- lene75Prophète
Spinoza1670 a écrit:1) Je ne me rappelle plus où j'ai lu ça, mais il me semble que les grandes vacances d'avant (avant quand ? je ne sais plus) se terminaient le 1er octobre et commençaient avant juillet. J'ai rêvé, ou ça dit quelque chose à quelqu'un ?
Oui, ma mère m'en a parlé. C'était comme ça à son époque, dans les années 50-60, donc (et elle n'a jamais eu école le samedi aprèm, ni le jeudi toute la journée, sauf peut-être pour des retenues, mais ça c'est particulier et ça n'était pas assuré par les enseignants). Et pour ce qu'elle m'en a dit, le rognage du mois de septembre a été progressif : quand elle était elle-même élève, il était chômé, mais il l'était en grande partie encore quand elle est devenue prof et a diminué progressivement au cours de sa carrière (sans compensation financière pour les profs). Elle a un bon point de repère pour mesurer ce changement : son anniversaire fin septembre, qui est passé des vacances au temps scolaire pendant sa carrière de prof. Il me semble en revanche qu'elle m'a parlé d'une période pendant laquelle l'école n'était pas obligatoire en juillet, mais une garderie était proposée dans le primaire (faite par les instits ? ).
- arobaseNiveau 4
Peillon, démission...tiens ça rime.
- Docteur OXGrand sage
arobase a écrit:Peillon, démission...tiens ça rime.
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Roumégueur Ier a écrit:Euh... il aurait pas fait un lapsus notre cher ministre? Il voulait pas dire 'les ENSEIGNANTS français sont ceux qui souffrent le plus'? Parce que franchement, mes élèves, à part deux ou trois, z'ont plutôt l'air shiny happy people laughing (même en classe)... surtout en ce moment, vu que tous nos conseils de classe sont pliés. Allez, on se tranforme en GO du club med, c'est l'mois d'juin... c'est d'ailleurs pas le plus facile pour la voix!
C'est exactement ce que j'ai pensé en voyant le titre du sujet...
Quant aux élèves, je suis également d'avis qu'ils n'ont pas l'air de souffrir le moins du monde, certains de passer au niveau supérieur même quand ils n'ont rien foutu de l'année scolaire et n'ont pas le niveau, et les très rares que l'on feraient redoubler passeront grâce à "l' appel".
Quelle fumisterie!
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Mowgli a écrit:A propos des AVS, comme cela a déjà été dit, ce n'est pas parce que la CdA a notifié un accompagnement de l'élève handicapé que le nombre d'heures accordées correspond à la demande initiale et aux besoins, ni qu'un AVS est automatiquement affecté pour cet enfant.
Mais il y a encore mieux. C'est que si une famille décide que son enfant n'a pas de problème ni de handicap... eh bien il n'y aura pas de dossier MDPH donc l'accompagnement par un AVS est impossible !
Et puis il n'y a pas que des élèves souffrant de troubles psychiatriques dans les classes. Il y a aussi ceux qui ont de gros problèmes de comportement, ceux qui arrivent de l'étranger en étant non-francophones et qui sont balancés dans les classes sans prise en charge (puisque les postes CLIN-CRI fondent comme neige au soleil depuis des années), ceux dont les parents refusent depuis des années les différentes bilans et différentes aides proposés... Et au milieu de la pagaille générale, des enseignants qui se démènent pour maintenir le rafiot à flots, instruire chacun, s'occuper des plus faibles tout en nourrissant les bons et les meilleurs... et qui finissent certains jours par y perdre leur enthousiasme et leur sourire.
C'est cool, non ?
Pas de doute : le gros problème dans les écoles, l'unique et réel problème, ce sont les notes ! -
La façon éhontée dont on nie les problèmes réels dans ce ministère est plus que choquante... :censure: tellement plus facile de détourner la réalité du terrain pour ne parler que de ce qui conforte l'aveuglement de certains parents
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
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- JEMSGrand Maître
Non mais c'est la fête ! Heureusement qu'il est soit disant là pour revaloriser le métier d'enseignant... Et bang, nous voilà désormais tortionnaires de ces chères petites têtes blondes. Il faut donc trouver un cinquième P aux missions du prof :
Pédagogol
Policier
Papa
Psychologue...
Pédagogol
Policier
Papa
Psychologue...
- jilucorgNeoprof expérimenté
Il faudrait peut-être aussi se garder de l'auto-victimisation : il n'a jamais été question de cela dans ce qu'a dit Peillon, ni de près ni de loin.JEMS a écrit:Et bang, nous voilà désormais tortionnaires de ces chères petites têtes blondes.
- CircéExpert
Et le malaise national franco-japonais des élèves va-t-il de pair avec celui du corps enseignant ???
- jilucorgNeoprof expérimenté
J'en suis convaincu ; et avec celui des parents, aussi.
- LesenfantsterriblesNiveau 2
Bon peut être que je me trompe, mais c'est le Figaro... ne peut on pas envisager une basse manœuvre politique électorale, histoire de fâcher les enseignants et de faire perdre un bon nombre de voix au ps ?
- jilucorgNeoprof expérimenté
C'était ailleurs aussi, sur Le Monde par exemple : il a dit ça sur Europe 1 → vidéo : http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/08/peillon-critique-le-petit-nombre-de-jours-de-classe-en-primaire_1714994_823448.html
- MirobolandeHabitué du forum
Moi je pense même que ce sont les enseignants qui souffrent...A Tuin a écrit:Oui parce que les enfants actuels et tous âges confondus, je ne les sens pas particulièrement souffrants.)
Jamais vu ça...Gendarme j'aurais dû faire.
- Spinoza1670Esprit éclairé
lene75 a écrit:Spinoza1670 a écrit:1) Je ne me rappelle plus où j'ai lu ça, mais il me semble que les grandes vacances d'avant (avant quand ? je ne sais plus) se terminaient le 1er octobre et commençaient avant juillet. J'ai rêvé, ou ça dit quelque chose à quelqu'un ?
Oui, ma mère m'en a parlé. C'était comme ça à son époque, dans les années 50-60, donc (et elle n'a jamais eu école le samedi aprèm, ni le jeudi toute la journée, sauf peut-être pour des retenues, mais ça c'est particulier et ça n'était pas assuré par les enseignants). Et pour ce qu'elle m'en a dit, le rognage du mois de septembre a été progressif : quand elle était elle-même élève, il était chômé, mais il l'était en grande partie encore quand elle est devenue prof et a diminué progressivement au cours de sa carrière (sans compensation financière pour les profs). Elle a un bon point de repère pour mesurer ce changement : son anniversaire fin septembre, qui est passé des vacances au temps scolaire pendant sa carrière de prof. Il me semble en revanche qu'elle m'a parlé d'une période pendant laquelle l'école n'était pas obligatoire en juillet, mais une garderie était proposée dans le primaire (faite par les instits ? ).
j'ai retrouvé un texte : une programmation mensuelle pour l'enseignement de l'arithmétique au CE : ce1 et ce2. Extrait de Châtelet et alii, L'enseignement de l'arithmétique, Bourrelier, 1958. cf. http://michel.delord.free.fr/chatelet/chatelet-arithm.html
voir pièce jointe (page 2)
Ca commence au mois d'octobre. Rien en juillet, août et septembre. Fin de l'année scolaire : mi-juin, fin juin ? Durée et nombre des petites vacances ?
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- doublecasquetteEnchanteur
Quand les élèves reprenaient le 1° octobre, ils avaient classe jusqu'au 14 juillet. À cette époque-là, ils avaient classe le samedi après-midi.
Quand j'ai commencé à être instit, en 1975, nous rentrions encore vers le 14 septembre, en finissant à la fin juin.
Ces deux semaines de rab' de vacances d'été ont été peu à peu récupérés pour allonger les vacances d'hiver (qui sont passées d'un semaine à une semaine et demie puis à deux semaines) puis les vacances de Toussaint (qui sont passées d'une semaine à une semaine et demie).
Quand j'ai commencé à être instit, en 1975, nous rentrions encore vers le 14 septembre, en finissant à la fin juin.
Ces deux semaines de rab' de vacances d'été ont été peu à peu récupérés pour allonger les vacances d'hiver (qui sont passées d'un semaine à une semaine et demie puis à deux semaines) puis les vacances de Toussaint (qui sont passées d'une semaine à une semaine et demie).
- mathmaxExpert spécialisé
Bon, alors moi je n'ai pas tout lu dans le détail, mais il serait très satisfaisant pour mon esprit logique que l'année scolaire ait toujours comporté 36 semaines, réparties d'une manière ou d'une autre. C'est ce que j'ai compté sur les calendriers des années 60.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Spinoza1670Esprit éclairé
Pourquoi il n'y a rien pour le mois de juillet dans la programmation et pourquoi il y a écrit : "révision" pour le mois de juin ?doublecasquette a écrit:Quand les élèves reprenaient le 1° octobre, ils avaient classe jusqu'au 14 juillet.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- AltheaNiveau 2
un certain nombre de collégiens ou de lycéens qui sont dans ces centres d'examen vont se retrouver le 10 juin, le 15 juin, livrés à eux-mêmes
Nous on ne ferme que 3 jours pour le brevet ; ils sont accueillis jusqu'au 5 juillet.
ça ne les empêche pas de déserter début juin pour un certain nombre d'entre eux.
ça ne les empêche pas de venir à la carte, de commencer les cours avec une ou deux heures de retard tous les jours.
Ce matin, j'avais 13 élèves sur 26 en 3ième.
On va terminer à 3 pecnots début juillet.
Conclusion :
-> Qu'ils commencent déjà à être présents à ces jours de classe en question et on en reparlera...Nos élèves ont beaucoup moins de jours de classe que leur aînés
- SapotilleEmpereur
Spinoza1670 a écrit:Pourquoi il n'y a rien pour le mois de juillet dans la programmation et pourquoi il y a écrit : "révision" pour le mois de juin ?doublecasquette a écrit:Quand les élèves reprenaient le 1° octobre, ils avaient classe jusqu'au 14 juillet.
De fin juin au 14 juillet, c'était garderie, beaucoup dans le cour de récréation à jouer et attendre que le temps passe.
Seuls les enfants dont les parents travaillaient tous les deux étaient présents.
Les livres étaient ramassés fin juin.
- clochetteNeoprof expérimenté
Althea a écrit:un certain nombre de collégiens ou de lycéens qui sont dans ces centres d'examen vont se retrouver le 10 juin, le 15 juin, livrés à eux-mêmes
Nous on ne ferme que 3 jours pour le brevet ; ils sont accueillis jusqu'au 5 juillet.
ça ne les empêche pas de déserter début juin pour un certain nombre d'entre eux.
ça ne les empêche pas de venir à la carte, de commencer les cours avec une ou deux heures de retard tous les jours.
Ce matin, j'avais 13 élèves sur 26 en 3ième.
On va terminer à 3 pecnots début juillet.
Conclusion :
-> Qu'ils commencent déjà à être présents à ces jours de classe en question et on en reparlera...Nos élèves ont beaucoup moins de jours de classe que leur aînés
+1
C'est INSUPPORTABLE.
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- JPhMMDemi-dieu
La phrase est insupportable. Oser dire que les enfants français sont ceux qui souffrent le plus, sous-entendu "du fait de leur école", c'est insulter des millions d'enfants dans le monde, qui souffrent de ne pas pouvoir aller à l'école, ainsi que des causes et conséquences de cette impossibilité, et qui souffrent de choses bien plus monstrueuses encore."Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais"
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- lene75Prophète
Sapotille a écrit:De fin juin au 14 juillet, c'était garderie, beaucoup dans le cour de récréation à jouer et attendre que le temps passe.
Seuls les enfants dont les parents travaillaient tous les deux étaient présents.
Les livres étaient ramassés fin juin.
Ah bah voilà, ça corrobore la version de ma mère.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SapotilleEmpereur
JPhMM a écrit:La phrase est insupportable. Oser dire que les enfants français sont ceux qui souffrent le plus, sous-entendu "du fait de leur école", c'est insulter des millions d'enfants dans le monde, qui souffrent de ne pas pouvoir aller à l'école, ainsi que des causes et conséquences de cette impossibilité, et qui souffrent de choses bien plus monstrueuses encore."Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais"
Exactement !
- MirobolandeHabitué du forum
Ce n'est pas parce que des millions d'enfants ne sont pas scolarisés dans le monde, et d'autres dans de mauvaises conditions, qu'on ne peut pas, ici, améliorer l'école. Votre argument plaide-t-il pour l'immobilisme? Etes -vous contre la revalorisation de votre salaire (c'est pire ailleurs, on ne va pas insulter les instits tchèques, pour ne donenr qu'un exemple que je connais)?Sapotille a écrit:JPhMM a écrit:La phrase est insupportable. Oser dire que les enfants français sont ceux qui souffrent le plus, sous-entendu "du fait de leur école", c'est insulter des millions d'enfants dans le monde, qui souffrent de ne pas pouvoir aller à l'école, ainsi que des causes et conséquences de cette impossibilité, et qui souffrent de choses bien plus monstrueuses encore."Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais"
Exactement !
- JaneMonarque
Mes 3ème ne semblent pas avoir été traumatisés ni avoir souffert le martyre... Même les plus nuls, les plus cossards, les plus dissipés, les moins doués partent en 2nde générale . Grand chef a donné son accord pour la plus nulle de toutes, du genre à s'esclaffer parce qu'il y a un oiseau qui vole dans le ciel et qui m'a dit "je comprends pas" quand on a fait un point très rapide sur les classes de mots en début d'année.
Chers collègues de lycée, je vous envoie mes élèves, et ma compassion avec
Chers collègues de lycée, je vous envoie mes élèves, et ma compassion avec
- jilucorgNeoprof expérimenté
Sans parler de ce qu'ont pu déjà ressentir, année scolaire après année scolaire, dans le secret de leur être – il faut bien feindre pour l'extérieur l'insouciance – "les plus nuls", je ne suis pas sûr que pour ceux-ci, la souffrance ne soit pas bientôt au rendez-vous, s'ils doivent se trouver lourdement en échec en seconde GT, pour être "réorientés" n'importe où, par défaut...Jane a écrit: Même les plus nuls, les plus cossards, les plus dissipés, les moins doués partent en 2nde générale
- JPhMMDemi-dieu
Sont-ce des blagues ou de vraies questions ?Mirobolande a écrit:Ce n'est pas parce que des millions d'enfants ne sont pas scolarisés dans le monde, et d'autres dans de mauvaises conditions, qu'on ne peut pas, ici, améliorer l'école. Votre argument plaide-t-il pour l'immobilisme? Etes -vous contre la revalorisation de votre salaire (c'est pire ailleurs, on ne va pas insulter les instits tchèques, pour ne donenr qu'un exemple que je connais)?Sapotille a écrit:JPhMM a écrit:La phrase est insupportable. Oser dire que les enfants français sont ceux qui souffrent le plus, sous-entendu "du fait de leur école", c'est insulter des millions d'enfants dans le monde, qui souffrent de ne pas pouvoir aller à l'école, ainsi que des causes et conséquences de cette impossibilité, et qui souffrent de choses bien plus monstrueuses encore."Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais"
Exactement !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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