- DhaiphiGrand sage
Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
- Marie LaetitiaBon génie
Palombella Rossa a écrit:Consensus et innovations : Comment a-t-on écrit les programmes de primaire de 2002 ? Rencontre avec Philippe Joutard
http://aggiornamento.hypotheses.org/487
Un entretien qui permet de bien évaluer les options de ce monsieur (misère, qu'est-ce que je suis sage ! je ne me reconnais pas...)
méthode de travail... consternante...
Les gens m’expliquaient que c’était difficile, qu’ils n’étaient pas formés. C’était la principale critique : la demande de formation. Ce n’est pas faux d’ailleurs !
tu m'étonnes ! Je fais ce programme à des bac+1 ils sont largués...
et en même temps, il a raison sur certains points
« Voilà ! Il y avait l’état d’esprit de revenir à la légende dorée. On ne prépare pas les gens à la réalité. »
mais il oublie juste un micro détail: pour un regard renouvelé sur l'histoire, ce ne sont pas tant les programmes qu'il faut renouveler que la formation des PE. Sauf que les PE ont 1./ une vie 2./ des classes à longueur d'années 3./ une offre de formation... (Allez, je vais être gentille) pas adaptée en l'état
Et pourtant, j'aime Joutard, hein. Mais... le système marche sur la tête.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- doubledeckerSage
Dhaiphi a écrit:Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
=> c'est vrai quoi, l'élève qui n'y arrive pas c'est juste qu'il n'en a pas envie...il ferait des efforts il serait parmi les bons...
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- neomathÉrudit
Ronin a écrit:
La pédagogie est un très beau mot lorsqu'il est prononcé par des gens qui pratiquent au quotidien sans dogmatisme et savent reconnaître que lorsque visiblement ça ne marche pas, il faut essayer autre chose et sans accuser leurs collègues d'êtres ( forcément ) des réacs ou des fachos.
- DuplayExpert
Dhaiphi a écrit:Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
Je sais bien qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tes déclarations fracassantes et iconoclastes, vil sapajou !
Et qu'il faut avoir le courage de rappeler, même si ça déplaît aux petits messieurs de Bercy et aux beaux théoriciens, que les troubles dont souffrent certains élèves qui devraient bénéficier de structures spécialisées ne relèvent pas de nos compétences. A plus forte raison quand même les divers autres professionnels qui les suivent en tout petits groupes s'arrachent les cheveux et avouent leur impuissance...
- Marie LaetitiaBon génie
Mowgli a écrit:Dhaiphi a écrit:Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
Je sais bien qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tes déclarations fracassantes et iconoclastes, vil sapajou !
Et qu'il faut avoir le courage de rappeler, même si ça déplaît aux petits messieurs de Bercy et aux beaux théoriciens, que les troubles dont souffrent certains élèves qui devraient bénéficier de structures spécialisées ne relèvent pas de nos compétences. A plus forte raison quand même les divers autres professionnels qui les suivent en tout petits groupes s'arrachent les cheveux et avouent leur impuissance...
hahem... je ne suis pas sûre que tous comprennent son humour...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SapotilleEmpereur
Marie Laetitia a écrit:Mowgli a écrit:Dhaiphi a écrit:Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
Je sais bien qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tes déclarations fracassantes et iconoclastes, vil sapajou !
Et qu'il faut avoir le courage de rappeler, même si ça déplaît aux petits messieurs de Bercy et aux beaux théoriciens, que les troubles dont souffrent certains élèves qui devraient bénéficier de structures spécialisées ne relèvent pas de nos compétences. A plus forte raison quand même les divers autres professionnels qui les suivent en tout petits groupes s'arrachent les cheveux et avouent leur impuissance...
hahem... je ne suis pas sûre que tous comprennent son humour...
Personnellement, j'ai eu beaucoup de collègues hommes dans des petits villages autour de chez moi auxquels Dhaiphi me fait penser !
C'était des collègues très appréciés, très chouettes , très concernés par tous leurs élèves qui faisaient ce genre de réflexions.
Ils les auraient aimés tous parfaits, à la mesure de leur investissement pour eux !
Et ces réflexions ironiques cachaient la déception de ne point réussir avec tous !
Bizarrement, après chaque message de Dhaiphi, j'attends les messages scandalisés d'un néo ou d'un autre.
Et je ne suis jamais déçue !
Dans une classe, il y a toujours le bon, le moyen, le passable...
- Invité8Niveau 9
:gratte:Dhaiphi a écrit:Je ne rejette personne : chaque élève a la possibilité de travailler, d'être demandeur et de rejoindre les bons. Dépenser de l'énergie certes mais pas en vain et pas de manière unilatérale !Mowgli a écrit:Ben désolée, mais pour ma part, il est hors de question que je choisisse entre les uns et les autres : je suis là pour tous, pour chacun d'entre eux. Quelle drôle d'idée que de rejeter les plus faibles ou les meilleurs !
- DhaiphiGrand sage
On peut effectivement envisager qu'il n'est pas "fait pour les études". Il n'y montre ni goût, ni aptitude.doubledecker a écrit:=> c'est vrai quoi, l'élève qui n'y arrive pas c'est juste qu'il n'en a pas envie...il ferait des efforts il serait parmi les bons...
Ce n'est pas son truc, voilà tout.
Par quel miracle, l'enseignement serait-il accessible à tous ?
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- DuplayExpert
Marie Laetitia a écrit:
hahem... je ne suis pas sûre que tous comprennent son humour...
C'est clair !
Mais on ne peut pas leur en vouloir : ils ne sont pas instits !
- SapotilleEmpereur
Dhaiphi a écrit:On peut effectivement envisager qu'il n'est pas "fait pour les études". Il n'y montre ni goût, ni aptitude.doubledecker a écrit:=> c'est vrai quoi, l'élève qui n'y arrive pas c'est juste qu'il n'en a pas envie...il ferait des efforts il serait parmi les bons...
Ce n'est pas son truc, voilà tout.
Par quel miracle, l'enseignement serait-il accessible à tous ?
Et des gosses "pas faits pour les études" et qui deviennent des adultes respectables dans leurs choix et leur parcourt de vie, c'est plus que courant... enfin, ici, dans ma campagne paumée, en tous cas ...
- User5899Demi-dieu
Pourquoi, Guillaume, quand je vous lis causant pédagogie, j'entends cet extrait de dialogue d'un monument du cinéma français : "Groupiert : Restez groupiert" ?GuillaumeCaron a écrit:en établissant des liens entre les domaines disciplinaires et en articulant savoirs scolaires et extrascolaires, sans oublier de tenir compte de la révolution numérique dans son ampleur et ses limites.
Il est temps de les établir... aujourd'hui, de part leurs volontés certains enseignants de collège arrivent à le faire à la marge ... Il faudrait vraiment que ça devienne une clé de voûte du collège... Sans quoi cette articulation nécessaire sera réservé à une portion de la population ...
Eh bien souvent on confond "bon élève" avec élève qui sait seul faire c'est lien ... mais pour une vraie école démocratique, une de ses missions doit être de créer ce lien ... Il ne peut venir que d'activités complexes, pluridisciplinaires, de projets ...
Donc oui la pédagogie doit être une question essentielle dans les années qui viennent !
- DhaiphiGrand sage
Mowgli a écrit:Je sais bien qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre tes déclarations fracassantes et iconoclastes, vil sapajou !
Me voici, à mon bureau (assis naturellement) entre le tableau noir et les plantes vertes que l'on me confie six heures par jour.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- DuplayExpert
Sapotille a écrit:
Personnellement, j'ai eu beaucoup de collègues hommes dans des petits villages autour de chez moi auxquels Dhaiphi me fait penser !
C'était des collègues très appréciés, très chouettes , très concernés par tous leurs élèves qui faisaient ce genre de réflexions.
Ils les auraient aimés tous parfaits, à la mesure de leur investissement pour eux !
Et ces réflexions ironiques cachaient la déception de ne point réussir avec tous !
Sap' :
Et même constat en ZEP.
Faut croire que c'est un truc de mecs, ce besoin de se faire passer pour des bourrins pour camoufler leurs émotions. Ils ne doivent pas tout à fait être fabriqués comme nous !
:journal: :lol:
Et là, je sens que je vais m'en prendre plein la tronche pour sexisme ou je ne sais quoi d'autre.
- Invité8Niveau 9
Cripure a écrit:Pourquoi, Guillaume, quand je vous lis causant pédagogie, j'entends cet extrait de dialogue d'un monument du cinéma français : "Groupiert : Restez groupiert" ?GuillaumeCaron a écrit:en établissant des liens entre les domaines disciplinaires et en articulant savoirs scolaires et extrascolaires, sans oublier de tenir compte de la révolution numérique dans son ampleur et ses limites.
Il est temps de les établir... aujourd'hui, de part leurs volontés certains enseignants de collège arrivent à le faire à la marge ... Il faudrait vraiment que ça devienne une clé de voûte du collège... Sans quoi cette articulation nécessaire sera réservé à une portion de la population ...
Eh bien souvent on confond "bon élève" avec élève qui sait seul faire c'est lien ... mais pour une vraie école démocratique, une de ses missions doit être de créer ce lien ... Il ne peut venir que d'activités complexes, pluridisciplinaires, de projets ...
Donc oui la pédagogie doit être une question essentielle dans les années qui viennent !
Intéressant ce post ... Sinon c'est quoi le rapport ?
- DhaiphiGrand sage
Je le conçois parfaitement.Sapotille a écrit:Et des gosses "pas faits pour les études" et qui deviennent des adultes respectables dans leurs choix et leur parcourt de vie, c'est plus que courant... enfin, ici, dans ma campagne paumée, en tous cas ...
Personnellement, je n'ai jamais été attiré par les études "classiques" qui de manière générale m'ont profondément ennuyé (passage obligé) et je comprends d'autant mieux ceux qui y sont peu réceptifs.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- JPhMMDemi-dieu
En un mot : unicité.GuillaumeCaron a écrit:Cripure a écrit:Pourquoi, Guillaume, quand je vous lis causant pédagogie, j'entends cet extrait de dialogue d'un monument du cinéma français : "Groupiert : Restez groupiert" ?GuillaumeCaron a écrit:en établissant des liens entre les domaines disciplinaires et en articulant savoirs scolaires et extrascolaires, sans oublier de tenir compte de la révolution numérique dans son ampleur et ses limites.
Il est temps de les établir... aujourd'hui, de part leurs volontés certains enseignants de collège arrivent à le faire à la marge ... Il faudrait vraiment que ça devienne une clé de voûte du collège... Sans quoi cette articulation nécessaire sera réservé à une portion de la population ...
Eh bien souvent on confond "bon élève" avec élève qui sait seul faire c'est lien ... mais pour une vraie école démocratique, une de ses missions doit être de créer ce lien ... Il ne peut venir que d'activités complexes, pluridisciplinaires, de projets ...
Donc oui la pédagogie doit être une question essentielle dans les années qui viennent !
Intéressant ce post ... Sinon c'est quoi le rapport ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DuplayExpert
Et en trois mots : négation de l'altérité !
C'est une énorme erreur, à mon avis, que de vouloir imposer le travail en équipe autour d'une pédagogie unique.
Pour ce que j'ai pu observer en primaire, c'est au contraire une réelle chance pour nos élèves que de pouvoir bénéficier d'approches différentes tout au long de leur cursus. Certains tirent un plus grand bénéfice de pratiques plutôt "frontales", d'autres de pratiques plutôt "constructivistes".
Alors pourquoi vouloir opposer des collègues et en arriver à semer la zizanie au sein d'une équipe, à instiller une dynamique de prise de pouvoir et de rapports de force, quand il est parfaitement possible de faire coexister des pédagogies multiples dans le respect réciproque des uns et des autres ?
Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'oeuvrer en commun pour apporter le meilleur aux élèves qui nous sont confiés. Et si l'on faisait un peu confiance aux maîtres en charge d'une classe et à leur conscience professionnelle, tout simplement, pour une fois ?
C'est une énorme erreur, à mon avis, que de vouloir imposer le travail en équipe autour d'une pédagogie unique.
Pour ce que j'ai pu observer en primaire, c'est au contraire une réelle chance pour nos élèves que de pouvoir bénéficier d'approches différentes tout au long de leur cursus. Certains tirent un plus grand bénéfice de pratiques plutôt "frontales", d'autres de pratiques plutôt "constructivistes".
Alors pourquoi vouloir opposer des collègues et en arriver à semer la zizanie au sein d'une équipe, à instiller une dynamique de prise de pouvoir et de rapports de force, quand il est parfaitement possible de faire coexister des pédagogies multiples dans le respect réciproque des uns et des autres ?
Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'oeuvrer en commun pour apporter le meilleur aux élèves qui nous sont confiés. Et si l'on faisait un peu confiance aux maîtres en charge d'une classe et à leur conscience professionnelle, tout simplement, pour une fois ?
- SapotilleEmpereur
Mowgli a écrit:Et en trois mots : négation de l'altérité !
C'est une énorme erreur, à mon avis, que de vouloir imposer le travail en équipe autour d'une pédagogie unique.
Pour ce que j'ai pu observer en primaire, c'est au contraire une réelle chance pour nos élèves que de pouvoir bénéficier d'approches différentes tout au long de leur cursus. Certains tirent un plus grand bénéfice de pratiques plutôt "frontales", d'autres de pratiques plutôt "constructivistes".
Alors pourquoi vouloir opposer des collègues et en arriver à semer la zizanie au sein d'une équipe, à instiller une dynamique de prise de pouvoir et de rapports de force, quand il est parfaitement possible de faire coexister des pédagogies multiples dans le respect réciproque des uns et des autres ?
Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'oeuvrer en commun pour apporter le meilleur aux élèves qui nous sont confiés. Et si l'on faisait un peu confiance aux maîtres en charge d'une classe et à leur conscience professionnelle, tout simplement, pour une fois ?
Mowgli! Ministre de l'éducation nationale !
Mowgli! Ministre de l'éducation nationale !
Mowgli! Ministre de l'éducation nationale !
Mowgli! Ministre de l'éducation nationale !
- JPhMMDemi-dieu
Voilà.Mowgli a écrit:Et en trois mots : négation de l'altérité !
C'est une énorme erreur, à mon avis, que de vouloir imposer le travail en équipe autour d'une pédagogie unique.
Pour ce que j'ai pu observer en primaire, c'est au contraire une réelle chance pour nos élèves que de pouvoir bénéficier d'approches différentes tout au long de leur cursus. Certains tirent un plus grand bénéfice de pratiques plutôt "frontales", d'autres de pratiques plutôt "constructivistes".
Alors pourquoi vouloir opposer des collègues et en arriver à semer la zizanie au sein d'une équipe, à instiller une dynamique de prise de pouvoir et de rapports de force, quand il est parfaitement possible de faire coexister des pédagogies multiples dans le respect réciproque des uns et des autres ?
Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'oeuvrer en commun pour apporter le meilleur aux élèves qui nous sont confiés. Et si l'on faisait un peu confiance aux maîtres en charge d'une classe et à leur conscience professionnelle, tout simplement, pour une fois ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- yphrogEsprit éclairé
JPhMM a écrit:En un mot : unicité.GuillaumeCaron a écrit:Cripure a écrit: j'entends cet extrait de dialogue d'un monument du cinéma français : "Groupiert : Restez groupiert"
Intéressant ce post ... Sinon c'est quoi le rapport ?
Je suis inculte, je ne connais pas la référence. Mais je pense aux people-movers à l'aeroport, à la phrase maintes fois citée d'Invisible Man ("Keep that nigger boy runnin'"), et je pense que peu de nous auront (aurons?) le temps de bien lire The Corrections.
- Spoiler:
et son cinema(-tomography):Franzen a écrit:Earl (Curly) Eberle a écrit:The only workable connection we have with the electrophysiology of cognition and volition is chemical. That's the received wisdom, part of the gospel of our science. Nobody in their right mind would try to connect the world of neurons with the world of printed circuits.E. E. a écrit:Nobody, that is, but the Axon Corporation.
mise en scène antérieure:Franzen a écrit:A visionary in a warm-up jacket was lecturing to pretty college students. Behind the visionary, in a pixellated middle distance, were sterilizers and chromatography cartridges and tissue stains in weak solution, ... pinups of spread-eagled chromosomes, and diagrams of tuna-red brains sliced up like sashimi.[...] Axon Co. promotional video [...] The camera work was nervous, the lab floor pitched and lurched. Blurry zooms zeroed in on female student faces aglow with fascination.
(at the visionary translating his powerpoint...)
(avant que les feministes ne s'insurgent... mon crime n'est qu'un crime de citation. )
- User5899Demi-dieu
Merci les copines zet copains pour l'exégèse.
Mowgli, "négation de l'altérité", ça fait 4 mots :colere:
Mowgli, "négation de l'altérité", ça fait 4 mots :colere:
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:Serge a écrit:
Certainement. Cracher sur de telles études n'est pas très constructif. Il y a àboire et à mangerprendre et à laisser, comme on dit.
En revanche, les pédagogues devraient se limiter à dispenser des conseils, des suggestions, et non se mettre à ériger des dogmes, qu'on essaie ensuite d'imposer à tous, et au forceps, comme s'il existait des méthodes magiques applicables par tous et partout, sans se soucier du public, des moyens ou de la personnalité de chaque enseignant. Je suis sûr que vous partagez ce sentiment, mais dans la pratique, combien de "préconisations" sont en train de nous tomber dessus par décrets ou pressions diverses, que ce soit un usage irraisonné des TICE, une méthode inductive à outrance qui se révèle très chronophages parfois juste pour leur donner le sentiment illusoire de "(re)découvrir" des évidences qui auraient pu être énoncées en une phrase, une approche presque exclusivement par compétences, des séquences décloisonnées, qui ont souvent eu pour effet du saupoudrage de notions, et des classeurs sans dessus dessous, le travail par groupes, même si le public est très difficile, avec des migraines assurées, de multiplications de projets interdisciplinaires (parcours diversifiés, et autres choses qui nous sont tombées dessus de manière obligée, avant d'être retirées presque incognito), etc. etc.
Je ne dis pas que tout est à jeter dans cet arsenal de pratiques, au contraire. C'est la systématisation imposée, frôlant parfois l'endoctrinement qui conduit certains collègues à se montrer méfiants, voire hostiles, alors qu'ils pourraient être par ailleurs très ouverts et réceptifs à bien des pratiques pédagogiques. C'est d'ailleurs une des raisons qui conduit beaucoup de collègues à venir échanger sur un forum justement. Un lieu où chacun témoigne, propose, aide, échange en toute liberté, sans pour autant imposer ses façons de faire.
Une observation: ce n'est pas parce qu'untel est chercheur que son travail est nécessairement intéressant. S'il l'est, c'est en raison de la qualité de l'argumentation. Sinon, c'est faire jouer l'argument d'autorité (cher à certains). Et je sais ce que c'est que faire de la recherche. Et si un spécialiste de mon domaine vient dire des c***ries, je lui rabats son caquet. Pardon, j'argumente pour lui prouver qu'il devrait réfléchir avant de l'ouvrir.
Parce qu'il affleure si souvent (même de manière implicite).
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:Serge a écrit:
Certainement. Cracher sur de telles études n'est pas très constructif. Il y a àboire et à mangerprendre et à laisser, comme on dit.
En revanche, les pédagogues devraient se limiter à dispenser des conseils, des suggestions, et non se mettre à ériger des dogmes, qu'on essaie ensuite d'imposer à tous, et au forceps, comme s'il existait des méthodes magiques applicables par tous et partout, sans se soucier du public, des moyens ou de la personnalité de chaque enseignant. Je suis sûr que vous partagez ce sentiment, mais dans la pratique, combien de "préconisations" sont en train de nous tomber dessus par décrets ou pressions diverses, que ce soit un usage irraisonné des TICE, une méthode inductive à outrance qui se révèle très chronophages parfois juste pour leur donner le sentiment illusoire de "(re)découvrir" des évidences qui auraient pu être énoncées en une phrase, une approche presque exclusivement par compétences, des séquences décloisonnées, qui ont souvent eu pour effet du saupoudrage de notions, et des classeurs sans dessus dessous, le travail par groupes, même si le public est très difficile, avec des migraines assurées, de multiplications de projets interdisciplinaires (parcours diversifiés, et autres choses qui nous sont tombées dessus de manière obligée, avant d'être retirées presque incognito), etc. etc.
Je ne dis pas que tout est à jeter dans cet arsenal de pratiques, au contraire. C'est la systématisation imposée, frôlant parfois l'endoctrinement qui conduit certains collègues à se montrer méfiants, voire hostiles, alors qu'ils pourraient être par ailleurs très ouverts et réceptifs à bien des pratiques pédagogiques. C'est d'ailleurs une des raisons qui conduit beaucoup de collègues à venir échanger sur un forum justement. Un lieu où chacun témoigne, propose, aide, échange en toute liberté, sans pour autant imposer ses façons de faire.
Une observation: ce n'est pas parce qu'untel est chercheur que son travail est nécessairement intéressant. S'il l'est, c'est en raison de la qualité de l'argumentation. Sinon, c'est faire jouer l'argument d'autorité (cher à certains). Et je sais ce que c'est que faire de la recherche. Et si un spécialiste de mon domaine vient dire des c***ries, je lui rabats son caquet. Pardon, j'argumente pour lui prouver qu'il devrait réfléchir avant de l'ouvrir.
Ou du sujet choisi, des archives dépouillées et plus généralement de l'appareil critique.
Je sais faire une recherche (ou j'ai su), quant à savoir faire de la recherche, je suis toujours désireux d'aller observer comment des collègues peuvent la concevoir et l'entreprendre. Les débats épistémologiques, heuristiques et herméneutiques enrichissent la recherche, d'autant plus qu'une idée fausse ou appréhendée comme telle est un fait vrai.
- Marie LaetitiaBon génie
Mowgli a écrit:Et en trois mots : négation de l'altérité !
C'est une énorme erreur, à mon avis, que de vouloir imposer le travail en équipe autour d'une pédagogie unique.
Pour ce que j'ai pu observer en primaire, c'est au contraire une réelle chance pour nos élèves que de pouvoir bénéficier d'approches différentes tout au long de leur cursus. Certains tirent un plus grand bénéfice de pratiques plutôt "frontales", d'autres de pratiques plutôt "constructivistes".
Alors pourquoi vouloir opposer des collègues et en arriver à semer la zizanie au sein d'une équipe, à instiller une dynamique de prise de pouvoir et de rapports de force, quand il est parfaitement possible de faire coexister des pédagogies multiples dans le respect réciproque des uns et des autres ?
Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'oeuvrer en commun pour apporter le meilleur aux élèves qui nous sont confiés. Et si l'on faisait un peu confiance aux maîtres en charge d'une classe et à leur conscience professionnelle, tout simplement, pour une fois ?
après l'échec pédagogique de nombreux
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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