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- DuplayExpert
doublecasquette a écrit:Remarquez, les élus locaux, dans les secteurs ruraux du moins, ils ne sont pas tellement demandeurs d'un nouveau transfert de charges !
Ils ont déjà dû organiser des garderies du matin, des cantines, des garderies du soir, des services d'accueil les jours de grève... Payer du personnel une heure de plus chaque jour, je ne sais pas s'ils seront si partants que ça.
Regardez les jardins d'éveil qui devaient remplacer les TPS et PS à très court terme, puis les MS un peu plus tard, l'AMF a hurlé et le projet a été jeté aux oubliettes ! Pourtant Nadine Morano, elle y tenait à son truc bâtard où des ATSEM auraient été vaguement chapeautées par on ne sait qui dans les locaux des écoles maternelles sans dépendre du directeur responsable des locaux et du matériel...
Oui, la situation n'est manifestement pas la même selon qu'il s'agit de certaines petites communes ou de grandes villes.
Ce qui est sûr, c'est que dans les grandes villes affiliées au Réseau français des villes éducatrices, il y a des raisons de se faire des cheveux blancs quand on voit le nombre de Torquemada de la pédagogie qui sévissent dans leurs directions des affaires scolaires.
- frankensteinVénérable
S'il voulait vraiment que je vote pour lui (et , en réalité, je pourrais dire pour "eux", ), il aurait fallu qu'ils connaissent le terrain . )
Remarquez, à force de décentraliser, décloisonner, et à l'inverse (ce qui aboutit au même résultat :lol: ); inventer des pratiques, innover, individualiser etc., i
On pourrait développer politiquement, philosophiquement et pédagogiquement (c'est le plus facile ! :lol: )
Beaucoup l'ont déjà fait...il y a un siècle au moins.
Qu'est-ce qu'il faudrait expliquer de plus ?
Si, peut-être des réactions auxquelles on ne pense même plus...Exemple:
"Il y a de la recherche dans tous les domaines: médecine, sciences...". Comment un enseignant peut-il refuser et se désintéresser de la recherche en pédagogie ?"
Remarquez, à force de décentraliser, décloisonner, et à l'inverse (ce qui aboutit au même résultat :lol: ); inventer des pratiques, innover, individualiser etc., i
- Spoiler:
- nter -mutualiser(c'est pas encore inventé mais ils y arriveront !)
On pourrait développer politiquement, philosophiquement et pédagogiquement (c'est le plus facile ! :lol: )
Beaucoup l'ont déjà fait...il y a un siècle au moins.
Qu'est-ce qu'il faudrait expliquer de plus ?
Si, peut-être des réactions auxquelles on ne pense même plus...Exemple:
"Il y a de la recherche dans tous les domaines: médecine, sciences...". Comment un enseignant peut-il refuser et se désintéresser de la recherche en pédagogie ?"
- DuplayExpert
frankenstein a écrit:S'il voulait vraiment que je vote pour lui (et , en réalité, je pourrais dire pour "eux", ), il aurait fallu qu'ils connaissent la réalité.
Remarquez, à force de décentraliser, décloisonner, et à l'inverse (ce qui aboutit au même résultat :lol: ); inventer des pratiques, innover, i...Il n'est pas étonnant de se retrouver un peu démuni face aux âneries que l'on a instituées et soutenues, à quelques décennies près...
- Spoiler:
nter -mutualiser(c'est pas encore inventé mais ils y arriveront !)
On pourrait développer politiquement, philosophiquement et pédagogiquement (c'est le plus facile ! :lol: )
Beaucoup l'ont déjà fait...il y a un siècle au moins.
Qu'est-ce qu'il faudrait expliquer de plus ?
Si, peut-être des réactions auxquelles on ne pense même plus...Exemple:
"Il y a de la recherche dans tous les domaines: médecine, sciences...". Comment un enseignant peut-il refuser et se désintéresser de la recherche en pédagogie ?"
C'est impossible !
La preuve : nous nous intéressons tellement à ce sujet que nous entendons mener nous-mêmes nos recherches dans ce domaine... et que nous ne laisserions à nul autre que nous le soin de nous occuper des petits cobayes qui nous sont gracieusement fournis chaque année par l'Education nationale.
- frankensteinVénérable
C'est impossible !
La preuve : nous nous intéressons tellement à ce sujet que nous entendons mener nous-mêmes nos recherches dans ce domaine... et que nous ne laisserions à nul autre que nous le soin de nous occuper des petits cobayes qui nous sont gracieusement fournis chaque année par l'Education nationale.
C'est impossible pour ceux qui, justement, ne s'intéressent pas à l'histoire de la pédagogie !
Il faudrait ouvrir un fil à ce sujet !
On peut partir de la définition de Platon qui était favorable au "pédagogisme" (peut-être avait-il inventé le mot dans de bonnes intentions !) jusqu'à Meirieu qui en fait son fond de commerce. Par exemple. :lol:
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ce, midi, j'ai failli me fâcher avec une collègue qui m'a sorti tout de go :
- que l'on devrait faire des réunions le mercredi et/ou le samedi pour mettrenplace des projets. Argument : "Faut se remuer un peu, quoi, moi aussi, j'aime faire la grasse mat', j'veux dire". Je me suis permis de lui faire remarquer que moi, le mercredi et le samedi, je ne fais pas la grasse mat', mais je m'occupe de ma famille et de mes corrections et autres réjouissances;
- qu'il faut avoir de l'ambition pour ses élèves, c'est-à-dire, encore une fois, mettrenplace des projets plutôt que de rester chacun dans sa classe. Je me suis là aussi laissé aller à lui signifier que l'ambition pour ses élèves ne me semblait pas forcément passer par du barnum chronophage vivrensemblesque assorti d'accès de réunionite palabreuse, qui font davantage progresser sa réputation auprès de la hiérarchie que l'orthographe ou le calcul chez les élèves qui en auraient pourtant bien besoin.
Je passe de plus en plus pour un vieux con et j'avoue que j'y trouve un certain goût. Auparavant, j'avançais plutôt masqué, je donnais le change, mais en ce moment, j'ai envie de tirer dans le tas (verbalement, s'entend).
Je me sens de plus en plus cerné par des gens et un système dont le dernier des soucis est le niveau des élèves dans les domaines fondamentaux, au nomdu mépris de la compassion pour leur condition. Les beaux quartiers peuvent dormir tranquille, on s'occupe de leur épargner toute velléité de concurrence, parce qu'on aime tellement nos élèves qu'on ne voudrait pas qu'ils s'equintent vainement à se hisser au niveau des autres. En revanche, ils sont bons en foot et ils dansent bien. Que demander de plus ?
- que l'on devrait faire des réunions le mercredi et/ou le samedi pour mettrenplace des projets. Argument : "Faut se remuer un peu, quoi, moi aussi, j'aime faire la grasse mat', j'veux dire". Je me suis permis de lui faire remarquer que moi, le mercredi et le samedi, je ne fais pas la grasse mat', mais je m'occupe de ma famille et de mes corrections et autres réjouissances;
- qu'il faut avoir de l'ambition pour ses élèves, c'est-à-dire, encore une fois, mettrenplace des projets plutôt que de rester chacun dans sa classe. Je me suis là aussi laissé aller à lui signifier que l'ambition pour ses élèves ne me semblait pas forcément passer par du barnum chronophage vivrensemblesque assorti d'accès de réunionite palabreuse, qui font davantage progresser sa réputation auprès de la hiérarchie que l'orthographe ou le calcul chez les élèves qui en auraient pourtant bien besoin.
Je passe de plus en plus pour un vieux con et j'avoue que j'y trouve un certain goût. Auparavant, j'avançais plutôt masqué, je donnais le change, mais en ce moment, j'ai envie de tirer dans le tas (verbalement, s'entend).
Je me sens de plus en plus cerné par des gens et un système dont le dernier des soucis est le niveau des élèves dans les domaines fondamentaux, au nom
- frankensteinVénérable
Il y a qq années, j'aurais dit la même chose...Mufab a écrit:Je ne vois pas le rapport entre le niveau et la réduction de la journée de classe.
Je ne bosse pas dans un beau quartier (quoi que de ma fenêtre, j'ai une jolie vue sur la Brenne), j'ai horreur des réunions le mercredi parce qu'on s'en fait des informelles tous les midis en déjeûnant, mais je maintiens que ils/je perd-ent-s mon temps une bonne partie de l'après-midi parce qu'ils sont survoltés par la pause méridienne, parce que j'ai deux ou trois zozos qui n'ont plus envie de travailler et occupent leur temps à s'interpeller à haute voix et c'est-à-qui-fera-le-plus-rire-les-copains, et que je troquerais bien 3 heures de ce régime-là contre 2, quitte à me faire une matinée en sus.
Mais le "deal", eh bé, c'est pas çui là !
Tu vas te taper des heures encore plus chiantes !!!
Tu n'as pas encore compris le fonctionnement ? :lol:
- DuplayExpert
Mais Muf', je ne suis pas sûre que tu réalises ce qui se cache derrière ce projet.
1) Il ne s'agit pas pour le ministère de prendre ses responsabilités en imposant une organisation à l'ensemble des écoles du territoire national mais de lancer toutes sortes d'expérimentations locales en "partenariat" avec les fédérations de parents d'élèves et les élus locaux. Traduction : une avalanche de réunions pour mettre en place l'expérimentation : en amont pour la préparer, pendant pour la "piloter" comme on dit maintenant, en aval pour en dresser le bilan.
2) Certaines expérimentations qui ont d'ores et déjà eu lieu dans des villes du Réseau française des villes éducatrices conduisent à une augmentation de l'amplitude des journées de travail pour les enseignants. Par exemple, sous prétexte que l'on aurait constaté une baisse du pic de vigilance des élèves en milieu de journée, tu peux avoir une organisation du type :
8h30-11h30 : cours
11h30-14h30 : pause méridienne avec activités périscolaires pour les élèves
14h30-16h30 : cours
Au menu pour les enseignants pendant la pause méridienne : réunions.
Au menu pour les élèves : une journée à l'école toujours aussi longue et encore plus fatigante vu le joyeux b.r.d.l qui règne pendant le périscolaire, à plus forte raison quand ils terminent par du périscolaire de 16h30 jusqu'à 18h00.
Et ça du lundi au vendredi non-stop.
Au secours !
1) Il ne s'agit pas pour le ministère de prendre ses responsabilités en imposant une organisation à l'ensemble des écoles du territoire national mais de lancer toutes sortes d'expérimentations locales en "partenariat" avec les fédérations de parents d'élèves et les élus locaux. Traduction : une avalanche de réunions pour mettre en place l'expérimentation : en amont pour la préparer, pendant pour la "piloter" comme on dit maintenant, en aval pour en dresser le bilan.
2) Certaines expérimentations qui ont d'ores et déjà eu lieu dans des villes du Réseau française des villes éducatrices conduisent à une augmentation de l'amplitude des journées de travail pour les enseignants. Par exemple, sous prétexte que l'on aurait constaté une baisse du pic de vigilance des élèves en milieu de journée, tu peux avoir une organisation du type :
8h30-11h30 : cours
11h30-14h30 : pause méridienne avec activités périscolaires pour les élèves
14h30-16h30 : cours
Au menu pour les enseignants pendant la pause méridienne : réunions.
Au menu pour les élèves : une journée à l'école toujours aussi longue et encore plus fatigante vu le joyeux b.r.d.l qui règne pendant le périscolaire, à plus forte raison quand ils terminent par du périscolaire de 16h30 jusqu'à 18h00.
Et ça du lundi au vendredi non-stop.
Au secours !
- Avril69Neoprof expérimenté
Il fait une erreur énorme.
Ce n'est pas la durée du temps scolaire qu'il faut changer en priorité, mais le contenu !
Si on rapetisse le récipient, on perd tout espoir d'y remettre la matière plus consistante dont les élèves auraient besoin...
Et puis en Allemagne un CM1 a environ 22 heures de cours, mais beaucoup plus de devoirs qu'ici (parfois plus de 3 heures) !
Les écarts vont donc se creuser, tout comme en Allemagne où les inégalités sont inscrites dans le système puisque dans certains Länder, ils n'ont pas de collège unique mais 3 types de collèges et ce à partir du CM2 puisqu'ils quittent le primaire après le CM1 pour être orientés (Gesamtschule pour les faiblards et les manuels, Realschule pour les "concrets" et Gymnasium pour les "intellos") !
Donc ici comme là-bas, certains mettront les bouchées doubles en devoirs et précepteurs en tout genre pendant que les autres seront à la garderie...
Ce n'est pas la durée du temps scolaire qu'il faut changer en priorité, mais le contenu !
Si on rapetisse le récipient, on perd tout espoir d'y remettre la matière plus consistante dont les élèves auraient besoin...
Et puis en Allemagne un CM1 a environ 22 heures de cours, mais beaucoup plus de devoirs qu'ici (parfois plus de 3 heures) !
Les écarts vont donc se creuser, tout comme en Allemagne où les inégalités sont inscrites dans le système puisque dans certains Länder, ils n'ont pas de collège unique mais 3 types de collèges et ce à partir du CM2 puisqu'ils quittent le primaire après le CM1 pour être orientés (Gesamtschule pour les faiblards et les manuels, Realschule pour les "concrets" et Gymnasium pour les "intellos") !
Donc ici comme là-bas, certains mettront les bouchées doubles en devoirs et précepteurs en tout genre pendant que les autres seront à la garderie...
- loup des steppesNeoprof expérimenté
C'est pas faux a écrit:Ce, midi, j'ai failli me fâcher avec une collègue qui m'a sorti tout de go :
- que l'on devrait faire des réunions le mercredi et/ou le samedi pour mettrenplace des projets. Argument : "Faut se remuer un peu, quoi, moi aussi, j'aime faire la grasse mat', j'veux dire". Je me suis permis de lui faire remarquer que moi, le mercredi et le samedi, je ne fais pas la grasse mat', mais je m'occupe de ma famille et de mes corrections et autres réjouissances;
- qu'il faut avoir de l'ambition pour ses élèves, c'est-à-dire, encore une fois, mettrenplace des projets plutôt que de rester chacun dans sa classe. Je me suis là aussi laissé aller à lui signifier que l'ambition pour ses élèves ne me semblait pas forcément passer par du barnum chronophage vivrensemblesque assorti d'accès de réunionite palabreuse, qui font davantage progresser sa réputation auprès de la hiérarchie que l'orthographe ou le calcul chez les élèves qui en auraient pourtant bien besoin.
Je passe de plus en plus pour un vieux con et j'avoue que j'y trouve un certain goût. Auparavant, j'avançais plutôt masqué, je donnais le change, mais en ce moment, j'ai envie de tirer dans le tas (verbalement, s'entend).
Je me sens de plus en plus cerné par des gens et un système dont le dernier des soucis est le niveau des élèves dans les domaines fondamentaux, au nomdu méprisde la compassion pour leur condition. Les beaux quartiers peuvent dormir tranquille, on s'occupe de leur épargner toute velléité de concurrence, parce qu'on aime tellement nos élèves qu'on ne voudrait pas qu'ils s'esquintent vainement à se hisser au niveau des autres. En revanche, ils sont bons en foot et ils dansent bien. Que demander de plus ?
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Oui une fois encore on constate que certains collègues "enthousiasmés" par les propositions délétères des pédago, (il y a le même genre de réflexions au lycée qui provoquent en moi le même type de réactions que les tiennes) aident bien les "décideurs" à saper ce qui reste encore de l'instruction, et je suppute comme toi que leurs motivations profondes sont bassement égoïstement matérielles: on progresse plus vite dans les échelons quand on sait lécher sans vergogne les plaies!
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- midjieNiveau 8
+1.. Je crois que le clone de ta collègue est l'une de mes collègues.. C'est une hyper-active des projets qui me donne le vertige... :lol:loup des steppes a écrit:C'est pas faux a écrit:Ce, midi, j'ai failli me fâcher avec une collègue qui m'a sorti tout de go :
- que l'on devrait faire des réunions le mercredi et/ou le samedi pour mettrenplace des projets. Argument : "Faut se remuer un peu, quoi, moi aussi, j'aime faire la grasse mat', j'veux dire". Je me suis permis de lui faire remarquer que moi, le mercredi et le samedi, je ne fais pas la grasse mat', mais je m'occupe de ma famille et de mes corrections et autres réjouissances;
- qu'il faut avoir de l'ambition pour ses élèves, c'est-à-dire, encore une fois, mettrenplace des projets plutôt que de rester chacun dans sa classe. Je me suis là aussi laissé aller à lui signifier que l'ambition pour ses élèves ne me semblait pas forcément passer par du barnum chronophage vivrensemblesque assorti d'accès de réunionite palabreuse, qui font davantage progresser sa réputation auprès de la hiérarchie que l'orthographe ou le calcul chez les élèves qui en auraient pourtant bien besoin.
Je passe de plus en plus pour un vieux con et j'avoue que j'y trouve un certain goût. Auparavant, j'avançais plutôt masqué, je donnais le change, mais en ce moment, j'ai envie de tirer dans le tas (verbalement, s'entend).
Je me sens de plus en plus cerné par des gens et un système dont le dernier des soucis est le niveau des élèves dans les domaines fondamentaux, au nomdu méprisde la compassion pour leur condition. Les beaux quartiers peuvent dormir tranquille, on s'occupe de leur épargner toute velléité de concurrence, parce qu'on aime tellement nos élèves qu'on ne voudrait pas qu'ils s'esquintent vainement à se hisser au niveau des autres. En revanche, ils sont bons en foot et ils dansent bien. Que demander de plus ?
_________________
Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- CeladonDemi-dieu
:aat: C'est pas faux. Jusqu'à quand va-t-on devoir subir ce mépris pour les élèves défavorisés et cette volonté affichée de les noyer dans l'abracadabrantesque pendant que les autres s'instruisent encore un peu ?
- doublecasquetteEnchanteur
Celadon a écrit: :aat: C'est pas faux. Jusqu'à quand va-t-on devoir subir ce mépris pour les élèves défavorisés et cette volonté affichée de les noyer dans l'abracadabrantesque pendant que les autres s'instruisent encore un peu ?
Jusqu'au jour où l'on osera enfin dire que c'est aux programmes et aux méthodes qu'il faut enfin s'attaquer, à commencer par ceux et celles qui sont institutionnalisés en maternelle en contradiction flagrante avec la liberté pédagogique, d'ailleurs, en ce qui concerne les méthodes.
Un enfant de deux ans est un enfant de deux ans et, à cet âge-là, le gouffre entre les uns et les autres n'est au plus qu'un tout petit ruisselet qu'il serait très facile de ne pas laisser s'élargir en bannissant totalement l'abracadabrantesque, le ronflant et le prétentieux au profit du sérieux, de l'efficace et du résolument ambitieux.
Cela n'empêcherait pas qu'à l'entrée en 6°, il y ait quelques très rares enfants en très grande difficulté (les mêmes que maintenant), quelques autres en grande difficulté (mais moins que maintenant), quelques autres encore en difficulté ponctuelle dans telle ou telle matière (mais beaucoup, beaucoup moins que maintenant), une très grande majorité d'enfants "à l'aise" avec leurs matières de prédilection et celles qui les intéressent moins, et, sans doute moins que maintenant parce que rejoints ou même dépassés par une partie des élèves de "la majorité", quelques très, très bons élèves qui sortiraient manifestement du lot et auraient mérité que l'antienne bien connue visant à supprimer tant les sauts de classe que les redoublements au nom du vivrensembletouségauxtousheureux soit momentanément oubliée pour leur cas personnel.
Une autre différence serait que ce "tri" ne se serait pas effectué en fonction du prénom, du nom de famille, du métier (ou du non-métier) des parents ou enfin de l'adresse de l'enfant !
Et ça, si M. Hollande et ses copains arrivaient enfin à le comprendre, plutôt que de sucrer des heures de classe aux gosses de pauvre et en rajouter une louche dans les projets à la gomme, j'avoue que ça me ferait immensément plaisir !
- CeladonDemi-dieu
C'est tout à fait ça. Mais je ne pense pas que Hollande ait la tête dans ces choses-là. Débordé sur sa gauche et sur sa droite en ce moment, il amorce à mon avis une lente dégringolade et il faut parvenir à convaincre l'entourage de Mélenchon qui lui, continue de grimper aux rideaux. Le salut de la gauche et donc de la perception égalitaire des chances des enfants dès la maternelle et grâce aux programmes cohérents et aux méthodes efficaces, passera par cet homme-là.
- arcencielGrand Maître
doublecasquette a écrit:Celadon a écrit: :aat: C'est pas faux. Jusqu'à quand va-t-on devoir subir ce mépris pour les élèves défavorisés et cette volonté affichée de les noyer dans l'abracadabrantesque pendant que les autres s'instruisent encore un peu ?
Jusqu'au jour où l'on osera enfin dire que c'est aux programmes et aux méthodes qu'il faut enfin s'attaquer, à commencer par ceux et celles qui sont institutionnalisés en maternelle en contradiction flagrante avec la liberté pédagogique, d'ailleurs, en ce qui concerne les méthodes.
Un enfant de deux ans est un enfant de deux ans et, à cet âge-là, le gouffre entre les uns et les autres n'est au plus qu'un tout petit ruisselet qu'il serait très facile de ne pas laisser s'élargir en bannissant totalement l'abracadabrantesque, le ronflant et le prétentieux au profit du sérieux, de l'efficace et du résolument ambitieux.
Cela n'empêcherait pas qu'à l'entrée en 6°, il y ait quelques très rares enfants en très grande difficulté (les mêmes que maintenant), quelques autres en grande difficulté (mais moins que maintenant), quelques autres encore en difficulté ponctuelle dans telle ou telle matière (mais beaucoup, beaucoup moins que maintenant), une très grande majorité d'enfants "à l'aise" avec leurs matières de prédilection et celles qui les intéressent moins, et, sans doute moins que maintenant parce que rejoints ou même dépassés par une partie des élèves de "la majorité", quelques très, très bons élèves qui sortiraient manifestement du lot et auraient mérité que l'antienne bien connue visant à supprimer tant les sauts de classe que les redoublements au nom du vivrensembletouségauxtousheureux soit momentanément oubliée pour leur cas personnel.
Une autre différence serait que ce "tri" ne se serait pas effectué en fonction du prénom, du nom de famille, du métier (ou du non-métier) des parents ou enfin de l'adresse de l'enfant !
Et ça, si M. Hollande et ses copains arrivaient enfin à le comprendre, plutôt que de sucrer des heures de classe aux gosses de pauvre et en rajouter une louche dans les projets à la gomme, j'avoue que ça me ferait immensément plaisir !
Comme c'est bien dit!
- DuplayExpert
doublecasquette a écrit:Celadon a écrit: :aat: C'est pas faux. Jusqu'à quand va-t-on devoir subir ce mépris pour les élèves défavorisés et cette volonté affichée de les noyer dans l'abracadabrantesque pendant que les autres s'instruisent encore un peu ?
Jusqu'au jour où l'on osera enfin dire que c'est aux programmes et aux méthodes qu'il faut enfin s'attaquer, à commencer par ceux et celles qui sont institutionnalisés en maternelle en contradiction flagrante avec la liberté pédagogique, d'ailleurs, en ce qui concerne les méthodes.
Un enfant de deux ans est un enfant de deux ans et, à cet âge-là, le gouffre entre les uns et les autres n'est au plus qu'un tout petit ruisselet qu'il serait très facile de ne pas laisser s'élargir en bannissant totalement l'abracadabrantesque, le ronflant et le prétentieux au profit du sérieux, de l'efficace et du résolument ambitieux.
Cela n'empêcherait pas qu'à l'entrée en 6°, il y ait quelques très rares enfants en très grande difficulté (les mêmes que maintenant), quelques autres en grande difficulté (mais moins que maintenant), quelques autres encore en difficulté ponctuelle dans telle ou telle matière (mais beaucoup, beaucoup moins que maintenant), une très grande majorité d'enfants "à l'aise" avec leurs matières de prédilection et celles qui les intéressent moins, et, sans doute moins que maintenant parce que rejoints ou même dépassés par une partie des élèves de "la majorité", quelques très, très bons élèves qui sortiraient manifestement du lot et auraient mérité que l'antienne bien connue visant à supprimer tant les sauts de classe que les redoublements au nom du vivrensembletouségauxtousheureux soit momentanément oubliée pour leur cas personnel.
Une autre différence serait que ce "tri" ne se serait pas effectué en fonction du prénom, du nom de famille, du métier (ou du non-métier) des parents ou enfin de l'adresse de l'enfant !
Et ça, si M. Hollande et ses copains arrivaient enfin à le comprendre, plutôt que de sucrer des heures de classe aux gosses de pauvre et en rajouter une louche dans les projets à la gomme, j'avoue que ça me ferait immensément plaisir !
+ 1
* et soupirs, parce que c'est usant de devoir indéfiniment répéter cette évidence sans avoir de raison d'espérer que nous serons enfin entendus *
- Thalia de GMédiateur
Suis-je la seule à m'étonner que les idées les plus sensées viennent des enseignants de terrain ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CeladonDemi-dieu
- doublecasquetteEnchanteur
Sensé, ça n'est pas vendeur et ça ne fait rien pour le PIB de la zone euro !
Pensez donc, des fonctionnaires d'Etat, qui bossent uniquement dans leur classe et ne participent donc pas à la grande entreprise de comm', se revendiquant de pouvoir "faire des miracles" avec trois bouts de craies, un tableau vert et des manuels scolaires qui peuvent durer la vie des rats, comment ça pourrait intéresser des maniaques de la croissance économique ? Franchement ?
Merci pour le lien...
- lapetitemuExpert
Moi, je soutiens Mufab (mais je ne suis pas enseignante en primaire). Je suis pour le raccourcissement des journées et le raccourcissement des vacances.
Parce que, si vous donnez l'argument "qui garde les enfants après 15h", il faut aussi vous demander qui les garde pendant les vacances. Tous les parents n'ont pas les mêmes vacances que leurs enfants.
Après, ce qui se cache derrière le projet, je n'en sais rien, mais, pour faire écho à un autre débat sur un autre post, je suis un peu lassée de toujours chercher le piège, le côté obscur de la force, dès que le PS propose quelque chose.
Franchement, les journées jusqu'à 17h, à vouloir tenir à toute force les gamins qui sont là depuis 8h30, je ne sais pas en primaire, mais en collège, c'est devenu une épreuve. Quasiment tous les collègues disent qu'ils ne peuvent pas faire cours "normalement". Cela crée de la fatigue nerveuse pour tout le monde, et à commencer par les profs.
En revanche, oui, il faut virer des programmes tout le "superflu". On se concentre sur l'essentiel, on bosse prioritairement le matin, et pourquoi le samedi matin, un samedi sur trois, comme je l'ai fait toute ma scolarité, et je m'en portais bien, je n'ai pas eu l'impression d'être en "manque" de we...
Je pense que tout le monde y gagnerait.
Parce que, si vous donnez l'argument "qui garde les enfants après 15h", il faut aussi vous demander qui les garde pendant les vacances. Tous les parents n'ont pas les mêmes vacances que leurs enfants.
Après, ce qui se cache derrière le projet, je n'en sais rien, mais, pour faire écho à un autre débat sur un autre post, je suis un peu lassée de toujours chercher le piège, le côté obscur de la force, dès que le PS propose quelque chose.
Franchement, les journées jusqu'à 17h, à vouloir tenir à toute force les gamins qui sont là depuis 8h30, je ne sais pas en primaire, mais en collège, c'est devenu une épreuve. Quasiment tous les collègues disent qu'ils ne peuvent pas faire cours "normalement". Cela crée de la fatigue nerveuse pour tout le monde, et à commencer par les profs.
En revanche, oui, il faut virer des programmes tout le "superflu". On se concentre sur l'essentiel, on bosse prioritairement le matin, et pourquoi le samedi matin, un samedi sur trois, comme je l'ai fait toute ma scolarité, et je m'en portais bien, je n'ai pas eu l'impression d'être en "manque" de we...
Je pense que tout le monde y gagnerait.
- arcencielGrand Maître
Les élèves comme les enseignants ont besoin de longs moments de latence pour digérer.
Oui, il faut virer le superflu des programmes!
Oui, il faut virer le superflu des programmes!
- DuplayExpert
lapetitemu a écrit:Moi, je soutiens Mufab (mais je ne suis pas enseignante en primaire). Je suis pour le raccourcissement des journées et le raccourcissement des vacances.
Parce que, si vous donnez l'argument "qui garde les enfants après 15h", il faut aussi vous demander qui les garde pendant les vacances. Tous les parents n'ont pas les mêmes vacances que leurs enfants.
Après, ce qui se cache derrière le projet, je n'en sais rien, mais, pour faire écho à un autre débat sur un autre post, je suis un peu lassée de toujours chercher le piège, le côté obscur de la force, dès que le PS propose quelque chose.
Franchement, les journées jusqu'à 17h, à vouloir tenir à toute force les gamins qui sont là depuis 8h30, je ne sais pas en primaire, mais en collège, c'est devenu une épreuve. Quasiment tous les collègues disent qu'ils ne peuvent pas faire cours "normalement". Cela crée de la fatigue nerveuse pour tout le monde, et à commencer par les profs.
En revanche, oui, il faut virer des programmes tout le "superflu". On se concentre sur l'essentiel, on bosse prioritairement le matin, et pourquoi le samedi matin, un samedi sur trois, comme je l'ai fait toute ma scolarité, et je m'en portais bien, je n'ai pas eu l'impression d'être en "manque" de we...
Je pense que tout le monde y gagnerait.
Ben voilà.
Que les parents aient des revendications à formuler en termes de systèmes de garde collective pour leurs enfants pendant leur temps de travail, c'est parfaitement compréhensible. Il y a des progrès à faire de ce côté-là dans notre pays, compte tenu de la dégration des conditions de travail de l'ensemble des salariés (en particulier l'augmentation de l'amplitude des horaires de travail pour beaucoup d'entre eux).
De là à considérer que la première mission de l'école doit devenir d'assumer cette mission, c'est autre chose.
Mais si c'est le choix qui est fait en fin de compte, soit. Ce sera au détriment de la qualité de l'enseignement dispensé dans les écoles primaires et surtout au détriment des élèves issus de milieux moins favorisés.
- doublecasquetteEnchanteur
Le superflu, qu'est-ce ? L'EPS, le dessin, le "travail manuel", le chant, la musique ? On y ajoute aussi l'histoire, la géo et les sciences, pour faire bonne mesure ?
Et après, on se plaint du manque de vocabulaire, de l'agressivité et du peu de motivation des enfants à "l'intelligence concrète", comme disaient les anciens ?
Ce que je propose, et je crois que je ne suis pas la seule, c'est au contraire plus et mieux d'école pour que tous les élèves y trouvent leur compte, ceux qui écrivent mal mais tapent bien dans un ballon, ceux qui adorent chanter mais ont besoin de temps pour compter vite et bien, ceux qui ne sortent jamais de leur trou (barre HLM, villa dorée avec piscine et jacuzzi ou ferme paumée au fond de nulle part) et ont besoin de l'école pour savoir comment on vit quand on habite au pied du Mont Blanc, quelle couleur a le fruit du sapotillier et comment leurs ancêtres ont conquis de haute lutte leurs droits sociaux.
Et la fatigue nerveuse de ces chers petits sera bien moins grande quand on arrêtera de confier à du personnel non formé des mômes complètement déconnectés de la réalité par des familles perdues par la crise économique et le modèle de société qu'on tient à maintenir, une absence critique de services sociaux, des théories délirantes sur l'éducation et l'instruction et une offre culturelle indigente pour les petits pauvres.
Je ne demande pas plus d'heures pour les enseignants mais des heures utiles car employées à ce pour quoi nous devrions l'être : instruire nos élèves quels qu'ils soient au lieu de passer de plus en plus de temps à les observer, les rendre utiles au secteur marchand ou les évaluer, le tout à grand renfort de réunions entre adultes, toutes plus inutiles les unes que les autres (il n'y a qu'à voir ici comment tournent tous les sujets où nous nous retrouvons entre personnes ayant des vues totalement opposées).
Et après, on se plaint du manque de vocabulaire, de l'agressivité et du peu de motivation des enfants à "l'intelligence concrète", comme disaient les anciens ?
Ce que je propose, et je crois que je ne suis pas la seule, c'est au contraire plus et mieux d'école pour que tous les élèves y trouvent leur compte, ceux qui écrivent mal mais tapent bien dans un ballon, ceux qui adorent chanter mais ont besoin de temps pour compter vite et bien, ceux qui ne sortent jamais de leur trou (barre HLM, villa dorée avec piscine et jacuzzi ou ferme paumée au fond de nulle part) et ont besoin de l'école pour savoir comment on vit quand on habite au pied du Mont Blanc, quelle couleur a le fruit du sapotillier et comment leurs ancêtres ont conquis de haute lutte leurs droits sociaux.
Et la fatigue nerveuse de ces chers petits sera bien moins grande quand on arrêtera de confier à du personnel non formé des mômes complètement déconnectés de la réalité par des familles perdues par la crise économique et le modèle de société qu'on tient à maintenir, une absence critique de services sociaux, des théories délirantes sur l'éducation et l'instruction et une offre culturelle indigente pour les petits pauvres.
Je ne demande pas plus d'heures pour les enseignants mais des heures utiles car employées à ce pour quoi nous devrions l'être : instruire nos élèves quels qu'ils soient au lieu de passer de plus en plus de temps à les observer, les rendre utiles au secteur marchand ou les évaluer, le tout à grand renfort de réunions entre adultes, toutes plus inutiles les unes que les autres (il n'y a qu'à voir ici comment tournent tous les sujets où nous nous retrouvons entre personnes ayant des vues totalement opposées).
- DuplayExpert
doublecasquette a écrit:Le superflu, qu'est-ce ? L'EPS, le dessin, le "travail manuel", le chant, la musique ? On y ajoute aussi l'histoire, la géo et les sciences, pour faire bonne mesure ?
Et après, on se plaint du manque de vocabulaire, de l'agressivité et du peu de motivation des enfants à "l'intelligence concrète", comme disaient les anciens ?
Ce que je propose, et je crois que je ne suis pas la seule, c'est au contraire plus et mieux d'école pour que tous les élèves y trouvent leur compte, ceux qui écrivent mal mais tapent bien dans un ballon, ceux qui adorent chanter mais ont besoin de temps pour compter vite et bien, ceux qui ne sortent jamais de leur trou (barre HLM, villa dorée avec piscine et jacuzzi ou ferme paumée au fond de nulle part) et ont besoin de l'école pour savoir comment on vit quand on habite au pied du Mont Blanc, quelle couleur a le fruit du sapotillier et comment leurs ancêtres ont conquis de haute lutte leurs droits sociaux.
Et la fatigue nerveuse de ces chers petits sera bien moins grande quand on arrêtera de confier à du personnel non formé des mômes complètement déconnectés de la réalité par des familles perdues par la crise économique et le modèle de société qu'on tient à maintenir, une absence critique de services sociaux, des théories délirantes sur l'éducation et l'instruction et une offre culturelle indigente pour les petits pauvres.
Je ne demande pas plus d'heures pour les enseignants mais des heures utiles car employées à ce pour quoi nous devrions l'être : instruire nos élèves quels qu'ils soient au lieu de passer de plus en plus de temps à les observer, les rendre utiles au secteur marchand ou les évaluer, le tout à grand renfort de réunions entre adultes, toutes plus inutiles les unes que les autres (il n'y a qu'à voir ici comment tournent tous les sujets où nous nous retrouvons entre personnes ayant des vues totalement opposées).
- MufabGrand Maître
Mowgli a écrit:Mais Muf', je ne suis pas sûre que tu réalises ce qui se cache derrière ce projet.
1) Il ne s'agit pas pour le ministère de prendre ses responsabilités en imposant une organisation à l'ensemble des écoles du territoire national mais de lancer toutes sortes d'expérimentations locales en "partenariat" avec les fédérations de parents d'élèves et les élus locaux. Traduction : une avalanche de réunions pour mettre en place l'expérimentation : en amont pour la préparer, pendant pour la "piloter" comme on dit maintenant, en aval pour en dresser le bilan.
2) Certaines expérimentations qui ont d'ores et déjà eu lieu dans des villes du Réseau française des villes éducatrices conduisent à une augmentation de l'amplitude des journées de travail pour les enseignants. Par exemple, sous prétexte que l'on aurait constaté une baisse du pic de vigilance des élèves en milieu de journée, tu peux avoir une organisation du type :
8h30-11h30 : cours
11h30-14h30 : pause méridienne avec activités périscolaires pour les élèves
14h30-16h30 : cours
Au menu pour les enseignants pendant la pause méridienne : réunions.
Au menu pour les élèves : une journée à l'école toujours aussi longue et encore plus fatigante vu le joyeux b.r.d.l qui règne pendant le périscolaire, à plus forte raison quand ils terminent par du périscolaire de 16h30 jusqu'à 18h00.
Et ça du lundi au vendredi non-stop.
Au secours !
L'organisation que tu proposes n'est pas viable dans bien des écoles.
- Hiver comme été, cela revient à exposer les élèves à des températures extrêmes 3 heures au lieu de 2 (moins le déjeuner, qui prend 15' à 20' en moyenne par enfant, cela a été calculé chez nous : entre le moment où il entre à la cantine et celui où il en sort);
- la pause méridienne est très difficile à vivre pour certains enfants. La surveillance y est parfois "légère". Les parents, justement, râlent souvent contre ce temps.
Penses-tu que des associations de parents, le personnel communal et les enseignants, s'ils sont consultés, approuveraient ce genre de projet ?
Le risque, au contraire, c'est qu'il tombe du ciel, comme l'AP, sans que personne n'ait son mot à dire.
Donc... On reste comme ça ?
Avec des après-midi qui sont, de fait, en partie occupationnelles ?
- lapetitemuExpert
Ah non, non, doublecasquette ! Quand je parlais du superflu, je parlais de ce qu'on nous rajoute petit à petit dans les programmes. Rassure-toi, toutes les matières dont tu parles relèvent de l'indispensable pour moi !
Mowgli, je ne comprends pas ton raisonnement.
Oui, il y a des problèmes de garde, mais je dis juste qu'il n'y en a pas seulement en fin de journée, il y en a aussi au moment des vacances scolaires.
Et c'est justement en contraignant les élèves à rester à l'école jusqu'à 17h, pour ne pas que les parents aient des problèmes de garde, que l'on attribue à l'école le rôle de garderie. Parce que, franchement, faire cours de 16 à 17 relève souvent de la garderie, mais qui ne dit pas son nom.
Quand je dis que je suis pour le raccourcissement des journées, c'est dans l'optique d'une garderie "utile" en fin de journée : soit pour que les élèves se détendent, soit pour de l'aide aux devoirs constructive, pour les enfants qui ne pourront pas rentrer chez eux. Les autres, ceux qui pourront, feront leurs devoirs chez eux, ou se détendront chez eux.
Mais je trouve cela finalement plus juste que de leur faire subir des heures de fin de journée, tous ensemble, où plus personne n'est capable de travailler efficacement, le prof en premier.
Quant au problème du personnel non qualifié, je ne peux qu'être d'accord avec toi. Mais ce n'est pas la question, ici.
Pour être claire, je reformule mon propos : je ne sais pas si je suis d'accord avec la mesure de Hollande, telle qu'elle sera mise en place (en même temps, personne ne peut le savoir tant qu'on ne la verra pas...). Mais je suis favorable à un raccourcissement des journées, dans l'optique d'un meilleur apprentissage.
Mowgli, je ne comprends pas ton raisonnement.
Oui, il y a des problèmes de garde, mais je dis juste qu'il n'y en a pas seulement en fin de journée, il y en a aussi au moment des vacances scolaires.
Et c'est justement en contraignant les élèves à rester à l'école jusqu'à 17h, pour ne pas que les parents aient des problèmes de garde, que l'on attribue à l'école le rôle de garderie. Parce que, franchement, faire cours de 16 à 17 relève souvent de la garderie, mais qui ne dit pas son nom.
Quand je dis que je suis pour le raccourcissement des journées, c'est dans l'optique d'une garderie "utile" en fin de journée : soit pour que les élèves se détendent, soit pour de l'aide aux devoirs constructive, pour les enfants qui ne pourront pas rentrer chez eux. Les autres, ceux qui pourront, feront leurs devoirs chez eux, ou se détendront chez eux.
Mais je trouve cela finalement plus juste que de leur faire subir des heures de fin de journée, tous ensemble, où plus personne n'est capable de travailler efficacement, le prof en premier.
Quant au problème du personnel non qualifié, je ne peux qu'être d'accord avec toi. Mais ce n'est pas la question, ici.
Pour être claire, je reformule mon propos : je ne sais pas si je suis d'accord avec la mesure de Hollande, telle qu'elle sera mise en place (en même temps, personne ne peut le savoir tant qu'on ne la verra pas...). Mais je suis favorable à un raccourcissement des journées, dans l'optique d'un meilleur apprentissage.
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