- kalliste54Niveau 9
Oiseau phenix a écrit:Kalliste, mais si tes collègues ne suivent pas ta progression, comment faites vous pour le bac blanc ?
Je pense que je vais m'arranger avec eux
- Invité19Esprit sacré
kalliste54 a écrit:Oiseau phenix a écrit:Kalliste, mais si tes collègues ne suivent pas ta progression, comment faites vous pour le bac blanc ?
Je pense que je vais m'arranger avec eux
si je les préviens dès la rentrée, ça peut le faire aussi pour moi ? sachant que je débarque dans le lycée...
- boris vassilievGrand sage
De toute façon, pour un bac blanc pas avant janvier-février (à priori), ça laisse le temps d'avoir du choix entre les sujets même en suivant une progression différente (pour peu que vous mettiez la compo en histoire).
- kalliste54Niveau 9
boris vassiliev a écrit:De toute façon, pour un bac blanc pas avant janvier-février (à priori), ça laisse le temps d'avoir du choix entre les sujets même en suivant une progression différente (pour peu que vous mettiez la compo en histoire).
Exactement !
- boris vassilievGrand sage
Est-ce que, pour traiter les grandes aires continentales, les notions étudiées dans le thème sur la mondialisation ne risquent pas de manquer ? Parce que jusqu'à présent, on faisait toujours la mondialisation avant (ancien programme de Tle, TSTG).
- kalliste54Niveau 9
boris vassiliev a écrit:Est-ce que, pour traiter les grandes aires continentales, les notions étudiées dans le thème sur la mondialisation ne risquent pas de manquer ? Parce que jusqu'à présent, on faisait toujours la mondialisation avant (ancien programme de Tle, TSTG).
Oui ms on peut envisager l'inverse ...partir du particulier pour étudier les gdes notions .
- ShajarVénérable
A votre avis, interchanger les thèmes 2 et 3 en histoire, est-ce faisable (histoire de lier Jérusalem aux conflits proche-orientaux, et d'étudier la politique des USA avant religion et société aux USA) ?
Ce programme me donne de furieuses envies de "casser" les thèmes pour réorganiser les chapitres.
Ce programme me donne de furieuses envies de "casser" les thèmes pour réorganiser les chapitres.
- boris vassilievGrand sage
Al-qalam a écrit:A votre avis, interchanger les thèmes 2 et 3 en histoire, est-ce faisable (histoire de lier Jérusalem aux conflits proche-orientaux, et d'étudier la politique des USA avant religion et société aux USA) ?
Ce programme me donne de furieuses envies de "casser" les thèmes pour réorganiser les chapitres.
Pas encore pour moi. Moins que celui de 1ère...
- boris vassilievGrand sage
En tout cas, l'intro du programme est plus explicite que celui de 1ère : on peut traiter les thèmes dans l'ordre qu'on veut hormis les deux thèmes 1, et dans chaque thème traiter les questions dans l'ordre qu'on veut. Mais à priori pas "recomposer" les thèmes.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- ShajarVénérable
A signaler : une expo "Juger Eichmann" au musée de la mémoire d'Oradour sur Glanes, jusqu'au 28 avril 2013.
(Je pense peut-être y aller pendant les vacances, si ça dit quelqu'un de faire le voyage ensemble.)
(Je pense peut-être y aller pendant les vacances, si ça dit quelqu'un de faire le voyage ensemble.)
- boris vassilievGrand sage
Argh... Je viens de finir de parcourir les fiches Eduscol et de faire une programmation : fichier pdf: Programmation TES 2012.pdf
C'est maintenant que je commence à
Le point positif, c'est que contrairement aux fiches Eduscol de 1ère, il est très clairement indiqué quels peuvent être les compos et les croquis au bac (15 croquis/schémas )
Par contre, à 4h par semaine, c'est plus que chaud : il faut rogner à peu près partout car ce n'est pas de 114-124h dont on dispose, mais d'une centaine seulement une fois casés les DS. Moi qui m'étais habitué à 5h par semaine cette année avec les 1S (et même un peu plus avec la méthode en demi-groupe) : D'ailleurs pour les 1S aussi cette année on revient à 4h : re-
C'est maintenant que je commence à
Le point positif, c'est que contrairement aux fiches Eduscol de 1ère, il est très clairement indiqué quels peuvent être les compos et les croquis au bac (15 croquis/schémas )
Par contre, à 4h par semaine, c'est plus que chaud : il faut rogner à peu près partout car ce n'est pas de 114-124h dont on dispose, mais d'une centaine seulement une fois casés les DS. Moi qui m'étais habitué à 5h par semaine cette année avec les 1S (et même un peu plus avec la méthode en demi-groupe) : D'ailleurs pour les 1S aussi cette année on revient à 4h : re-
- Invité19Esprit sacré
bah j'ai intégré directement dans chaque thème les DS en fait... et il me semble que ça passe (a priori j'ai 1h de module une semaine pour un groupe, une semaine pour l'autre, enfin si j'ai bien compris)
grande question : est ce qu'on fait de l'ECJS en term ??? ou personne n'en fait ?
grande question : est ce qu'on fait de l'ECJS en term ??? ou personne n'en fait ?
- Invité19Esprit sacré
ah ben je vois que plein de gens ont téléchargé ma programmation mais que presque personne n'a commenté !!!
Boris : vos cours ne commencent que le 6 ? comment le sais tu ?
c'est bizarre j'ai pas la même progression que toi au départ, serais je trop optimiste ??
en même temps j'aurai l'heure de module au pire pour rattraper (je suis partie sur 4h par semaine malgré tout)
Boris : vos cours ne commencent que le 6 ? comment le sais tu ?
c'est bizarre j'ai pas la même progression que toi au départ, serais je trop optimiste ??
en même temps j'aurai l'heure de module au pire pour rattraper (je suis partie sur 4h par semaine malgré tout)
- boris vassilievGrand sage
Pour le début des cours, je ne sais pas encore. Mais ce ne sera pas avant, je pense : rentrée des 2ndes le 4, et probablement des 1ères et Tle le 5, donc début des cours pas avant le 6.
Je ne pense pas que beaucoup de gens fassent d'ECJS en Tle, si ce n'est finalement en TS puisqu'on ne pourra pas faire autre chose (je crois que je vais y avoir droit, finalement...).
Sur le calendrier, je ne compte que 31 semaines de cours à tout casser ; 30 même si on retire le bac blanc, et probablement 29 voire 28 entre les oraux de langue, les épreuves d'EPS et les jours fériés qui tomberont forcément pour une partie d'entre eux sur des jours où on a les Tles. Sans compter les éventuels blocus et jours de neige... Autrement dit cela ne fait même pas les heures prévues pour les chapitres, et il faut encore enlever les DS.
Je ne pense pas que beaucoup de gens fassent d'ECJS en Tle, si ce n'est finalement en TS puisqu'on ne pourra pas faire autre chose (je crois que je vais y avoir droit, finalement...).
Sur le calendrier, je ne compte que 31 semaines de cours à tout casser ; 30 même si on retire le bac blanc, et probablement 29 voire 28 entre les oraux de langue, les épreuves d'EPS et les jours fériés qui tomberont forcément pour une partie d'entre eux sur des jours où on a les Tles. Sans compter les éventuels blocus et jours de neige... Autrement dit cela ne fait même pas les heures prévues pour les chapitres, et il faut encore enlever les DS.
- Invité19Esprit sacré
Boris, tu n'es donc pas au courant pour les jours fériés...
je sais pas comment c'est dans ton aca, mais ici ça tombe JAMAIS pendant les cours !!! édit : j'exagère, y a juste 3 jours (1er, 8 mai, ascension) qui tombent pendant les vacances (+ toussaint évidemment)
j'ai intégré 3 semaines de retard dans mon planning,ça devrait aller .?
je sais pas comment c'est dans ton aca, mais ici ça tombe JAMAIS pendant les cours !!! édit : j'exagère, y a juste 3 jours (1er, 8 mai, ascension) qui tombent pendant les vacances (+ toussaint évidemment)
j'ai intégré 3 semaines de retard dans mon planning,ça devrait aller .?
- boris vassilievGrand sage
Ah oui, c'est vrai que pour toi c'est tout pendant les vacances. Nous on en a cinq pendant les cours (Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, Pentecôte).
32 semaines, je pense que c'est un peu optimiste en tout cas. Il vaudrait mieux que tu tables sur 30 (rentrée, bac blanc, qq jours fériés/oraux/EPS), et moi sur 29 vu les jours fériés. Et si au final il nous en reste l'équivalent de 29 ou 28, ce sera déjà pas mal...
Je vasi modifier deux trois horaires maintenant que j'ai vu ta programmation...
32 semaines, je pense que c'est un peu optimiste en tout cas. Il vaudrait mieux que tu tables sur 30 (rentrée, bac blanc, qq jours fériés/oraux/EPS), et moi sur 29 vu les jours fériés. Et si au final il nous en reste l'équivalent de 29 ou 28, ce sera déjà pas mal...
Je vasi modifier deux trois horaires maintenant que j'ai vu ta programmation...
- Invité19Esprit sacré
j'ai dû tabler sur 31 je crois, dont 3 semaines de "retard" ....
- Invité19Esprit sacré
bon, j'essaie de poster bientôt un premier jet de ce chapitre sur jérusalem...
ou du moins du début;..
ou du moins du début;..
- boris vassilievGrand sage
Mais j'oubliais, en fait, tu vas avoir l'heure d'ECJS et la demi-heure de module, si j'ai bien compris : ça laisse un peu de velours...
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Invité19Esprit sacré
oui !!!! mais j'ai préféré faire ma programmation comme si j'avais 4h. De fait, je pense que le module me servira à faire du commentaire de docs et des plans de disserts. De la méthodo quoi...
et l'ECJS j'hésite encore : est ce que je la sacrifie en partie ou en totalité ?
et l'ECJS j'hésite encore : est ce que je la sacrifie en partie ou en totalité ?
- boris vassilievGrand sage
Je crois que la façon de faire la plus courante, c'est de sacrifier en (majeure) partie : prévoir quelques séances pour pouvoir parler de ce qu'on a fait en cas d'inspection, et que les élèves sachent au moins de quoi il s'agit si on leur demande.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Invité19Esprit sacré
Je copie colle ici l'intro (non modifiée donc, il faudra que je rajoute une contextualisation géopolitique comme conseillé) et le I ainsi que le plan du II
Introduction :
- texte 4 p 27 du Nathan sur les critères qui ont permis d'inscrire Jérusalem au PMH
- texte de Chastel (Belin p 19) sur la notion de patrimoine
à partir de ces documents, montrez en quoi la ville de Jérusalem peut être considérée comme patrimoine historique mondial, et quel rôle joue l'UNESCO dans cette définition
=> corrigé :
La vieille ville de Jérusalem (remparts inclus) est inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science, et la Culture) depuis 1981 (et au patrimoine en péril depuis 1982), en raison de son lien fort avec les 3 religions monothéistes (judaïsme, christianisme, Islam), mais également parce qu'elle est le témoin d'échanges d'influences culturelles fortes sur l'architecture (musulmane et chrétienne) et qu'elle apporte un témoignage exceptionnel sur des civilisations disparues. La ville de Jérusalem illustre bien la notion de patrimoine dans la mesure où celui-ci peut être défini comme les héritages successifs, par strates, des générations précédentes. Ajout : En effet, selon l'étymologie, le patrimoine est défini comme l'ensemble des biens hérités du père, de la famille, et par extension, de la nation. Il s'agit donc d'une notion qui relève de la subjectivité, c'est à dire du rapport avec les sujets qui la conçoivent. Un patrimoine n'existe donc pas indépendamment des choix de conservation d'une société.
A noter : même si ce n'est pas encore le cas pour Jérusalem, la notion de patrimoine s'est élargie en 2001 ou 97 ?, pour inclure le patrimoine immatériel (ex : traditions orales). EN OUVERTURE DE LA CONCLU ?
La question est complexe pour Jérusalem à cause du contexte géopolitique de tensions religieuses et identitaires, en particulier dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Problématique : en quoi le patrimoine de Jérusalem illustre-t-il 2 tendances contradictoires : d'une part, être un objet de consensus (avec l'action de l'UNESCO) ; de l'autre, être un élément de division dans la mesure où le patrimoine de la ville est instrumentalisé par chaque groupe identitaire pour affirmer sa supériorité sur l'autre ou les autres ?
Si l'historien peut se servir du patrimoine comme source, vestige du passé, son devoir est aussi de comprendre comment ces hauts lieux des 3 monothéismes ont été érigés en lieux saints par les sociétés (I). Il s'agira également de cerner les enjeux que pose la conservation du patrimoine de Jérusalem. (II)
I) La ville trois fois sainte : le patrimoine de Jérusalem et l'historien
A) La ville des 3 monothéismes : quelles sources pour l'historien ?
Ancetre commun abraham ?
- judaïsme : la Bible hébraïque, ou Ancien Testament (rédigé à partir du VIIIe-VIIe siècle avt JC), permet d'établir une chronologie mythique du judaïsme. Le travail de l'historien consiste en partie à confronter les sources bibliques à la réalité du terrain, à travers l'archéologie, à partir des vestiges matériels. Le roi David aurait fait de Jérusalem, au Xe siècle avt notre ère, la capitale des 12 tribus d'Israël ; son fils Salomon aurait érigé un premier temple, qui aurait accueilli l'Arche d'Alliance, selon la Bible, contenant les tables de la loi (transmise à Moise par Dieu). Archéologie a échoué à en retrouver les traces, même si la cité de David a été identifiée. Babyloniens ont détruit ce temple en – 586 => construction d'un second Temple avec l'autorisation des Perses, qui ont vaincu les Babyloniens : les Juifs sont aussi autorisés à revenir d'exil. Puis 3e Temple au 1er siècle avt notre ère, agrandissement réalisé par le roi Hérode. Destruction finale en 70 ap JC, par les Romains. N'en demeure aujourd'hui que le Mur de soutènement (ou Mur des Lamentations, appellation par les Britanniques)
- christianisme : pour les chrétiens, Jérusalem serait la ville de la Passion du Christ (= ensemble des souffrances qui ont précédé la mort de Jésus Christ) et de sa résurrection. Tentatives de localisation de son tombeau lors de fouilles entreprises par l'empereur romain chrétien, nommé Constantin (Ive siècle) => fit construire le Saint Sépulcre à l'emplacement supposé de la crucifixion. Première étape de la sacralisation d'un lieu pour les chrétiens : invention d'un lieu saint, en qq sorte. Par la suite, multiplication d'églises, et début des pélerinages chrétiens dès cette époque.
- Islam : Jérusalem, après être passée sous domination de l'Empire byzantin, passe au VIIe siècle sous domination arabe. La ville est prise par les musulmans arabes en 638 : c'est à Jérusalem que la tradition de l'Islam situe le Voyage nocturne de Mahomet, qui se serait élevé du Rocher du Mont du Temple, à la rencontre des prophètes, d'Adam à Jésus (rappel : pour l'Isam, Jésus a un statut de prophète) => le dôme du rocher est construit en tant que monument commémoratif en 691 ; mosquée Al Aqsa à côté => monuments qui sont des réponses à l'autre lieu mémoriel qu'est le St Sépulcre chrétien
B) La ville enchevêtrée : comment ces lieux sont-ils devenus saints ?
Rôle de l'historien : comprendre comment ces hauts lieux des 3 monothéismes se sont imposés dans l'imaginaire collectif
- début du XIe siècle, calife fatimide (dynastie musulmane) aurait détruit l'Eglise du Saint Sépulcre. Tensions entre religions.. émotion en Occident, Jérusalem en tant que lieu saint revient au centre des préoccupations, jusqu'à l'appel à la croisade par le pape Urbain II en 1095 => émergence de la notion de « Terre sainte » pour les chrétiens, qui est donc une construction mentale. Jérusalem devient une ville martyre du christianisme. Attire les pélerins et croisés venus depuis l'Occident. Conquête de Jérusalem par les croisés en 1099. Finalement en 1187, les musulmans dirigés par Saladin chassent les croisés. Lieux saints de l'Islam sont rendus aux musulmans tandis que le saint sépulcre est rendu aux chrétiens et que les juifs sont autorisés à revenir. => Jérusalem devient une ville islamique, mais avec présence de lieux de culte chrétiens et juifs
- au XIXe siècle, Jérusalem se remet à attirer nbx pélerins chrétiens (contexte : réveil religieux et poussée romantique, fascination pour l'Orient). Texte de Chateaubriand => analyse du doc. En quoi ce doc est-il une lecture historique du patrimoine de J ? / quelle lecture du patrimoine de J ?
- débuts du sionisme (1898, T. Herzl : créer un Etat pour les Juifs), migrations juives de + en + importante vers la Palestine (Juifs persécutés en Europe centrale, orientale, et en Russie) : Jérusalem devient peu à peu un le lieu de rassemblement de la diaspora juive (définir). A partir des 1920s, quand la Palestine passe sous mandat britannique, se multiplient les conflits entre juifs et musulmans pour la question du contrôle des lieux saints et du partage de l'occupation des territoires. C'est donc en réaction à l'émergence d'une Jérusalem sacralisée par les Juifs que celle-ci commence à devenir un enjeu pour tous les musulmans du monde
II) Le patrimoine de Jérusalem, quels enjeux ?
- patrimoine de jérusalem, source de conflit, enjeu politique et identitaire (question des fouilles notamment ; Texte ds le hachette sur fouilles de 2007. texte ds le fichier pdf dijon sur l'action du D unesco) ( évoquer aussi frictions entre chrétiens, et "l'invention" de la tombe du jardin par archéologues protestants fin XIXe)
- patrimoine comme enjeu de tourisme et de pélerinage. Donc fort enjeu de conservation. Quels débats, quels acteurs ? Rôle de l'historien : permettre aux sociétés de considérer le patrimoine pas uniquement comme le vestige d'un mythe (ou de 3 mythes)
Introduction :
- texte 4 p 27 du Nathan sur les critères qui ont permis d'inscrire Jérusalem au PMH
- texte de Chastel (Belin p 19) sur la notion de patrimoine
à partir de ces documents, montrez en quoi la ville de Jérusalem peut être considérée comme patrimoine historique mondial, et quel rôle joue l'UNESCO dans cette définition
=> corrigé :
La vieille ville de Jérusalem (remparts inclus) est inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science, et la Culture) depuis 1981 (et au patrimoine en péril depuis 1982), en raison de son lien fort avec les 3 religions monothéistes (judaïsme, christianisme, Islam), mais également parce qu'elle est le témoin d'échanges d'influences culturelles fortes sur l'architecture (musulmane et chrétienne) et qu'elle apporte un témoignage exceptionnel sur des civilisations disparues. La ville de Jérusalem illustre bien la notion de patrimoine dans la mesure où celui-ci peut être défini comme les héritages successifs, par strates, des générations précédentes. Ajout : En effet, selon l'étymologie, le patrimoine est défini comme l'ensemble des biens hérités du père, de la famille, et par extension, de la nation. Il s'agit donc d'une notion qui relève de la subjectivité, c'est à dire du rapport avec les sujets qui la conçoivent. Un patrimoine n'existe donc pas indépendamment des choix de conservation d'une société.
A noter : même si ce n'est pas encore le cas pour Jérusalem, la notion de patrimoine s'est élargie en 2001 ou 97 ?, pour inclure le patrimoine immatériel (ex : traditions orales). EN OUVERTURE DE LA CONCLU ?
La question est complexe pour Jérusalem à cause du contexte géopolitique de tensions religieuses et identitaires, en particulier dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Problématique : en quoi le patrimoine de Jérusalem illustre-t-il 2 tendances contradictoires : d'une part, être un objet de consensus (avec l'action de l'UNESCO) ; de l'autre, être un élément de division dans la mesure où le patrimoine de la ville est instrumentalisé par chaque groupe identitaire pour affirmer sa supériorité sur l'autre ou les autres ?
Si l'historien peut se servir du patrimoine comme source, vestige du passé, son devoir est aussi de comprendre comment ces hauts lieux des 3 monothéismes ont été érigés en lieux saints par les sociétés (I). Il s'agira également de cerner les enjeux que pose la conservation du patrimoine de Jérusalem. (II)
I) La ville trois fois sainte : le patrimoine de Jérusalem et l'historien
A) La ville des 3 monothéismes : quelles sources pour l'historien ?
Ancetre commun abraham ?
- judaïsme : la Bible hébraïque, ou Ancien Testament (rédigé à partir du VIIIe-VIIe siècle avt JC), permet d'établir une chronologie mythique du judaïsme. Le travail de l'historien consiste en partie à confronter les sources bibliques à la réalité du terrain, à travers l'archéologie, à partir des vestiges matériels. Le roi David aurait fait de Jérusalem, au Xe siècle avt notre ère, la capitale des 12 tribus d'Israël ; son fils Salomon aurait érigé un premier temple, qui aurait accueilli l'Arche d'Alliance, selon la Bible, contenant les tables de la loi (transmise à Moise par Dieu). Archéologie a échoué à en retrouver les traces, même si la cité de David a été identifiée. Babyloniens ont détruit ce temple en – 586 => construction d'un second Temple avec l'autorisation des Perses, qui ont vaincu les Babyloniens : les Juifs sont aussi autorisés à revenir d'exil. Puis 3e Temple au 1er siècle avt notre ère, agrandissement réalisé par le roi Hérode. Destruction finale en 70 ap JC, par les Romains. N'en demeure aujourd'hui que le Mur de soutènement (ou Mur des Lamentations, appellation par les Britanniques)
- christianisme : pour les chrétiens, Jérusalem serait la ville de la Passion du Christ (= ensemble des souffrances qui ont précédé la mort de Jésus Christ) et de sa résurrection. Tentatives de localisation de son tombeau lors de fouilles entreprises par l'empereur romain chrétien, nommé Constantin (Ive siècle) => fit construire le Saint Sépulcre à l'emplacement supposé de la crucifixion. Première étape de la sacralisation d'un lieu pour les chrétiens : invention d'un lieu saint, en qq sorte. Par la suite, multiplication d'églises, et début des pélerinages chrétiens dès cette époque.
- Islam : Jérusalem, après être passée sous domination de l'Empire byzantin, passe au VIIe siècle sous domination arabe. La ville est prise par les musulmans arabes en 638 : c'est à Jérusalem que la tradition de l'Islam situe le Voyage nocturne de Mahomet, qui se serait élevé du Rocher du Mont du Temple, à la rencontre des prophètes, d'Adam à Jésus (rappel : pour l'Isam, Jésus a un statut de prophète) => le dôme du rocher est construit en tant que monument commémoratif en 691 ; mosquée Al Aqsa à côté => monuments qui sont des réponses à l'autre lieu mémoriel qu'est le St Sépulcre chrétien
B) La ville enchevêtrée : comment ces lieux sont-ils devenus saints ?
Rôle de l'historien : comprendre comment ces hauts lieux des 3 monothéismes se sont imposés dans l'imaginaire collectif
- début du XIe siècle, calife fatimide (dynastie musulmane) aurait détruit l'Eglise du Saint Sépulcre. Tensions entre religions.. émotion en Occident, Jérusalem en tant que lieu saint revient au centre des préoccupations, jusqu'à l'appel à la croisade par le pape Urbain II en 1095 => émergence de la notion de « Terre sainte » pour les chrétiens, qui est donc une construction mentale. Jérusalem devient une ville martyre du christianisme. Attire les pélerins et croisés venus depuis l'Occident. Conquête de Jérusalem par les croisés en 1099. Finalement en 1187, les musulmans dirigés par Saladin chassent les croisés. Lieux saints de l'Islam sont rendus aux musulmans tandis que le saint sépulcre est rendu aux chrétiens et que les juifs sont autorisés à revenir. => Jérusalem devient une ville islamique, mais avec présence de lieux de culte chrétiens et juifs
- au XIXe siècle, Jérusalem se remet à attirer nbx pélerins chrétiens (contexte : réveil religieux et poussée romantique, fascination pour l'Orient). Texte de Chateaubriand => analyse du doc. En quoi ce doc est-il une lecture historique du patrimoine de J ? / quelle lecture du patrimoine de J ?
- débuts du sionisme (1898, T. Herzl : créer un Etat pour les Juifs), migrations juives de + en + importante vers la Palestine (Juifs persécutés en Europe centrale, orientale, et en Russie) : Jérusalem devient peu à peu un le lieu de rassemblement de la diaspora juive (définir). A partir des 1920s, quand la Palestine passe sous mandat britannique, se multiplient les conflits entre juifs et musulmans pour la question du contrôle des lieux saints et du partage de l'occupation des territoires. C'est donc en réaction à l'émergence d'une Jérusalem sacralisée par les Juifs que celle-ci commence à devenir un enjeu pour tous les musulmans du monde
II) Le patrimoine de Jérusalem, quels enjeux ?
- patrimoine de jérusalem, source de conflit, enjeu politique et identitaire (question des fouilles notamment ; Texte ds le hachette sur fouilles de 2007. texte ds le fichier pdf dijon sur l'action du D unesco) ( évoquer aussi frictions entre chrétiens, et "l'invention" de la tombe du jardin par archéologues protestants fin XIXe)
- patrimoine comme enjeu de tourisme et de pélerinage. Donc fort enjeu de conservation. Quels débats, quels acteurs ? Rôle de l'historien : permettre aux sociétés de considérer le patrimoine pas uniquement comme le vestige d'un mythe (ou de 3 mythes)
- boris vassilievGrand sage
Excuse, je suis parti casser la croûte et regarder un film. Cela dit je ne peux encore faire de remarque précise faute d'y avoir bossé (je devrais commencer demain, maintenant que je vois où je vais au niveau de la programmation).
Je me rends compte en tout cas (absolument pas un reproche, mais seulement une remarque que je me fais) qu'il faudra bien expliquer et insister très lourdement sur le sens de ce chapitre avant de partir dans l'étude de cas, car les élèves n'ont pas l'habitude de ce genre d'approche. Il faut qu'ils comprennent que tout ce qu'on raconte sur Jérusalem sert à répondre à la problématique d'ensemble.
Je me rends compte en tout cas (absolument pas un reproche, mais seulement une remarque que je me fais) qu'il faudra bien expliquer et insister très lourdement sur le sens de ce chapitre avant de partir dans l'étude de cas, car les élèves n'ont pas l'habitude de ce genre d'approche. Il faut qu'ils comprennent que tout ce qu'on raconte sur Jérusalem sert à répondre à la problématique d'ensemble.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Invité19Esprit sacré
Absolument ... J insisterai dessus de façon préliminaire et j ai aussi essayé de distiller des éléments au fil du chapitre (insister sur le travail de l'historien ds ma 1e sous partie)
J avoue que je n arrive pas a savoir si je suis ou non à côté de la plaque
J avoue que je n arrive pas a savoir si je suis ou non à côté de la plaque
- Invité19Esprit sacré
Je compte aussi me servir de qq courts extraits bibliques et coraniques qui décrivent ces hauts lieux, pour expliquer que le travail de l historien ça a aussi ou être poser la question de l authenticité géographique et historique.
- Invité19Esprit sacré
voici mon cours (pas tout à fait terminé, il faut faire la conclu, revoir certains trucs, compléter l'intro...)
je mentionne une vidéo dans la dernière sous partie, la voici (petit reportage qui pose qq enjeux du tourisme) : https://www.youtube.com/watch?v=YW_V7TAx3Ts
Vos avis seront extrêmement précieux. Notamment pour que je sache si mon cours est à côté de la plaque ou pas... je pense aller lentement à l'oral, bien insister sur cette notion de patrimoine quitte à rappeler souvent la définition donnée en intro.
J'ai aussi l'intention de leur fournir au début du chapitre une frise vierge que j'aurai déjà jalonnée, et ils devront la remplir au fur et à mesure à la maison (sur les dynasties mentionnées, les évènements de fondation..)
Je pense aussi faire un powerpoint notamment pour projeter diverses cartes et photos au fil du cours.
L'étude du texte de Chateaubriand sera faite en module et de façon approfondie.
je mentionne une vidéo dans la dernière sous partie, la voici (petit reportage qui pose qq enjeux du tourisme) : https://www.youtube.com/watch?v=YW_V7TAx3Ts
Vos avis seront extrêmement précieux. Notamment pour que je sache si mon cours est à côté de la plaque ou pas... je pense aller lentement à l'oral, bien insister sur cette notion de patrimoine quitte à rappeler souvent la définition donnée en intro.
J'ai aussi l'intention de leur fournir au début du chapitre une frise vierge que j'aurai déjà jalonnée, et ils devront la remplir au fur et à mesure à la maison (sur les dynasties mentionnées, les évènements de fondation..)
Je pense aussi faire un powerpoint notamment pour projeter diverses cartes et photos au fil du cours.
L'étude du texte de Chateaubriand sera faite en module et de façon approfondie.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum