Re: Eté 2012 : grande concertation pour la refondation de l'École de la République

Et non, relis le rapport : de 14H à 15H, ils resteront sous notre responsabilité, bien qu'encadrés par des animateurs, pendant qu'on réunionne !
Ce qui ne change pas le problème du financement de personnes (qui voudront d'ailleurs bien venir travailler seulement 1 H par jour pour des nèfles, se bloquant l'emploi du temps pour toute autre chose).
D'ailleurs, c'est déjà le cas lorsque nous avons la chance d'avoir un intervenant : en cas d'accident,nous sommes les seuls responsables !!

Ce rapporteur rapporte pour lui-même, personne ne lui a rien demandé apparemment.
C'est impossible que nous puissions être responsable de l'animation des temps méridiens dans la mesure où nous n'avons pas de lien hiérarchique ou administratif : ça ne tient pas la route, même si c'est proposé ainsi.

Si si !!! C'est déjà le cas !
Lorsque nous avons la chance d'avoir un intervenant : en cas d'accident,nous sommes les seuls responsables !!

Et à mon humble avis, il ne rapporte pas pour lui-même... Il rapporte pour Peillon auquel il a longuement présenté ses "travaux" il y a des mois... Et ce dernier manoeuvre pour l'appliquer.

steph.stephy3 a écrit:
D'ailleurs, c'est déjà le cas lorsque nous avons la chance d'avoir un intervenant : en cas d'accident,nous sommes les seuls responsables !!

Oui, mais nous sommes en classe (ou au gymnase) avec l'intervenant, puisque nous sommes pédagogiquement responsables.
Là, on ne peut à la fois réunionner et surveiller ou animer.

carolette a écrit:Ce rapporteur rapporte pour lui-même, personne ne lui a rien demandé apparemment.
C'est impossible que nous puissions être responsable de l'animation des temps méridiens dans la mesure où nous n'avons pas de lien hiérarchique ou administratif : ça ne tient pas la route, même si c'est proposé ainsi.

Oui, mais comme ça, tout est prêt pour le transfert de compétences. Il n'y a plus qu'à... Bienvenue dans la fonction publique territoriale, les copains ! pale

Malheureusement, je te rappelle que chacun est responsable de sa classe même lorsque nous ne sommes pas de service de récréation.
Je ne vois pas pourquoi ils s'ennuieraient à nous décharger de la responsabilité des mômes de 14H à 15H alors que nous sommes dans les murs...

Il y a une jurisprudence là-dessus ?

Un texte ? Je n'en sais rien, mais on m'a toujours dit que la répartition de services étaient un arrangement interne, notre petite salade entre nous mais ne nous dégageait nullement de la responsabilité des mômes.

steph.stephy3 a écrit:Un texte ? Je n'en sais rien, mais on m'a toujours dit que la répartition de services étaient un arrangement interne, notre petite salade entre nous mais ne nous dégageait nullement de la responsabilité des mômes.

Entendu la même chose

Evidemment que nous ne sommes déchargés de la responsabilité des enfants de notre classe.
Pour autant, est-ce qu'en cas d'incident, et en pouvant prouver que le ratio adultes/enfants dans la cour serait satisfaisant, et que les adultes surveilleraient correctement, un enseignant qui ne serait pas de surveillance pourrait-il être (aurait-il déjà été) tenu pour responsable d'un fait qu'il n'aurait pas vu ?
D'autant que cette salade interne est acceptée tacitement par notre hiérarchie.

Je ne sais pas si on a déjà posté le lien ici (pas pris le temps de lire le fil, désolée), mais j'ai bien aimé ce commentaire :
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loup des steppes a écrit:Je ne sais pas si on a déjà posté le lien ici (pas pris le temps de lire le fil, désolée), mais j'ai bien aimé ce commentaire :
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moi aussi

Moi aussi.

Il y manque juste un nom concernant les inspirateurs de la réforme pour le primaire : le SNUIPP.

Syndicat de la FSU, allié du SGEN et du SE-UNSA, il est majoritaire dans le premier degré. C'est dire si tout est déjà bien verrouillé pour ce qui concerne l'école primaire, contrairement au secondaire.

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Oui déjà lu et bien aimé itou

Mowgli a écrit:
Syndicat de la FSU, allié du SGEN et du SE-UNSA, il est majoritaire dans le premier degré. C'est dire si tout est déjà bien verrouillé pour ce qui concerne l'école primaire, contrairement au secondaire.

Je vais quand même apporter mon trousseau de clefs ; on ne sait jamais ! Very Happy

Sur le site de la Grrrrande concertation :

"Choisissez votre thématique et envoyez-nous votre contribution. Certaines contributions pourront être publiées sur ce site de manière anonyme."

Autrement dit : "Écrivez ce que voulez ; nous publierons ce que nous voulons."
Enfin la "démocratie participative" !

Mareuil a écrit:Sur le site de la Grrrrande concertation :

"Choisissez votre thématique et envoyez-nous votre contribution. Certaines contributions pourront être publiées sur ce site de manière anonyme."

Autrement dit : "Écrivez ce que voulez ; nous publierons ce que nous voulons."
Enfin la "démocratie participative" !

Comme c'est surprenant!

La "question de la semaine" a changé :

Selon vous, la formation des enseignants est-elle adaptée à leurs missions ?
oui/non

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Mouais, encore une question foireuse.

Il y aurait comme un sous-entendu du genre connaissances disciplinaires versus compétences pédagogiques....
Mais comme la question reste très vague, on ne sait pas comment la réponse va être interprétée. A quoi pense celui qui dit non? Aux sciences de l'éducation? Au recrutement centré sur les disciplines?

egomet a écrit:Mouais, encore une question foireuse.

Il y aurait comme un sous-entendu du genre connaissances disciplinaires versus compétences pédagogiques....
Mais comme la question reste très vague, on ne sait pas comment la réponse va être interprétée. A quoi pense celui qui dit non? Aux sciences de l'éducation? Au recrutement centré sur les disciplines?

Et puis le mot "missions" fait peur !

La question n'a pas de sens. Il n'y a aucune formation.

Les enseignants sont recrutés parmi des gens ayant un bon niveau disciplinaire, chose qui est adaptée à leur travail futur.

Après cela, ils ne sont pas formés, ont des conditions de stages scandaleuses...

Autant se demander , en constatant une famine, si il s'agit d'un inadaptation du régime alimentaire...

Les études universitaires peuvent être considérées comme une formation.

Il y peut y avoir deux options sous-entendues dans cette question:
- la remise au goût du jour des IUFM, sous un autre nom éventuellement
- la professionnalisation du cursus universitaire, avec des sciences de l'éducation dès la licence, au détriment éventuellement des savoirs disciplinaires.

Les nouvelles du Café pédagogique sur la concertation :

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Concertation : Les syndicats à l'affut

A l'issue de la première semaine de la concertation sur la refondation de l'Ecole, dans quel esprit sont les syndicats ? Quel bilan font-ils ? Christian Chevalier, secrétaire général du S-Unsa et Roland Hubert, secrétaire général du Snes, font le point.

"Le démarrage est compliqué. On n'est pas encore entré dans le vif du sujet", estime Roland Hubert. "La configuration est compliquée : ce n'est pas simple de discuter dans des groupes aussi nombreux et divers. On n'est pas dans la configuration d'être à 10 autour d'une table pour un sujet précis. Il faut arriver à construire ce qui peut faire consensus et qui peut aider le législateur ou le ministère pour la loi d'orientation". "On va prendre toute notre place dans le débat de la concertation", annonce Christian Chevalier, "même si le groupe de travail à 100 personnes est difficile à gérer. Il faut que tous les acteurs puissent s'exprimer".

Les premiers débats sur le socle commun ont montré des déclarations de principe.

"L'opposition au socle se fonde sur l'idée d'un socle de compétences", poursuit Roland Hubert. "On n'est pas partant pour redéfinir le socle mais on ne remet pas en question l'idée que la nation garantisse des acquisitions aux jeunes. Il faut s'interroger sur les raisons qui font que 7 ans après la loi le socle ne marche pas et le livret personnel de compétences est rejeté par les enseignants. Personnes n'en veut. Les disciplines sont finalement ce qu'on a trouvé de mieux pour structurer des savoirs".

"Il y a des sujets où il y aura beaucoup de postures comme sur le socle commun", estime Christian Chevalier. "D'autres où c'est plus concret. On peut aussi penser que les déclarations de principe hostiles aux questions de la concertation disparaissent d'elles -mêmes par auto-régulation des groupes. Si on est dans un groupe pour faire de l'obstruction ça n'ira pas. Il va falloir s'attaquer au "comment on fait" et sortir des déclarations.

Optimiste ?

"Ni optimiste, ni pessimiste", déclare R. Hubert. "On a un rendez-vous à ne pas rater. On en a raté trop ces dernières années, comme par exemple la réforme du lycée". "On peut espérer que fin août il sorte quelque chose de la concertation", espère C. Chevalier. "Il faut aussi penser aux élèves. C'est pour eux qu' a lieu la concertation".

F. Jarraud

Par fjarraud , le vendredi 13 juillet 2012.

"Les disciplines sont finalement ce qu'on a trouvé de mieux pour structurer les savoirs."
Plus aucun commentaire.

"Il y a des sujets où il y aura beaucoup de postures comme sur le socle commun", estime Christian Chevalier. "D'autres où c'est plus concret. On peut aussi penser que les déclarations de principe hostiles aux questions de la concertation disparaissent d'elles -mêmes par auto-régulation des groupes. Si on est dans un groupe pour faire de l'obstruction ça n'ira pas. Il va falloir s'attaquer au "comment on fait" et sortir des déclarations.

Mouais, mouais, mouais...
Vive la démocratie participative!

Celadon a écrit:"Les disciplines sont finalement ce qu'on a trouvé de mieux pour structurer les savoirs."
Plus aucun commentaire.

Autant que je sache, c'est une constante chez Hubert. Qu'il ait emprunté l'idée au SNALC importe peu, au fond.
C'est à l'UNSA et au SGEN qu'il faut expliquer ça. Ou le leur enfoncer dans le crâne.