- SamadhiNiveau 7
Bah si, dans le dictionnaire, le Larousse plus précisément, qui, selon les éditions, écrit directement avec ou sans trait d'union mais précise qu'on peut écrire avec ou sans trait d'union.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Pas le Robert. Ce n'est pas parce que le Larousse décide de faire entrer dans le dico une erreur courante qu'elle va se transformer en règle.
Je déconseille le Larousse à mes élèves pour diverses raisons et leur conseille le Robert, voilà qui me conforte encore. "Robert, c'est le plus grand, le plus beau et le plus intelligent", je leur dis.
Pour en revenir au problème de frèche : si vous imprimez pour quelqu'un de pas trop regardant, aucune importance. Mais si c'est pour un directeur de thèse ou équivalent, soit ça passera pour une coquille (difficile de faire passer un trait d'union pour une coquille, cela dit), soit pour une ignorance car c'est une erreur courante.
Les correcteurs professionnels (les gens qui sont payés pour ça) savent à quoi s'en tenir.
Je déconseille le Larousse à mes élèves pour diverses raisons et leur conseille le Robert, voilà qui me conforte encore. "Robert, c'est le plus grand, le plus beau et le plus intelligent", je leur dis.
Pour en revenir au problème de frèche : si vous imprimez pour quelqu'un de pas trop regardant, aucune importance. Mais si c'est pour un directeur de thèse ou équivalent, soit ça passera pour une coquille (difficile de faire passer un trait d'union pour une coquille, cela dit), soit pour une ignorance car c'est une erreur courante.
Les correcteurs professionnels (les gens qui sont payés pour ça) savent à quoi s'en tenir.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Je précise que je ne suis pas allée vérifier dans les modifications de l'orthographe prônées par l'académie, mais que même si cette orthographe variable s'y trouve, je déconseille de l'utiliser à ceux qui s'adressent à plus... rigides... qu'eux. Cela passera pour une faute. Bon. Pas bien grave, la faute. J'en fais d'autres.
- toubyExpert
Petite question :
Dans "les chevaliers semblaient dépassées par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus"
-"dépassés" est-il bien attribut du sujet ?
-"le combat" COD du vb maîtriser ?
-"par le combat" est-il un complément d'agent ???
Deuxième question :
Dans "il aperçoit un coin agréable où un hêtre s'offre à sa vue"
- ce qui est en gras est-il bien une prop sub relative, complément de l'antécédent "coin" ?
Dans "les chevaliers semblaient dépassées par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus"
-"dépassés" est-il bien attribut du sujet ?
-"le combat" COD du vb maîtriser ?
-"par le combat" est-il un complément d'agent ???
Deuxième question :
Dans "il aperçoit un coin agréable où un hêtre s'offre à sa vue"
- ce qui est en gras est-il bien une prop sub relative, complément de l'antécédent "coin" ?
- MufabGrand Maître
Oui à tout, selon moi.
(Sauf que j'engloberais la relative "qu'ils ne maîtrisaient plus" dans le CA).
(Sauf que j'engloberais la relative "qu'ils ne maîtrisaient plus" dans le CA).
- Thalia de GMédiateur
C'est qu' (pron relatif) le COD de maîtriser
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CelebornEsprit sacré
touby a écrit:Petite question :
Dans "les chevaliers semblaient dépassées par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus"
-"dépassés" est-il bien attribut du sujet ?
-"le combat" COD du vb maîtriser ?
-"par le combat" est-il un complément d'agent ???
Deuxième question :
Dans "il aperçoit un coin agréable où un hêtre s'offre à sa vue"
- ce qui est en gras est-il bien une prop sub relative, complément de l'antécédent "coin" ?
1) dépassés est attribut du sujet chevaliers
2) le COD de maîtrisaient est effectivement le pronom relatif qu'
3) suivant la façon dont tu considère "dépassées", "par le combat" est soit C d'agent du participe dépassées, soit C de l'adjectif dépassé. La première version me semble meilleure, "dépassé" n'étant à ma connaissance pas entré en tant qu'adjectif ayant le sens de "qui me maîtrise plus les choses", mais ça se discuterait.
Pour ta deuxième question, la réponse est oui.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- La JabotteNeoprof expérimenté
+1 avec Thalia et Mufab, sauf qu'il faut distinguer la voix passive et la construction attributive.
semblaient = construction attributive
Le verbe "être" de la voix passive est sous-entendu.
"être dépassés par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" = attribut du sujet "chevaliers"
"par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" = complément d'agent de "être dépassés"
Conclusion : soit tu n'étudies pas cette phrase en classe, soit tu ajoutes "être" (qui est pour l'instant sous-entendu) entre "semblaient" et "dépassés".
Ou alors, tu indiques clairement que "par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" est complément d'agent du verbe être sous-entendu.
semblaient = construction attributive
Le verbe "être" de la voix passive est sous-entendu.
"être dépassés par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" = attribut du sujet "chevaliers"
"par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" = complément d'agent de "être dépassés"
Conclusion : soit tu n'étudies pas cette phrase en classe, soit tu ajoutes "être" (qui est pour l'instant sous-entendu) entre "semblaient" et "dépassés".
Ou alors, tu indiques clairement que "par le combat qu'ils ne maîtrisaient plus" est complément d'agent du verbe être sous-entendu.
- La JabotteNeoprof expérimenté
En fait, je m'auto-critique :
Si on passe à la voix active, on a :
Le combat, qu'ils ne maîtrisaient plus, semblait dépasser les chevaliers.
Comment analyser ce "semblait" et ce "dépasser les chevaliers" ?
Peut-on considérer "sembler" ici comme une sorte d'auxiliaire, par sa valeur de modalisateur ?
Je n'y vois absolument pas une construction attributive, finalement...
Si on passe à la voix active, on a :
Le combat, qu'ils ne maîtrisaient plus, semblait dépasser les chevaliers.
Comment analyser ce "semblait" et ce "dépasser les chevaliers" ?
Peut-on considérer "sembler" ici comme une sorte d'auxiliaire, par sa valeur de modalisateur ?
Je n'y vois absolument pas une construction attributive, finalement...
- piescoModérateur
Bonjour,
je reviens car j'ai à nouveau besoin de vous lumières (Robert n' pas pu/ voulu m'aider): on dit "écrit de la main de" ou "par la main de"?
Merci d'avance!
je reviens car j'ai à nouveau besoin de vous lumières (Robert n' pas pu/ voulu m'aider): on dit "écrit de la main de" ou "par la main de"?
Merci d'avance!
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- piescoModérateur
Merci, après 20 "par", on doute de tout. :boulet:
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- LédisséEsprit sacré
piesco a écrit:Merci, après 20 "par", on doute de tout. :boulet:
Hélas, oui !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- piescoModérateur
Merci, je me sens moins seule.
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- toubyExpert
J'ai besoin de vos lumières :
quelle est la fonction de "toi-même" dans le vers d'Eluard ?
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
quelle est la fonction de "toi-même" dans le vers d'Eluard ?
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
- V.MarchaisEmpereur
C'est très difficile à analyser, Touby.
Sinon est une conjonction de subordination qui a absorbé une sorte de présentatif négatif : si non = si ce n'est pas toi.
toi-même est donc régime de ce présentatif contracté avec la conjonction et forme avec elle une proposition non verbale exprimant une hypothèse restrictive. Rien d'analysable au collège, en somme.
Sinon est une conjonction de subordination qui a absorbé une sorte de présentatif négatif : si non = si ce n'est pas toi.
toi-même est donc régime de ce présentatif contracté avec la conjonction et forme avec elle une proposition non verbale exprimant une hypothèse restrictive. Rien d'analysable au collège, en somme.
- KalliopéNiveau 8
Bonsoir,
j'ai travaillé les accords du participe passé avec mes 4ème et leur ai donné ensuite une dictée sur ce thème. Après avoir corrigé mes copies, je me sens finalement peu sûre de moi pour leur expliquer un accord qui m'avait pourtant paru naturel dans un premier temps:
"Les professeurs étaient ravis de voir récompensés ces élèves qu'ils avaient crus perdus."
J'avais analysé le pronom relatif "qu' " comme le COD du verbe croire, d'où cet accord "crus" (et j'avais analysé "perdus" comme attribut du COD). D'un point de vue grammatical ça me paraît toujours cohérent, c'est plutôt le sens qui me chiffonne.
Dans une phrase comme "Ils ont fait confiance aux élèves qu'ils avaient crus", pas de problème: ce sont bien les élèves qu'ils ont crus. Mais pour la phrase qui m'intéresse, si je pose la question "qu'est-ce qu'ils avaient cru?" je répondrais spontanément "que les élèves étaient perdus" et non "les élèves". Et si je devais pronominaliser le COD, finalement je dirais "Ils l'avaient cru" et non "Ils les avaient crus".
J'espère ne pas être trop confuse dans mon raisonnement... En fait, j'ai l'impression que je mêle dans mon esprit les différents sens de "croire", et que là il faudrait considérer "les élèves perdus" comme un tout, non? "Qu'est-ce qu'ils ont cru?" (au sens de "considérer, penser") réponse: "les élèves perdus". Pas sûre de moi là, et surtout mes idées manquent de clarté...
Merci de m'aider!
j'ai travaillé les accords du participe passé avec mes 4ème et leur ai donné ensuite une dictée sur ce thème. Après avoir corrigé mes copies, je me sens finalement peu sûre de moi pour leur expliquer un accord qui m'avait pourtant paru naturel dans un premier temps:
"Les professeurs étaient ravis de voir récompensés ces élèves qu'ils avaient crus perdus."
J'avais analysé le pronom relatif "qu' " comme le COD du verbe croire, d'où cet accord "crus" (et j'avais analysé "perdus" comme attribut du COD). D'un point de vue grammatical ça me paraît toujours cohérent, c'est plutôt le sens qui me chiffonne.
Dans une phrase comme "Ils ont fait confiance aux élèves qu'ils avaient crus", pas de problème: ce sont bien les élèves qu'ils ont crus. Mais pour la phrase qui m'intéresse, si je pose la question "qu'est-ce qu'ils avaient cru?" je répondrais spontanément "que les élèves étaient perdus" et non "les élèves". Et si je devais pronominaliser le COD, finalement je dirais "Ils l'avaient cru" et non "Ils les avaient crus".
J'espère ne pas être trop confuse dans mon raisonnement... En fait, j'ai l'impression que je mêle dans mon esprit les différents sens de "croire", et que là il faudrait considérer "les élèves perdus" comme un tout, non? "Qu'est-ce qu'ils ont cru?" (au sens de "considérer, penser") réponse: "les élèves perdus". Pas sûre de moi là, et surtout mes idées manquent de clarté...
Merci de m'aider!
- La JabotteNeoprof expérimenté
Ta première analyse est la bonne, Kalliopé, sinon la phrase de départ n'existerait pas : si "perdus" était épithète de "élèves", il devrait être pronominalisé avec, ce qui n'est pas le cas. Il est bien attribut du COD.
En remplaçant "cru" par "considéré", c'est la même chose (sauf à prendre "considérer" au sens de regarder attentivement) :
... ces élèves qu'ils avaient considérés (comme) perdus.
En remplaçant "cru" par "considéré", c'est la même chose (sauf à prendre "considérer" au sens de regarder attentivement) :
... ces élèves qu'ils avaient considérés (comme) perdus.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Pour vérifier, tu peux intercaler le verbe "être" :
... ces élèves qu'ils avaient crus être perdus.
... ces élèves qu'ils avaient crus être perdus.
- KalliopéNiveau 8
Merci La Jabotte! Je m'étais donc bel et bien emmêlée en me mettant subitement (mais pour quelle raison? la fatigue et le fait de voir "cru" au fil des copies sans doute...) à douter sur le sens à donner ici au verbe "croire". Tu me remets les idées en place
- La JabotteNeoprof expérimenté
De rien ! Je connais bien ce genre de doute bizarre qui s'immisce au fur et à mesure des copies qui défilent...
- toubyExpert
V.Marchais a écrit:C'est très difficile à analyser, Touby.
Sinon est une conjonction de subordination qui a absorbé une sorte de présentatif négatif : si non = si ce n'est pas toi.
toi-même est donc régime de ce présentatif contracté avec la conjonction et forme avec elle une proposition non verbale exprimant une hypothèse restrictive. Rien d'analysable au collège, en somme.
Je te rassure, je n'ai pas donné ça à mes collégiens. Je m'interrogeais sur cette tournure (en me demandant ce que j'allais leur donner à analyser.)
Merci pour ta réponse, Véro !
- V.MarchaisEmpereur
De ri1 Toubi.
moua osi je corigue mais dernière kopi est jen père m'on latin.
moua osi je corigue mais dernière kopi est jen père m'on latin.
- SapotilleEmpereur
V.Marchais a écrit:De ri1 Toubi.
moua osi je corigue mais dernière kopi est jen père m'on latin.
Ge con pas thi !!!
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