- TournesolÉrudit
Petit doute sur la subordonnée dans la phrase suivante. C'est bien une relative, non ?...
"Je la voyais qui guettait à sa fenêtre."
Merci !
"Je la voyais qui guettait à sa fenêtre."
Merci !
_________________
J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- ProvenceEnchanteur
Oui. L'antécédent est le pronom "la".
Je voyais elle qui guettait...
Je voyais elle qui guettait...
- CarabasVénérable
Ok, merci. Je trouve ça ambigu, qd même.
Oui, "qui guettait à sa fenêtre" = relative.
Oui, "qui guettait à sa fenêtre" = relative.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- TournesolÉrudit
Merci !
_________________
J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- F.LemoineÉrudit
Saloum a écrit:Bonjour ! Dans la phrase suivante : "On devinait qu'il était malade à son teint pâle", "à son teint pâle" est bien COS ?
On devinait parce qu'il avait le teint pâle : cause.
- RellNiveau 6
Bonjour,
"les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction"
Je n'arrive pas à me fixer sur la nature de "que" : introduit le complément de l'adjectif "autre" ?
"les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction"
Je n'arrive pas à me fixer sur la nature de "que" : introduit le complément de l'adjectif "autre" ?
_________________
Classes 2020-2021 : deux classes de 1ère générale + HLP 1ère
"Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, la lumière et dignité a esté de mon âge rendue ès lettres [...] Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, grecque, sans laquelle c'est honte que une personne se die savant, Hébraïque, Chaldaïque, Latine "[...]
François Rabelais, Les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel, chap. 8, 1532.
- V.MarchaisEmpereur
Je pense que c'est une construction similaire à celle du comparatif, avec une proposition subordonnée conjonctive (donc introduite par une conjonction de subordination) fortement elliptique, corrélée à l'adjectif "autre".
- RellNiveau 6
Oui, je pense aussi. Merci beaucoup.
_________________
Classes 2020-2021 : deux classes de 1ère générale + HLP 1ère
"Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, la lumière et dignité a esté de mon âge rendue ès lettres [...] Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, grecque, sans laquelle c'est honte que une personne se die savant, Hébraïque, Chaldaïque, Latine "[...]
François Rabelais, Les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel, chap. 8, 1532.
- BlackMailExpert
Quelqu'un saurait m'expliquer ici depuis quand fait-on une distinction entre COI et COS et surtout pourquoi ?
Je vous avoue n'avoir jamais compris l'intérêt de différencier COI et COS.
Je vous avoue n'avoir jamais compris l'intérêt de différencier COI et COS.
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- IphigénieProphète
Le Cos a remplacé dans les années 80 en gros le" complement d'attribution"
Pour faire simple :
Un co est complement du verbe et il désigne l'"objet" de l'action verbale
À partir de là on observe que les verbes admettent trois types de construction pour le co:
Il a ceux qui construisent le co directement donc Cod
Il y a ceux qui le construisent indirectement donc coi
Et il y a ceux qui admettent en même temps les deux constructions
Donc cod et Cos que le cod soit exprimé ou s. e
Pour faire simple :
Un co est complement du verbe et il désigne l'"objet" de l'action verbale
À partir de là on observe que les verbes admettent trois types de construction pour le co:
Il a ceux qui construisent le co directement donc Cod
Il y a ceux qui le construisent indirectement donc coi
Et il y a ceux qui admettent en même temps les deux constructions
Donc cod et Cos que le cod soit exprimé ou s. e
- BlackMailExpert
Je ne comprends toujours pas l'intérêt de parler de COS quand un verbe admet deux constructions: pourquoi ne dit-on pas tout simplement qu'il admet un COD + un COI ou deux COI, même lorsqu'ils ne sont pas juxtaposés ?
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- IphigénieProphète
Parce que ce n'est pas la meme construction: si on suit ton raisonnement pourquoi distinguer cod et coi? On observe des constructions différentes c'est tout . Après le complement d'attribution n'est pas exactement un "objet" sur lequel s'exerce l'action mais l'objet concerné par l'action
- V.MarchaisEmpereur
Ouaip. Perso, j'ai toujours trouvé ça fumeux. Un COS, c'est un COI. D'ailleurs, j'accepte toujours les deux réponses de la part de mes élèves.
- IphigénieProphète
Pa
On a commencé par dire " objet indirect second" cela dit;)
Disons que le cos a permis le passage de la grammaire franco-latine à la grammaire franco-française !
On a commencé par dire " objet indirect second" cela dit;)
Disons que le cos a permis le passage de la grammaire franco-latine à la grammaire franco-française !
- BlackMailExpert
Iphigénie: Un exemple:
- J'ai parlé à Nicolas.
à Nicolas: COI.
- J'ai parlé de mon problème à Nicolas.
de mon problème: COI.
à Nicolas: COS.
"A Nicolas" devient COS alors qu'il y a exactement la même construction.
V.Marchais: Oui, voilà. J'ai préparé un cours sur les compléments essentiels pour mes 6e (oui, seulement maintenant...) et ai décidé d'évacuer pour le moment les COS.
- J'ai parlé à Nicolas.
à Nicolas: COI.
- J'ai parlé de mon problème à Nicolas.
de mon problème: COI.
à Nicolas: COS.
"A Nicolas" devient COS alors qu'il y a exactement la même construction.
V.Marchais: Oui, voilà. J'ai préparé un cours sur les compléments essentiels pour mes 6e (oui, seulement maintenant...) et ai décidé d'évacuer pour le moment les COS.
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- IphigénieProphète
mais c'est justement la limite de la transformation du ct d'attribution en cos!Iphigénie: Un exemple:
- J'ai parlé à Nicolas.
à Nicolas: COI.
- J'ai parlé de mon problème à Nicolas.
de mon problème: COI.
à Nicolas: COS.
A Nicolas" devient COS alors qu'il y a exactement la même construction.
dans ta première phrase c'est un cos en réalité!
De même que si je dis: "j'écris à ton frère": "ton frère" est cos car on peut admettre un cod même s'il n'est pas exprimé.
par contre si tu dis: je m'adresse à ton frère, c'est un COI parce qu'on peut chercher, il n'est pas possible d'introduire un autre CO en même temps (sauf à décomposer la forme pronominale, mais bon...) disons pour éviter toute équivoque: "je pense à ton frère": COI!
Je suis d'accord pour dire que ça ne simplifie pas pour des collégiens.
- CelebornEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Ouaip. Perso, j'ai toujours trouvé ça fumeux. Un COS, c'est un COI. D'ailleurs, j'accepte toujours les deux réponses de la part de mes élèves.
Pareil ici. La notion de COS n'a aucun intérêt, à mon sens.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- IphigénieProphète
C'est une distinction qui ne repose que sur l'observation de la construction verbale, ni plus, ni moins.
Perso je me suis contentée d'essayer de répondre à la question posée, je n'ai pas d'avis sur ce qu'il convient de dire aux collégiens. Si d'ailleurs c'était le seul point de grammaire qui posait problème, ma foi, on serait content, hein.
Perso je me suis contentée d'essayer de répondre à la question posée, je n'ai pas d'avis sur ce qu'il convient de dire aux collégiens. Si d'ailleurs c'était le seul point de grammaire qui posait problème, ma foi, on serait content, hein.
- BlackMailExpert
Merci Iphigénie d'avoir précisé ton propos .
V. Marchais: Ah bon ?
C'est vrai qu'après tout, on peut supprimer certains CO... tout comme certains CC sont difficilement supprimables .
V. Marchais: Ah bon ?
C'est vrai qu'après tout, on peut supprimer certains CO... tout comme certains CC sont difficilement supprimables .
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- V.MarchaisEmpereur
Voilà.
Et les COI sont parfaitement déplaçables, tout est une question de style, d'enchaînement...
À son frère, il légua sa chaise percée.
De ce choix devrait dépendre toute sa vie.
Etc.
Et les COI sont parfaitement déplaçables, tout est une question de style, d'enchaînement...
À son frère, il légua sa chaise percée.
De ce choix devrait dépendre toute sa vie.
Etc.
- ProvenceEnchanteur
V.Marchais a écrit:On ne dit pas complément essentiel !
Je t'attendais sur ce point.
- toubyExpert
Donc, quand vous n'utilisez pas le terme COS, vous dites complément d'attribution (quand c'en est un) ou vous généralisez à COI ?
- NLM76Grand Maître
On ne dit pas complément essentiel. Ni complément de phrase. Ni supprimable, ni déplaçable. Pour le Complément d'attribution appelé COI, c'est une horreur aussi, qui empêche les élèves de comprendre le datif en allemand, en russe, en latin, en grec.
Cela empêche aussi de comprendre l'accusatif dans les mêmes langues, puisqu'alors le mot "objet" n'a plus aucun sens, et on croit que le COD est le truc qui vient après le verbe.
Cela empêche aussi de comprendre l'accusatif dans les mêmes langues, puisqu'alors le mot "objet" n'a plus aucun sens, et on croit que le COD est le truc qui vient après le verbe.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum