envisage-d-arreter-mes-etudes-pour-travailler-a-temps-plein-et-rembourser-le-cnous_832944
Il faut voir au cas par cas, mais, le témoignage de la jeune fille qui a arrêté la prépa pour prendre une année sabbatique et qui ne comprend pas pourquoi on lui demande de rembourser me laisse pantoise ; là, il y a vraiment un problème, comme si elle avait complètement zappé les obligations impliquées par la bourse.
http://www.liberation.fr/societe/2012/07/12/j-envisage-d-arreter-mes-etudes-pour-travailler-a-temps-plein-et-rembourser-le-cnous_832944
Il faut voir au cas par cas, mais, le témoignage de la jeune fille qui a arrêté la prépa pour prendre une année sabbatique et qui ne comprend pas pourquoi on lui demande de rembourser me laisse pantoise ; là, il y a vraiment un problème, comme si elle avait complètement zappé les obligations impliquées par la bourse.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- MarcassinHabitué du forum
J'ai pas lu tout le fil. Juste pour dire que j'ai travaillé à mi-temps en même temps que j'étudiais à la fac, que je n'ai bénéficié d'aucune bourse, que je ratais une partie des cours et que c'était très difficile mais que je n'ai manqué aucun examen.
A noter qu'une bourse spéciale et sans condition de ressource était accordée les années précédentes pour parer à la crise de recrutement des professeurs : un de mes condisciples, qui habitait chez ses parents à côté de la fac en a bénéficié et s'est acheté une voiture pendant que moi je travaillais pour payer mon logement...
A noter qu'une bourse spéciale et sans condition de ressource était accordée les années précédentes pour parer à la crise de recrutement des professeurs : un de mes condisciples, qui habitait chez ses parents à côté de la fac en a bénéficié et s'est acheté une voiture pendant que moi je travaillais pour payer mon logement...
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- doublecasquetteEnchanteur
Krokotiili a écrit:Très vrai ce que tu dis, c'est pour ça qu'en L1 dans ma fac on devait faire un double cursus pour choisir ... J'ai fait arts pla/lettres modernes, j'ai validé les lettres et pas l'arts pla mais c'était la fac en elle même que je n'aimais pas.
la fac, c'est qq chose de très particulier, avec une autonomie et une liberté que tous les élèves ne sont pas encore prêts à assumer. Ça correspond à un certain profil et j'avoue que je n'en menais pas large quand mon aîné y est entré. Comme il était boursier échelon 5 et que je me heurtais à pas mal de difficultés financières cette année-là, j'en ai profité pour lui faire très peur en lui disant que les bourses lui seraient retirées s'il n'était pas assidu ou s'il échouait aux partiels et que je serais alors contrainte de l'envoyer au turbin. Il a été assez naïf pour y croire et s'est accroché.
Du coup, ceux qui glandaient le scandalisaient.
- Invité21Fidèle du forum
Ces témoignages me laissent pantoise... Ils vivent dans quel monde?
"Je ne comprends pas pourquoi on ne me finance pas mon année sabbatique et mon bien-être et mon épanouissement, en Allemagne, ils le font!"
Franchement, aucune pitié.
"Je ne comprends pas pourquoi on ne me finance pas mon année sabbatique et mon bien-être et mon épanouissement, en Allemagne, ils le font!"
Franchement, aucune pitié.
- doublecasquetteEnchanteur
l'ENgénu a écrit:Ces témoignages me laissent pantoise... Ils vivent dans quel monde?
"Je ne comprends pas pourquoi on ne me finance pas mon année sabbatique et mon bien-être et mon épanouissement, en Allemagne, ils le font!"
Franchement, aucune pitié.
En Allemagne, il y a aussi des enfants qui mettent un procès à leurs parents pour les forcer à payer leurs études de reconversion, à 30 ou 40 ans.
Ceci dit, en France, on peut aussi ester contre ses parents quand ils vous coupent les vivres alors que vous êtes étudiant. Ça se conçoit, si l'élève est sérieux. Il y a des cas absolument scandaleux.
Quand je lis certains qui expliquent qu'ils ont dû travailler pour se payer leurs études alors qu'ils n'avaient pas droit aux bourses, j'hallucine.
Quand on voit qu'avec 50 000 euros de revenus annuels et deux enfants dans l'enseignement sup, les enfants sont boursiers, il y a vraiment de quoi démolir les parents irresponsables ! C'est proprement inadmissible.
- WonderWomanBon génie
quand c'est pour raison médicale, ça se comprend, par contre pour le boulot, moi j'avais prévenu à ma fac et on s'arrangeait ...
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
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- lilith888Grand sage
Alarica a écrit:je pense aussi qu'il faut responsabiliser les étudiants, la pression financière est une manière de leur faire prendre conscience de l'importance de ce qui se joue.
La prise de conscience que j'ai eue "spontanément" (d'ailleurs, je suis contente de voir que je ne suis pas seule à m'être réveillée un peu tard ) pourrait être provoquée par l'enjeu financier.
Tiens... j'ai évoqué aussi cette "solution" dans le débat public/privé concernant la gratuité du collège... Bizarrement, ça a choqué :lol:
- Les profs les meilleurs sont les moins bien notés par leurs étudiants.
- 25% des étudiants qui font leurs études à l'étranger sont indiens ou chinois.
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