- ErgoDevin
C'est pas faux.
Quoiqu'en réalité, nous le savions puisque j'ai commencé à rédiger. La question était surtout: mais ce plan est-il le bon puisque 45 autres plans étaient possibles avec le même angle d'approche ?
(Et que faire quand, par ex, en lisant un truc, on tombe sur un concept dont on se dit: mais il faut absolument que j'en parle ou ça me sera reproché et il faut pour cela que je change tout !)
(Le dernier en date: "pure war" de Paul Virilio et Sylvère Lotringer...)
Quoiqu'en réalité, nous le savions puisque j'ai commencé à rédiger. La question était surtout: mais ce plan est-il le bon puisque 45 autres plans étaient possibles avec le même angle d'approche ?
(Et que faire quand, par ex, en lisant un truc, on tombe sur un concept dont on se dit: mais il faut absolument que j'en parle ou ça me sera reproché et il faut pour cela que je change tout !)
(Le dernier en date: "pure war" de Paul Virilio et Sylvère Lotringer...)
- CondorcetOracle
Tes interlocutrices ont raison de t'inviter à t'atteler à la rédaction. Lorsqu'on rédige une thèse, on oublie toujours la phase suivante : la publication qui demande justement l'inverse, la réduction façon puzzle de la mouture soutenue. A moins que l'oubli soit cardinal, on reprochera beaucoup plus une incohérence d'ensemble, une construction bâtarde, des partis pris hasardeux que des éléments laissés de côté d'autant plus que l'introduction constitue le moment privilégié pour expliquer et justifier ses choix. Un bon plan comme une bonne charpente ou un vieux flacon se révèle à l'usage parce qu'il semble naturel.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Bonjour bonjour! Je fais désormais partie des thésards sur le fil, alors je passe ici faire un coucou et vous dire bon courage dans votre travail
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- beloteHabitué du forum
Merci à tous pour vos réponses qui ne sont pas toutes pour me rassurer.
Je suis en lettres modernes. Je viens de terminer mon M2 après avoir repris mes études l'année dernière. Dix ans d'enseignement en ZEP m'ont donné envie de voir autre chose. J'ai déjà un sujet et des pistes de réflexion.
J'ai réussi à produire 200 pages pour mon M2 en un an malgré mon temps plein et je me disais qu'au vu des résultats (et des propositions de mon directeur de recherche) la thèse était peut-être envisageable.
J'ai bien compris en parcourant ce fil que le temps et l'isolement sont des problèmes centraux dans toute démarche de recherche. Je ne peux pas me mettre à mi-temps ou 80 % (ma banquière ne m'aime pas suffisamment pour cela) mais je peux envisager que mon cde me libère une journée pour ce travail. J'ai la chance d'habiter à 15mn d'une excellente BU et n'ai donc pas de perte de temps au niveau des établissements. J'ai également compris à travers vos propos que le temps universitaire ne se dilate pas de la même façon que le temps éduc nat/vie de famille / vie de couple.
Je me laisse encore six mois pour réfléchir et pour vois si pendant ce laps de temps, je parviens à travailler ou non.
Je suivrai avec attention et curiosité l'avancement de vos travaux.
Je suis en lettres modernes. Je viens de terminer mon M2 après avoir repris mes études l'année dernière. Dix ans d'enseignement en ZEP m'ont donné envie de voir autre chose. J'ai déjà un sujet et des pistes de réflexion.
J'ai réussi à produire 200 pages pour mon M2 en un an malgré mon temps plein et je me disais qu'au vu des résultats (et des propositions de mon directeur de recherche) la thèse était peut-être envisageable.
J'ai bien compris en parcourant ce fil que le temps et l'isolement sont des problèmes centraux dans toute démarche de recherche. Je ne peux pas me mettre à mi-temps ou 80 % (ma banquière ne m'aime pas suffisamment pour cela) mais je peux envisager que mon cde me libère une journée pour ce travail. J'ai la chance d'habiter à 15mn d'une excellente BU et n'ai donc pas de perte de temps au niveau des établissements. J'ai également compris à travers vos propos que le temps universitaire ne se dilate pas de la même façon que le temps éduc nat/vie de famille / vie de couple.
Je me laisse encore six mois pour réfléchir et pour vois si pendant ce laps de temps, je parviens à travailler ou non.
Je suivrai avec attention et curiosité l'avancement de vos travaux.
- ShajarVénérable
Bienvenue par ici, PB64
Belote, franchement, si tu as déjà mené un M2 avec un plein temps, ça ne te changera pas beaucoup pour la thèse ; les contraintes sont grosso-modo les mêmes. En tout cas, durant tes 6 mois de réflexion, n'hésite pas à dégrossir ton sujet.
Sinon, j'ai une petite question pour les vieux de la vieille (ou les vieilles du vieux, ou les vieilles de la vieille, ou... bref, z'avez compris, quoi) : quand, à votre avis, faut-il se mettre à rédiger ? Là, j'ai clairement pas fini mes recherches, mais j'arrive pas à travailler la bibliographie de manière efficace. Je sais qu'il va falloir que je rouvre tous les bouquins au moment de la rédaction.
J'ai l'impression que toutes mes recherches ne me permettent pas, pour l'instant, de trouver un sens à ma thèse, d'avoir un contenu intellectuellement satisfaisant. Il y a juste des bouts de part et d'autres, des données qui s'accumulent sans faire vraiment sens. D'habitude, les choses se décantent quand je rédige, mais je n'ai jamais fait un travail aussi long dans le temps. J'hésite à travailler en parallèle sur deux fronts : commencer à rédiger une première partie qui s'appuie surtout sur la biblio, tout en poursuivant le travail en archives et le dépouillement de catalogues de l'autre côté. Bonne ou mauvaise idée, à votre avis ?
Belote, franchement, si tu as déjà mené un M2 avec un plein temps, ça ne te changera pas beaucoup pour la thèse ; les contraintes sont grosso-modo les mêmes. En tout cas, durant tes 6 mois de réflexion, n'hésite pas à dégrossir ton sujet.
Sinon, j'ai une petite question pour les vieux de la vieille (ou les vieilles du vieux, ou les vieilles de la vieille, ou... bref, z'avez compris, quoi) : quand, à votre avis, faut-il se mettre à rédiger ? Là, j'ai clairement pas fini mes recherches, mais j'arrive pas à travailler la bibliographie de manière efficace. Je sais qu'il va falloir que je rouvre tous les bouquins au moment de la rédaction.
J'ai l'impression que toutes mes recherches ne me permettent pas, pour l'instant, de trouver un sens à ma thèse, d'avoir un contenu intellectuellement satisfaisant. Il y a juste des bouts de part et d'autres, des données qui s'accumulent sans faire vraiment sens. D'habitude, les choses se décantent quand je rédige, mais je n'ai jamais fait un travail aussi long dans le temps. J'hésite à travailler en parallèle sur deux fronts : commencer à rédiger une première partie qui s'appuie surtout sur la biblio, tout en poursuivant le travail en archives et le dépouillement de catalogues de l'autre côté. Bonne ou mauvaise idée, à votre avis ?
- CondorcetOracle
Avant de songer à rédiger, il convient d'élaborer un plan le plus détaillé possible. Rédiger pour mettre en ordre ne saurait se concevoir sans cette étape préalable. Il est également judicieux de mettre au point une méthodologie de dépouillement qui permette à chaque journée d'apporter des bribes à la thèse en s'astreignant à rédiger des notes qui permettront de dégager quotidiennement ce que les sources ont appris de nouveau, ce qu'elles confirment, ce qu'elles invitent à nuancer. On peut concevoir la thèse comme une pyramide : la bibliographie et les sources en constituent la base et la rédaction (le produit fini prêt à être soutenu) le sommet ; entre eux, l'architecte aura eu soin de prévoir des couloirs de circulation : (un fichier pour le dépouillement du corpus, un autre pour la bibliographie sachant qu'il n'est pas interdit et même recommandé de mettre à profit ses lectures bibliographiques pour dépouiller au mieux le corpus). Il est logique et normal au début d'une thèse voire au milieu d'avoir une impression kaléidoscopique de l'épure. Ce que tu écris m'incite à te conseiller de :
- poser une définition la plus précise possible du sujet et du corpus avec la problématique qui les sous-tend et l'historiographie qui la borne ;
- penser à un plan détaillé (voire aux annexes possibles) ;
- s'astreindre à la rédaction quotidienne de notes de dépouillement (1 journée de dépouillement doit se terminer par une conclusion même sommaire qui récapitule l'apport de cette journée) ;
- rassembler ses fiches de lecture dans un même fichier et réfléchir sur l'orientation que l'on entend donner à ses lectures ;
- regarder l'actualité de la recherche (les événements scientifiques auxquels tu pourrais participer et qui t'aideront à mieux appréhender ton sujet et te faire connaître de tes pairs). Idéalement, tes communications et publications doivent nourrir des parties de thèse ;
- ensuite, seulement, commencer à rédiger la première partie.
J'oubliais un point essentiel : maintenir un contact étroit avec le(la) directeur(trice).
Et puis un autre : sauvegarder sur des supports différents ses fichiers. J'avais utilisé des chemises de couleur différentes pour mes notes de dépouillement (1 chemise papier équivalait à 1 journée de dépouillement).
- poser une définition la plus précise possible du sujet et du corpus avec la problématique qui les sous-tend et l'historiographie qui la borne ;
- penser à un plan détaillé (voire aux annexes possibles) ;
- s'astreindre à la rédaction quotidienne de notes de dépouillement (1 journée de dépouillement doit se terminer par une conclusion même sommaire qui récapitule l'apport de cette journée) ;
- rassembler ses fiches de lecture dans un même fichier et réfléchir sur l'orientation que l'on entend donner à ses lectures ;
- regarder l'actualité de la recherche (les événements scientifiques auxquels tu pourrais participer et qui t'aideront à mieux appréhender ton sujet et te faire connaître de tes pairs). Idéalement, tes communications et publications doivent nourrir des parties de thèse ;
- ensuite, seulement, commencer à rédiger la première partie.
J'oubliais un point essentiel : maintenir un contact étroit avec le(la) directeur(trice).
Et puis un autre : sauvegarder sur des supports différents ses fichiers. J'avais utilisé des chemises de couleur différentes pour mes notes de dépouillement (1 chemise papier équivalait à 1 journée de dépouillement).
- histoireeternelle59Niveau 8
Bonjour!
Je ne poste pas souvent mais je lis ce fil très régulièrement, merci à tous pour les conseils prodigués, ca rompt ce fameux isolement du chercheur.
Condorcet, ce que tu dis au sujet des notes quotidiennes m'intéresse. Pour l'instant (je rentre en 2e année), je rédige des synthèses quand je termine le dépouillement d'un fonds ou d'un manuscrit. Une partie de mes sources consiste en la saisie de possessions foncières tirées d'actes notariés (je sais, c'est terriblement excitant au quotidien :lol: ) : est-ce que tu penses que ca vaut réellement le coup de faire un point quotidien pour écrire "recensé autant de possessions, rien d'extraordinaire dans leur composition ou les confronts"?
De prime abord je n'en vois pas trop l'intérêt mais en même temps je traite tellement de documents que j'ai l'impression d'être aux commandes d'un char pour lequel je ne tiendrais pas toutes les rênes. Tu penses que ca peut m'aider à mieux maîtriser mon corpus?
Je ne poste pas souvent mais je lis ce fil très régulièrement, merci à tous pour les conseils prodigués, ca rompt ce fameux isolement du chercheur.
Condorcet, ce que tu dis au sujet des notes quotidiennes m'intéresse. Pour l'instant (je rentre en 2e année), je rédige des synthèses quand je termine le dépouillement d'un fonds ou d'un manuscrit. Une partie de mes sources consiste en la saisie de possessions foncières tirées d'actes notariés (je sais, c'est terriblement excitant au quotidien :lol: ) : est-ce que tu penses que ca vaut réellement le coup de faire un point quotidien pour écrire "recensé autant de possessions, rien d'extraordinaire dans leur composition ou les confronts"?
De prime abord je n'en vois pas trop l'intérêt mais en même temps je traite tellement de documents que j'ai l'impression d'être aux commandes d'un char pour lequel je ne tiendrais pas toutes les rênes. Tu penses que ca peut m'aider à mieux maîtriser mon corpus?
- ElaïnaDevin
Pour la rédaction, je dirais qu'il faut de toute façon se lancer, même sans avoir fini les dépouillements. Pour ma thèse des chartes comme pour mon doctorat j'ai dépouillé quasi jusqu'au bout, parce que ma pensée a beaucoup évolué au cours de la rédaction, et puis j'ai relu des docs, trouvé des pistes nouvelles... Après j'ai commencé à rédiger l'été 2011, et là j'essaie de finir intro et conclusion (le développement est fini depuis l'été 2013) donc ça fait quand même un moment que je n'ai plus mis les pieds aux archives...
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ShajarVénérable
Merci beaucoup pour les conseils, Condorcet et Elaïna !
Pour la définition du sujet, je pense que ça va. Le plan de thèse est rédigé ; il bougera sans doute après, mais je pense que j'ai l'essentiel de la structure. Je ne sais pas s'il est suffisamment précis, par contre, il y a trois parties de tailles inégales (une historique, une d'histoire de l'art, une sur la postérité), avec à l'intérieur des I) et des A). Je vois à peu près ce que je veux mettre dans chaque partie, sur quoi je vais m'appuyer.
Le dépouillement en archives est plus que frustrant ; je dépouille pour être sûre qu'il n'y a rien, en fait. En plus, je dépouille très lentement, car c'est de la correspondance du début du XVIIIe, mal écrite, et je suis obligée de lire presque en intégralité, car je cherche des mentions très précises, qui peuvent apparaître au détour d'une phrase... ou pas, le plus souvent.
Quand je dépouille, je crée en même temps un document qui décrit ce que j'ai trouvé dans le carton (microfilmé comme il se doit, pour que je perde encore plus de temps, grrr.) et je relève les citations qui me paraissent intéressantes. Je mets dans une police spéciale les trucs vraiment intéressants qui peuvent apparaître (vous savez, les moments où vous sautez sur votre chaise dans les archives...). Ainsi, pour chaque dépouillement, j'ai un fichier, avec l'essentiel, qui est facilement consultable. Par contre, je ne m'astreins pas aux notes à la fin d'une journée, parce que je n'ai en général rien à en dire de plus. J'essaye de tenir un journal de thèse, mais le faire de manière systématique n'est pas très utile pour moi.
Pour la biblio, j'ai une fiche par ouvrage lu, le tout classé de manière à m'y retrouver facilement. Mais par expérience en master et autres, je sais que quand je rédige, j'ai besoin de rouvrir les ouvrages, pour relire exactement les passages importants. Les photos compensent, mais c'est moins pratique.
Après, étant en histoire de l'art et non en histoire, mes principales sources sont en fait des objets, qu'il faut que je déniche à droite à gauche. Ca fait plus d'un an que je travaille à cette constitution d'un corpus d'objet, que j'entre dans une base de données. Je pense en avoir encore pour une bonne année, voire plus. Ca me paraît très long, et j'ai un problème un peu compliqué à résoudre.
Pour faire simple, je cherche à recenser de manière exhaustive tous les objets d'une période. Certains sont datés (la date peut être fausse, ou correspondre à un autre calendrier, mais j'ai dit qu'on va faire simple), d'autres non. Pour l'instant, je recense tous les objets datés, pour pouvoir ensuite les analyser stylistiquement et, à partir d'eux, déterminer quels objets non datés peuvent entrer ou non dans mon corpus. Sauf que l'analyse stylistique, je vais la faire en rédigeant. Donc une partie de mon corpus doit être constituée après une première phase de rédaction. Super simple, non ? :lol:
Pour l'instant, je voudrais rédiger la partie historique, qui s'appuie moins sur des sources (en persan) que sur la bibliographie - privilège de l'histoire de l'art, d'utiliser les travaux desouvriers historiens... ; en parallèle, poursuivre les dépouillements en archives et la chasse aux objets. Mais j'ai peur de me disperser inutilement. Par conte, si je n'arrive pas à commencer à faire un peu sens, je me décourage devant l'ampleur de la tâche.
Le tout, évidemment, en double cursus et avec une (petite charge de cours), sachant que je risque de réintégrer l'EN à plein temps sans points l'an prochain.
Désolée pour le côté "je déballe ma thèse", mais ça me permet aussi de faire un point dans ma tête, tout ça... Et comme mon directeur se fout royalement de ce que je peux faire, j'ai besoin de conseils autre part.
Pour la définition du sujet, je pense que ça va. Le plan de thèse est rédigé ; il bougera sans doute après, mais je pense que j'ai l'essentiel de la structure. Je ne sais pas s'il est suffisamment précis, par contre, il y a trois parties de tailles inégales (une historique, une d'histoire de l'art, une sur la postérité), avec à l'intérieur des I) et des A). Je vois à peu près ce que je veux mettre dans chaque partie, sur quoi je vais m'appuyer.
Le dépouillement en archives est plus que frustrant ; je dépouille pour être sûre qu'il n'y a rien, en fait. En plus, je dépouille très lentement, car c'est de la correspondance du début du XVIIIe, mal écrite, et je suis obligée de lire presque en intégralité, car je cherche des mentions très précises, qui peuvent apparaître au détour d'une phrase... ou pas, le plus souvent.
Quand je dépouille, je crée en même temps un document qui décrit ce que j'ai trouvé dans le carton (microfilmé comme il se doit, pour que je perde encore plus de temps, grrr.) et je relève les citations qui me paraissent intéressantes. Je mets dans une police spéciale les trucs vraiment intéressants qui peuvent apparaître (vous savez, les moments où vous sautez sur votre chaise dans les archives...). Ainsi, pour chaque dépouillement, j'ai un fichier, avec l'essentiel, qui est facilement consultable. Par contre, je ne m'astreins pas aux notes à la fin d'une journée, parce que je n'ai en général rien à en dire de plus. J'essaye de tenir un journal de thèse, mais le faire de manière systématique n'est pas très utile pour moi.
Pour la biblio, j'ai une fiche par ouvrage lu, le tout classé de manière à m'y retrouver facilement. Mais par expérience en master et autres, je sais que quand je rédige, j'ai besoin de rouvrir les ouvrages, pour relire exactement les passages importants. Les photos compensent, mais c'est moins pratique.
Après, étant en histoire de l'art et non en histoire, mes principales sources sont en fait des objets, qu'il faut que je déniche à droite à gauche. Ca fait plus d'un an que je travaille à cette constitution d'un corpus d'objet, que j'entre dans une base de données. Je pense en avoir encore pour une bonne année, voire plus. Ca me paraît très long, et j'ai un problème un peu compliqué à résoudre.
Pour faire simple, je cherche à recenser de manière exhaustive tous les objets d'une période. Certains sont datés (la date peut être fausse, ou correspondre à un autre calendrier, mais j'ai dit qu'on va faire simple), d'autres non. Pour l'instant, je recense tous les objets datés, pour pouvoir ensuite les analyser stylistiquement et, à partir d'eux, déterminer quels objets non datés peuvent entrer ou non dans mon corpus. Sauf que l'analyse stylistique, je vais la faire en rédigeant. Donc une partie de mon corpus doit être constituée après une première phase de rédaction. Super simple, non ? :lol:
Pour l'instant, je voudrais rédiger la partie historique, qui s'appuie moins sur des sources (en persan) que sur la bibliographie - privilège de l'histoire de l'art, d'utiliser les travaux des
Le tout, évidemment, en double cursus et avec une (petite charge de cours), sachant que je risque de réintégrer l'EN à plein temps sans points l'an prochain.
Désolée pour le côté "je déballe ma thèse", mais ça me permet aussi de faire un point dans ma tête, tout ça... Et comme mon directeur se fout royalement de ce que je peux faire, j'ai besoin de conseils autre part.
- Marie LaetitiaBon génie
Et en attendant, ça donne terriblement envie de la lire, cette thèse, quand elle sera achevée...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ShajarVénérable
Elle donne moins faim que la tienne
Par curiosité, ça fait combien en taille, chez vous, un plan de thèse ?
Par curiosité, ça fait combien en taille, chez vous, un plan de thèse ?
- ErgoDevin
histoireeternelle59 a écrit:Bonjour!
Je ne poste pas souvent mais je lis ce fil très régulièrement, merci à tous pour les conseils prodigués, ca rompt ce fameux isolement du chercheur.
Condorcet, ce que tu dis au sujet des notes quotidiennes m'intéresse. Pour l'instant (je rentre en 2e année), je rédige des synthèses quand je termine le dépouillement d'un fonds ou d'un manuscrit. Une partie de mes sources consiste en la saisie de possessions foncières tirées d'actes notariés (je sais, c'est terriblement excitant au quotidien :lol: ) : est-ce que tu penses que ca vaut réellement le coup de faire un point quotidien pour écrire "recensé autant de possessions, rien d'extraordinaire dans leur composition ou les confronts"?
De prime abord je n'en vois pas trop l'intérêt mais en même temps je traite tellement de documents que j'ai l'impression d'être aux commandes d'un char pour lequel je ne tiendrais pas toutes les rênes. Tu penses que ca peut m'aider à mieux maîtriser mon corpus?
Je ne suis pas en histoire donc c'est très différent. Mais quand j'ai entrepris de lire les nouvelles de mon auteur, j'avais commencé par faire un résumé de chaque nouvelle et voir les points intéressants + les citations probablement utiles. Quand je les ai relues avec le début de plan, j'ai fait d'autre fiches avec l'intérêt de chaque nouvelle par rapport au sujet, dans quelle (sous-sous-sous...) partie du plan elles entreraient + citations et explication du lien entre la citation et la sous-sous-sous...partie. Ca m'a surtout permis de voir quelles nouvelles n'entraient nulle part et pourquoi (car il y en a...3 sur 107).
Ca me permet également de ne pas oublier les idées qui sont associées à une lecture.
Et puis certaines n'ont aucun intérêt stylistique donc je l'ai mis aussi, certaines sont mauvaises donc je l'ai mis aussi etc.
Al-qalam, là encore, c'est très différent mais quand j'ai commencé à rédigé ma 1e partie, son plan de faisait que deux pages. Et je connais une directrice de thèse qui donnait le conseil à son doctorant d'écrire tout de suite, tous les jours (même quand il n'avait pas encore de plan...bon, j'ai du mal à voir mais...).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CondorcetOracle
Mon corpus était vraiment très différent du vôtre (il s'agissait d'émissions télévisées) et je m'arrangeais pour dépouiller chaque jour différents types de sources : une émission, des documents de production liés à l'émission, la presse de programmes liée à l'émission et parfois un peu de bibliographie. La méthodologie de préparation de la thèse (hors normes de présentation) doit s'adapter à vous et non l'inverse : les synthèses quotidiennes m'ont bien aidé (je les écrivais sur un quai de gare au retour de Paris) mais on peut fort bien estimer qu'une synthèse hebdomadaire suffit. A l'inverse, je n'ai jamais rédigé de journal de thèse (je n'aurais pas pu car, à l'époque, je rédigeais un journal intime). J'ai l'impression aussi qu'il est plus aisé de connaître un échantillon de 135 émissions dépouillées pour un corpus de 1450 émissions : à force, on finit par s'en souvenir sans même y penser. Vos corpus me paraissent bien plus imposants.
L'intérêt de la synthèse quotidienne résidait dans la possibilité de faire ressortir le saillant et le tranchant, donc, de donner corps et vie à des impressions fugitives et, par bonds de coccinelle, la thèse s'est construite ainsi.
Mon plan s'est élaboré comme une charpente : 2 pages au départ avec plein de blancs pour les exemples (et 7 à la fin avec tous les exemples). J'ai aussi commencé à rédiger avant d'avoir fini le dépouillement quoiqu'assez tardivement cependant (après 3 ans) après avoir beaucoup lu les deux premières années et commencé à dépouiller sérieusement la 3e année (ce que je ne recommande pas !!!).
La méthode vient avec la pratique : au début, on jardine un peu puis on prend de l'assurance.
L'intérêt de la synthèse quotidienne résidait dans la possibilité de faire ressortir le saillant et le tranchant, donc, de donner corps et vie à des impressions fugitives et, par bonds de coccinelle, la thèse s'est construite ainsi.
Mon plan s'est élaboré comme une charpente : 2 pages au départ avec plein de blancs pour les exemples (et 7 à la fin avec tous les exemples). J'ai aussi commencé à rédiger avant d'avoir fini le dépouillement quoiqu'assez tardivement cependant (après 3 ans) après avoir beaucoup lu les deux premières années et commencé à dépouiller sérieusement la 3e année (ce que je ne recommande pas !!!).
La méthode vient avec la pratique : au début, on jardine un peu puis on prend de l'assurance.
- ShajarVénérable
Merci beaucoup pour ces retours, c'est vraiment très intéressant de voir comment chacun considère et traite son propre corpus.
- FoulquartNiveau 6
Condorcet a écrit:Avant de songer à rédiger, il convient d'élaborer un plan le plus détaillé possible. Rédiger pour mettre en ordre ne saurait se concevoir sans cette étape préalable. Il est également judicieux de mettre au point une méthodologie de dépouillement qui permette à chaque journée d'apporter des bribes à la thèse en s'astreignant à rédiger des notes qui permettront de dégager quotidiennement ce que les sources ont appris de nouveau, ce qu'elles confirment, ce qu'elles invitent à nuancer. On peut concevoir la thèse comme une pyramide : la bibliographie et les sources en constituent la base et la rédaction (le produit fini prêt à être soutenu) le sommet ; entre eux, l'architecte aura eu soin de prévoir des couloirs de circulation : (un fichier pour le dépouillement du corpus, un autre pour la bibliographie sachant qu'il n'est pas interdit et même recommandé de mettre à profit ses lectures bibliographiques pour dépouiller au mieux le corpus). Il est logique et normal au début d'une thèse voire au milieu d'avoir une impression kaléidoscopique de l'épure. Ce que tu écris m'incite à te conseiller de :
- poser une définition la plus précise possible du sujet et du corpus avec la problématique qui les sous-tend et l'historiographie qui la borne ;
- penser à un plan détaillé (voire aux annexes possibles) ;
- s'astreindre à la rédaction quotidienne de notes de dépouillement (1 journée de dépouillement doit se terminer par une conclusion même sommaire qui récapitule l'apport de cette journée) ;
- rassembler ses fiches de lecture dans un même fichier et réfléchir sur l'orientation que l'on entend donner à ses lectures ;
- regarder l'actualité de la recherche (les événements scientifiques auxquels tu pourrais participer et qui t'aideront à mieux appréhender ton sujet et te faire connaître de tes pairs). Idéalement, tes communications et publications doivent nourrir des parties de thèse ;
- ensuite, seulement, commencer à rédiger la première partie.
J'oubliais un point essentiel : maintenir un contact étroit avec le(la) directeur(trice).
Et puis un autre : sauvegarder sur des supports différents ses fichiers. J'avais utilisé des chemises de couleur différentes pour mes notes de dépouillement (1 chemise papier équivalait à 1 journée de dépouillement).
Merci beaucoup pour ces conseils !
Je fais aussi partie du club des enseignants-doctorants un peu tarés-de-tenter-l'aventure.
Je crois comprendre que vous bossez beaucoup avec des supports papiers plus qu'informatiques : ?
Lorsque tu dis qu'il faut penser à un plan détaillé, je suis d'accord, mais les dépouillements finissent toujours par tordre ce plan...
Quelles infos exactement écrivez-vous sur vos bilans journaliers ?
Quand on dit qu'il faut rédiger régulièrement, même problème. Parfois, on "reproblématise" d'ailleurs ses idées, au fur et à mesure de la maturation de la réflexion (qui est trrrrrrrrèèèèèèès lente chez moi).
@Al-Qalam : je compatis à 100%, pour être dans la même frustration. Je dois dépouiller des conclusions de conseil de ville (dont certaines très dégeul***es du XVIIè) juste pour voir si j'ai des mentions d'archives dedans, et le plus souvent, je lis 300 pages pour rien, enfin pour constater que je ne rate rien... De tout coeur avec toi !
Par ailleurs, travaillez-vous avec des BDD, type Accesse, ou êtes-vous plutôt Excel ?
Content d'avoir trouvé un post qui aide à se sentir moins seul.
- ShajarVénérable
Maintenant, beaucoup de bibliothèques universitaires proposent à leurs inscrits un panel de ressources en ligne accessibles depuis chez soi, grâce à JSTOR et ce genre de choses, c'est très pratiques. Ca ne remplace pas une biblio, mais c'est quand même très pratique. Lorsque je suis en biblio, je photographie ce qui est susceptible de m'intéresser pour le lire tranquillement à la maison, mais ça a l'effet pervres de faire accumuler un grand nombre de données non lues.Foulquart a écrit:
Je crois comprendre que vous bossez beaucoup avec des supports papiers plus qu'informatiques : ?
Copain !
@Al-Qalam : je compatis à 100%, pour être dans la même frustration. Je dois dépouiller des conclusions de conseil de ville (dont certaines très dégeul***es du XVIIè) juste pour voir si j'ai des mentions d'archives dedans, et le plus souvent, je lis 300 pages pour rien, enfin pour constater que je ne rate rien... De tout coeur avec toi !
Je dois faire une catalogue d'objets d'art, donc je travaille avec access, mais ce n'est pas toujours nécessaire et ça présente des désavantages.
Par ailleurs, travaillez-vous avec des BDD, type Accesse, ou êtes-vous plutôt Excel ?
Excel est souvent plus simple à employer, plus pratique aussi pour faire des calculs... mais ce n'est pas un logiciel de base de données.
Choisir une base de données est un travail délicat aussi ; prend le temps de te renseigner, parce que si tu as besoin ensuite de mettre tes données sur internet, d'avoir des choses compatibles avec d'autres formats de base de données, access n'est pas la meilleure solution. Moi, je l'utilise parce que je le trouve très intuitif et facile, mais c'est un peu à défaut.
Marie-Laëtitia est très forte dans le domaine, tu peux lui demander !
Bienvenue chez les fous !
Content d'avoir trouvé un post qui aide à se sentir moins seul.
- FoulquartNiveau 6
Merci pour ta réponse !
Quand je parlais d'usage du papier, je voulais savoir si vos prises de notes et fiches de lecture ou de dépouillement étaient plutôt papier ou ordi, ou les deux.
Après, il existe des moyens d'exporter ses BDD d'access vers excel, et vice-versa. J'ai tendance à saisir sous excel et à basculer sous access pour le traitement ? Cela vous paraît-il pertinent ?
Appel à Marie Laëtitia, qui doit être historienne si j'ai bien été attentif à quelques remarques postées de-ci de-là !
Quand je parlais d'usage du papier, je voulais savoir si vos prises de notes et fiches de lecture ou de dépouillement étaient plutôt papier ou ordi, ou les deux.
Après, il existe des moyens d'exporter ses BDD d'access vers excel, et vice-versa. J'ai tendance à saisir sous excel et à basculer sous access pour le traitement ? Cela vous paraît-il pertinent ?
Appel à Marie Laëtitia, qui doit être historienne si j'ai bien été attentif à quelques remarques postées de-ci de-là !
- ShajarVénérable
Ah, pardon... Moi, je prends presque tout à l'ordi, mais j'ai toujours un carnet et un stylo dans ma poche en cas de fulgurence dans le métro... (oui, je rêve toujours d'avoir des idées) ou plus simplement (faut bien qu'il serve à quelque chose) pour organiser mon travail ou ma tête à un moment où je n'ai rien à faire.Foulquart a écrit:Merci pour ta réponse !
Quand je parlais d'usage du papier, je voulais savoir si vos prises de notes et fiches de lecture ou de dépouillement étaient plutôt papier ou ordi, ou les deux.
Après, il existe des moyens d'exporter ses BDD d'access vers excel, et vice-versa. J'ai tendance à saisir sous excel et à basculer sous access pour le traitement ? Cela vous paraît-il pertinent ?
Appel à Marie Laëtitia, qui doit être historienne si j'ai bien été attentif à quelques remarques postées de-ci de-là !
Basculer d'access vers excel ou inversement, si ça t'est utile, pourquoi se poser des questions ?
- FoulquartNiveau 6
[quote="Al-qalam"]
C'est-à-dire tout le temps, non ?
Si seulement...
Foulquart a écrit:à un moment où je n'ai rien à faire.
C'est-à-dire tout le temps, non ?
Si seulement...
- ElaïnaDevin
Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
Voilà voilà voilà.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- CondorcetOracle
Courage Elaina (et félicitations) : je prépare mon xylophone pour la soutenance !
Foulquart, je réponds à tes interrogations dans un prochain message.
Foulquart, je réponds à tes interrogations dans un prochain message.
- ShajarVénérable
Bientôt le bout, alors ! La dernière ligne droite, courage ! Fonce !Elaïna a écrit:Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
(Si vraiment tu t'ennuies après, j'ai de paaaaaassionants dépouillements à te proposer :-P)
- ElaïnaDevin
Al-qalam a écrit:Bientôt le bout, alors ! La dernière ligne droite, courage ! Fonce !Elaïna a écrit:Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
(Si vraiment tu t'ennuies après, j'ai de paaaaaassionants dépouillements à te proposer :-P)
c'est gentil, mais j'ai déjà sous le coude des propositions d'éditions de textes XVIIe siècle, bien illisibles, pour m'occuper. Mon DR sait me motiver : il ne me donnera les références que quand j'aurai déposé
- Marie LaetitiaBon génie
Elaïna a écrit:Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
Oups. Tu vas pouvoir?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElaïnaDevin
Marie Laetitia a écrit:Elaïna a écrit:Bon bon bon. Bien bien bien. Mon DR veut que je dépose ma thèse fin janvier pour soutenir fin mars.
Voilà voilà voilà.
Oups. Tu vas pouvoir?
je ne vois pas encore comment, mais si j'ai bien compris, il va bien falloir...
- Marie LaetitiaBon génie
Foulquart a écrit:Merci pour ta réponse !
Quand je parlais d'usage du papier, je voulais savoir si vos prises de notes et fiches de lecture ou de dépouillement étaient plutôt papier ou ordi, ou les deux.
Après, il existe des moyens d'exporter ses BDD d'access vers excel, et vice-versa. J'ai tendance à saisir sous excel et à basculer sous access pour le traitement ? Cela vous paraît-il pertinent ?
Appel à Marie Laëtitia, qui doit être historienne si j'ai bien été attentif à quelques remarques postées de-ci de-là !
Contrairement à ce que dit AQ, je ne suis pas forte, je triche
- Spoiler:
- j'ai un mari informaticien :lol:
Et surtout je hais Access depuis 2001 très précisément. Soyez gentils, les gens, NE ME PARLEZ PAS D'ACCESS. J'ai perdu ma base de données de maîtrise (soit 13 mois de travail) à cause d'Access qui ne tolère pas (souvent, voire pas du tout) l'export de données, de manière correcte. Et ça, ça m'est resté en travers de la gorge
Donc, pour répondre à la question j'entre mes données dans une base de données de type MySQL, avec un outil "graphique" qui me sert à afficher mes données, en évitant de tout taper dans le langage SQL (qui est très très peu attrayant quand on n'est pas informaticien). J'ai beaucoup trop de données pour pouvoir utiliser un simple tableur
- Spoiler:
- tableur que j'utilise après pour mes calculs, il me suffit d'exporter mes données vers un tableur, la commande est facile à exécuter. Mais ce n'est qu'un brouillon pour moi, le travail au propre de réalisation des graphiques de fait avec Xfig, qui est compatible avec LaTeX
Pour moi, il faut saisir les données directement dans la BDD (sauf si tu veux rédiger ta thèse avec autre chose que Word ou Libreoffice).
- Spoiler:
- Moi j'utilise LaTeX et, pour éviter les problèmes d'encodages de caractère et autres problèmes liés au copié-collé, je tape directement mes retranscriptions de textes dans des fichiers .tex, et je copie dans ma base de données.
En résumé:
- une vraie formation en informatique me semble très importante
- à défaut, il ne faut surtout pas se laisser effrayer par les outils informatiques que l'on ne connaît pas, bien se renseigner, et apprendre à manier de bons outils pour gagner du temps (en évitant juste d'en perdre).
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum