Comment noteriez-vous cette copie?
- User5899Demi-dieu
Ah, OK Ben, je ne comprenais pas trop quand vous disiez que vous ne voyiez pas les fautes, et quelqu'un d'autre aussi, alors...Bon, me voivi rassuré :lol!:thrasybule a écrit:Merci cripure mais nul besoin de mettre les fautes en évidence en rouge lol!!! Le devoir avait tout d' abord été recopié sans faute
- User5899Demi-dieu
Boah, c'était en 2003 ou 2004...Audrey a écrit:Faudrait cacher le nom de l'élève, je pense...D'ailleurs, très drôle, je connais un homonyme..lol
- ChocolatGuide spirituel
Heu... j'avais mis 14 en ayant lu la première version du texte.
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- User5899Demi-dieu
Et ?Chocolat a écrit:Heu... j'avais mis 14 en ayant lu la première version du texte.
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:Et ?Chocolat a écrit:Heu... j'avais mis 14 en ayant lu la première version du texte.
Et... je descends à 12 après lecture de la version élève !
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- User5899Demi-dieu
Ben voilà, on est tip top. Mais 12, c'est bien. Ca fait combien d'années que je n'en ai plus mis un ?Chocolat a écrit:Cripure a écrit:Et ?Chocolat a écrit:Heu... j'avais mis 14 en ayant lu la première version du texte.
Et... je descends à 12 après lecture de la version élève !
- ChocolatGuide spirituel
Et oui, c'est bien !
Ce qui est moins bien, c'est le fait que je n'arrive pas à comprendre (mais alors pas du tout) comment on fait pour mettre 20, 19, 18 ou 17 à ce travail.
Ce qui est moins bien, c'est le fait que je n'arrive pas à comprendre (mais alors pas du tout) comment on fait pour mettre 20, 19, 18 ou 17 à ce travail.
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- AudreyOracle
J'avoue, je ne comprends pas plus que toi, Chocolat...
- Thalia de GMédiateur
Je suis plutôt dans la tendance basse : le style est bien trop lourd et presque indigeste (vous m'objecterez que Victor n'est pas non plus un modèle de légèreté).
14 parce que le portrait est un exercice difficile.
14 parce que le portrait est un exercice difficile.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MaieuHabitué du forum
A propos de la notation.
Quand nous notons une dictée, les barèmes étant connus et acceptés, il n’y a pas, sauf exception rarissime, de débat comparable à celui que suscite l’appréciation de cette rédaction d’un élève de 4ème. Si nous mettons 13/20 à une dictée, cela veut dire clairement qu’il manque 7 points pour obtenir la « perfection » indiquée par le nombre 20, et qui est atteignable : il est possible de ne faire aucune faute.
Quand nous notons une rédaction, nous ne notons pas que des éléments mesurables à partir de critères connus et acceptés (orthographe, syntaxe, organisation, cohérence, adéquation avec le sujet proposé...). Nous notons un quelque chose de plus. D’où le débat.
Ce quelque chose, qui renvoie à notre subjectivité, ressortit à la création. Nous demandons aux élèves de créer un texte, et c’est donc une « littérature » que nous avons pour travail d’apprécier. Quel qu’en soit le niveau.
Seulement, si le 20 de la dictée est atteignable, pourquoi celui de la rédaction ne le serait-il pas ? Parce que la « perfection », possible dans l’exercice orthographique, n’existe pas dans ce domaine ?
La « perfection » (pris dans son sens étymologique) de la création, quelle qu’elle soit, artistique notamment, n’existe pas (c’est un débat qui touche, à un autre niveau, ce qu’est l’œuvre d’art), et il est très facile de le constater si nous considérons les rapports variables que nous avons personnellement avec les œuvres des écrivains, des peintres, des créateurs en général. Quelqu’un disait qu’il y avait des lourdeurs chez Hugo, ce qui est vrai. Si on demande à un menuisier d’apprécier la table présente dans telle nature morte de Cézanne, il dira qu’elle est mal construite. A un marchand de tissu d’apprécier la nappe disposée dans la même nature morte, il dira que les plis sont invraisemblables etc.
Un texte littéraire, écrit par un élève de quatrième qui commence à connaître la langue, contenant des fautes d’orthographe relativement banales si on considère les conditions où il a été écrit et l’âge de son auteur, ne mériterait-il pas, compte tenu des qualités qui ont été relevées, une note excellente, une note qui serait l’équivalent de l’acceptation par un éditeur d’un texte qui contient des erreurs, des fautes et qu’il faut donc soumettre à un comité de correction, comme il faut soumettre la copie de l’élève à un correcteur ? Une note excellente donc qui serait accompagnée d’un commentaire explicite.
Il me semble que si on entrait dans ce type de problématique de notation de textes (expliquée en classe), on modifierait peut-être le rapport que les élèves ont avec l’écriture qui leur est demandée et dont la plupart des intervenants disent que les résultats n’ont pas grand-chose à voir avec la copie qui nous a été soumise.
Quand nous notons une dictée, les barèmes étant connus et acceptés, il n’y a pas, sauf exception rarissime, de débat comparable à celui que suscite l’appréciation de cette rédaction d’un élève de 4ème. Si nous mettons 13/20 à une dictée, cela veut dire clairement qu’il manque 7 points pour obtenir la « perfection » indiquée par le nombre 20, et qui est atteignable : il est possible de ne faire aucune faute.
Quand nous notons une rédaction, nous ne notons pas que des éléments mesurables à partir de critères connus et acceptés (orthographe, syntaxe, organisation, cohérence, adéquation avec le sujet proposé...). Nous notons un quelque chose de plus. D’où le débat.
Ce quelque chose, qui renvoie à notre subjectivité, ressortit à la création. Nous demandons aux élèves de créer un texte, et c’est donc une « littérature » que nous avons pour travail d’apprécier. Quel qu’en soit le niveau.
Seulement, si le 20 de la dictée est atteignable, pourquoi celui de la rédaction ne le serait-il pas ? Parce que la « perfection », possible dans l’exercice orthographique, n’existe pas dans ce domaine ?
La « perfection » (pris dans son sens étymologique) de la création, quelle qu’elle soit, artistique notamment, n’existe pas (c’est un débat qui touche, à un autre niveau, ce qu’est l’œuvre d’art), et il est très facile de le constater si nous considérons les rapports variables que nous avons personnellement avec les œuvres des écrivains, des peintres, des créateurs en général. Quelqu’un disait qu’il y avait des lourdeurs chez Hugo, ce qui est vrai. Si on demande à un menuisier d’apprécier la table présente dans telle nature morte de Cézanne, il dira qu’elle est mal construite. A un marchand de tissu d’apprécier la nappe disposée dans la même nature morte, il dira que les plis sont invraisemblables etc.
Un texte littéraire, écrit par un élève de quatrième qui commence à connaître la langue, contenant des fautes d’orthographe relativement banales si on considère les conditions où il a été écrit et l’âge de son auteur, ne mériterait-il pas, compte tenu des qualités qui ont été relevées, une note excellente, une note qui serait l’équivalent de l’acceptation par un éditeur d’un texte qui contient des erreurs, des fautes et qu’il faut donc soumettre à un comité de correction, comme il faut soumettre la copie de l’élève à un correcteur ? Une note excellente donc qui serait accompagnée d’un commentaire explicite.
Il me semble que si on entrait dans ce type de problématique de notation de textes (expliquée en classe), on modifierait peut-être le rapport que les élèves ont avec l’écriture qui leur est demandée et dont la plupart des intervenants disent que les résultats n’ont pas grand-chose à voir avec la copie qui nous a été soumise.
- VioletEmpereur
Maieu a écrit:A propos de la notation.
Quand nous notons une dictée, les barèmes étant connus et acceptés, il n’y a pas, sauf exception rarissime, de débat comparable à celui que suscite l’appréciation de cette rédaction d’un élève de 4ème. Si nous mettons 13/20 à une dictée, cela veut dire clairement qu’il manque 7 points pour obtenir la « perfection » indiquée par le nombre 20, et qui est atteignable : il est possible de ne faire aucune faute.
Quand nous notons une rédaction, nous ne notons pas que des éléments mesurables à partir de critères connus et acceptés (orthographe, syntaxe, organisation, cohérence, adéquation avec le sujet proposé...). Nous notons un quelque chose de plus. D’où le débat.
Ce quelque chose, qui renvoie à notre subjectivité, ressortit à la création. Nous demandons aux élèves de créer un texte, et c’est donc une « littérature » que nous avons pour travail d’apprécier. Quel qu’en soit le niveau.
Seulement, si le 20 de la dictée est atteignable, pourquoi celui de la rédaction ne le serait-il pas ? Parce que la « perfection », possible dans l’exercice orthographique, n’existe pas dans ce domaine ? La « perfection » (pris dans son sens étymologique) de la création, quelle qu’elle soit, artistique notamment, n’existe pas (c’est un débat qui touche, à un autre niveau, ce qu’est l’œuvre d’art), et il est très facile de le constater si nous considérons les rapports variables que nous avons personnellement avec les œuvres des écrivains, des peintres, des créateurs en général. Quelqu’un disait qu’il y avait des lourdeurs chez Hugo, ce qui est vrai. Si on demande à un menuisier d’apprécier la table présente dans telle nature morte de Cézanne, il dira qu’elle est mal construite. A un marchand de tissu d’apprécier la nappe disposée dans la même nature morte, il dira que les plis sont invraisemblables etc.
Un texte littéraire, écrit par un élève de quatrième qui commence à connaître la langue, contenant des fautes d’orthographe relativement banales si on considère les conditions où il a été écrit et l’âge de son auteur, ne mériterait-il pas, compte tenu des qualités qui ont été relevées, une note excellente, une note qui serait l’équivalent de l’acceptation par un éditeur d’un texte qui contient des erreurs, des fautes et qu’il faut donc soumettre à un comité de correction, comme il faut soumettre la copie de l’élève à un correcteur ? Une note excellente donc qui serait accompagnée d’un commentaire explicite.
Il me semble que si on entrait dans ce type de problématique de notation de textes (expliquée en classe), on modifierait peut-être le rapport que les élèves ont avec l’écriture qui leur est demandée et dont la plupart des intervenants disent que les résultats n’ont pas grand-chose à voir avec la copie qui nous a été soumise.
Je n'ai jamais dit cela.
Et j'ai déjà mis en 20 en rédaction, une fois.
Je mets parfois des notes entre 17 et 20 mais cela reste rare.
Pour moi, je ne peux pas mettre plus de 15 s'il y a beaucoup de fautes, même si nous ne devons pas évaluer que l'ortho.
J'ai un barême avec tant de points pour la maîtrise de la langue, tant de points pour le respect des consignes et je note aussi la part d'invention, plus subjective à évaluer...
- ChocolatGuide spirituel
Maieu a écrit:
Seulement, si le 20 de la dictée est atteignable, pourquoi celui de la rédaction ne le serait-il pas ?
Mais il l'est, à condition que le travail fourni propose "quelque chose en plus" qui le distingue du reste.
Pour être plus précise: un travail d'écriture lisse et pour lequel l'élève a respecté les consignes reçues (et lesdites consignent comportent obligatoirement des points pour la qualité de la présentation, de l'orthographe et de la syntaxe) ira jusqu'à 15 ou 16, chez moi.
Le reste est accordé (ou non) pour ce que j'appelle l'originalité; vous savez, cette copie qui vous réveille et qui vous interpelle.
Alors peu importe le niveau d'enseignement et peu importe le public, il y aura toujours dans ma besace des points réservés aux "pépites"; et je mets 20, lorsque j'en croise.
Les autres élèves peuvent obtenir des 20 pour un autre type de travail, il n'y a pas de problème: dictée, compréhension de texte, histoire littéraire, exos de grammaire, exposé oral, etc.
J'espère que ma position est plus claire.
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- MaieuHabitué du forum
Le 20 de la rédaction est atteignable, même si le travail écrit n'est pas "parfait", c'est bien ce que je disais, nous sommes d'accord.
- Thalia de GMédiateur
Je ne suis jamais allée jusqu'à 20 (peut-être ai-je tort), mais la copie qui réveille ma gourmandise, que je lis d'un trait parce que l'écriture en est maîtrisée et fluide, je n'hésite pas.Chocolat a écrit:
Le reste est accordé (ou non) pour ce que j'appelle l'originalité; vous savez, cette copie qui vous réveille et qui vous interpelle.
Alors peu importe le niveau d'enseignement et peu importe le public, il y aura toujours dans ma besace des points réservés aux "pépites"; et je mets 20, lorsque j'en croise.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ChocolatGuide spirituel
Thalia de G a écrit:Je ne suis jamais allée jusqu'à 20 (peut-être ai-je tort), mais la copie qui réveille ma gourmandise, que je lis d'un trait parce que l'écriture en est maîtrisée et fluide, je n'hésite pas.Chocolat a écrit:
Le reste est accordé (ou non) pour ce que j'appelle l'originalité; vous savez, cette copie qui vous réveille et qui vous interpelle.
Alors peu importe le niveau d'enseignement et peu importe le public, il y aura toujours dans ma besace des points réservés aux "pépites"; et je mets 20, lorsque j'en croise.
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Les notes vont de 0 à 20 en France, et un 20 en rédaction est tellement rare, que je ne tiens pas à me priver du plaisir de le formaliser, lorsque j'ai l'occasion de le faire; et même que je dégaine mon stylo préféré, tout comme certains sortent l'argenterie pour des invités de choix.
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- User5899Demi-dieu
Je puis me tromper, mais il me semble que c'est depuis qu'on tient ces propos couramment qu'on a des analphabètes jusqu'en terminale et que les petites filles en prépa pleurent leur race tous les soirs, obligeant leur papa à lire CharmeuxMaieu a écrit:A propos de la notation.
Quand nous notons une dictée, les barèmes étant connus et acceptés, il n’y a pas, sauf exception rarissime, de débat comparable à celui que suscite l’appréciation de cette rédaction d’un élève de 4ème. Si nous mettons 13/20 à une dictée, cela veut dire clairement qu’il manque 7 points pour obtenir la « perfection » indiquée par le nombre 20, et qui est atteignable : il est possible de ne faire aucune faute.
Quand nous notons une rédaction, nous ne notons pas que des éléments mesurables à partir de critères connus et acceptés (orthographe, syntaxe, organisation, cohérence, adéquation avec le sujet proposé...). Nous notons un quelque chose de plus. D’où le débat.
Ce quelque chose, qui renvoie à notre subjectivité, ressortit à la création. Nous demandons aux élèves de créer un texte, et c’est donc une « littérature » que nous avons pour travail d’apprécier. Quel qu’en soit le niveau.
Seulement, si le 20 de la dictée est atteignable, pourquoi celui de la rédaction ne le serait-il pas ? Parce que la « perfection », possible dans l’exercice orthographique, n’existe pas dans ce domaine ?
La « perfection » (pris dans son sens étymologique) de la création, quelle qu’elle soit, artistique notamment, n’existe pas (c’est un débat qui touche, à un autre niveau, ce qu’est l’œuvre d’art), et il est très facile de le constater si nous considérons les rapports variables que nous avons personnellement avec les œuvres des écrivains, des peintres, des créateurs en général. Quelqu’un disait qu’il y avait des lourdeurs chez Hugo, ce qui est vrai. Si on demande à un menuisier d’apprécier la table présente dans telle nature morte de Cézanne, il dira qu’elle est mal construite. A un marchand de tissu d’apprécier la nappe disposée dans la même nature morte, il dira que les plis sont invraisemblables etc.
Un texte littéraire, écrit par un élève de quatrième qui commence à connaître la langue, contenant des fautes d’orthographe relativement banales si on considère les conditions où il a été écrit et l’âge de son auteur, ne mériterait-il pas, compte tenu des qualités qui ont été relevées, une note excellente, une note qui serait l’équivalent de l’acceptation par un éditeur d’un texte qui contient des erreurs, des fautes et qu’il faut donc soumettre à un comité de correction, comme il faut soumettre la copie de l’élève à un correcteur ? Une note excellente donc qui serait accompagnée d’un commentaire explicite.
Il me semble que si on entrait dans ce type de problématique de notation de textes (expliquée en classe), on modifierait peut-être le rapport que les élèves ont avec l’écriture qui leur est demandée et dont la plupart des intervenants disent que les résultats n’ont pas grand-chose à voir avec la copie qui nous a été soumise.
- thrasybuleDevin
bouh la vilaine!Mowgli a écrit:Une agrégée (de grammaire) !
- User5899Demi-dieu
cf fil sur "l'enfer des prépas"thrasybule a écrit:bouh la vilaine!Mowgli a écrit:Une agrégée (de grammaire) !
- DuplayExpert
Cette brave dame combat sans relâche, depuis des lustres, les méthodes efficaces d'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
C'est "grâce" à elle, entre autres, que certains étudiants en viennent à confondre français et linéaire b...
C'est "grâce" à elle, entre autres, que certains étudiants en viennent à confondre français et linéaire b...
- thrasybuleDevin
:lol!:Mowgli a écrit:Cette brave dame combat sans relâche, depuis des lustres, les méthodes efficaces d'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
C'est "grâce" à elle, entre autres, que certains étudiants en viennent à confondre français et linéaire b...
- User5899Demi-dieu
kwa kwe kwi kwo kwu ?Mowgli a écrit:Cette brave dame combat sans relâche, depuis des lustres, les méthodes efficaces d'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
C'est "grâce" à elle, entre autres, que certains étudiants en viennent à confondre français et linéaire b...
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