Eté 2012 : grande concertation pour la refondation de l'École de la République

Daphné a écrit:

Mareuil a écrit:

Daphné a écrit:

doublecasquette a écrit:

Abraxas a écrit:[
Et je n'irai pas — d'abord, parce que ce n'est pas défrayé, et que je ne peux pas me permettre, financièrement, de monter huit ou dix fois à Paris gracieusement — de surcroît, à partir de la rentrée, j'aurai cours le lundi (les séances de travail sont prévues les lundis et vendredis). .

En résumé, c'est un truc réservé aux Parisiens et on se moque carrément de l'avis de la Province ?
DC véto

Non, il y a beaucoup de provinciaux :lol:
J'y ai croisé mon recteur, une collègue est tombée sur son IPR et a fait le voyage de retour en train avec elle.......
Disons que les recteurs, IPR secrétaires généraux chefs d'établissement.......... seront défrayés par l'administration.
Les représentants syndicaux ou membres des associations seront pris en charge par leur organisme.
Les élus - députés sénateurs collectivités diverses ..... voyagent aux frais de la République;

Ça fait déjà pas mal.

Pour les "personnalités" je ne sais pas.

Rien que des pointures intellectuelles !

Merci, je n'aurais pas osé me ranger dans cette catégorie

Mareuil a écrit:Au fait, y avait-il dans le grand amphithéâtre quelque mathématicien ou physicien de renommée mondiale ? Et, en dehors des histrions de service, quelque "intellectuel" ou représentant des Arts et Lettres de même envergure ?

doublecasquette a écrit:On pourrait peut-être en profiter pour s'inspirer de la Java des bombes atomiques ?

doublecasquette a écrit:

Mais sitôt qu´ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n´en est rien resté

Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au tribunal on l'a trainé
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille!

"Messieurs, c'est un hasard affreux
Mais je jure devant Dieu
Qu'en mon âme et conscience
En détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France.

Celeborn a écrit:

Mareuil a écrit:Au fait, y avait-il dans le grand amphithéâtre quelque mathématicien ou physicien de renommée mondiale ? Et, en dehors des histrions de service, quelque "intellectuel" ou représentant des Arts et Lettres de même envergure ?

J'ai croisé un astrophysicien qui a eu l'outrecuidance de demander si l'on allait parler des contenus et des programmes. J'ai failli me jeter sur lui avec un bulletin d'adhésion

Collier de Barbe a écrit:Pour ma part, je regrette que la "concertation" se fasse entre quelques initiés (500 si j'ai bien suivi) sans qu'une retransmission (au moins sur internet) ne nous permette de suivre les interventions des uns et des autres...

egomet a écrit:

doublecasquette a écrit:

Mais sitôt qu´ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n´en est rien resté

Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au tribunal on l'a trainé
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille!

"Messieurs, c'est un hasard affreux
Mais je jure devant Dieu
Qu'en mon âme et conscience
En détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France.

Ce sont de bien vilaines pensées. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Celeborn a écrit:

Mareuil a écrit:Au fait, y avait-il dans le grand amphithéâtre quelque mathématicien ou physicien de renommée mondiale ? Et, en dehors des histrions de service, quelque "intellectuel" ou représentant des Arts et Lettres de même envergure ?

J'ai croisé un astrophysicien qui a eu l'outrecuidance de demander si l'on allait parler des contenus et des programmes. J'ai failli me jeter sur lui avec un bulletin d'adhésion

Spoiler:

Igniatius a écrit:Il est vrai que les mots "programme" et "contenus" sont quasiment devenus des repoussoirs pour certaines "personnalités" issues du mouvement pedagogiste ou pour des syndicats comme le SGEN.
Au passage, je constate de plus en plus fréquemment une méconnaissance totale des syndiqués vis-à-vis de leur propre syndicat : j'ai de sympathiques collègues au SGEN qui n'ont pas de mots assez durs contre les orientations actuelles, la disparition des connaissances, la transdisciplinarité, etc.
Ils ne savent pas à quel point les dirigeants de leur syndicats sont responsables de leur malheur et découvrent parfois avec surprise que le SGEN a approuvé la réforme du lycée...
C'est pourquoi je crains aussi que l'affaire ne soit déjà pliée : Peillon me parait être un idéologue, et le café peda l'aime bcp, c'est un signe...

Bon courage aux résistants néanmoins !

egomet a écrit:Peu importe qu'il soit idéologue ou rond de cuir. C'est avec les petits fonctionnaires qu'on fait les grandes catastrophes.

Mareuil a écrit:

egomet a écrit:Peu importe qu'il soit idéologue ou rond de cuir. C'est avec les petits fonctionnaires qu'on fait les grandes catastrophes.

Mais non : il "refonde" !

Pensez-vous que l'Ecole contribue suffisamment à corriger les inégalités ?

egomet a écrit:Je vois ça...

Comme c'est mignon.

J'aime beaucoup le petit sondage crétin:

Pensez-vous que l'Ecole contribue suffisamment à corriger les inégalités ?

Et si on pense qu'elle n'a pas à le faire et qu'elle se détruit à force de le tenter, on répond quoi?

egomet a écrit:Certes mais à la question posée, le sondage ne propose que deux réponses: oui ou non.

si cela marchait vraiment, ce ne serait pas seulement l'école qui aurait été refondée mais bien plus. Vincent Peillon a cette idée derrière la tête, un peu prétentieuse, peut-être, très idéaliste, sans doute, mais intellectuellement séduisante : s'il réussissait par cette méthode "à refonder l'école dans la République, c'est la République qui serait refondée par l'école". Il serait arrivé à un consensus pour bâtir une école moderne, certes, mais il aurait fait bien plus. Dans une société qui s'abstient souvent dans le débat public et joue l'abstention plus qu'à son tour, il aurait remis de la politique dans la cité, recrédibilisé l'action publique en jouant la démocratie participative.

Et si le ministre de l'éducation ratait ? S'il se trouvait face à un débat sans idée ? Si les intérêts particuliers l'emportaient sur la cause générale... Vincent Peillon aurait alors gâché la dernière chance de sauver le modèle français d'école. Après le quinquennat de François Hollande, il sera trop tard.

egomet a écrit:Si seulement l'échec de Peillon permettait d'admettre une fois pour toute qu'on s'est fourvoyé!
Mais j'en doute, parce que les questions sont systématiquement mal posées.
Au point où on en est, libéraliser l’enseignement est peut-être la seule solution.

Aurore a écrit:

egomet a écrit:Si seulement l'échec de Peillon permettait d'admettre une fois pour toute qu'on s'est fourvoyé!
Mais j'en doute, parce que les questions sont systématiquement mal posées.
Au point où on en est, libéraliser l’enseignement est peut-être la seule solution.

...ne serait-ce pas plutôt le coup de grâce ?
Il ne faut pas se leurrer : avec l'autonomie, les pédagos triompheront sur toute la ligne, puisque leur credo est de "s'adapter à la demande" des consommateurs. Voyez l'exemple américain...

egomet a écrit:
Mais en ce qui concerne les pédagos, je ne suis pas d'accord. En laissant les établissements vraiment libres de leur pédagogie,

egomet a écrit:et évidemment en laissant aussi les familles vraiment libres de choisir l'établissement, on aurait d'abord une grande variété d'établissements. Et une sélection.

egomet a écrit:Les plus désastreux ne seraient pas maintenus artificiellement par une carte scolaire qui ghettoïse de fait.

egomet a écrit:Le principal avantage, c'est que les erreurs ne se feraient plus à l'échelle de la nation.