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- CondorcetOracle
Le colosse terrifiant, c'est toi ! Si tu arrives à constater ce harcèlement, cette mise au ban en plein cours, tire parti de la situation pour l'interrompre immédiatement (même en plein milieu de phrase) et pour dire ce que tu souhaites, selon la forme théâtrale qui te convient le plus. Le moment choisi et la mise en scène de ton intervention auront beaucoup d'impact sur ton message. Selon les oeuvres que tu étudies avec tes élèves pendant l'année, tu pourrais étayer ton plaidoyer par des exemples éclairants.
Je trouve que l'une de tes phrases pourraient servir d'accroche/d'amorce : "Je ne veux pas d'un règne de la terreur".
Je trouve que l'une de tes phrases pourraient servir d'accroche/d'amorce : "Je ne veux pas d'un règne de la terreur".
- AnguaGrand sage
condorcet a écrit:Le colosse terrifiant, c'est toi ! Si tu arrives à constater ce harcèlement, cette mise au ban en plein cours, tire parti de la situation pour l'interrompre immédiatement (même en plein milieu de phrase) et pour dire ce que tu souhaites, selon la forme théâtrale qui te convient le plus. Le moment choisi et la mise en scène de ton intervention auront beaucoup d'impact sur ton message. Selon les œuvres que tu étudies avec tes élèves pendant l'année, tu pourrais étayer ton plaidoyer par des exemples éclairants.
Je trouve que l'une de tes phrases pourraient servir d'accroche/d'amorce : "Je ne veux pas d'un règne de la terreur".
Concrètement (puisque c'est ce que je cherche, du concret, ), c'est déjà ce que je fais à l'heure actuelle. J'ai la chance d'être dans un collège tranquille (malgré cela...) où élever la voix, argumenter et/ou prendre l’œil mauvais est efficace dans un tas de situations. Ceci dit, je ne pense pas être terrifiante (et n'ai pas envie de l'être), même si je vois monter l'inquiétude chez mes élèves quand l'un d'eux dépasse les limites et qu'ils sentent que ça va barder... ce qui, dans ce collège, consiste à mettre une heure de colle. Et suffit dans 99% des cas.
Ceci dit, les interventions liées à l'élève restent ponctuelles sans résoudre le problème de fond... les autres ne se permettent plus rien sous l’œil de l'adulte (du moins, ni sous le mien, ni sous celui de deux collègues avec qui j'en ai beaucoup parlé). Restent la récré, les couloirs... et les non-dits, ces coups d’œil et ces sourires en coin dont on soupçonne la raison sans certitude.
Je garde ton idée de partir du contenu du cours, j'avoue que j'y réfléchis déjà un peu. Mais pour le moment, rien ne m'est venu qui semble efficace. Si quelqu'un a des suggestions, je prends !
- CondorcetOracle
Je te souhaite le plein succès en tout cas . Entre incarner Jupiter tonnant l'espace d'un instant et l'être toute l'année, il y a heureusement une marge !
En histoire-géo, j'ai utilisé cette méthode une fois et elle a fonctionné (peut-être ai-je été chanceux aussi ).
En histoire-géo, j'ai utilisé cette méthode une fois et elle a fonctionné (peut-être ai-je été chanceux aussi ).
- PseudoDemi-dieu
Le bouc émissaire est un avatar des pulsions de violence, violence qui ne trouve pas à s'exprimer contre le bon objet.
L'idée serait donc de faire baisser le niveau de frustration et de violence. Je ne connais pas cette classe, ni cet établissement, ni les principaux meneurs, pour juger d'où ca vient.
Il résulte aussi, à mon sens, d'une défaillance d'empathie. Augua, quand tu as demandé au morveux ce que ca lui ferait d'être ostracisé, lui, c'était une bonne idée : lui faire ressentir ce qu'il fait subir.
Dans les deux cas (violence latente et défaillance d'empathie), un travail sur les émotions, leur repérage et leur expression, me semble une bonne piste.
Je vois bien des possibilités avec des textes, mais aussi des jeux, des mises en situation, des scénettes. Si tu as gardé les fiches qu'on avait travaillé pour la médiation, tu dois aussi y trouver des choses exploitables.
L'idée serait donc de faire baisser le niveau de frustration et de violence. Je ne connais pas cette classe, ni cet établissement, ni les principaux meneurs, pour juger d'où ca vient.
Il résulte aussi, à mon sens, d'une défaillance d'empathie. Augua, quand tu as demandé au morveux ce que ca lui ferait d'être ostracisé, lui, c'était une bonne idée : lui faire ressentir ce qu'il fait subir.
Dans les deux cas (violence latente et défaillance d'empathie), un travail sur les émotions, leur repérage et leur expression, me semble une bonne piste.
Je vois bien des possibilités avec des textes, mais aussi des jeux, des mises en situation, des scénettes. Si tu as gardé les fiches qu'on avait travaillé pour la médiation, tu dois aussi y trouver des choses exploitables.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- AnguaGrand sage
J'ai tout gardé ! reste à remettre la main dessus... une bonne plongée archéologique, mais ça peut en valoir la peine. Merci pour la suggestion !Pseudo a écrit:Le bouc émissaire est un avatar des pulsions de violence, violence qui ne trouve pas à s'exprimer contre le bon objet.
L'idée serait donc de faire baisser le niveau de frustration et de violence. Je ne connais pas cette classe, ni cet établissement, ni les principaux meneurs, pour juger d'où ca vient.
Il résulte aussi, à mon sens, d'une défaillance d'empathie. Augua, quand tu as demandé au morveux ce que ca lui ferait d'être ostracisé, lui, c'était une bonne idée : lui faire ressentir ce qu'il fait subir.
Dans les deux cas (violence latente et défaillance d'empathie), un travail sur les émotions, leur repérage et leur expression, me semble une bonne piste.
Je vois bien des possibilités avec des textes, mais aussi des jeux, des mises en situation, des scénettes. Si tu as gardé les fiches qu'on avait travaillé pour la médiation, tu dois aussi y trouver des choses exploitables.
- User5899Demi-dieu
Je joins deux documents du ministère que nous venons de recevoir concernant les questions du harcèlement.
- MagpieExpert
Merci Cripure
- AnguaGrand sage
Merci Cripure !
Nouvelles de "ma" classe : de l'amélioration pour l'élève concernée. Il semblerait que nos interventions continuelles aient porté leurs fruits.
Nouvelles de "ma" classe : de l'amélioration pour l'élève concernée. Il semblerait que nos interventions continuelles aient porté leurs fruits.
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