- Presse-puréeGrand sage
+1 à cela. J'ajouterai que les personnels non-soignants (genre ... nous) manquent de formation.Nasopi a écrit:On en arrive toujours au même problème : l'intégration de ce genre d'enfants est faite n'importe comment, et c'est bien dommage. Il faudrait y mettre les moyens qu'il faut pour que ça se passe bien.
- CathEnchanteur
steph.stephy3 a écrit:
Donc 4 handicapés très très lourdement (pas de communication, aucune interaction avec qui que ce soit, port de couches obligatoires).
Quelquefois plus d'un an pour obtenir une AVS à mi-temps.
Et quand l'AVS est absente, interdiction de renvoyer le gosse à la maison.
- steph.stephy3Niveau 5
Presse-purée a écrit:+1 à cela. J'ajouterai que les personnels non-soignants (genre ... nous) manquent de formation.Nasopi a écrit:On en arrive toujours au même problème : l'intégration de ce genre d'enfants est faite n'importe comment, et c'est bien dommage. Il faudrait y mettre les moyens qu'il faut pour que ça se passe bien.
Et, au risque de choquer, certains n'ont aucune envie d'en avoir.
Si j'avais voulu m'occuper d'enfants handicapés, métier ô combien admirable, j'admire vraiment les gens qui le font, j'aurais passé le concours d'éducatrice spécialisée.
Or, j'ai choisi de faire instit...
C'est con pour moi.
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Y a pas qu'le travail dans la vie !!!
- DhaiphiGrand sage
Présent !steph.stephy3 a écrit:Et, au risque de choquer, certains n'ont aucune envie d'en avoir.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Kitty KittenNiveau 8
On est bien d'accord. On n'est pas formés à tout ça. Cela ne devrait pas nous incomber. Trop facile tout ça! On te jette dans une classe sans formation et en plus il faudrait une formation médicale. Qu'on nous l'offre cette formation!
- steph.stephy3Niveau 5
heu ... Mais moi, j'en veux pas de cette formation !!!
On va passer une semaine à écouter des intervenants bidons qui vont nous présenter des problèmes sans leurs solutions, nous exposer les différents types de handicaps de manière succincte et demerden sie sich... Et en plus, on se targuera de nous avoir formés !!!
On va passer une semaine à écouter des intervenants bidons qui vont nous présenter des problèmes sans leurs solutions, nous exposer les différents types de handicaps de manière succincte et demerden sie sich... Et en plus, on se targuera de nous avoir formés !!!
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- palomitaNeoprof expérimenté
Exact. Et par rapport aux enfants porteurs d'autisme ou de handicaps dits " invisibles" , il existe une grosse responsabilité des pouvoirs publics. Le déni ne vient pas des parents, mais bien souvent du système médical français, qui détecte tardivement les troubles alors même que les parents se battent pour faire reconnaître que leur enfant a un problème, problème qu'ils ont décelé parfois dès les premiers mois de l'enfant ou en tout cas, avant son entrée à l'école ; les CAMSP et autres CMP vers qui on oriente les enfants sont mal formés, et refusent de " mettre une étiquette à l'enfant", ce qui a pour conséquence une prise en charge inadaptée, l'augmentation des troubles du comportement et plus tard, au moment de l'entrée à l'école , pas d'AVS . Ce sont souvent les instits de petite section qui se retrouvent seuls à gérer les problèmes et qui alertent .Ensuite, le temps que l'enfant soit évalué ( les listes d'attente dans les centres spécialisés sont très longues, on peut attendre des mois voire plus d'un an avant de faire passer les tests), qu'une bonne prise en charge soit mise en place et qu'elle commence à porter ses fruits, on peut attendre quelques années ( souvent, l'entrée au CP pour un enfant qui aura été détecté en début de maternelle ); les AVS, obtenues entre temps ( souvent de haute lutte ) , ne sont pas du tout formées , ont un statut précaire et ne sont pas nommées avec un nombre d'heures suffisant . Les instits ne bénéficient pas non plus d'une formation adéquate et l'effectif de leur classe n'est pas allégé alors qu'il le faudrait . L'Etat a donc voté une loi sur la scolarisation des enfants handicapés mais sans y mettre les moyens nécessaires pour qu'elle soit appliquée correctement et pour que l'inclusion des enfants concernés se déroule bien .Nasopi a écrit:On en arrive toujours au même problème : l'intégration de ce genre d'enfants est faite n'importe comment, et c'est bien dommage. Il faudrait y mettre les moyens qu'il faut pour que ça se passe bien.
Concernant la loi de 2005, je voudrais préciser qu'elle permet l'inscription administrative des enfants handicapés dans l'école de leur quartier ; mais bien souvent, ils n'y mettent jamais les pieds, ou bien une ou deux heures par semaine. La proportion d'enfants handicapés réellement scolarisés en milieu ordinaire est en réalité faible.
Les choses commencent à bouger grâce aux associations de parents qui sont très actives sur le terrain, mais la France a 30 ans de retard à rattraper.
Désolée d'avoir fait dévier le sujet de ce fil , mais cette question me tient particulièrement à coeur.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Kitty KittenNiveau 8
NON StephStephi3, je parlais d'une VRAIE formation, un truc utopique par des VRAIS professionnels avec des VRAIES solutions, pas un truc à la con auquel j'ai eu droit à l'IUFM (ça remonte à l'Ancien Testament certes).
- Presse-puréeGrand sage
Une formation d'une semaine? mais vous rêvez ^^
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Roumégueur IerÉrudit
Euh... il aurait pas fait un lapsus notre cher ministre? Il voulait pas dire 'les ENSEIGNANTS français sont ceux qui souffrent le plus'? Parce que franchement, mes élèves, à part deux ou trois, z'ont plutôt l'air shiny happy people laughing (même en classe)... surtout en ce moment, vu que tous nos conseils de classe sont pliés. Allez, on se tranforme en GO du club med, c'est l'mois d'juin... c'est d'ailleurs pas le plus facile pour la voix!
- Kitty KittenNiveau 8
Presse-purée a écrit:Une formation d'une semaine? mais vous rêvez ^^
euh oui je crois qu'on rêve. L'espoir fait vivre.
- DuplayExpert
A propos des AVS, comme cela a déjà été dit, ce n'est pas parce que la CdA a notifié un accompagnement de l'élève handicapé que le nombre d'heures accordées correspond à la demande initiale et aux besoins, ni qu'un AVS est automatiquement affecté pour cet enfant.
Mais il y a encore mieux. C'est que si une famille décide que son enfant n'a pas de problème ni de handicap... eh bien il n'y aura pas de dossier MDPH donc l'accompagnement par un AVS est impossible !
Et puis il n'y a pas que des élèves souffrant de troubles psychiatriques dans les classes. Il y a aussi ceux qui ont de gros problèmes de comportement, ceux qui arrivent de l'étranger en étant non-francophones et qui sont balancés dans les classes sans prise en charge (puisque les postes CLIN-CRI fondent comme neige au soleil depuis des années), ceux dont les parents refusent depuis des années les différentes bilans et différentes aides proposés... Et au milieu de la pagaille générale, des enseignants qui se démènent pour maintenir le rafiot à flots, instruire chacun, s'occuper des plus faibles tout en nourrissant les bons et les meilleurs... et qui finissent certains jours par y perdre leur enthousiasme et leur sourire.
C'est cool, non ?
Pas de doute : le gros problème dans les écoles, l'unique et réel problème, ce sont les notes !
-
Mais il y a encore mieux. C'est que si une famille décide que son enfant n'a pas de problème ni de handicap... eh bien il n'y aura pas de dossier MDPH donc l'accompagnement par un AVS est impossible !
Et puis il n'y a pas que des élèves souffrant de troubles psychiatriques dans les classes. Il y a aussi ceux qui ont de gros problèmes de comportement, ceux qui arrivent de l'étranger en étant non-francophones et qui sont balancés dans les classes sans prise en charge (puisque les postes CLIN-CRI fondent comme neige au soleil depuis des années), ceux dont les parents refusent depuis des années les différentes bilans et différentes aides proposés... Et au milieu de la pagaille générale, des enseignants qui se démènent pour maintenir le rafiot à flots, instruire chacun, s'occuper des plus faibles tout en nourrissant les bons et les meilleurs... et qui finissent certains jours par y perdre leur enthousiasme et leur sourire.
C'est cool, non ?
Pas de doute : le gros problème dans les écoles, l'unique et réel problème, ce sont les notes !
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- RaizelNiveau 10
+1 j'ai l'impression qu'on nous demande de plus en plus de prendre en charge des problèmes qui ne sont pas les nôtres;en ce moment(un long moment) j'ai l'impression qu'on me demande plus d' être psy et animatrice que prof
- RoninMonarque
Je plussoie à peu près avec plusieurs d'entre vous sur les intégrations. Disons que sans rentrer dans les détails :
1) la loi de 2005 a clairement été votée sans les moyens ( tout le monde est d'accord là-dessus ).
2 ) les lieux de soins manquent de budget et de places. Ce n'est pas de la mauvaise volonté. En ce moment je suis en train de faire des montagnes d'heures sup ( 10 bilans sur le mois au lieu de 3/4 en moyenne ) pour faire avancer la liste avant les vacances mais il y a de vrais manques de personnels ( franchement beaucoup plus que dans l'EN ).
3 ) les enseignants ne sont pas formés au soin, je vous rassure les soignants ne sont pas formés à l'école et souvent ne connaissent pas grand chose à l'EN, qui est quand même pas simple à comprendre de l'extérieur. Du coup les médecins et les psychologues ne mesurent pas toujours certaines situations à leur juste valeur ( pour l'aspect purement scolaire s'entend).
4) enfin, lorsque l'on essaie de faire avancer le schmilblick, souvent ça se passe bien avec les collègues (je veux dire par là, on avance, on trouve des solutions ) mais pour ce que je vis pour l'instant c'est pas toujours simple avec les cde. Et par chez moi les médecins scolaires, trop peu nombreux, sont souvent eux aussi insuffisamment formés.
5) on a quand même pas mal de parents qui refusent les diagnostiques et les orientations, pour le plus grand malheur de leur gamin, des autres gamins, des enseignants. Chez moi, la seule unité où il y a de la place c'est chez les moins de six ans. Et ben pas moyen de les faire venir plus à l'hôpital, les parents s'y opposent et veulent qu'ils aillent à l'école, contre l'opinion de l'équipe...
1) la loi de 2005 a clairement été votée sans les moyens ( tout le monde est d'accord là-dessus ).
2 ) les lieux de soins manquent de budget et de places. Ce n'est pas de la mauvaise volonté. En ce moment je suis en train de faire des montagnes d'heures sup ( 10 bilans sur le mois au lieu de 3/4 en moyenne ) pour faire avancer la liste avant les vacances mais il y a de vrais manques de personnels ( franchement beaucoup plus que dans l'EN ).
3 ) les enseignants ne sont pas formés au soin, je vous rassure les soignants ne sont pas formés à l'école et souvent ne connaissent pas grand chose à l'EN, qui est quand même pas simple à comprendre de l'extérieur. Du coup les médecins et les psychologues ne mesurent pas toujours certaines situations à leur juste valeur ( pour l'aspect purement scolaire s'entend).
4) enfin, lorsque l'on essaie de faire avancer le schmilblick, souvent ça se passe bien avec les collègues (je veux dire par là, on avance, on trouve des solutions ) mais pour ce que je vis pour l'instant c'est pas toujours simple avec les cde. Et par chez moi les médecins scolaires, trop peu nombreux, sont souvent eux aussi insuffisamment formés.
5) on a quand même pas mal de parents qui refusent les diagnostiques et les orientations, pour le plus grand malheur de leur gamin, des autres gamins, des enseignants. Chez moi, la seule unité où il y a de la place c'est chez les moins de six ans. Et ben pas moyen de les faire venir plus à l'hôpital, les parents s'y opposent et veulent qu'ils aillent à l'école, contre l'opinion de l'équipe...
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- palomitaNeoprof expérimenté
Il n'y a qu'à voir le nombre de places limitées en SESSAD spécialisé ( 2 à 3 ans d'attente chez moi).
Pour ce qui est des diagnostiques et orientations: dans le cadre de l'autisme, par exemple, les parents informés refusent souvent une orientation en hôpital de jour lorsque l'hôpital de jour est d'orientation psychanalytique et que le diagnostique ne respecte pas le DSM-IV ou la CIM 10 ( classifications internationales). Les parents se passent les adresses des HJ et des IME qui pratiquent les méthodes psycho-éducatives ou développementales et désertent les autres.
Pour ce qui est des diagnostiques et orientations: dans le cadre de l'autisme, par exemple, les parents informés refusent souvent une orientation en hôpital de jour lorsque l'hôpital de jour est d'orientation psychanalytique et que le diagnostique ne respecte pas le DSM-IV ou la CIM 10 ( classifications internationales). Les parents se passent les adresses des HJ et des IME qui pratiquent les méthodes psycho-éducatives ou développementales et désertent les autres.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- RoninMonarque
Je sais bien mais je parlais de manière plus générale. Pas seulement pour la question de l'autisme. S'il ne s'agissait que de l'autisme on pourrait bien améliorer les choses. Malheureusement il ne s'agit pas d'une question de méthodes mais bien de moyens globaux, de formations des soignants aux difficultés de l'Ecole, de déni de certains parents, du nombre de médecins scolaires, de la formation des AVS et des personnels en règle générale ( PE spécialisés y compris ) etc.
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- HajarNiveau 5
Bonsoir,
Y'en at-il qui sont affectés à Créteil? Ben moi je suis dégoutée. Je viens d'avoir les résultats de mes voeux établissement. Déjà j'avais pas demandé ce bahut, et quand je suis allée sur le site, j'ai vu qu'il avait très mauvaise réputation. j'ai envie d'abandonner. Je me suis tellement battue pour avoir ce concours et au final je vais attérir dans un endroit pourri. Vous feriez quoi à ma place? démissionner? j'ai pas de chance
Y'en at-il qui sont affectés à Créteil? Ben moi je suis dégoutée. Je viens d'avoir les résultats de mes voeux établissement. Déjà j'avais pas demandé ce bahut, et quand je suis allée sur le site, j'ai vu qu'il avait très mauvaise réputation. j'ai envie d'abandonner. Je me suis tellement battue pour avoir ce concours et au final je vais attérir dans un endroit pourri. Vous feriez quoi à ma place? démissionner? j'ai pas de chance
- DinaaaExpert spécialisé
Cripure a écrit:Les derniers textes disciplinaires disent bien que VOUS prenez les mesures qui vous semblent adaptées et que vous en INFORMEZ le CdE, non ? Me gouré-je ?Dinaaa a écrit:jilucorg a écrit:« les moyens de dresser » : ça consisterait en quoi ?Dinaaa a écrit:Que l'on nous donne les moyens de dresser les sauvageons sans éducation que nous sommes obligés de supporter
Avoir de droit de virer de cours un élève qui dérange tous les autres
CDE qui vous renvoie immédiatement l'élève concerné avec une "autorisation de retour en cours" gratifiée de son tampon.
Et qui c'est qui a l'air bien con après ça ?
J'en suis réduite à mettre les chieurs dans le couloir, quand je lis dans les yeux des "autres" qu'ils ont juste envie de pouvoir écouter ou proposer une question.
- palomitaNeoprof expérimenté
Ronin a écrit:Je sais bien mais je parlais de manière plus générale. Pas seulement pour la question de l'autisme. S'il ne s'agissait que de l'autisme on pourrait bien améliorer les choses. Malheureusement il ne s'agit pas d'une question de méthodes mais bien de moyens globaux, de formations des soignants aux difficultés de l'Ecole, de déni de certains parents, du nombre de médecins scolaires, de la formation des AVS et des personnels en règle générale ( PE spécialisés y compris ) etc.
J'avais bien compris, Ronin, c'est pourquoi je ne parlais que du point n°5 , qui, pour un cas de handicap bien précis, pouvait expliquer le refus des parents de mettre leurs enfants à l'hôpital de jour .
Je suis d'accord avec toi par ailleurs.
- User5899Demi-dieu
Lui, quand l'élève repart avec le papier annoté : "réponse non conforme aux textes officiels en vigueur" avec, dans la semaine, entretien avec le représentant syndical.Dinaaa a écrit:Cripure a écrit:Les derniers textes disciplinaires disent bien que VOUS prenez les mesures qui vous semblent adaptées et que vous en INFORMEZ le CdE, non ? Me gouré-je ?Dinaaa a écrit:jilucorg a écrit:« les moyens de dresser » : ça consisterait en quoi ?Dinaaa a écrit:Que l'on nous donne les moyens de dresser les sauvageons sans éducation que nous sommes obligés de supporter
Avoir de droit de virer de cours un élève qui dérange tous les autres
CDE qui vous renvoie immédiatement l'élève concerné avec une "autorisation de retour en cours" gratifiée de son tampon.
Et qui c'est qui a l'air bien con après ça ?
- llaimaHabitué du forum
Hajar a écrit:Bonsoir,
Y'en at-il qui sont affectés à Créteil? Ben moi je suis dégoutée. Je viens d'avoir les résultats de mes voeux établissement. Déjà j'avais pas demandé ce bahut, et quand je suis allée sur le site, j'ai vu qu'il avait très mauvaise réputation. j'ai envie d'abandonner. Je me suis tellement battue pour avoir ce concours et au final je vais attérir dans un endroit pourri. Vous feriez quoi à ma place? démissionner? j'ai pas de chance
Où es-tu affectée vraiment? C'est peut-être pas si pourri que ça. Moi aussi je suis dansle 93 et j'y ai survécu quand même! Ne démissionne pas, en tous cas pas avant d'avoir eu la réalité qui est peut être moins pire qu'on le dit.
- llaimaHabitué du forum
Ronin a écrit:Je sais bien mais je parlais de manière plus générale. Pas seulement pour la question de l'autisme. S'il ne s'agissait que de l'autisme on pourrait bien améliorer les choses. Malheureusement il ne s'agit pas d'une question de méthodes mais bien de moyens globaux, de formations des soignants aux difficultés de l'Ecole, de déni de certains parents, du nombre de médecins scolaires, de la formation des AVS et des personnels en règle générale ( PE spécialisés y compris ) etc.
Et pour les ministres de l'éducation autistes y a t-il des pistes de travail vu que la méthode "changement de gouvernement" semble ne pas marcher?
- meskiangasherNiveau 9
Oui, si tu as un doute, démissionne, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Quitte ce métier pourri pendant qu'il est encore temps pour toi, après ce sera trop tard. Tu peux encore rebondir. Autant il peut être difficile de changer de métier quand on a de l'ancienneté (donc un salaire plus élevé, et aussi moins de possibilités de reconversions : sur un CV, enseignant est une tache), autant un débutant ne doit pas hésiter. On n'a qu'une vie. Et l'enseignement pourra plus tard, pour les raisons évoquées plus haut, être un piège, comme lorsqu'on tombe dans un puits aux parois glissantes et que l'on ne peut plus remonter. Plus tu attends, plus ce sera difficile de partir. Tu te sens maltraitée par ton affectation ? Ce n'est que le début, tu auras bien d'autres raisons de te plaindre tout au long de ta carrière.Hajar a écrit:Bonsoir,
Y'en at-il qui sont affectés à Créteil? Ben moi je suis dégoutée. Je viens d'avoir les résultats de mes voeux établissement. Déjà j'avais pas demandé ce bahut, et quand je suis allée sur le site, j'ai vu qu'il avait très mauvaise réputation. j'ai envie d'abandonner. Je me suis tellement battue pour avoir ce concours et au final je vais attérir dans un endroit pourri. Vous feriez quoi à ma place? démissionner? j'ai pas de chance
- Reine MargotDemi-dieu
je me suis reconvertie et je ne donnerais pas ce conseil. d'abord car je ne conseillerais pas de se retrouver sans rien -la démission c'est 0 salaire pour vivre, la perte du statut de fonctionnaire-, ensuite parce que de toute façon Hajar est prof et que ça sera perçu avec la même suspicion que pour qqn de plus ancien par des recruteurs. Surtout en étant parti très vite (instable, ne supportant pas la difficulté?)
Une reconversion ça se prépare sur le long terme.
Une reconversion ça se prépare sur le long terme.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- A TuinVénérable
Reine Margot a écrit:car je ne conseillerais pas de se retrouver sans rien -la démission c'est 0 salaire pour vivre, la perte du statut de fonctionnaire-
Je ne dirai qu'une chose : ouais c'est clair.
- lene75Prophète
Spinoza1670 a écrit:1) Je ne me rappelle plus où j'ai lu ça, mais il me semble que les grandes vacances d'avant (avant quand ? je ne sais plus) se terminaient le 1er octobre et commençaient avant juillet. J'ai rêvé, ou ça dit quelque chose à quelqu'un ?
Oui, ma mère m'en a parlé. C'était comme ça à son époque, dans les années 50-60, donc (et elle n'a jamais eu école le samedi aprèm, ni le jeudi toute la journée, sauf peut-être pour des retenues, mais ça c'est particulier et ça n'était pas assuré par les enseignants). Et pour ce qu'elle m'en a dit, le rognage du mois de septembre a été progressif : quand elle était elle-même élève, il était chômé, mais il l'était en grande partie encore quand elle est devenue prof et a diminué progressivement au cours de sa carrière (sans compensation financière pour les profs). Elle a un bon point de repère pour mesurer ce changement : son anniversaire fin septembre, qui est passé des vacances au temps scolaire pendant sa carrière de prof. Il me semble en revanche qu'elle m'a parlé d'une période pendant laquelle l'école n'était pas obligatoire en juillet, mais une garderie était proposée dans le primaire (faite par les instits ? ).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- "Vincent Peillon s’est relevé. Ses réseaux au PS sont réactivés. [...] Il annonce un grand rendez-vous avec les Français".
- Vincent Peillon à l'Assemblée nationale : il y a "ceux qui sont du côté du progrès", et "ceux qui sont du côté de la conservation, quand ce n'est pas la conservation des privilèges".
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