- ArediusNiveau 9
"A force de nous considérés "
Je lis un peu partout cette "orthographe" : "considérés" au lieu de "considérer". Est-ce l'application d'une règle de la grammaire "nouvelle génération" ?
Signé : un vieillard
" Les actes appartiennent aux jeunes gens, les conseils aux hommes mûrs et les pets aux vieillards " Boethus
Pour rester dans le sujet de ce fil de discussion, mon dernier message sur mon blog :
La free box vient de passer à l'heure d'été
Quand j'ai voulu savoir pourquoi elle n'était pas passée à l'heure d'été il y a une semaine, je me suis rendu compte que des tas de gens avaient recopié plus ou moins exactement le même message fumeux sur la Toile. Le copier/coller est devenu le summum de la haute pratique, le fameux "savoir faire" et "savoir être" de nos pédago-démagos et de nos élus fanatiques des TIC, mieux des NTIC (il n'y a pas meilleurs soutiers du business ! et du déficit de notre balance commerciale). Vive le "faire faire" ! au diable le "faire" ! Tous donneurs d'ordres !
En fait, il s'agit d'une question d'interprétation de ce qu'est le dernier week-end du mois. Hier, nous étions le 31 avril. Aujourd'hui, nous sommes le 1er avril*. Ce week-end est à cheval entre deux mois. Le règlement ( que je n'ai pas lu. Il faut que je le cherche) doit donc considérer qu'il n'est pas le dernier du mois de mars.
Les rédacteurs du logiciel, eux, ont considéré que c'était le dernier.
* Tiens, c'est Rameaux ! Si j'étais catho pratiquant je rouspéterais. Les médias nous informent plus sur les dates de la religion musulmane que sur celles de la chrétienne. Rameaux, le jour où je quittais les pantalons longs pour les courts, le jour où je mettais les chaussures neuves d'été, le jour où l'église faisait le plein. Les paysans venaient avec de splendides constructions faites de noisetier et de buis, sur lesquelles étaient accrochés des personnages en meringue.
Je lis un peu partout cette "orthographe" : "considérés" au lieu de "considérer". Est-ce l'application d'une règle de la grammaire "nouvelle génération" ?
Signé : un vieillard
" Les actes appartiennent aux jeunes gens, les conseils aux hommes mûrs et les pets aux vieillards " Boethus
Pour rester dans le sujet de ce fil de discussion, mon dernier message sur mon blog :
La free box vient de passer à l'heure d'été
Quand j'ai voulu savoir pourquoi elle n'était pas passée à l'heure d'été il y a une semaine, je me suis rendu compte que des tas de gens avaient recopié plus ou moins exactement le même message fumeux sur la Toile. Le copier/coller est devenu le summum de la haute pratique, le fameux "savoir faire" et "savoir être" de nos pédago-démagos et de nos élus fanatiques des TIC, mieux des NTIC (il n'y a pas meilleurs soutiers du business ! et du déficit de notre balance commerciale). Vive le "faire faire" ! au diable le "faire" ! Tous donneurs d'ordres !
En fait, il s'agit d'une question d'interprétation de ce qu'est le dernier week-end du mois. Hier, nous étions le 31 avril. Aujourd'hui, nous sommes le 1er avril*. Ce week-end est à cheval entre deux mois. Le règlement ( que je n'ai pas lu. Il faut que je le cherche) doit donc considérer qu'il n'est pas le dernier du mois de mars.
Les rédacteurs du logiciel, eux, ont considéré que c'était le dernier.
* Tiens, c'est Rameaux ! Si j'étais catho pratiquant je rouspéterais. Les médias nous informent plus sur les dates de la religion musulmane que sur celles de la chrétienne. Rameaux, le jour où je quittais les pantalons longs pour les courts, le jour où je mettais les chaussures neuves d'été, le jour où l'église faisait le plein. Les paysans venaient avec de splendides constructions faites de noisetier et de buis, sur lesquelles étaient accrochés des personnages en meringue.
- Luigi_BGrand Maître
Première nouvelle.Christophe_g a écrit:on remarque sans peine qu'il ne suit pas les deux schémas réputés "corrects".
Une problématique dégagée du schéma rimique, ça me fait bien rire. On dirait mon faux corrigé.Christophe_g a écrit:Encore faut-il les connaître ! et les avoir enseignés ou transmis. Mais j'en doute. Et l'on voit poindre dès lors toute la problématique : une esthétique de l'irrégularité.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CathEnchanteur
Sont de plus aimables, les tenants de la liberté. Ici et ailleurs.
- Le grincheuxSage
Je vais faire dériver un peu le sujet. Il me semble que bon nombre d'intervenants trouvent scandaleux de mettre des informations erronées dans Wikipédia. Certes, mais cela montre deux choses :
1/ ces informations ont été publiées et sont restées assez longtemps en ligne sans que personne ne s'en offusque ;
2/ tout le monde peut écrire n'importe quoi.
Et cela va assez loin puisqu'il y a un exemple qui montre qu'une entreprise privée
1/ ces informations ont été publiées et sont restées assez longtemps en ligne sans que personne ne s'en offusque ;
2/ tout le monde peut écrire n'importe quoi.
Et cela va assez loin puisqu'il y a un exemple qui montre qu'une entreprise privée
- Spoiler:
- Hélios Services radiée du TC depuis
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- Christophe_gNiveau 5
Luigi_B a écrit:Première nouvelle.Christophe_g a écrit:on remarque sans peine qu'il ne suit pas les deux schémas réputés "corrects".Une problématique dégagée du schéma rimique, ça me fait bien rire. On dirait mon faux corrigé.Christophe_g a écrit:Encore faut-il les connaître ! et les avoir enseignés ou transmis. Mais j'en doute. Et l'on voit poindre dès lors toute la problématique : une esthétique de l'irrégularité.
Là, effectivement, on arrive au point de blocage. Bel exemple de mauvaise foi. Oui, dans le siècle précédent, deux schémas ont été imposés, deux schémas que l'on donne, historiquement, pour "corrects" en français. Marot puis Peletier. Mais bon. Après tout, tu peux aussi l'ignorer. Aucun mal. Professeur.
Je n'ai pas dit que le seul schéma rimique était irrégulier par rapport aux schémas réputés "corrects" en français depuis la création/importation de la forme "sonnet" par Marot. Il va s'en dire qu'il y a bien d'autres caractères qui mettent en évidence cette recherche de la nouveauté propre à ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui une esthétique baroque. Et la nouveauté de la forme en est une. On n'aura pas de mal à trouver dans l'expression un deuxième axe qui illustre cette recherche du nouveau ou de la surprise.
Autant d'hommes, autant d'avis.
- Christophe_gNiveau 5
Luigi_B a écrit:On dirait mon faux corrigé.
On dirait que ton expérience des projecteurs t'a un peu fait gonfler le melon, l'ami. Ç'en est presque indécent.
- Luigi_BGrand Maître
Toujours les attaques personnelles...
Ce que tu dis sur la baroque est très juste et d'ailleurs j'en avais longuement parlé aux élèves pour leur permettre d'appréhender le sonnet.
Mais ta problématique est propre au baroque, pas à ce sonnet.
C'est bien le travers d'une recherche documentaire dans cet exercice qu'est le commentaire : plaquer sur le texte ce qui n'est pas propre au texte et lui retirer ainsi sa singularité propre.
Ce que tu dis sur la baroque est très juste et d'ailleurs j'en avais longuement parlé aux élèves pour leur permettre d'appréhender le sonnet.
Mais ta problématique est propre au baroque, pas à ce sonnet.
C'est bien le travers d'une recherche documentaire dans cet exercice qu'est le commentaire : plaquer sur le texte ce qui n'est pas propre au texte et lui retirer ainsi sa singularité propre.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ProvenceEnchanteur
Christophe_g a écrit:
Parleur !
T'es un foutu prétentieux !
Christophe_g a écrit:
On dirait que ton expérience des projecteurs t'a un peu fait gonfler le melon, l'ami. Ç'en est presque indécent.
Christophe, es-tu sûr que tu vas bien? Tu montres une obstination vraiment personnelle à t'attaquer à Luigi...
Une petite verveine, mon ami?
- Christophe_gNiveau 5
Luigi_B a écrit:Toujours les attaques personnelles...
Ce que tu dis sur la baroque est très juste et d'ailleurs j'en avais longuement parlé aux élèves pour leur permettre d'appréhender le sonnet.
Mais ta problématique est propre au baroque, pas à ce sonnet.
C'est bien le travers d'une recherche documentaire dans cet exercice qu'est le commentaire : plaquer sur le texte ce qui n'est pas propre au texte et lui retirer ainsi sa singularité propre.
Un texte se rattache à un contexte, voire à un intertexte, un mouvement, une esthétique, une forme, etc. Le texte présente-t-il les ca-
ractéristiques attendues ? Quelques différences ? Selon le même principe, peut-on y reconnaître les caratéristiques essentielles à son genre? Quelles "irrégularités" ? Quelles constantes ? Voilà une excellente occasion d’observer le texte en détails...
- User5899Demi-dieu
C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
- Christophe_gNiveau 5
Provence a écrit:Christophe_g a écrit:
Parleur !
T'es un foutu prétentieux !Christophe_g a écrit:
On dirait que ton expérience des projecteurs t'a un peu fait gonfler le melon, l'ami. Ç'en est presque indécent.
Christophe, es-tu sûr que tu vas bien? Tu montres une obstination vraiment personnelle à t'attaquer à Luigi...
Une petite verveine, mon ami?
Tu devrais relire nos échanges, je ne suis pas le seul à attaquer...
- User5899Demi-dieu
C'est un autoportrait des élèvesLuigi_B a écrit:Petit fait amusant : la succincte biographie de Vion d'Alibray sur Wikipédia indique ceci :
Charles de Vion d’Alibray est l’auteur de poèmes bachiques et érotiques où s’exprime un épicurisme insouciant et badin, qui seront réunis dans un recueil publié en 1653. Il célèbre avec humour les joies du vin et de la bonne chère, les plaisirs amoureux et la vie facile : un genre qu'on appelle la « poésie de cabaret »12. Il est proche des poètes libertins de son époque, sans en faire partie
Le sonnet que j'ai donné à mes élèves ne correspond pas du tout à cette définition de son œuvre.
- ProvenceEnchanteur
Christophe_g a écrit:
Tu devrais relire nos échanges, je ne suis pas le seul à attaquer...
C'est ta nervosité qui m'inquiète... Essaie quand même la verveine, on ne sait jamais.
- User5899Demi-dieu
En latin, "professeur"Christophe_g a écrit:Parleur !
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Voilà une problématique intéressante. Relis nos échanges. J'en appelais à Michel Foucault et son article fameux sur la question de l'auteur. Ce n'est pas le titre qui fait la validité mais la valeur du propos lui-même qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut. Le titre est administratif, juridique. La valeur d'une théorie ou d'une œuvre ne se situe pas dans l’état civil.
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement.Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Et après l'on dit que je suis agressif...
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Pour te le dire autrement, on se fout pas mal de savoir si Saussure, Benveniste, etc. ont fait ou non une thèse pour valider leur "propos". Ah ! Les thèses ! Un bel exemple de la reproduction ! Un cirque !
- User5899Demi-dieu
Mais le titre universitaire ne fait pas partie de l'état civil et le titre s'obtient par une parole "qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut". Je ne vois pas ce qui peut vous gêner dans le titre.Christophe_g a écrit:Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Voilà une problématique intéressante. Relis nos échanges. J'en appelais à Michel Foucault et son article fameux sur la question de l'auteur. Ce n'est pas le titre qui fait la validité mais la valeur du propos lui-même qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut. Le titre est administratif, juridique. La valeur d'une théorie ou d'une œuvre ne se situe pas dans l’état civil.
- User5899Demi-dieu
Ah, bien sûr, si ma phrase est agressive selon vous, nous avons un problème de définitionChristophe_g a écrit:Et après l'on dit que je suis agressif...Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement.Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
- User5899Demi-dieu
C'est qui, "on" ? "Vous" ?Christophe_g a écrit:Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Pour te le dire autrement, on se fout pas mal de savoir si Saussure, Benveniste, etc. ont fait ou non une thèse pour valider leur "propos". Ah ! Les thèses ! Un bel exemple de la reproduction ! Un cirque !
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:Mais le titre universitaire ne fait pas partie de l'état civil et le titre s'obtient par une parole "qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut". Je ne vois pas ce qui peut vous gêner dans le titre.Christophe_g a écrit:Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Voilà une problématique intéressante. Relis nos échanges. J'en appelais à Michel Foucault et son article fameux sur la question de l'auteur. Ce n'est pas le titre qui fait la validité mais la valeur du propos lui-même qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut. Le titre est administratif, juridique. La valeur d'une théorie ou d'une œuvre ne se situe pas dans l’état civil.
Quiconque a déjà assisté à une soutenance de thèse (pour l'avoir soutenue par exemple), le sait : la plupart des thèses n'est que de la reproduction, une parole d'autorité qui ne sert (sinon rarement) aucunement la pensée mais une l'école dans laquelle elle s'inscrit. Idéologie ? C'est un cirque. J'ai pas mal d'anecdotes à ce sujet. Et les colloques universitaires ? Pas mieux. Tiens, juste une, pour le plaisir. Jean-Claude Chevalier. Ça devrait dire quelque chose aux grammairiens. « On est à peine capable de s'entendre sur l'article défini. Alors le reste... » Vous me faites rire avec votre savoir estampillé, titré, qui serait plus fiable parce que validé par l'institution.
- User5899Demi-dieu
Bon, eh bien, riez bien Bon dimanche.Christophe_g a écrit:Cripure a écrit:Mais le titre universitaire ne fait pas partie de l'état civil et le titre s'obtient par une parole "qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut". Je ne vois pas ce qui peut vous gêner dans le titre.Christophe_g a écrit:Cripure a écrit:C'est marrant, cette périphrase C'est exactement ce que pourrait dire Raoul, patron du Café des Sports à Mailleroncourt-Charrette, pour défendre son établissement. Si personne ne montre ses titres, comment valider les propos ?Christophe_g a écrit:un espace d'échange et de partage de la connaissance hors les murs de l'institution, un espace où le savoir n'a pas besoin de montrer ses diplômes, ses concours, ses titres pour être mis en partage.
Voilà une problématique intéressante. Relis nos échanges. J'en appelais à Michel Foucault et son article fameux sur la question de l'auteur. Ce n'est pas le titre qui fait la validité mais la valeur du propos lui-même qui s'inscrit, historiquement, dans une culture donnée pour recevoir un certain statut. Le titre est administratif, juridique. La valeur d'une théorie ou d'une œuvre ne se situe pas dans l’état civil.
Quiconque a déjà assisté à une soutenance de thèse (pour l'avoir soutenue par exemple), le sait : la plupart des thèses n'est que de la reproduction, une parole d'autorité qui ne sert (sinon rarement) aucunement la pensée mais une l'école dans laquelle elle s'inscrit. Idéologie ? C'est un cirque. J'ai pas mal d'anecdotes à ce sujet. Et les colloques universitaires ? Pas mieux. Tiens, juste une, pour le plaisir. Jean-Claude Chevalier. Ça devrait dire quelque chose aux grammairiens. « On est à peine capable de s'entendre sur l'article défini. Alors le reste... » Vous me faites rire avec votre savoir estampillé, titré, qui serait plus fiable parce que validé par l'institution.
- Marie LaetitiaBon génie
Christophe_g a écrit:
La messe est dite. Bravo. Imparable. Brillant. Vraiment. Dites, pourquoi n'apportez-vous rien de votre science certaine à quelque entreprise de ce genre ? Trop médiocre sans doute. Vous préférez la belle estrade.
Mon cher Christophe. Sur quel ton faudra-t-il te dire que, aussi beau que soit le projet de WP, la réalité est la suivante: il peut y avoir de brillantes contributions, il y aura aussi des ignorants ou malfaisants sans but pédagogique pour détruire ce qui a été bien fait. Rien que pour ça, plus envie de participer. Il faut te le dire en combien de langues?
Hého, hein, si WP voulait être à l'abri des malfaisants, elle ne prêterait pas le flanc à ce genre d'individus en permettant les modifs de n'importe qui. À un moment donné, il faut être logique.Comment complimenter quelqu'un qui initie, sans fard, ses élèves à la dégradation de Wikipédia ?
Mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...
Et pour être sûr que tu n'aies pas raté ça, la preuve par l'exemple https://www.neoprofs.org/t45934p90-comment-j-ai-pourri-le-web#1360259
Toi qui es adepte du "libre" Hélios doit te dire quelque chose, collant comme de la glue celui-là, revenait en permanence...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Le grincheuxSage
Christophe_g a écrit:
Quiconque a déjà assisté à une soutenance de thèse (pour l'avoir soutenue par exemple), le sait : la plupart des thèses n'est que de la reproduction, une parole d'autorité qui ne sert (sinon rarement) aucunement la pensée mais une l'école dans laquelle elle s'inscrit. Idéologie ? C'est un cirque. J'ai pas mal d'anecdotes à ce sujet. Et les colloques universitaires ? Pas mieux. Tiens, juste une, pour le plaisir. Jean-Claude Chevalier. Ça devrait dire quelque chose aux grammairiens. « On est à peine capable de s'entendre sur l'article défini. Alors le reste... » Vous me faites rire avec votre savoir estampillé, titré, qui serait plus fiable parce que validé par l'institution.
La plupart des thèses n'est que de la reproduction ? Comme vous y allez... Vous semblez bien connaître le sujet. Rassurez-vous, je le connais assez bien moi-même pour être allé jusqu'à encadrer des thésards et participer aux juries de thèse. Que la soutenance soit un cirque, c'est assez vrai, ça peut même terminer en foire d'empoigne entre les membres du jury. Mais cela ne change rien au fait que ce n'est pas une reproduction. Même la pire des thèses que j'ai pu voir propose une réflexion (lorsque je veux dire la pire, c'est réellement la pire, soutenue avec un jury local dans un bureau au bout de dix ans de dur labeur).
Je n'ai même pas envie de répondre au reste.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- Le grincheuxSage
Il a disparu de la circulation, celui-là...Marie Laetitia a écrit:
Et pour être sûr que tu n'aies pas raté ça, la preuve par l'exemple https://www.neoprofs.org/t45934p90-comment-j-ai-pourri-le-web#1360259
Toi qui es adepte du "libre" Hélios doit te dire quelque chose, collant comme de la glue celui-là, revenait en permanence...
- Spoiler:
Il faut dire que lorsqu'on est assez bête pour se venter publiquement d'avoir fait une faillite frauduleuse...
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- yphrogEsprit éclairé
Christophe_g a écrit:
Et les colloques universitaires ? Pas mieux. Tiens, juste une, pour le plaisir. Jean-Claude Chevalier. Ça devrait dire quelque chose aux grammairiens. « On est à peine capable de s'entendre sur l'article défini. Alors le reste... » Vous me faites rire avec votre savoir estampillé, titré, qui serait plus fiable parce que validé par l'institution.
Je ne sais pas si tu as pu voir l'index des noms propres qu'il a préparé pour son livre Combats pour la linguistique, de Martinet à Kristeva. Essai de dramaturgie épistémologique avant l'embauche d'un certain nombre de fourmis qui avaient comme mission de "neutraliser" certaines entrées (le vrai boulot ayant été de chercher des informations biographiques manquantes, mais...)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum