- User5899Demi-dieu
Pseudo, les établissements scolaires secondaires (lycées d'époque, de la 6e à la T) ont fermé le samedi am en 1981 suite aux 39h de Mitterrand. Et je pense qu'il y avait moins de vacances : seulement 3 jours à la Toussaint et une semaine seulement en février, avec un Bac aux mêmes dates qu'aujourd'hui, et une reprise vers le 15 septembre.Pseudo a écrit:Je suis toujours surprise quand quelqu'un défend une position au prix d'un gros mensonge.
Non, dans les années 70 on n'allait pas en classe le samedi après-midi, et en plus on avait plus de vacances, la rentrée de septembre avait lieu mi-septembre. Contrairement à ce que prétend Peilon : "Nos élèves ont beaucoup moins de jours de classe que leur aînés, ma génération travaillait, pas seulement le samedi matin, mais aussi le samedi après-midi".
Et c'est consultable sur le site du ministère,ici
Cela discrédite complètement le discours du monsieur, qu'il ait tort ou raison sur le fond.
- jilucorgNeoprof expérimenté
Jusqu'à ma classe de troisième (lycée à Lyon, 66/67), non seulement on ne travaillait pas le samedi après-midi, mais on n'avait pas cours du tout le jeudi, le jeudi matin étant réservé aux colles. Pour le samedi, je suis formel : à midi, on récupérait nos carnets de notes, à faire signer pour le lundi, je ne m'en souviens que trop bien .
- JaneBNeoprof expérimenté
Moi, je trouve mes élèves épanouis, très épanouis même ...pas stressés plus que ça par le travail . La preuve, ils ne cherchent même plus d'excuses quand ils ne le font pas le dit travail!!
- ysabelDevin
JaneB a écrit:Moi, je trouve mes élèves épanouis, très épanouis même ...pas stressés plus que ça par le travail . La preuve, ils ne cherchent même plus d'excuses quand ils ne le font pas le dit travail!!
Tiens, on a les mêmes...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Kitty KittenNiveau 8
On va finir par stresser Peillon avec une bonne grève oui... :boulet:
- steph.stephy3Niveau 5
Si on lui bloquait les autoroutes le 6 juillet ? Pas de perte de salaire et emmerdement maximum !
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www.stellapeel.com
Y a pas qu'le travail dans la vie !!!
- Kitty KittenNiveau 8
Je propose plutôt de les bloquer fin août pour emmerder les parents qui rentrent de vacances, et pas de rentrée. Tralalalalère!!.
- llaimaHabitué du forum
Il y a de graves confusions entre le stress réel à l'école qui je suis d'accord existe et augmente et d'autre part ses causes. Peillon est complètement à coté de la plaque... Il pense qu'il faudrait faire passer plus de temps à l'école pour la faire baisser alors que pour les enfants ce serait du temps de plus à subir l'environnement scolaire générateur d'angoisse. Et quand je parle environnement scolaire je ne parle pas des notes(on est je pense aujourd'hui plus cool que jamais là-dessus) mais de l'ambiance des classes, des insultes, de la violence, de la saleté, de l'insécurité, des vols que subissent les élèves dans les établissements scolaires français de la maternelle au lycée! Oui il y a de quoi être angoissé au fait d'être envoyé dans ce milieu clos sans ou avec peu de protection qu'est l'école! Mais voilà on va nous parler des méthode d'apprentissage, de carnet de compétences, voir raccourcissement des vacances pour remédier à ça alors qu'il faut d'abord rétablir une ambiance sereine à l'école, en faire un lieu où l'on n'aurait pas l'angoisse de subir la tyrannie non pas des profs (même si ça peut peut-être exister) mais des autres élèves et surtout de certains qui se complaisent dans la misère de l'école actuelle.
Je trouve triste de partir d'un bon constat : l'école ne fonctionne plus au point que je crois que si j'avais des enfants je ne les mettrai pas à l'école (en tous cas pas à la maternelle et au collège les pires zones de non-droits et de non apprentissage de l'EN) et de proposer d'aussi pathétiques solutions qui vont aggraver les choses.
Je trouve triste de partir d'un bon constat : l'école ne fonctionne plus au point que je crois que si j'avais des enfants je ne les mettrai pas à l'école (en tous cas pas à la maternelle et au collège les pires zones de non-droits et de non apprentissage de l'EN) et de proposer d'aussi pathétiques solutions qui vont aggraver les choses.
- PseudoDemi-dieu
Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
Mais cela ne dépend pas directement des profs qui ne sont qu'une des courroies de transmission de ce système, qui va au-delà de l'école.
Et cela ne dépend pas non plus du nombre de jours de classe, mais plutôt de leur qualité humaine. Et là, il y a beaucoup à dire sur les relations humaines dans l'école, mais aussi en dehors, lors de ces fameux moment de non prise en charge par la collectivité de nos ados. Au demeurant, ces moments de non prise en charge peuvent s'avérer de bonnes soupapes pour les jeunes qui gèrent bien cela. Mais tous les jeunes ne le gèrent pas bien. Cela étant, je doute que ce soit à l'école de prendre en charge tout le temps les jeunes.
Je sais bien que je suis ici (et ailleurs) en minorité mais oui, les écoles de France ne sont pas un bel exemple de ce qu'on peut faire à l'humain. Élèves, comme personnel.
Mais cela ne dépend pas directement des profs qui ne sont qu'une des courroies de transmission de ce système, qui va au-delà de l'école.
Et cela ne dépend pas non plus du nombre de jours de classe, mais plutôt de leur qualité humaine. Et là, il y a beaucoup à dire sur les relations humaines dans l'école, mais aussi en dehors, lors de ces fameux moment de non prise en charge par la collectivité de nos ados. Au demeurant, ces moments de non prise en charge peuvent s'avérer de bonnes soupapes pour les jeunes qui gèrent bien cela. Mais tous les jeunes ne le gèrent pas bien. Cela étant, je doute que ce soit à l'école de prendre en charge tout le temps les jeunes.
Je sais bien que je suis ici (et ailleurs) en minorité mais oui, les écoles de France ne sont pas un bel exemple de ce qu'on peut faire à l'humain. Élèves, comme personnel.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- EllenaNiveau 8
ysabel a écrit:JaneB a écrit:Moi, je trouve mes élèves épanouis, très épanouis même ...pas stressés plus que ça par le travail . La preuve, ils ne cherchent même plus d'excuses quand ils ne le font pas le dit travail!!
Tiens, on a les mêmes...
Moi aussi, j'ai ceux-là.
- Kitty KittenNiveau 8
Je me souviens avoir été stressée au collège, dans les années 80, non pas à cause des cours, des devoirs et du nombre de jours de classe, mais tout simplement à cause de l'ambiance et des relations humaines entre adolescents et de la difficulté de gérer celles-ci par les adultes. On aura beau inventer tout ce qu'on veut, la France a eu, je trouve (il y a bien longtemps certes) l'une des meilleures écoles au monde, à une époque où l'on était exigeant avec les enfants. Je suis le produit de cette génération, même si j'en ai plutôt connu la fin. Et je ne considère pas avoir été traumatisée par l'école en général. L'école doit rester un lieu d'apprentissage, l'Education Nationale doit rester un organisme d'apprentissage et par une garderie nationale pour des gamins désoeuvrés dont les parents sont incapables de les occuper. Je me souviens qu'à l'époque ma mère disait, "tu t'ennuies? Je vais te trouver du travail moi!" Il ne fallait pas longtemps avant qu'on se trouve une activité!!! Qu'on en revienne aux bonne vieilles méthodes et au b-a b-a, et ça ira beaucoup mieux.
- Kitty KittenNiveau 8
Et quand cesserons-t-ils de nous bassiner avec les rythmes scolaires? J'ai pour ma part toujours connu le système actuel, et il était très bien. Toutes les réformes entreprises depuis 20 ans pour soi-disant enrayer l'échec scolaire n'ont fait que l'augmenter, tout en le cachant le plus possible par des statistiques trafiquées. Ce qui m'énerve le plus, ce sont les fameuses compétences qui, une fois acquises le restent à vie. On peut valider une compétence en 6ème, si le gamin devient complètement décérébré en 3ème, c'est acquis, c'est acquis! N'importe quoi! Et je ne parle pas des CDE qui passent dans notre dos pour changer les compétences, histoire de ne pas plomber les stats!!!!
- A TuinVénérable
Patissot a écrit:
Ce qui m'interpelle c'est surtout la volonté de tenir les gens à l'écart de l'ennui, comme s'il s'agissait d'une expérience nocive qu'il faut éviter à tout prix. C'est d'autant plus stupide que l'on ne leur propose jamais que de vains divertissements pour les en détourner. Le remède semble pire que le mal.
C'est intéressant ce que tu dis.
Étrangement peut-être, je ne suis pas contre l'ennui. C'est formateur aussi, l'ennui.
On apprend la patience, à se poser tranquillement pour réfléchir, et aussi à s'occuper de façon simple.
- User5899Demi-dieu
Eh bien moi, en 80-81, en 2eC, j'avais 2h de DS le samedi de 14h à 16h, surveillés non par le prof mais par un pion. C'est vrai qu'on n'y allait pas tous les samedis, mais c'était possible. Et les collés pouvaient y rester jusqu'à 18h. Seul le mercredi am était chômé (sauf, toujours, pour les collés). Lycée Thiers, Marseille.jilucorg a écrit:Jusqu'à ma classe de troisième (lycée à Lyon, 66/67), non seulement on ne travaillait pas le samedi après-midi, mais on n'avait pas cours du tout le jeudi, le jeudi matin étant réservé aux colles. Pour le samedi, je suis formel : à midi, on récupérait nos carnets de notes, à faire signer pour le lundi, je ne m'en souviens que trop bien .
Entièrement d'accord avec Patissot. Tout le malheur des hommes réside dans l'impossibilité qu'il est de rester en repos dans une chambre, écrivait à peu près Pascal. Bien observé.
- User5899Demi-dieu
Eh bien je ne sais pas où vous le voyez, le stress. Quand je pense à la chape de plomb que je ressentais quand j'allais au lycée il y a trente ans...Pseudo a écrit:Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
- PseudoDemi-dieu
Cripure a écrit:Eh bien je ne sais pas où vous le voyez, le stress. Quand je pense à la chape de plomb que je ressentais quand j'allais au lycée il y a trente ans...Pseudo a écrit:Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
Mais dans les filatures, ou dans les mines, au 19eme, il y avait aussi beaucoup de stress. Est-ce une raison pour en souhaitez le retour ? Ou pour ne pas œuvrer avec le monde d'aujourd'hui ?
Moi, ce qui m'afflige, c'est le peu d'humanité qui règne dans nos bahuts, le peu de respect de l'autre (enfant ou adulte). Ce n'est pas parce que c'était pire avant à certains égards (mais pas pour tout, ou pas partout) qu'il ne faut pas en tenir compte.
Le stress n'est pas lié directement au travail scolaire, mais aux relations. Vols, insultes, agressions, brimades en tout genre, viol (oui, un gamin de 13 ans a été violé par des camarades le mois dernier ici). Et on peut continuer avec les toilettes inaccessibles, sans papier, sans savon. Dresse-t-on des animaux ?
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- CathEnchanteur
Cripure a écrit:Pseudo, les établissements scolaires secondaires (lycées d'époque, de la 6e à la T) ont fermé le samedi am en 1981 suite aux 39h de Mitterrand. Et je pense qu'il y avait moins de vacances : seulement 3 jours à la Toussaint et une semaine seulement en février, avec un Bac aux mêmes dates qu'aujourd'hui, et une reprise vers le 15 septembre.
Non, en 1981, j'étais en 3°, et je n'ai jamais eu de cours le samedi après-midi, ni avant, ni après Mitterrand. Et il y avait 1 semaine à la Toussaint, pour février je suis moins certaine mais il me semble à 90% que c'était déjà 2 semaines.
- Kitty KittenNiveau 8
Effectivement, j'étais en primaire à l'époque (1981), et les vacances de toussaint étaient de 1 semaine, celles d'hiver de 10 jours. Au collège en 1985, pas de cours de samedi du tout (encore moins l'après midi). Les archives des calendriers scolaires sont sur
http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html
http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html
- llaimaHabitué du forum
Pseudo a écrit:Cripure a écrit:Eh bien je ne sais pas où vous le voyez, le stress. Quand je pense à la chape de plomb que je ressentais quand j'allais au lycée il y a trente ans...Pseudo a écrit:Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
Mais dans les filatures, ou dans les mines, au 19eme, il y avait aussi beaucoup de stress. Est-ce une raison pour en souhaitez le retour ? Ou pour ne pas œuvrer avec le monde d'aujourd'hui ?
Moi, ce qui m'afflige, c'est le peu d'humanité qui règne dans nos bahuts, le peu de respect de l'autre (enfant ou adulte). Ce n'est pas parce que c'était pire avant à certains égards (mais pas pour tout, ou pas partout) qu'il ne faut pas en tenir compte.
Le stress n'est pas lié directement au travail scolaire, mais aux relations. Vols, insultes, agressions, brimades en tout genre, viol (oui, un gamin de 13 ans a été violé par des camarades le mois dernier ici). Et on peut continuer avec les toilettes inaccessibles, sans papier, sans savon. Dresse-t-on des animaux ?
Je suis bien heureux de lire ça car vraiment quand j'évoque ça en heure d'info syndicale ou en CA tous le monde pris avec ses histoires de postes, de crédits pour acheter le dernier video-proj dernier cris pour sa salle à l'air de me regarder d'un drôle d'oeil quand j'évoque les toilettes crades, sans papier, la saleté des couloirs, des peintures, du sol, des espaces verts. Pour beaucoup qu'un lycée soit une porcherie semble normal : ce n'est que pour des élèves... Comment veut-on éduquer et apprendre le respect dans de telles conditions? Moi je ne sais pas!
- DinaaaExpert spécialisé
llaima a écrit:Il y a de graves confusions entre le stress réel à l'école qui je suis d'accord existe et augmente et d'autre part ses causes. Peillon est complètement à coté de la plaque... Il pense qu'il faudrait faire passer plus de temps à l'école pour la faire baisser alors que pour les enfants ce serait du temps de plus à subir l'environnement scolaire générateur d'angoisse. Et quand je parle environnement scolaire je ne parle pas des notes(on est je pense aujourd'hui plus cool que jamais là-dessus) mais de l'ambiance des classes, des insultes, de la violence, de la saleté, de l'insécurité, des vols que subissent les élèves dans les établissements scolaires français de la maternelle au lycée! Oui il y a de quoi être angoissé au fait d'être envoyé dans ce milieu clos sans ou avec peu de protection qu'est l'école! Mais voilà on va nous parler des méthode d'apprentissage, de carnet de compétences, voir raccourcissement des vacances pour remédier à ça alors qu'il faut d'abord rétablir une ambiance sereine à l'école, en faire un lieu où l'on n'aurait pas l'angoisse de subir la tyrannie non pas des profs (même si ça peut peut-être exister) mais des autres élèves et surtout de certains qui se complaisent dans la misère de l'école actuelle.
Je trouve triste de partir d'un bon constat : l'école ne fonctionne plus au point que je crois que si j'avais des enfants je ne les mettrai pas à l'école (en tous cas pas à la maternelle et au collège les pires zones de non-droits et de non apprentissage de l'EN) et de proposer d'aussi pathétiques solutions qui vont aggraver les choses.
+1
Nombre d'élèves préfèrent rester dans ma salle de classe pendant les récrés pour éviter de se faire bousculer +/- durement par les excités dans la cour. Beaucoup se font insulter ou cracher dessus dans les couloirs.
Si ça, c'est pas générateur de stress, alors je ne sais pas ce qui l'est !
Que l'on nous donne les moyens de dresser les sauvageons sans éducation que nous sommes obligés de supporter, et le plaisir d'apprendre reviendra pour beaucoup.
L'immense majorité de nos élèves est plutôt de bonne volonté, et apprendrait gentiment s'ils n'étaient pas stressés et perturbés par des abrutis minoritaires mais totalement parasites.
- jilucorgNeoprof expérimenté
« les moyens de dresser » : ça consisterait en quoi ?Dinaaa a écrit:Que l'on nous donne les moyens de dresser les sauvageons sans éducation que nous sommes obligés de supporter
- User5899Demi-dieu
Ben, je n'en souhaite pas le retour, et d'ailleurs, pour en souhaiter le retour, il faut qu'il soit parti. Je vous lis. Je me dis que je ne vis pas du tout dans le même monde que vous. Peu d'humanité ? Peu de respect de l'autre ? Je ne vois pas.Pseudo a écrit:Cripure a écrit:Eh bien je ne sais pas où vous le voyez, le stress. Quand je pense à la chape de plomb que je ressentais quand j'allais au lycée il y a trente ans...Pseudo a écrit:Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
Mais dans les filatures, ou dans les mines, au 19eme, il y avait aussi beaucoup de stress. Est-ce une raison pour en souhaitez le retour ? Ou pour ne pas œuvrer avec le monde d'aujourd'hui ?
Moi, ce qui m'afflige, c'est le peu d'humanité qui règne dans nos bahuts, le peu de respect de l'autre (enfant ou adulte).
- User5899Demi-dieu
Mais je n'ai jamais dit que VOUS aviez cours, et j'ai parlé de la 2e, pas de la 3e.cath5660 a écrit:Cripure a écrit:Pseudo, les établissements scolaires secondaires (lycées d'époque, de la 6e à la T) ont fermé le samedi am en 1981 suite aux 39h de Mitterrand. Et je pense qu'il y avait moins de vacances : seulement 3 jours à la Toussaint et une semaine seulement en février, avec un Bac aux mêmes dates qu'aujourd'hui, et une reprise vers le 15 septembre.
Non, en 1981, j'étais en 3°, et je n'ai jamais eu de cours le samedi après-midi, ni avant, ni après Mitterrand. Et il y avait 1 semaine à la Toussaint, pour février je suis moins certaine mais il me semble à 90% que c'était déjà 2 semaines.
Pour février, il vous semble. Moi je sais UNE semaine
- AevinHabitué du forum
Je suis tout à fait d'accord avec toi !Pseudo a écrit:Au delà de la façon maladroite de Peillon de dire les choses (maladroite ou plutôt démagogique), il n'en reste pas moins vrai que le système français génère plus de stress que beaucoup d'autres (et quand bien même on ne s'adonneraient pas au jeu des comparaisons, on peut vouloir améliorer les choses, non ?). Stress qui peut se traduire par, justement, le peu de travail que vous dénoncez tous plus ou moins.
Mais cela ne dépend pas directement des profs qui ne sont qu'une des courroies de transmission de ce système, qui va au-delà de l'école.
Et cela ne dépend pas non plus du nombre de jours de classe, mais plutôt de leur qualité humaine. Et là, il y a beaucoup à dire sur les relations humaines dans l'école, mais aussi en dehors, lors de ces fameux moment de non prise en charge par la collectivité de nos ados. Au demeurant, ces moments de non prise en charge peuvent s'avérer de bonnes soupapes pour les jeunes qui gèrent bien cela. Mais tous les jeunes ne le gèrent pas bien. Cela étant, je doute que ce soit à l'école de prendre en charge tout le temps les jeunes.
Je sais bien que je suis ici (et ailleurs) en minorité mais oui, les écoles de France ne sont pas un bel exemple de ce qu'on peut faire à l'humain. Élèves, comme personnel.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- DinaaaExpert spécialisé
jilucorg a écrit:« les moyens de dresser » : ça consisterait en quoi ?Dinaaa a écrit:Que l'on nous donne les moyens de dresser les sauvageons sans éducation que nous sommes obligés de supporter
Avoir de droit de virer de cours un élève qui dérange tous les autres
Pouvoir refuser de prendre en cours un élève qui vient de mal se comporter avec le collègue de l'h précédente.
Être soutenu par la direction quand on est dépassé par le comportement de certains élèves
Avoir un CPE qui fasse son boulot (appeler les parents en cas de pbl ou d'absence, recevoir les élèves, les mettre face à leurs responsabilités, faire respecter les punitions / sanctions prises).
PRévoir une filière spéciale de remise à niveau pour ceux qui sont en échec scolaire massif depuis le primaire et bordélisent par rage de ne pas comprendre.
Ce ne sont que quelques idées.
- User5899Demi-dieu
Vous dites dix jours pour février, alors il faut dire 18 pour aujourd'hui, puisque vous comptez les we. Le site que vous citez est très clair : du samedi midi au lundi en huit, 8h pour février.Kitty Kitten a écrit:Effectivement, j'étais en primaire à l'époque (1981), et les vacances de toussaint étaient de 1 semaine, celles d'hiver de 10 jours. Au collège en 1985, pas de cours de samedi du tout (encore moins l'après midi). Les archives des calendriers scolaires sont sur
http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html
En 85, il ne pouvait plus y avoir de cours le samedi am, puisque ça a été supprimé par Savary en 1981. Plus précisément, il n'y avait déjà plus de cours, mais les établissements étaient ouverts pour les colles ou les DS.
- "Vincent Peillon s’est relevé. Ses réseaux au PS sont réactivés. [...] Il annonce un grand rendez-vous avec les Français".
- Vincent Peillon à l'Assemblée nationale : il y a "ceux qui sont du côté du progrès", et "ceux qui sont du côté de la conservation, quand ce n'est pas la conservation des privilèges".
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