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- Julie PieNiveau 6
Spinoza1670 a écrit:L'idée d'impliquer les parents est évidemment une idée pleine de bon sens. Il ne faut pas confondre cette bonne idée avec la difficulté d'obtenir cette implication.
Exemple d'une telle confusion :On sort épuisé d'enseigner aux élèves déjà bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, on ne va pas non plus s'occuper des parents le samedi matin...
On pourrait tirer de la prémisse la conclusion exactement inverse : "J'en ai marre de sortir épuisé d'enseigner à des élèves bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, donc je vais m'occuper des origines de ce problème avec les parents. Ce sera beaucoup plus efficace et, si je leur donne de bons conseils et qu'ils les suivent, je serai beaucoup moins fatiguée, mes élèves apprendront mieux, etc."
Non, je pense cela ajoutera encore aux inégalités.
Je pense que dans l'école républicaine on peut et on doit donner les moyens aux professeurs d'enseigner sans que les parents interviennent parce que justement tous les parents ne pourront pas aider leurs enfants. Chacun son rôle.
- SapotilleEmpereur
bangcoquine, merci pour tes réponses...
Tout ceci est fort intéressant.
Je relis mes questions, et j'y trouve un charabia pas possible !!!
Cela m'apprendra à téléphoner en écrivant ...
- Julie PieNiveau 6
bangcoquine a écrit:Julie Pie a écrit:Spinoza1670 a écrit:L'idée d'impliquer les parents est évidemment une idée pleine de bon sens. Il ne faut pas confondre cette bonne idée avec la difficulté d'obtenir cette implication.
Exemple d'une telle confusion :On sort épuisé d'enseigner aux élèves déjà bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, on ne va pas non plus s'occuper des parents le samedi matin...
On pourrait tirer de la prémisse la conclusion exactement inverse : "J'en ai marre de sortir épuisé d'enseigner à des élèves bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, donc je vais m'occuper des origines de ce problème avec les parents. Ce sera beaucoup plus efficace et, si je leur donne de bons conseils et qu'ils les suivent, je serai beaucoup moins fatiguée, mes élèves apprendront mieux, etc."
Non, je pense cela ajoutera encore aux inégalités.
Je pense que dans l'école républicaine on peut et on doit donner les moyens aux professeurs d'enseigner sans que les parents interviennent parce que justement tous les parents ne pourront pas aider leurs enfants. Chacun son rôle.
Evidemment c est un debat qui est difficile. Mais je ne suis pas d accord. Il faut se placer du point de vue de la societe qui doit arriver a degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre. C est fondamental pour des pays emergents tels que la Thailande en tous cas.
Chacun son role, ok, peut etre dans les grandes classes. Mais apprendre a lire ou a compter a son enfant, ce n est quand meme pas tres difficile. Je crois meme pouvoir aider ma fille a apprendre a lire en thai, maintenant qu elle connait toutes les lettres ...
Et bien au GRIP, c'est justement ce que nous défendons : la masse peut avoir accès à un bon, voire très bon, niveau si on donne des programmes à enseigner à des personnes formées pour cela voir
ici
- Julie PieNiveau 6
bangcoquine a écrit:Julie Pie a écrit:Spinoza1670 a écrit:L'idée d'impliquer les parents est évidemment une idée pleine de bon sens. Il ne faut pas confondre cette bonne idée avec la difficulté d'obtenir cette implication.
Exemple d'une telle confusion :On sort épuisé d'enseigner aux élèves déjà bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, on ne va pas non plus s'occuper des parents le samedi matin...
On pourrait tirer de la prémisse la conclusion exactement inverse : "J'en ai marre de sortir épuisé d'enseigner à des élèves bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, donc je vais m'occuper des origines de ce problème avec les parents. Ce sera beaucoup plus efficace et, si je leur donne de bons conseils et qu'ils les suivent, je serai beaucoup moins fatiguée, mes élèves apprendront mieux, etc."
Non, je pense cela ajoutera encore aux inégalités.
Je pense que dans l'école républicaine on peut et on doit donner les moyens aux professeurs d'enseigner sans que les parents interviennent parce que justement tous les parents ne pourront pas aider leurs enfants. Chacun son rôle.
Evidemment c est un debat qui est difficile. Mais je ne suis pas d accord. Il faut se placer du point de vue de la societe qui doit arriver a degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre. C est fondamental pour des pays emergents tels que la Thailande en tous cas.
Chacun son role, ok, peut etre dans les grandes classes. Mais apprendre a lire ou a compter a son enfant, ce n est quand meme pas tres difficile. Je crois meme pouvoir aider ma fille a apprendre a lire en thai, maintenant qu elle connait toutes les lettres ...
Vous avez raison. On devrait commencer à prendre les élèves à l'école que lorsque leurs parents leur auront appris à lire et à écrire. ça fera des économies à l'Etat à tout point de vue : 4 années scolaires en moins et un écrèmage d'enfer... c'est sûr qu'il ne restera plus que l'élite qui aura mis ses rejetons dans des écoles hors contrat hors de prix parce que ces parents, même s'ils ont les moyens intellectuels de le faire, préféreront aller travailler que de rester à la maison enseigner
Bon je stoppe là car il faut que je prépare ma classe en attendant que ce monde idyllique soit mis en place.
- phiExpert
Oui... A supposer que ça ne demande que 15 à 30 minutes par jour, non, ce n'est pas possible dans toutes les familles, selon moi, c'est évident. Ce n'est pas leur rôle d'ailleurs. Et ce n'est pas mépriser les parents que de le penser.bangcoquine a écrit:
Mais apprendre a lire et ecrire bien demande peut etre... 15 a 30 minutes par jour a la maison.... est ce trop demander aux parents ?
- Spinoza1670Esprit éclairé
Julie Pie a écrit:Non, je pense cela ajoutera encore aux inégalités.Spinoza1670 a écrit:L'idée d'impliquer les parents est évidemment une idée pleine de bon sens. Il ne faut pas confondre cette bonne idée avec la difficulté d'obtenir cette implication.
Exemple d'une telle confusion :On sort épuisé d'enseigner aux élèves déjà bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, on ne va pas non plus s'occuper des parents le samedi matin...
On pourrait tirer de la prémisse la conclusion exactement inverse : "J'en ai marre de sortir épuisé d'enseigner à des élèves bien mal encadrés par leurs parents au point de vue éducation, donc je vais m'occuper des origines de ce problème avec les parents. Ce sera beaucoup plus efficace et, si je leur donne de bons conseils et qu'ils les suivent, je serai beaucoup moins fatiguée, mes élèves apprendront mieux, etc."
Je pense que dans l'école républicaine on peut et on doit donner les moyens aux professeurs d'enseigner sans que les parents interviennent parce que justement tous les parents ne pourront pas aider leurs enfants. Chacun son rôle.
Presque d'accord.
Dans une école réellement démocratique, on peut et on doit donner les moyens aux professeurs d'enseigner de telle sorte que tous les élèves atteignent un niveau commun minimum assez élevé (tel que défini dans un programme fixant pour chaque niveau en termes clairs les attendus précis à atteindre) à la fin de chaque classe permettant d'avoir le savoir indispensable pour suivre dans la classe d'après.
Et cela doit être possible sans l'aide des parents pour les devoirs, ou pour l'éducation, sans que ceux-ci ci parlent français à la maison, sans que ceux-ci contrôlent les horaires de télé, bref quelque soit ce qui se passe à la maison, ce doit être possible et je pense que sauf grave grave problème c'est possible. Je suis optimiste et je crois dans les vertus d'un programme intelligent, de progressions bien faites et de méthodes pédagogiques éprouvées.
Mais ceci veut tout simplement dire qu'au pire, on doit pouvoir se débrouiller sans les parents. Ce qui garantit que ceux qui n'ont pas les parents derrière pour les soutenir pourront toutefois sans sortir en atteignant les objectifs définis pour la classe en question. Donc tout le monde peut s'en sortir, et pas par le bas, mais par le haut (dans mon raisonnement, les programmes sont censés être de haut niveau).
Cependant, si on doit pouvoir s'en passer, en quoi impliquer les parents nuiraient-ils à l'égalité démocratique atteinte ici ? Là, il faut mettre en balance l'idéal d'égalité avec celui de liberté, celle d'avoir le maximum d'infos, de conseils, etc. La liberté de penser, d'échanger.
Sinon, si on veut être sûr que la société soit vraiment égalitaire, il faut séparer les enfants dès leur plus jeune âge de leurs parents afin d'être certains de leur donner à tous le même traitement.
Et il ne s'agit pas de mélanger les rôles : impliquer les parents ne veut pas dire aller chez eux et eux venir faire cours.
[Message posté pendant deux autres posts]
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Il faudrait mettre ça dans un nouveau topic car sinon on s'éloigne du sujet initial.
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- SapotilleEmpereur
bangcoquine a écrit:
Evidemment c est un debat qui est difficile. Mais je ne suis pas d accord. Il faut se placer du point de vue de la societe qui doit arriver a degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre. C est fondamental pour des pays emergents tels que la Thailande en tous cas.
Mais parmi cette masse, combien "d'élites" ne demandent qu'à être stimulées pour mettre au grand jour leurs capacités?
Des exemples ?
Commençons avec Albert Camus dont la maman était illettrée , qui a fini Prix Nobel, et qui toute affaire cessante a écrit à son instituteur pour le remercier?
Et j'ai d'autres noms ...
C'est aussi cela la vocation de notre école ...
- Spinoza1670Esprit éclairé
Bangcoquine s'est mal exprimée. Elle a opposé deux choses qui ne s'opposent pas directement.
"degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre."
La contradiction se situe entre "maintenir la masse dans un niveau médiocre" et "ne pas maintenir la masse dans un niveau médiocre".
La contrariété qui désigne l'opposition la plus extrême se situe entre "maintenir la masse dans un niveau médiocre" et "faire obtenir par la masse le niveau le plus élevé possible"
Le terme "dégager des élites" est trop vague, et toutes les politiques éducatives, de la plus démocratique à la plus ségrégative, peuvent être impliquées par ce terme.
Ceci étant dit, je ne vois pas pourquoi, Sapotille, tu dis : "Mais, parmi cette masse, combien d'élites ne demandent qu'à être stimulées, etc." Puisque c'est la même chose que ce que dit Bangcoquine : pour dégager des élites (sous-entendu ici, je crois : de manière démocratique et en donnant à tous la même occasion d'apprendre), il faut cesser de maintenir la masse dans un niveau médiocre.
"degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre."
La contradiction se situe entre "maintenir la masse dans un niveau médiocre" et "ne pas maintenir la masse dans un niveau médiocre".
La contrariété qui désigne l'opposition la plus extrême se situe entre "maintenir la masse dans un niveau médiocre" et "faire obtenir par la masse le niveau le plus élevé possible"
Le terme "dégager des élites" est trop vague, et toutes les politiques éducatives, de la plus démocratique à la plus ségrégative, peuvent être impliquées par ce terme.
Ceci étant dit, je ne vois pas pourquoi, Sapotille, tu dis : "Mais, parmi cette masse, combien d'élites ne demandent qu'à être stimulées, etc." Puisque c'est la même chose que ce que dit Bangcoquine : pour dégager des élites (sous-entendu ici, je crois : de manière démocratique et en donnant à tous la même occasion d'apprendre), il faut cesser de maintenir la masse dans un niveau médiocre.
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- SapotilleEmpereur
J'avais plutôt compris que les écoles du même genre que celle de la fille de Bangcoquine sont là pour former les élites...
Quant à la masse ... qu'elle reste à sa place... c'est à dire dans des écoles moins prestigieuses et moins ambitieuses .... et moins chères ou même gratuites .
J'ai peut-être lu trop vite...
- SapotilleEmpereur
Spinoza1670 a écrit:
"degager des elites plutot que de maintenir la masse dans un niveau mediocre."
J'ai relu...
Mais je ne pense pas que cette phrase voulait dire que la masse avait les mêmes possibilités financières que les gamins qui vont dans les écoles pour l'élite...
- Spinoza1670Esprit éclairé
Sapotille a écrit:
J'avais plutôt compris que les écoles du même genre que celle de la fille de Bangcoquine sont là pour former les élites...
Quant à la masse ... qu'elle reste à sa place... c'est à dire dans des écoles moins prestigieuses et moins ambitieuses .... et moins chères ou même gratuites .
J'ai peut-être lu trop vite...
C'est le cas, mais ce n'est pas ce que elle elle veut.
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- SowandiNiveau 10
Et que penses-tu des châtiments intellectuels ?
- tita89Niveau 5
Ronin a écrit:Pour ceux que ça intéresse on pourrait peut-être faire un recensement des outils existants pour évaluer les difficultés des élèves et cerner au mieux où ça coince pour pouvoir ensuite au mieux les aider. Je dis ça parce que j'ai piqué, piraté et acheté ( parfois quand même ) des tas de trucs et ça intéressera peut-être certain(e)s. Ou pas. Dites moi.
oui oui ,ça m'interesse
- tita89Niveau 5
merci beaucoupSpinoza1670 a écrit:tita89 a écrit:zut ! j'en ai beaucoup qui lisent mal mais c'est aussi parce qu'ils ne maitrisent pas le sens des mots et les structures de phrase , un mot qu'ils ne connaissent pas sera mal lu ou déformé pour correspondre à ce qu'ils ont compris ou à ce qu'ils savent .... je ne sais plus trop comment faire avec eux..... en CM1 j'ai une élève qui a une très bonne fluidité de lecture , mais qui répond toujours à côté quand on pose des questions sur le texte , pourtant à l'entendre on jurerait qu'elle comprend toute l'histoireSapotille a écrit:bangcoquine a écrit:
La question centrale demeure inexpliquee pour l'instant. Pourquoi tant d enfants en CM2 ne lisent ils pas couramment? Que faire pour qu ils y arrivent?
J imagine que la reponse est simple: ils n'ont pas eu DC en PS-MS-GS-CP-CE1 etc....
Ils n'ont pas eu non plus Rikki, mflo, Zaubette, Tinsel, Kati, Mowgli, NOUCHY, Bourriquet, profecole ... et des tas d'autres dont je fais un peu partie aussi ...
Un mauvais apprentissage de la lecture hypothèque toute la suite.
Et pour le CM2, c'est horrible à dire, mais c'est tout de même un peu "cuit" !!!
remarque : DC a répondu pdt que j'écrivais. je ne prends pas en compte ce qu'elle dit dans ce message.
une fois que le problème du décodage résolu pour arriver à une reconnaissance automatique de la plupart des mots grâce à l'important lexique orthographique mobilisable, reste à traiter ce gros problème. En France, c'est le GRIP qui me semble le plus avancé sur cette question. La Librairie des écoles propose également qqch qui se tient (le pb est la doctrine un peu trop catho tradi qu'il y a derrière) et comme ils ont plus de moyens, ils ont déjà pas mal de manuels que n'ont pas encore fait le GRIP (lecture suivie CE et CM, histoire, géo, fables de la Fontaine).
Sur le sujet, un article à lire que j'ai traduit en partie. Il faudrait que je finisse. Si ça intéresse qqun, je finis : "La compréhension en lecture requiert la connaissance des mots et du monde (E.D. Hirsch Jr., Core Knowledge)" : http://ecolereferences.blogspot.com/2011/07/la-comprehension-en-lecture-requiert-la.html
là je n'ai pas trop le temps mais je le lirai
- IotaNiveau 5
tita89 a écrit:Ronin a écrit:Pour ceux que ça intéresse on pourrait peut-être faire un recensement des outils existants pour évaluer les difficultés des élèves et cerner au mieux où ça coince pour pouvoir ensuite au mieux les aider. Je dis ça parce que j'ai piqué, piraté et acheté ( parfois quand même ) des tas de trucs et ça intéressera peut-être certain(e)s. Ou pas. Dites moi.
oui oui ,ça m'interesse
+1, moi aussi ça m'intéresse. J'ai acheté "Fluence CE-CM" pour commencer, je suis curieuse de voir d'autres outils.
_________________
“If a nation expects to be ignorant and free, in a state of civilization, it expects
what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- tita89Niveau 5
j'ai lu un peu en diagonale ..... sur l'implication obligatoire des parents
je trouve justement que les parents s'impliquent trop ou mal dans le scolaire et oublient d'être parents
que faire quand les parents ne maitrisent pas ,ou sont non lecteurs ou sont étrangers ? si on estiment que les parents sont capables de faire notre travail , on n'a plus qu'à pointer au chomage ......
N'oublions pas que ce sont les enfants qui apprennent , on leur donne juste les moyens de le faire . Je me bagarre avec mes élèves pour qu'ils fassent seuls les devoirs ...
je trouve justement que les parents s'impliquent trop ou mal dans le scolaire et oublient d'être parents
que faire quand les parents ne maitrisent pas ,ou sont non lecteurs ou sont étrangers ? si on estiment que les parents sont capables de faire notre travail , on n'a plus qu'à pointer au chomage ......
N'oublions pas que ce sont les enfants qui apprennent , on leur donne juste les moyens de le faire . Je me bagarre avec mes élèves pour qu'ils fassent seuls les devoirs ...
- RikkiMonarque
Waouh...
Quand je vois ce que ma fille vit en prépa, je me rends compte d'un seul coup qu'elle a eu de la chance d'être confrontée à ça à 18 ans, pas à 4...
La prépa à 4 ans... oui, c'est exotique. Et j'espère de tout mon cœur que ça va le rester.
Quand je vois ce que ma fille vit en prépa, je me rends compte d'un seul coup qu'elle a eu de la chance d'être confrontée à ça à 18 ans, pas à 4...
La prépa à 4 ans... oui, c'est exotique. Et j'espère de tout mon cœur que ça va le rester.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- SowandiNiveau 10
bangcoquine a écrit:Sowandi a écrit:Ok.
En fait comme tu es en Indonesie, tu sais forcement comment le systeme marche ici en Thailande ou en Malaisie, mais je viens de voir ta zone geographique.
Non, je ne connais ni le système thaïlandais, ni le système malaisien.
Les Français, je présume, ne connaissent pas forcément les systèmes scolaires allemand, suisse, belge, italien juste parce que les pays sont proches.
- IotaNiveau 5
Ce fil rejoint le thème du choc des cultures si actuel ou je me trompe ?
Ce que tu expliques, Bangcoquine, correspond aux enfants asiatiques qui sont dans nos classes -et à leurs parents- (l'importance accordée par les parents au travail et à la réussite scolaire, la gratitude vis-à-vis des enseignants, les capacités de calme et de concentration...). Honnêtement, c'est très agréable. Ils sont heureux d'apprendre, vraiment, curieux et concentrés. Du moins la première génération...
Généralement, il s'agit d'enfants vietnamiens ou indonésiens. Mais un de mes amis a épousé une jeune femme japonaise, et ils ont eu un petit garçon, très chouette, éveillé et tout. Ils vivaient sur une île française, le petit allait à l'école française et retournait fréquemment au Japon. En CM1, il a fallu l'enlever de son école en catastrophe et sa famille a déménagé au Japon pour le scolariser là-bas.. il ne supportait plus le manque de rigueur et de discipline de l'école française et frôlait la dépression. Il a fait ses études universitaires et sa vie à Tokyo, heureux comme tout.
Si ta fille est heureuse, c'est génial; ça aide à relativiser nos certitudes, et à se dire qu'il n'y a pas qu'une seule voie dans la réussite scolaire et l'épanouissement des enfants. Et le professionnalisme des enseignants est effectivement remarquable.
Qu'il y ait des mauvais côtés, j'en suis aussi convaincue. mais nous avons les nôtres.
Merci pour ton témoignage, qui donne à penser. Merci aussi pour l'adresse de ce site, je n'ai pas tout exploré-je lis l'anglais moins vite-, mais ça a l'air intéressant.
Ce que tu expliques, Bangcoquine, correspond aux enfants asiatiques qui sont dans nos classes -et à leurs parents- (l'importance accordée par les parents au travail et à la réussite scolaire, la gratitude vis-à-vis des enseignants, les capacités de calme et de concentration...). Honnêtement, c'est très agréable. Ils sont heureux d'apprendre, vraiment, curieux et concentrés. Du moins la première génération...
Généralement, il s'agit d'enfants vietnamiens ou indonésiens. Mais un de mes amis a épousé une jeune femme japonaise, et ils ont eu un petit garçon, très chouette, éveillé et tout. Ils vivaient sur une île française, le petit allait à l'école française et retournait fréquemment au Japon. En CM1, il a fallu l'enlever de son école en catastrophe et sa famille a déménagé au Japon pour le scolariser là-bas.. il ne supportait plus le manque de rigueur et de discipline de l'école française et frôlait la dépression. Il a fait ses études universitaires et sa vie à Tokyo, heureux comme tout.
Si ta fille est heureuse, c'est génial; ça aide à relativiser nos certitudes, et à se dire qu'il n'y a pas qu'une seule voie dans la réussite scolaire et l'épanouissement des enfants. Et le professionnalisme des enseignants est effectivement remarquable.
Qu'il y ait des mauvais côtés, j'en suis aussi convaincue. mais nous avons les nôtres.
Merci pour ton témoignage, qui donne à penser. Merci aussi pour l'adresse de ce site, je n'ai pas tout exploré-je lis l'anglais moins vite-, mais ça a l'air intéressant.
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what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- IotaNiveau 5
bangcoquine a écrit:Iota a écrit:Ce fil rejoint le thème du choc des cultures si actuel ou je me trompe ?
Ce que tu expliques, Bangcoquine, correspond aux enfants asiatiques qui sont dans nos classes -et à leurs parents- (l'importance accordée par les parents au travail et à la réussite scolaire, la gratitude vis-à-vis des enseignants, les capacités de calme et de concentration...). Honnêtement, c'est très agréable. Ils sont heureux d'apprendre, vraiment, curieux et concentrés. Du moins la première génération...
Généralement, il s'agit d'enfants vietnamiens ou indonésiens. Mais un de mes amis a épousé une jeune femme japonaise, et ils ont eu un petit garçon, très chouette, éveillé et tout. Ils vivaient sur une île française, le petit allait à l'école française et retournait fréquemment au Japon. En CM1, il a fallu l'enlever de son école en catastrophe et sa famille a déménagé au Japon pour le scolariser là-bas.. il ne supportait plus le manque de rigueur et de discipline de l'école française et frôlait la dépression. Il a fait ses études universitaires et sa vie à Tokyo, heureux comme tout.
Si ta fille est heureuse, c'est génial; ça aide à relativiser nos certitudes, et à se dire qu'il n'y a pas qu'une seule voie dans la réussite scolaire et l'épanouissement des enfants. Et le professionnalisme des enseignants est effectivement remarquable.
Qu'il y ait des mauvais côtés, j'en suis aussi convaincue. mais nous avons les nôtres.
Merci pour ton témoignage, qui donne à penser. Merci aussi pour l'adresse de ce site, je n'ai pas tout exploré-je lis l'anglais moins vite-, mais ça a l'air intéressant.
Merci Iota.
Je n arrive jamais a convaincre les Occidentaux que ma fille et ses copains sont tres epanouis, sauf ceux qui ont visite l ecole de ma fille et sont venus nous voir! On tombe tres vite dans la carictature si on compare les systemes seulement verbalement. Ils vivent sans jamais regarder la tele, ils vont a la piscine, jouent du piano, font du taekwondo, jouent enormement ensemble a faire semblant comme tous les enfants du monde, aiment lire tres tot, passent des heures a dessiner. Pour moi c est la definition d une enfance ideale ... et oui la discipline leur donne un cadre rassurant en leur permettant aussi des petites transgressions. Hier ma fille est revenue de l ecole en disant qu'en cours de thai "personne n'etait sage!" et elle rigolait, elle rigolait...
En fait il y avait un non-asiatique (un occidental) l annee derniere dans son ecole et il a disparu cette annee. Il faisait beaucoup de crises des le bus le matin (ma fille s'en plaignait), je ne sais pas qui a pris la decision de le retirer de l ecole ni d ou venaient ces crises. Donc oui le choc culturel peut etre tres violent dans un sens comme dans l autre et heureusement que ma fille n avait que 3 ans quand elle est arrivee car le debut etait deja tres difficile. Maintenant l imaginer dans un CP avec 25 autres eleves dont la plupart ne savent pas lire et certains ont des problemes de comportement, est tres difficile. Donc oui il faut relativiser les avantages et inconvenients des systemes.
Pas de quoi, Bangcoquine. Je crois que la comparaison avec la Finlande a été très en vogue ces dernières années, mais il me semble que c'est désormais Shangaï, la Corée du Sud et Singapour qui obtiennent de bons résultats. Il est peut-être temps de s'intéresser à ce qui se passe de ce côté-là de la planète...même si bien sûr les systèmes doivent être sensiblement différents.
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what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- SapotilleEmpereur
Iota a écrit:Ce fil rejoint le thème du choc des cultures si actuel ou je me trompe ?
Ce que tu expliques, Bangcoquine, correspond aux enfants asiatiques qui sont dans nos classes -et à leurs parents- (l'importance accordée par les parents au travail et à la réussite scolaire, la gratitude vis-à-vis des enseignants, les capacités de calme et de concentration...). Honnêtement, c'est très agréable. Ils sont heureux d'apprendre, vraiment, curieux et concentrés. Du moins la première génération...
Généralement, il s'agit d'enfants vietnamiens ou indonésiens. Mais un de mes amis a épousé une jeune femme japonaise, et ils ont eu un petit garçon, très chouette, éveillé et tout. Ils vivaient sur une île française, le petit allait à l'école française et retournait fréquemment au Japon. En CM1, il a fallu l'enlever de son école en catastrophe et sa famille a déménagé au Japon pour le scolariser là-bas.. il ne supportait plus le manque de rigueur et de discipline de l'école française et frôlait la dépression. Il a fait ses études universitaires et sa vie à Tokyo, heureux comme tout.
Si ta fille est heureuse, c'est génial; ça aide à relativiser nos certitudes, et à se dire qu'il n'y a pas qu'une seule voie dans la réussite scolaire et l'épanouissement des enfants. Et le professionnalisme des enseignants est effectivement remarquable.
Qu'il y ait des mauvais côtés, j'en suis aussi convaincue. mais nous avons les nôtres.
Merci pour ton témoignage, qui donne à penser. Merci aussi pour l'adresse de ce site, je n'ai pas tout exploré-je lis l'anglais moins vite-, mais ça a l'air intéressant.
Iota et Bangcoquine, vos expériences sont très instructives pour nous tous.
Je me régale en lisant ce que vous écrivez depuis l'autre hémisphère.
C'est enrichissant et cela donne matière à réflexion !
Merci.
- SowandiNiveau 10
Il ne faut tout de même pas oublier qu'un système scolaire est inextricablement intégré dans une société, un pays, avec sa culture et son histoire qui lui sont propres.
Transposer et prédire l'avenir demandent beaucoup de vigilance.
De plus, les écoles internationales sont un monde à part, "parallèle", avec chacune leurs principes et leurs méthodes.
Les systèmes internationaux que je connais sont :
- le CIE : Cambridge International Examination. Qui propose des examens et diplômes internationaux, chaque école doit recevoir une accréditation pour proposer ce cursus. Le programme d’étude est fourni, la méthode d'enseignement est "libre", les examens sont fournis par le centre d'examens. Mon école est dans ce cadre.
- le BI : Baccalaureat International, qui fournit, comme son nom l'indique, un diplôme reconnu internationalement. Il est très orienté mondialisation (dans le programme, dans les faits je ne sais pas). Celle que je connais pour de vrai, (mais pas tant que ça, juste des amis qui m'en ont parlé), est très bien, son prix est plus élevé que la mienne (3 fois plus chère il me semble).
Dans les 2 cas, il faut vérifier la reconnaissance qu'ont ces diplômes en fonction de l’école ou l’université voulue, dans le pays voulu, et ça ne dispense pas de passer les tests d’entrée.
Cela peut être très compliqué (voir stressant !) de définir un parcours scolaire pour ses enfants quand on vit à l’étranger, de se projeter sur du si long terme.
C'est pour ça que je me demandais si, bangcoquine, tu cherchais à savoir quelque chose sans arriver à définir quoi.
Transposer et prédire l'avenir demandent beaucoup de vigilance.
De plus, les écoles internationales sont un monde à part, "parallèle", avec chacune leurs principes et leurs méthodes.
Les systèmes internationaux que je connais sont :
- le CIE : Cambridge International Examination. Qui propose des examens et diplômes internationaux, chaque école doit recevoir une accréditation pour proposer ce cursus. Le programme d’étude est fourni, la méthode d'enseignement est "libre", les examens sont fournis par le centre d'examens. Mon école est dans ce cadre.
- le BI : Baccalaureat International, qui fournit, comme son nom l'indique, un diplôme reconnu internationalement. Il est très orienté mondialisation (dans le programme, dans les faits je ne sais pas). Celle que je connais pour de vrai, (mais pas tant que ça, juste des amis qui m'en ont parlé), est très bien, son prix est plus élevé que la mienne (3 fois plus chère il me semble).
Dans les 2 cas, il faut vérifier la reconnaissance qu'ont ces diplômes en fonction de l’école ou l’université voulue, dans le pays voulu, et ça ne dispense pas de passer les tests d’entrée.
Cela peut être très compliqué (voir stressant !) de définir un parcours scolaire pour ses enfants quand on vit à l’étranger, de se projeter sur du si long terme.
C'est pour ça que je me demandais si, bangcoquine, tu cherchais à savoir quelque chose sans arriver à définir quoi.
- IotaNiveau 5
Merci Sapotille c'est gentil, mais ce que je vis est infiniment moins exotique que Bangcoquine ou Sowandi ...
Sinon, Bangcoquine, penses-tu réellement que c'est par la violence que ces classes sont si disciplinées ? Je penchais plutôt pour un consensus de la société toute entière sur ces valeurs de respect absolu du maître et de culte du travail...peut-être que la Corée du Sud "s'occidentalise" trop vite ?
En ce qui concerne ta fille, j'ai eu pas mal d'élèves vietnamiens ici, avec généralement d'excellents résultats (mais j'ai eu 1 cancre ! Que tout le monde dans sa famille regardait avec incompréhension, le pauvre). J'ai des neveux métissés, et je ne peux nier une certaine aisance intellectuelle chez beaucoup, une appétence aussi pour les langues, les chiffres.
Par exemple M. est arrivée en CE1 complètement perdue, pas un mot de français. Elle passait ses récrés assise toute droite sur un banc à observer l'incroyable agitation de nos cours de récréation, perplexe. Elle s'est liée avec les petites filles les plus calmes de sa classe, et a peu à peu hasardé quelques mots. Quand je l'ai eue en CM1, c'était la meilleure élève de ma classe en mathématiques - nous avons un bon niveau-. Elle s'exprimait à l'écrit correctement, avec parfois quelques erreurs liées à des prépositions mal employées, des tournures fautives, mais rien de grave. En CM2, elle était à 100% aux évals de maths et de français, et écrivait parfaitement.
Même histoire, mais peut-être un peu moins brillante, avec A. arrivée en CE2, absolument non-francophone, qui a passé une licence d'histoire (et m'a raconté le mal qu'elle avait eu à comprendre les guerres de religion) et est PE aujourd'hui...Et D. si brillant en maths et gaucher, qui avait décidé d'apprendre à écrire de la main droite pour l'anniversaire de son père, et qui y est arrivé parfaitement, malgré mes objections, qu'il écoutait avec politesse, mais sans en tenir compte...
J'en ai plein des comme ça. Ces gamins m'ont émue parfois aux larmes avec leur ténacité et leur courage. Ils parlent peu (et je m'en fiche), mais pensent beaucoup.
Difficile de dire la part de la génétique dans tout ça. As-tu vu cette émission passionnante sur ce sujet, qui expliquait que les yeux en amande des asiatiques n'avaient pas lieu d'être au regard de la sélection naturelle ? Pas d'avantage particulier à acquérir avec ça...ils mettent ça sur le compte d'une sélection sexuelle: les femmes aux yeux en amande étaient plus souvent choisies que les autres, et voilà. Peut-être aimaient-ils aussi délibérément les femmes les plus appliquées, capables de travailler plus longtemps aux champs ?
Mais leur culture, c'est indéniable, leur donne une force de travail impressionnante. D'ailleurs les générations plus occidentalisées préfèrent souvent la planche à voile aux cahiers...
Sinon, Bangcoquine, penses-tu réellement que c'est par la violence que ces classes sont si disciplinées ? Je penchais plutôt pour un consensus de la société toute entière sur ces valeurs de respect absolu du maître et de culte du travail...peut-être que la Corée du Sud "s'occidentalise" trop vite ?
En ce qui concerne ta fille, j'ai eu pas mal d'élèves vietnamiens ici, avec généralement d'excellents résultats (mais j'ai eu 1 cancre ! Que tout le monde dans sa famille regardait avec incompréhension, le pauvre). J'ai des neveux métissés, et je ne peux nier une certaine aisance intellectuelle chez beaucoup, une appétence aussi pour les langues, les chiffres.
Par exemple M. est arrivée en CE1 complètement perdue, pas un mot de français. Elle passait ses récrés assise toute droite sur un banc à observer l'incroyable agitation de nos cours de récréation, perplexe. Elle s'est liée avec les petites filles les plus calmes de sa classe, et a peu à peu hasardé quelques mots. Quand je l'ai eue en CM1, c'était la meilleure élève de ma classe en mathématiques - nous avons un bon niveau-. Elle s'exprimait à l'écrit correctement, avec parfois quelques erreurs liées à des prépositions mal employées, des tournures fautives, mais rien de grave. En CM2, elle était à 100% aux évals de maths et de français, et écrivait parfaitement.
Même histoire, mais peut-être un peu moins brillante, avec A. arrivée en CE2, absolument non-francophone, qui a passé une licence d'histoire (et m'a raconté le mal qu'elle avait eu à comprendre les guerres de religion) et est PE aujourd'hui...Et D. si brillant en maths et gaucher, qui avait décidé d'apprendre à écrire de la main droite pour l'anniversaire de son père, et qui y est arrivé parfaitement, malgré mes objections, qu'il écoutait avec politesse, mais sans en tenir compte...
J'en ai plein des comme ça. Ces gamins m'ont émue parfois aux larmes avec leur ténacité et leur courage. Ils parlent peu (et je m'en fiche), mais pensent beaucoup.
Difficile de dire la part de la génétique dans tout ça. As-tu vu cette émission passionnante sur ce sujet, qui expliquait que les yeux en amande des asiatiques n'avaient pas lieu d'être au regard de la sélection naturelle ? Pas d'avantage particulier à acquérir avec ça...ils mettent ça sur le compte d'une sélection sexuelle: les femmes aux yeux en amande étaient plus souvent choisies que les autres, et voilà. Peut-être aimaient-ils aussi délibérément les femmes les plus appliquées, capables de travailler plus longtemps aux champs ?
Mais leur culture, c'est indéniable, leur donne une force de travail impressionnante. D'ailleurs les générations plus occidentalisées préfèrent souvent la planche à voile aux cahiers...
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“If a nation expects to be ignorant and free, in a state of civilization, it expects
what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- IotaNiveau 5
Sapotille a écrit:bangcoquine a écrit:
merci. Ca me reconforte
J avais l impression que tout le monde me voyait en Amy Chua voire pire...
A propos Iota, ma fille est vietnamienne (adoptee), cependant je pense (et j espere tres fort, sinon on tombe vite dans des theses racialistes) que le facteur culturel compte beaucoup plus que le facteur genetique quant aux facultes de concentration, la culture de l effort etc. Cependant le fait qu elle soit physiquement similaire aux autres enfants a pu faciliter la transition culturelle.
La culture de l'effort...
De plus en plus difficile à imposer, ici !
Oh, ça me fait penser...je cherchais hier des images pour illustrer le mot "travail". Je l'ai tapé en français, et je n'ai trouvé qu'une foule d'images négatives, avec des slogans "Travailler tue" et les illustrations qui vont avec. Quand j'ai opté pour "work" (c'était pour un powerpoint, j'avais besoin d'une image sinon positive, du moins neutre), je suis tombée sur ce que je cherchais. Bon, tout le monde n'exulte pas, hein, mais ils travaillent, point. Pas de souffrance, quelques sourires même...c'est frappant quand même, non ?
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what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
- IotaNiveau 5
bangcoquine a écrit:Pour prouver a tout le monde que ma fille n'est pas malheureuse ni chatiee intellectuellement ni torturee et aime ce qu elle fait, voici une petite video de ce matin de ma fille au piano juste avant d aller a l'ecole. Plus grand chose a voir avec le sujet de base certes...
Oh, Bangcoquine, elle est magnifique cette petite pianiste ! Et oui, elle a l'air d'aimer ça !
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what never was and never will be.” [Thomas Jefferson à Charles Yancey, 1816]
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