- SergeMédiateur
Avec tout ce qu'ils lisent au collège ? :shock:
Les miens lisent un livre par mois (sans compter ceux qu'ils lisent d'eux-mêmes) Je connais beaucoup de collègues qui axent beaucoup leur pédagogie sur la lecture et l'écriture, nous ne sommes pas des cas isolés (comme le prouvent aussi pas mal de sujets de discussion sur ce forum d'ailleurs)
Mais je suis bien conscient que dans bien des établissements le public est différent, moins réceptif, soit qu'il ne veut pas, soit qu'il ne peut pas.
Les miens lisent un livre par mois (sans compter ceux qu'ils lisent d'eux-mêmes) Je connais beaucoup de collègues qui axent beaucoup leur pédagogie sur la lecture et l'écriture, nous ne sommes pas des cas isolés (comme le prouvent aussi pas mal de sujets de discussion sur ce forum d'ailleurs)
Mais je suis bien conscient que dans bien des établissements le public est différent, moins réceptif, soit qu'il ne veut pas, soit qu'il ne peut pas.
- NitaEmpereur
Les miens ont un livre par mois à lire, râlent comme des putois, et ne les lisent pas.
J'évalue les cursives (pas toujours), et, récemment, une maman bien intentionnée m'a dit que si son fils ne lisait pas les livres que je donnais, c'est parce qu'ils ne l'intéressaient pas, et que c'était dommage, quand même qu'il ait de mauvaises notes (et que je me sois opposée aux félicitations).
Donc, Serge, là, c'est moi qui :shock: .
J'évalue les cursives (pas toujours), et, récemment, une maman bien intentionnée m'a dit que si son fils ne lisait pas les livres que je donnais, c'est parce qu'ils ne l'intéressaient pas, et que c'était dommage, quand même qu'il ait de mauvaises notes (et que je me sois opposée aux félicitations).
Donc, Serge, là, c'est moi qui :shock: .
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- Luigi_BGrand Maître
Continuez comme ça, c'est très important.Serge a écrit:Les miens lisent un livre par mois (sans compter ceux qu'ils lisent d'eux-mêmes) Je connais beaucoup de collègues qui axent beaucoup leur pédagogie sur la lecture et l'écriture, nous ne sommes pas des cas isolés (comme le prouvent aussi pas mal de sujets de discussion sur ce forum d'ailleurs)
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- A TuinVénérable
Luigi_B a écrit:
jamais de commentaire ou de dissertation à la maison, à cause du phénomène Google. Précisément dans mon expérience je l'ai fait pour l'expliquer aux élèves. Mais c'est profondément regrettable car on les entraîne plus autant qu'avant.
Ce n'est pas une bonne chose : avant, tout le monde avait des commentaires ou des dissertations à faire chez soi, cela permettait de s'interroger sur la méthode, de chercher des idées, de croiser des sources, de rédiger en prenant son temps et de reprendre le style. Et c'était plus valorisant, en plus, puisque le travail rendu était plus "beau", mieux fini que le même qui eût été "juste" fait en classe. On ne prend pas le temps de la même manière, on apprend rien en faisant simplement en classe. On essaye simplement d'agglomérer comme on peut les quelques bribes de souvenirs qu'on peut vaguement avoir assimilés, pas mieux.
Et avant, il n'y avait pas google, il y avait les annabac, profils, balises dossiers et compagnie. Les gens qui voulaient bosser les achetaient et bossaient avec, et assimilaient en croisant les infos des divers documents. Et je crois fort que les mêmes d'aujourd'hui qui veulent bosser, font pareil. La seule différence c'est que les fainéants vont sur google recopier internet, au lieu de pondre un vague machin en copiant sur le voisin ou d'après de vagues souvenirs. Ils se débarrassent pareil, mais en masquant la misère en recopiant des pages à l'identique.
- CathEnchanteur
Serge a écrit:Avec tout ce qu'ils lisent au collège ? :shock:
Les miens lisent un livre par mois (sans compter ceux qu'ils lisent d'eux-mêmes)
Les miens (LP) se vantent d'avoir traversé leurs années collège sans avoir jamais lu un des livres imposés (ni aucun autre d'ailleurs).
- User5899Demi-dieu
Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire du sonnet.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
- NitaEmpereur
Cripure a écrit:Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire de l'alexandrin.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
Du sonnet, non ?
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- Christophe_gNiveau 5
Loys ne semble pas très motivé pour me répondre. Ni ceux qui hier fanfaronaient. Alors je reproduis une fois encore ma "parenthèse" que je vais assortir d'une petite remarque.
Je n'ai pas eu, de la part de Loys Bonod et ses partisans, de réponse bien claire à propos de la problématique que l'on me demandait hier, et ce matin encore, à corps et à cris. Une esthétique de l'irrégularité (ou de la nouveauté). Forme et expression. Deux axes de lecture.
Loys s'est contenté de me dire que :
1°) il n'y avait pas, historiquement, deux modèles ou schémas du sonnet réputés "corrects" en français. Or, depuis sa naissance/importation au XVIe siècle, deux schémas ont prévalu : celui de Marot et de Peletier. Selon Loys, « première nouvelle ». Curieux. Je ne suis pas le seul à le dire pourtant. Wikipédia, Morier (mais je n'ai pas son dico sous les yeux pour le relire une fois encore) et bien d'autres encore, notamment Max Jasinski, dans son Histoire du sonnet en France (1903) (je donne le lien avec le bouquin). Marot, page 40. Peletier, page 45. Ce ne sont là que quelques références, monsieur le professeur Bonod.
2°) ma problématique, selon lui, serait juste pour le "baroque", en général, mais pas pour l'étude de ce texte en particulier. Là, je m'étonne encore. Voilà ce que je lui répondais ce matin : « Un texte se rattache à un contexte, à un intertexte, un mouvement, une esthétique, une forme, un genre, etc. Le texte présente-t-il les caractéristiques attendues ? Quelles différences ? Peut-on y reconnaître les caractéristiques essentielles à son genre ? Ou, quelles "irrégularités" ? Voilà une excellente occasion d’observer le texte en détails. »
Et j'ai ajouté : « En cela, une bonne connaissance de l'histoire de la forme "sonnet" est un atout de poids. Et l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) [parce qu'il est parfaitement fiable ici, non falsifié par un enseignant bienveillant] complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves. »
J'ajoute maintenant ceci : depuis le début de cette "affaire Bonod", je ne suis pas d'accord sur un autre point. Dans un exercice comme le commentaire, en réalité, personne ne s'attend à ce qu'un élève de première ne pense par lui-même, personne n'attend réellement une pensée critique. Ce n'est pas l'enjeu réel de l'exercice. Il s'agit bien plutôt de penser comme l'institution du commentaire l'exige. Dans son cadre bien défini. En réutilisant le cours de l'enseignant. Quand on l'a compris. C'est assez malhonnête de prétendre que l'on attend autre chose que de la reproduction.
Je n'ai pas eu, de la part de Loys Bonod et ses partisans, de réponse bien claire à propos de la problématique que l'on me demandait hier, et ce matin encore, à corps et à cris. Une esthétique de l'irrégularité (ou de la nouveauté). Forme et expression. Deux axes de lecture.
Loys s'est contenté de me dire que :
1°) il n'y avait pas, historiquement, deux modèles ou schémas du sonnet réputés "corrects" en français. Or, depuis sa naissance/importation au XVIe siècle, deux schémas ont prévalu : celui de Marot et de Peletier. Selon Loys, « première nouvelle ». Curieux. Je ne suis pas le seul à le dire pourtant. Wikipédia, Morier (mais je n'ai pas son dico sous les yeux pour le relire une fois encore) et bien d'autres encore, notamment Max Jasinski, dans son Histoire du sonnet en France (1903) (je donne le lien avec le bouquin). Marot, page 40. Peletier, page 45. Ce ne sont là que quelques références, monsieur le professeur Bonod.
2°) ma problématique, selon lui, serait juste pour le "baroque", en général, mais pas pour l'étude de ce texte en particulier. Là, je m'étonne encore. Voilà ce que je lui répondais ce matin : « Un texte se rattache à un contexte, à un intertexte, un mouvement, une esthétique, une forme, un genre, etc. Le texte présente-t-il les caractéristiques attendues ? Quelles différences ? Peut-on y reconnaître les caractéristiques essentielles à son genre ? Ou, quelles "irrégularités" ? Voilà une excellente occasion d’observer le texte en détails. »
Et j'ai ajouté : « En cela, une bonne connaissance de l'histoire de la forme "sonnet" est un atout de poids. Et l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) [parce qu'il est parfaitement fiable ici, non falsifié par un enseignant bienveillant] complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves. »
J'ajoute maintenant ceci : depuis le début de cette "affaire Bonod", je ne suis pas d'accord sur un autre point. Dans un exercice comme le commentaire, en réalité, personne ne s'attend à ce qu'un élève de première ne pense par lui-même, personne n'attend réellement une pensée critique. Ce n'est pas l'enjeu réel de l'exercice. Il s'agit bien plutôt de penser comme l'institution du commentaire l'exige. Dans son cadre bien défini. En réutilisant le cours de l'enseignant. Quand on l'a compris. C'est assez malhonnête de prétendre que l'on attend autre chose que de la reproduction.
- Christophe_gNiveau 5
Nita a écrit:Cripure a écrit:Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire de l'alexandrin.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
Du sonnet, non ?
Qui a dit que l'alexandrin était une condition nécessaire du sonnet ? Certainement pas moi. Je crois savoir que c'est Ronsard qui l'a imposé. Historiquement, le sonnet est isométrique et c'est d'abord le décasyllabe qui est employé puis le dodécasyllabe, dans sa forme alexandrine. Pour autant, on trouve assez rapidement des sonnets avec toutes sortes de mètre. Y compris des sonnets hétérométriques.
D'ailleurs, dans le sonnet proposé par Loys, un vers m'étonne par son mètre...
- AbraxasDoyen
Ah oui ? Lequel ?
- barègesÉrudit
Christophe_g a écrit:
Loys s'est contenté de me dire que :
1°) il n'y avait pas, historiquement, deux modèles ou schémas du sonnet réputés "corrects" en français. Hors, depuis sa naissance/importation au XVIe siècle, deux schémas ont prévalu : celui de Marot et de Peletier. Selon Loys, « première nouvelle ». Curieux. Je ne suis pas le seul à le dire pourtant. Wikipédia, Morier (mais je n'ai pas son dico sous les yeux pour le relire une fois encore) et bien d'autres encore, notamment Max Jasinski, dans son Histoire du sonnet en France (1903) (je donne le lien avec le bouquin). Marot, page 40. Peletier, page 45. Ce ne sont là que quelques références, monsieur le professeur Bonod.
Précisément, les deux phrases en gras ne veulent pas dire la même chose.
Que Marot et Peletier aient été à l'initiative de deux types de sonnets souvent repris ne veut pas forcément dire que ces deux-là aient été considérés comme "corrects" et donc tous les autres comme incorrects ou déviants, y compris à l'époque de leur publication, y compris dès le 17e.
A la rigueur, on peut parler de canon et de variations - et vu du 21e siècle, je suppose que l'on recenserait une écrasante majorité de variations par rapport au nombre de sonnets canoniques. Le "correct" ou pas me heurte un peu.
- User5899Demi-dieu
MerciNita a écrit:Cripure a écrit:Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire de l'alexandrin.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
Du sonnet, non ?
- User5899Demi-dieu
Bah siChristophe_g a écrit:Qui a dit que l'alexandrin était une condition nécessaire du sonnet ? Certainement pas moi.Cripure a écrit:Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire du sonnet.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
- Christophe_gNiveau 5
Abraxas a écrit:Ah oui ? Lequel ?
Ben... c'est le dernier tercet :
Tant s’en faut, elle rit de me voir endurer,
Et pour en rendre même encor ma fin plus prompte,
Elle fuit et s’en va d’autres lieux éclairer.
Non non c'est bon. C'est moi.
- liliepingouinÉrudit
Je ne suis pas du tout d'accord, certes, le commentaire demande un certain nombre de connaissances de la part des lycéens, mais il en demande beaucoup beaucoup moins que la dissertation. D'ailleurs, les lycéens de séries technologiques prennent beaucoup plus les commentaires que les dissertations, car c'est un exercice beaucoup plus abordable pour eux.PurpleBanner a écrit:J’ai trouvé excellent le procédé de Luigi B, dans l’absolu.
Maintenant, peut-être cela a-t-il été évoqué au cours des débats (il ne m’a pas semblé) mais ne peut-on pas se poser de question sur :
1 – l’éventuelle désuétude de l’exercice-même du commentaire composé, qui, il me semble est un exercice « savant » (celui qui apprend ses cours le devenant hein…) qui laisse peu d’espoir à l’élève intelligent-certes-mais-qui-n’a-pas-tout-lu-tout-revu-tout-appris (contrairement à la dissertation…)
PurpleBanner a écrit:
Alors, quelqu’un, l’a dit plus haut je crois « tout ce dont on besoin les élèves pour faire le commentaire composé est dans leur cours » .
Ceci m’amenant à poser la seconde question :
2 – Pourquoi alors les faire plancher à la maison et pas en devoir sur table (sans internet donc…) ? Ce ne peut-être en raison du seul manque de temps non ? Si ?
Il faut trois heures pour pouvoir faire sereinement un commentaire composé. Or je n'ai jamais 3 heures de cours consécutives, ni même 2 d'ailleurs cette année. De toute façon, j'ai tellement peu d'heures, que je ne veux pas en perdre en devoirs. Les élèves qui trichent sont vite repérés, ils ont 1, ils ne recommencent pas. La majorité des élèves ne triche pas ou peu. Pourquoi, pour quelques tricheurs, faudrait-il priver tous les autres de DM? Beaucoup d'élèves sont bien conscients qu'ils n'auront pas internet le jour du bac et qu'ils ont intérêt à s'entraîner eux-mêmes.
Mais le temps, quoique essentiel, n'est effectivement pas la seule raison. Les conditions d'un devoir maison et d'un devoir en classe ne sont pas les mêmes. Le devoir en classe fait naître davantage de stress, fait presque perdre leurs moyens aux élèves les plus anxieux. Le DM permet de prendre son temps, de se poser au calme. On peut en donner plus souvent et ils garantissent un entraînement régulier.
PurpleBanner a écrit:
Je suis également mère d’un collégien et je continue à ne pas comprendre pourquoi les devoirs à la maison (DM) sont notés et comptés dans la moyenne portée sur le bulletin (ils augmentent celle de mon fils parce qu’on a la capacité de lui faire refaire ce qui est erroné ou mal fait mais pas celle de Moussa ou autres Sokona…).
Les DM demandent un important travail de la part des enfants. Or pour eux, la note est, en quelque sorte, une récompense de ce travail. C'est très humain: s'ils n'obtiennent rien (et une simple appréciation équivaut à rien) pour un travail, qu'il soit bien ou mal fait, à quoi bon se donner la peine de le faire? J'étais une élève très sérieuse, mais je n'aurais pas fait si bien mes DM s'ils n'avaient pas compté dans la moyenne. de plus ils sont un moyen de se rattraper pour les élèves sérieux qui ont du mal en DS.
En revanche, ils comptent généralement moins dans la moyenne que les DS.
Mais ce n'est pas la moyenne qui est importante. Les notes, ce sont des critères indicatifs, mais au fond on s'en fiche. Peu importe si Moussa obtient ou non une bonne note, ce qui compte, c'est qu'il essaie, qu'il cherche, qu'il travaille. Et là il tirera bénéfice de ce travail. Il s'est trompé? Et bien, avant le jour du DS, il pourra essayer de refaire ce devoir, et il comparera avec le corrigé pour voir si cette fois-ci il a réussi.
Et s'il fait cela, il s'en tirera mieux que Marie-Bénédicte dont les parents payent un étudiant pour lui donner des cours (ie faire ses devoirs à sa place).
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Christophe_gNiveau 5
Cripure a écrit:Bah siChristophe_g a écrit:Qui a dit que l'alexandrin était une condition nécessaire du sonnet ? Certainement pas moi.Cripure a écrit:Désolé, Christophe, mais l'alexandrin n'est pas une condition nécessaire du sonnet.Christophe_g a écrit:l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves.
Là, mon ami, je suis désolé, mais tu as un problème de compréhension. Ou alors, peut-être est-ce moi qui me suis mal exprimé mais je voulais dire que la plupart du temps nos élèves se contentent de nous servir de la soupe, nous raconter des conneries. Y compris que l'alexandrin était nécessaire au sonnet, pour reprendre ta formulation.
- CipangoNiveau 10
Christophe_g a écrit:Abraxas a écrit:Ah oui ? Lequel ?
Ben... c'est le dernier tercet :
Tant s’en faut, elle rit de me voir endurer,
Et pour en rendre même encor ma fin plus prompte,
Elle fuit et s’en va d’autres lieux éclairer.
Tant/ s’en/ faut/, el/le/ rit/ de/ me/ voir/ en/du/rer, -->12
Et/ pour/ en/ ren/dre/ mê/me en/cor/ ma/ fin/ plus/ prompte/, -->12
El/le/ fuit/ et/ s’en/ va/ d’au/tres/ lieux/ é/clai/rer. -->12
Où est le problème? Aucun vers irrégulier.
- liliepingouinÉrudit
Christophe_g a écrit:Abraxas a écrit:Ah oui ? Lequel ?
Ben... c'est le dernier tercet :
Tant s’en faut, elle rit de me voir endurer,
Et pour en rendre même encor ma fin plus prompte,
Elle fuit et s’en va d’autres lieux éclairer.
Qu'est-ce qui vous interroge? La césure du vers du milieu?
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Christophe_gNiveau 5
Cipango a écrit:Christophe_g a écrit:Abraxas a écrit:Ah oui ? Lequel ?
Ben... c'est le dernier tercet :
Tant s’en faut, elle rit de me voir endurer,
Et pour en rendre même encor ma fin plus prompte,
Elle fuit et s’en va d’autres lieux éclairer.
Tant/ s’en/ faut/, el/le/ rit/ de/ me/ voir/ en/du/rer, -->12
Et/ pour/ en/ ren/dre/ mê/me en/cor/ ma/ fin/ plus/ prompte/, -->12
El/le/ fuit/ et/ s’en/ va/ d’au/tres/ lieux/ é/clai/rer. -->12
Où est le problème? Aucun vers irrégulier.
Oui oui c'est bon. Désolé. C'est moi. La précipitation.
- Luigi_BGrand Maître
Christophe_g a écrit:Loys ne semble pas très motivé pour me répondre. Ni ceux qui hier fanfaronaient. Alors je reproduis une fois encore ma "parenthèse" que je vais assortir d'une petite remarque.
Je n'ai pas eu, de la part de Loys Bonod et ses partisans, de réponse bien claire à propos de la problématique que l'on me demandait hier, et ce matin encore, à corps et à cris. Une esthétique de l'irrégularité (ou de la nouveauté). Forme et expression. Deux axes de lecture.
Loys s'est contenté de me dire que :
1°) il n'y avait pas, historiquement, deux modèles ou schémas du sonnet réputés "corrects" en français. Hors, depuis sa naissance/importation au XVIe siècle, deux schémas ont prévalu : celui de Marot et de Peletier. Selon Loys, « première nouvelle ». Curieux. Je ne suis pas le seul à le dire pourtant. Wikipédia, Morier (mais je n'ai pas son dico sous les yeux pour le relire une fois encore) et bien d'autres encore, notamment Max Jasinski, dans son Histoire du sonnet en France (1903) (je donne le lien avec le bouquin). Marot, page 40. Peletier, page 45. Ce ne sont là que quelques références, monsieur le professeur Bonod.
2°) ma problématique, selon lui, serait juste pour le "baroque", en général, mais pas pour l'étude de ce texte en particulier. Là, je m'étonne encore. Voilà ce que je lui répondais ce matin : « Un texte se rattache à un contexte, à un intertexte, un mouvement, une esthétique, une forme, un genre, etc. Le texte présente-t-il les caractéristiques attendues ? Quelles différences ? Peut-on y reconnaître les caractéristiques essentielles à son genre ? Ou, quelles "irrégularités" ? Voilà une excellente occasion d’observer le texte en détails. »
Et j'ai ajouté : « En cela, une bonne connaissance de l'histoire de la forme "sonnet" est un atout de poids. Et l'article sur Wikipédia "sonnet" (Le sonnet en France) [parce qu'il est parfaitement fiable ici, non falsifié par un enseignant bienveillant] complétera/renforcera/etc. [choisir le verbe] admirablement les connaissances [il faudrait dire les "banalités" : sonnet = 14, alexandrins, 4 strophes = 2 quatrains + 2 tercets = niveau 3e] des élèves. Penser par soi-même, c'est bien gentil, monsieur, mais sans une bonne connaissance (le travail des autres peut-être utile), on peut comprendre l'embarras de nombreux élèves. »
J'ajoute maintenant ceci : depuis le début de cette "affaire Bonod", je ne suis pas d'accord sur un autre point. Dans un exercice comme le commentaire, en réalité, personne ne s'attend à ce qu'un élève de première ne pense par lui-même, personne n'attend réellement une pensée critique. Ce n'est pas l'enjeu réel de l'exercice. Il s'agit bien plutôt de penser comme l'institution du commentaire l'exige. Dans son cadre bien défini. En réutilisant le cours de l'enseignant. Quand on l'a compris. C'est assez malhonnête de prétendre que l'on attend autre chose que de la reproduction.
Motivé de parler à un mur, et à un mur d'insultes qui plus est, non effectivement...
Merci barèges pour la mise au point sur la liberté du sonnet.
Je ne vois toujours pas ce que toutes ces considérations savantes sur les formes du sonnet apportent au commentaire du sonnet en lui-même. J'attends toujours...
Penser par soi-même, c'est d'abord lire et comprendre le sonnet, d'un point de vue syntaxique et lexical. J'ai évoqué l'esprit critique parce que les élèves ont trouvé sur le net un corrigé tout fait qui multiplie les contresens flagrants par rapport à la compréhension littérale. Exemple : le corrigé assimile à la fin la femme aimée à l'arc-en-ciel, alors qu'elle est comparée au soleil. Pas besoin de consulter Wikipédia pour comprendre ça.
On a tous bien compris que Wikipédia est défendable et le commentaire composé ne l'est pas.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
PS : mon corrigé ne mentionne même pas le schéma rimique...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Christophe_gNiveau 5
barèges a écrit:Christophe_g a écrit:
Loys s'est contenté de me dire que :
1°) il n'y avait pas, historiquement, deux modèles ou schémas du sonnet réputés "corrects" en français. Hors, depuis sa naissance/importation au XVIe siècle, deux schémas ont prévalu : celui de Marot et de Peletier. Selon Loys, « première nouvelle ». Curieux. Je ne suis pas le seul à le dire pourtant. Wikipédia, Morier (mais je n'ai pas son dico sous les yeux pour le relire une fois encore) et bien d'autres encore, notamment Max Jasinski, dans son Histoire du sonnet en France (1903) (je donne le lien avec le bouquin). Marot, page 40. Peletier, page 45. Ce ne sont là que quelques références, monsieur le professeur Bonod.
Précisément, les deux phrases en gras ne veulent pas dire la même chose.
Que Marot et Peletier aient été à l'initiative de deux types de sonnets souvent repris ne veut pas forcément dire que ces deux-là aient été considérés comme "corrects" et donc tous les autres comme incorrects ou déviants, y compris à l'époque de leur publication, y compris dès le 17e.
A la rigueur, on peut parler de canon et de variations - et vu du 21e siècle, je suppose que l'on recenserait une écrasante majorité de variations par rapport au nombre de sonnets canoniques. Le "correct" ou pas me heurte un peu.
Oui oui. Parfaitement d'accord. Au XVIe, deux schémas s'imposent, c'est indéniable, la forme "Marot" et la forme "Peletier". Ronsard, par exemple, dans ses derniers vers, alterne exclusivement sur ces deux modèles. Le poème proposé par Loys date du XVIIe. Pas du XXIe siècle. Quand on regarde le sonnet proposé par Loys, sur les tercets, c'est la forme "Peletier", cc eded. Par contre, dans les quatrains, l'auteur "joue" avec le canon.
- yphrogEsprit éclairé
liliepingouin a écrit:Je ne suis pas du tout d'accord, certes, le commentaire demande un certain nombre de connaissances de la part des lycéens, mais il en demande beaucoup beaucoup moins que la dissertation.PurpleBanner a écrit:J’ai trouvé excellent le procédé de Luigi B, dans l’absolu.
Maintenant, peut-être cela a-t-il été évoqué au cours des débats (il ne m’a pas semblé) mais ne peut-on pas se poser de question sur :
1 – l’éventuelle désuétude de l’exercice-même du commentaire composé, qui, il me semble est un exercice « savant » (celui qui apprend ses cours le devenant hein…) qui laisse peu d’espoir à l’élève intelligent-certes-mais-qui-n’a-pas-tout-lu-tout-revu-tout-appris (contrairement à la dissertation…)
Ah oui, l'autre bête franco-française j'imagine le prof du Bourgeois Gentilhomme qui explique l'école: il y a le commentaire.... et la dissert! (option: cheesecake)
- yphrogEsprit éclairé
Luigi_B a écrit:PS : mon corrigé ne mentionne même pas le schéma rimique...
il est en PJ à un message quelque part?
- Luigi_BGrand Maître
Sur oboulo pour 14,95€ !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- yphrogEsprit éclairé
pfft...
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