- AuroreEsprit éclairé
Le crois-tu vraiment ? Alors pourquoi cette énième agitation autour des enseignants de ZEP, sinon pour créer un "consensus" autour de leur contractualisation à venir, et cela "dans leur propre intérêt" ?Jacq a écrit:Aurore a écrit:Jacq a écrit: assurance d'avoir un CdE béton qui ne soit pas là pour emmerder les profs avec des projets à la c... mais bien pour assister les profs, assurer la sécurité et la discipline dans l'établissement pour tous (élèves comme profs).
Bien vu !
Tiens, il en pense quoi, le père Hollande ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le PS compte-t-il abroger ECLAIR ?
Je pense que le PS ne sait même pas ce qu'est le projet ECLAIR !
- mel93Grand sage
Daphné a écrit:
C'est bien pour ça qu'il serait souhaitable de limiter l'horaire à 12 h hebdomadaires en ZEP avec de bons EDT pour tenir et compenser.
Parce que l'augmentation j'y crois moyen !
Et revoir les classements mais là
Ça fait combien de fois que j'utilise le mot "décharge" ? Je suis d'accord avec toi pour les 12H, mais je crois que ce n'est pas suffisant, et qu'à travail plus difficile il n'est pas anormal d'attribuer une meilleure rémunération.
MelanieSLB a écrit:Ex-NF, ça veut dire quoi?
ex-non francophone, les élèves arrivés en France en cours de scolarité et ayant fait un passage en classe d'accueil.
- mel93Grand sage
Aurore a écrit:Le crois-tu vraiment ? Alors pourquoi cette énième agitation autour des enseignants de ZEP, sinon pour créer un "consensus" autour de leur contractualisation à venir, et cela "dans leur propre intérêt" ?Jacq a écrit:Aurore a écrit:Jacq a écrit: assurance d'avoir un CdE béton qui ne soit pas là pour emmerder les profs avec des projets à la c... mais bien pour assister les profs, assurer la sécurité et la discipline dans l'établissement pour tous (élèves comme profs).
Bien vu !
Tiens, il en pense quoi, le père Hollande ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le PS compte-t-il abroger ECLAIR ?
Je pense que le PS ne sait même pas ce qu'est le projet ECLAIR !
Le retour de la théorie du complot, ça faisait longtemps !
- CelebornEsprit sacré
Sans vouloir jouer le rôle du sage au-dessus de la mêlée, je crois qu'hélas il n'y a pas de solution à ce problème qui n'est pas au départ un problème scolaire, mais un problème d'urbanisation, de ghéttoïsation et (osons-le mot) d'intégration (sans accuser quiconque d'être l'unique responsable du problème d'intégration d'ailleurs). Couplée à cela la tendance à la restriction budgétaire, on pourra toujours faire des claquettes et lancer des grands mots (« travail en équipe » est d'ailleurs présent dès le message introductif de ce fil, dans la bouche d'Hollande), si le concret, le matériel ne suit pas, ça restera lettre morte.
Je pense donc qu'en l'état, rien de sérieux ne se réalisera en la matière (mais que grâce à des discours, on peut effectivement parvenir à nous diviser).
Je pense donc qu'en l'état, rien de sérieux ne se réalisera en la matière (mais que grâce à des discours, on peut effectivement parvenir à nous diviser).
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- AuroreEsprit éclairé
Je regrette, mais je ne suis pas sortie du sujet (celui-ci concernant Hollande). Or, pour moi, tenir un discours sur les affectations en ZEP sans avoir en parallèle une réflexion de fond sur les raisons de leur naufrage et les solutions à y apporter, ce n'est pas sérieux (juste un effet d'annonce, pas mieux que Sarko) et cela revient à pérenniser les problèmes au lieu de les traiter.mel93 a écrit:Aurore, c'est bien gentil de nous dire ressortir la jambe de bois à chaque fil sur l'actualité, si tu veux créer un fil sur les vrais problèmes de l'EN selon toi, vas-y, il y a de la place, mais ce serait bien, quand un fil a un thème précis de la respecter sans le faire partir en vrille. Si tu n'as rien à dire sur le problème des affectations en ZEP, tu peux te taire, personne ne te le reprochera.
Si tu n'es pas d'accord, personne ne t'empêche d'argumenter. Par contre, le ton méprisant que tu adoptes (et qui est franchement malvenu de la part d'un modérateur) ne fait pas vraiment avancer la discussion.
- AuroreEsprit éclairé
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Celeborn a écrit:je crois qu'hélas il n'y a pas de solution à ce problème qui n'est pas au départ un problème scolaire, mais un problème d'urbanisation, de ghéttoïsation et (osons-le mot) d'intégration (sans accuser quiconque d'être l'unique responsable du problème d'intégration d'ailleurs). Couplée à cela la tendance à la restriction budgétaire, on pourra toujours faire des claquettes et lancer des grands mots (« travail en équipe » est d'ailleurs présent dès le message introductif de ce fil, dans la bouche d'Hollande), si le concret, le matériel ne suit pas, ça restera lettre morte.
Je pense donc qu'en l'état, rien de sérieux ne se réalisera en la matière (mais que grâce à des discours, on peut effectivement parvenir à nous diviser).
- CatalunyaExpert spécialisé
Je pense que mel 93 devrait arrêter d'être agressive et de prendre tout le monde de haut, ça faciliterait le débat
- SchéhérazadeNiveau 10
Mel, ce n'est pas de la paranoïa: regarde les CLAIR et leurs lettres de mission, leur engagement pour 5 ans, et le silence assourdissant du PS à ce sujet. Pense à la volonté de mettre fin au recrutement sur concours, clairement exprimée dans le rapport Grosperrin. Pense à toutes les vélléités d'harmonisation européenne, puisque nos concours et notre statut sont une exception, donc un problème.
- DaphnéDemi-dieu
Aurore a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Celeborn a écrit:je crois qu'hélas il n'y a pas de solution à ce problème qui n'est pas au départ un problème scolaire, mais un problème d'urbanisation, de ghéttoïsation et (osons-le mot) d'intégration (sans accuser quiconque d'être l'unique responsable du problème d'intégration d'ailleurs). Couplée à cela la tendance à la restriction budgétaire, on pourra toujours faire des claquettes et lancer des grands mots (« travail en équipe » est d'ailleurs présent dès le message introductif de ce fil, dans la bouche d'Hollande), si le concret, le matériel ne suit pas, ça restera lettre morte.
Je pense donc qu'en l'état, rien de sérieux ne se réalisera en la matière (mais que grâce à des discours, on peut effectivement parvenir à nous diviser).
Re
Le problème est là, le scandale est d'en être arrivé là.
- mel93Grand sage
Aurore, comme je t'y ai déjà invitée libre à toi d'aller te plaindre de mon ton auprès d'un modérateur, c'est la procédure quand on juge qu'un membre enfreint la charte. Mais en matière de mépris, c'est toi qui m'a tout appris, tu remarqueras que je n'adopte ce ton qu'en débattant avec toi, je m'adapte à mon interlocutrice, alors soit prudente dans ta réclamation.
Avant d'être modératrice, je suis membre, je m'exprime comme je veux dans le respect de la charte. Et quand on fait preuve de mépris envers moi, ou envers mes idées, je n'ai aucune obligation de tendre l'autre joue.
Evidemment, que le problème des ZEP est avant tout urbain, économique et social. Le problème, c'est que ces trois plans ne peuvent être traités que par une politique à long terme, alors en attendant, on fait quoi ? Rien ? On laisse crever ces bahuts et ceux qui y bossent ou y sont scolarisés ? A-t-on déjà eu une vraie politique de l'éducation prioritaire ne France ? Si les ZEP sont un échec n'est-ce pas parce qu'on ne leur a jamais réellement donné la priorité ?
J'y ai bossé dans une ZEP, 5 ans, et pas une tendre pour ce qui se souviennent de ce qu'étaient les PEP IV, et bien j'y ai enseigné, c'est possible, et je crois qu'avec de réels moyens supplémetaires et des profs motivés, on peut rattraper les inégalités de la vie. Sinon, à quoi bon enseigner ?
Avant d'être modératrice, je suis membre, je m'exprime comme je veux dans le respect de la charte. Et quand on fait preuve de mépris envers moi, ou envers mes idées, je n'ai aucune obligation de tendre l'autre joue.
Evidemment, que le problème des ZEP est avant tout urbain, économique et social. Le problème, c'est que ces trois plans ne peuvent être traités que par une politique à long terme, alors en attendant, on fait quoi ? Rien ? On laisse crever ces bahuts et ceux qui y bossent ou y sont scolarisés ? A-t-on déjà eu une vraie politique de l'éducation prioritaire ne France ? Si les ZEP sont un échec n'est-ce pas parce qu'on ne leur a jamais réellement donné la priorité ?
J'y ai bossé dans une ZEP, 5 ans, et pas une tendre pour ce qui se souviennent de ce qu'étaient les PEP IV, et bien j'y ai enseigné, c'est possible, et je crois qu'avec de réels moyens supplémetaires et des profs motivés, on peut rattraper les inégalités de la vie. Sinon, à quoi bon enseigner ?
- sandGuide spirituel
Encore une fois Mel, même si je ne partage pas toutes tes convictions, j'admire ta pugnacité.
- mel93Grand sage
Catalunya a écrit:Je pense que mel 93 devrait arrêter d'être agressive et de prendre tout le monde de haut, ça faciliterait le débat
Je pense surtout que Mel va se barrer de ce fil et peut être même de ce forum où il n'est plus possible de débattre sans avoir à faire aux mêmes caricatures qui s'autocongratulent, et qui quand elles arrivent à court d'idée te disent que le problème est ailleurs.
- MelanieSLBDoyen
[quote="mel93"]
Peut être que si les conditions de travail était beaucoup plus avantageuses dans les ZEP, on ne refuserait pas le classement, en général, ça se vote en CA ce genre de chose, les collègues ont donc refusé le classement, donc des moyens supplémentaires, tant pis pour eux ![quote]
Donc, moi qui suis néo-tit, et qui ne suis donc. Pas intervenu dans cette décision, je me débrouille avec mes classes, et tant pis pour moi, c'est ça? Pour donner une idée, je sais ce que c'est une mesure PJJ, j'en ai de 1 à 3 par classe, et 2 classes sur les 4 où j'ai deux élèves non-francophones ( pas ex non francophones).
Peut être que si les conditions de travail était beaucoup plus avantageuses dans les ZEP, on ne refuserait pas le classement, en général, ça se vote en CA ce genre de chose, les collègues ont donc refusé le classement, donc des moyens supplémentaires, tant pis pour eux ![quote]
Donc, moi qui suis néo-tit, et qui ne suis donc. Pas intervenu dans cette décision, je me débrouille avec mes classes, et tant pis pour moi, c'est ça? Pour donner une idée, je sais ce que c'est une mesure PJJ, j'en ai de 1 à 3 par classe, et 2 classes sur les 4 où j'ai deux élèves non-francophones ( pas ex non francophones).
_________________
La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- CathEnchanteur
Je suis persuadée qu'il est vain d'espérer une quelconque augmentation de salaire conséquente ou une décharge horaire pour les zep et autres. Je vous renvoie au débat Châtel /Lang (lien sur le forum télé/radio) dans lequel Lang bredouille que le temps de présence n'est pas en question, non, il sera juste question d'une contrat "moral"...
Ce sera du genre + d'heures sur place (peut-être une diminution de cours mais 1h ou 2 pas plus).
Ce sera du genre + d'heures sur place (peut-être une diminution de cours mais 1h ou 2 pas plus).
- CelebornEsprit sacré
mel93 a écrit:Le problème, c'est que ces trois plans ne peuvent être traités que par une politique à long terme, alors en attendant, on fait quoi ? Rien ? On laisse crever ces bahuts et ceux qui y bossent ou y sont scolarisés ? A-t-on déjà eu une vraie politique de l'éducation prioritaire ne France ? Si les ZEP sont un échec n'est-ce pas parce qu'on ne leur a jamais réellement donné la priorité ?
J'y ai bossé dans une ZEP, 5 ans, et pas une tendre pour ce qui se souviennent de ce qu'étaient les PEP IV, et bien j'y ai enseigné, c'est possible, et je crois qu'avec de réels moyens supplémetaires et des profs motivés, on peut rattraper les inégalités de la vie. Sinon, à quoi bon enseigner ?
J'ai bien peur hélas que les cordons de la bourse ne se dénouent pas, et donc que la motivation des enseignants ne soit pas au rendez-vous. On voit bien aujourd'hui que les enseignants fuient les ZEP dans leur majorité dès qu'ils le peuvent. J'ai peur que les compensations pour les motiver à rester ne soient trop élevées pour nos hommes politiques, qui ne les fourniront pas (ce qu'on a évoqué ici : demi-classes, décharges, salaire… et je pense aussi aux chefs d'établissements là-dedans, d'ailleurs, qui devraient bénéficier de sacrés avantages).
Je pense effectivement que de nombreux élèves sont "enseignables" en ZEP ; même la majorité. Je crains néanmoins que certaines inégalités de la vie, appliquées à trop de monde au même endroit, créent des problèmes sociaux dans l'enceinte-même de l'espace-collège.
Il faudrait de toute façon une fois encore envisager un travail sur l'enseignement primaire en amont de tout ça : les inégalités de la vie ne pardonnent pas en termes d'acquisition des bases, de la lecture et du comportement d'élève.
À titre personnel, je serais tout à fait prêt à soutenir à l'échelon syndical un ensemble de propositions cohérentes en la matière. Mais je sais d'avance qu'on nous rira au nez.
- Spoiler:
- Ne te barre pas
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- AuroreEsprit éclairé
Se poser en victime de la tempête dans un verre d'eau que l'on a soi-même suscitée n'est pas du meilleur goût. Relis bien les interventions précédentes des uns et des autres, les échanges étaient parfaitement mesurés et respectueux.mel93 a écrit:Catalunya a écrit:Je pense que mel 93 devrait arrêter d'être agressive et de prendre tout le monde de haut, ça faciliterait le débat
Je pense surtout que Mel va se barrer de ce fil et peut être même de ce forum où il n'est plus possible de débattre sans avoir à faire aux mêmes caricatures qui s'autocongratulent, et qui quand elles arrivent à court d'idée te disent que le problème est ailleurs.
- illiziaEsprit éclairé
Je suis plutôt d'accord avec Mel93 moi!
Je travaille déjà dans un lycée de Zone, non pas 'EP, mais anciennement prévention violence (devenu APV: et j'ai oublié la signification du sigle) et ai fait aussi du collège ZEP: je n'avais pas choisi l'affectation mais ai demandé à y rester, donc les présupposés sur "personne ne voudra y aller" sont à nuancer..Et je ne suis pas maso, et ai des collègues qui ne demandent pas de mut non plus (moi si, mais au bout de 8 ans), ou même des TZR qui se sont battus pour être renommés au même endroit. Ne généralisons donc pas.
Alors, oui, mon expérience me permet de mieux travailler ici: j'ai du recul,des techniques éprouvées, une confiance en moi que je n'avais pas du tout à mes débuts (où j'ai craqué, et plongé bien profond, lancée dans le grand bain au sortir des études, loin de chez moi, face à des élèves très durs -les mêmes qu'aujourd'hui, hein, mais moi, j'ai changé).
Je ne dis pas que tout le monde doit/peut faire ça, mais faciliter et valoriser la carrière de ceux qui veulent le faire (parce que ça a aussi des aspects passionnants, si si) a priori c'est une idée que me semble très recevable.
Donc si je pouvais être payée plus (car, oui, je reste plus au lycée, pas selon mon choix mais forcément, pour régler les cas épineux qui se présentent quasi-quotidiennement) et déchargée d'heures, je resterais sans doute encore (là, je pars pour avoir enfin d'autres classes que les deux 1ères techno présentes ici).
Je bénéficie déjà d'effectifs réduits (pas pour nous faciliter la tâche, hein, faut pas rêver, mais parce que pour manipuler en labo, les locaux sont adapté à 12 ou 13 binômes maximum, et que vu l'absentéisme, ça va faire des classes effectivement à 20/22), sans lesquels je ne vois pas comment avancer, vu que certains élèves parlent et surtout écrivent à grand peine en français, d'autres sont tellement jetés qu'il leur faudrait un adulte à côté en permanence..(dans l'autre classe et en seconde, ils sont parfois 30 ou 31, et le cours devient une garderie où je fais un peu de français et beaucoup de remise de l'élève à sa place).
Donc, un service réduit + des classes à effectif réduit aussi + des dédoublements (et là, on en perd chaque année, raison aussi de mon envie de partir: quand je prenais la moitié de mes 1ères issue de section pro -CAP et BEP- en demi-groupe deux heures par semaine, je voyais les progrès: là, à 3 heures en tout et pour tout, contre 4,5, même si on a réussi à conserver une heure dédoublée, mais jusqu'à quand, ça devient désespérant, pour eux comme pour moi)+ une revalorisation salariale, eh bien je re-signe moi, et je pense que d'autres, jeunes profs ou pas d'ailleurs, c'est une question d'expérience ET de choix , le feraient aussi.
Voilà sur l'idée...Sur la réalité de ce que ferait/fera Hollande, je suis évidemment beaucoup plus sceptique: je vois plus poindre, comme d'autres l'ont dit, la confirmation du remplissage de ces zones par des contractuels et TZR n'ayant pas le choix, puisque ça coûte moins, et la mollesse d'Hollande à aborder la question de l'EN ne me rassure pas
Je travaille déjà dans un lycée de Zone, non pas 'EP, mais anciennement prévention violence (devenu APV: et j'ai oublié la signification du sigle) et ai fait aussi du collège ZEP: je n'avais pas choisi l'affectation mais ai demandé à y rester, donc les présupposés sur "personne ne voudra y aller" sont à nuancer..Et je ne suis pas maso, et ai des collègues qui ne demandent pas de mut non plus (moi si, mais au bout de 8 ans), ou même des TZR qui se sont battus pour être renommés au même endroit. Ne généralisons donc pas.
Alors, oui, mon expérience me permet de mieux travailler ici: j'ai du recul,des techniques éprouvées, une confiance en moi que je n'avais pas du tout à mes débuts (où j'ai craqué, et plongé bien profond, lancée dans le grand bain au sortir des études, loin de chez moi, face à des élèves très durs -les mêmes qu'aujourd'hui, hein, mais moi, j'ai changé).
Je ne dis pas que tout le monde doit/peut faire ça, mais faciliter et valoriser la carrière de ceux qui veulent le faire (parce que ça a aussi des aspects passionnants, si si) a priori c'est une idée que me semble très recevable.
Donc si je pouvais être payée plus (car, oui, je reste plus au lycée, pas selon mon choix mais forcément, pour régler les cas épineux qui se présentent quasi-quotidiennement) et déchargée d'heures, je resterais sans doute encore (là, je pars pour avoir enfin d'autres classes que les deux 1ères techno présentes ici).
Je bénéficie déjà d'effectifs réduits (pas pour nous faciliter la tâche, hein, faut pas rêver, mais parce que pour manipuler en labo, les locaux sont adapté à 12 ou 13 binômes maximum, et que vu l'absentéisme, ça va faire des classes effectivement à 20/22), sans lesquels je ne vois pas comment avancer, vu que certains élèves parlent et surtout écrivent à grand peine en français, d'autres sont tellement jetés qu'il leur faudrait un adulte à côté en permanence..(dans l'autre classe et en seconde, ils sont parfois 30 ou 31, et le cours devient une garderie où je fais un peu de français et beaucoup de remise de l'élève à sa place).
Donc, un service réduit + des classes à effectif réduit aussi + des dédoublements (et là, on en perd chaque année, raison aussi de mon envie de partir: quand je prenais la moitié de mes 1ères issue de section pro -CAP et BEP- en demi-groupe deux heures par semaine, je voyais les progrès: là, à 3 heures en tout et pour tout, contre 4,5, même si on a réussi à conserver une heure dédoublée, mais jusqu'à quand, ça devient désespérant, pour eux comme pour moi)+ une revalorisation salariale, eh bien je re-signe moi, et je pense que d'autres, jeunes profs ou pas d'ailleurs, c'est une question d'expérience ET de choix , le feraient aussi.
Voilà sur l'idée...Sur la réalité de ce que ferait/fera Hollande, je suis évidemment beaucoup plus sceptique: je vois plus poindre, comme d'autres l'ont dit, la confirmation du remplissage de ces zones par des contractuels et TZR n'ayant pas le choix, puisque ça coûte moins, et la mollesse d'Hollande à aborder la question de l'EN ne me rassure pas
- illiziaEsprit éclairé
Voilà ce sur quoi je voulais réagir: je ne suis pas sûre que la proposition d'Hollande règle les problèmes de ces zones (du point de vue de ce qu'on peut y faire là, maintenant, je ne parle pas des problèmes sociaux, urbains, d'habitat, sinon, c'est un autre sujet beaucoup plus vaste, et impossible à envisager sur du court terme) mais la piste proposée me paraît intéressante, en attendant mieux.mel93 a écrit: c'est possible, et je crois qu'avec de réels moyens supplémetaires et des profs motivés, on peut rattraper les inégalités de la vie. Sinon, à quoi bon enseigner ?
J'enseigne là parce que je crois possible (et souhaitable bien sûr) de faire travailler et se cultiver des élèves n'importe où sur le territoire: je trouve ça dur et souvent décourageant, mais j'y trouve aussi de satisfactions, sinon je fuirais. Donc si on me supprime ces raisons d'y trouver mon compte (plus de postes CPE, plus de pugnacité des équipes, moins d'élèves, plus de moyens matériels -ici, si je prononce "appareil photo" ou "série de bouquins", je les ai sur mon bureau le lendemain, en gros) je vais vouloir me casser aussi, alors que si on nous facilite la tâche (heures libérées pour le travail qu'on fait de toute façon, salaire revalorisé pour aller voyager et me changer les idées après avoir traité deux cas de TS, un d'insulte au prof, un troisième de gamine chassée par ses parents une semaine avant le bac nous demandant asile, certitude d'avoir des classes à petit effectif ET dédoublées...etc) plusieurs d'entre nous auront envie de rester parce que la mission est de taille, mais une fois reconnue, elle a sa beauté et ses sources de satisfaction aussi.
Ensuite, je le répète, je reste peu optimiste sur les propositions du PS concernant ces sujets: pfff, pour qui je vais voter moi
- AuroreEsprit éclairé
Cath5660 et Celeborn [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dans le contexte budgétaire actuel il me semble illusoire de réclamer des moyens supplémentaires sans prendre le risque de se faire avoir en beauté sur des "contreparties" à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et sans rendre le remède pire que le mal. Arrêter la saignée actuelle serait déjà un véritable miracle !
C'est pourquoi, en attendant les réformes de fond, on pourrait commencer par des choses simples de manière à améliorer le quotidien, comme par exemple :
- NE PAS augmenter le temps de présence des profs devant les élèves, pour tenir compte de la fatigue engendrée par le travail devant des élèves difficiles de ZEP ou d'ailleurs. Ce serait déjà formidable quand on connaît les intentions des uns et des autres...
- appliquer pour de vrai les règlements intérieurs, donc se donner les moyens humains de le faire : renforcer l'encadrement, disposer de plus de surveillants, de CPE, et avoir de bons CDE qui nous soutiennent (donc moins formatés par la hiérarchie managériale ministérielle). Un établissement difficile mais bien tenu est vivable, alors qu'un établissement favorisé mais mal tenu peut devenir très vite un cadeau empoisonné !
- revenir sur les dégradations opérées depuis quelques années sur les effectifs par classe et sur modalités des mutations, donc faire cesser les suppressions de postes. Ne pas dispatcher un service sur 2 ou 3 etbs peut se révéler très très précieux...
- placer les "éléments" les plus ingérables (pour lesquels les réponses pédagogiques ne sont plus suffisantes) dans des structures adaptées au lieu de se les refiler de collège en collège telles des patates chaudes.
- et, en parallèle, commencer la révision de la politique de l'EN en œuvre depuis 30-40 ans, en commençant par la maternelle et le primaire
Dans le contexte budgétaire actuel il me semble illusoire de réclamer des moyens supplémentaires sans prendre le risque de se faire avoir en beauté sur des "contreparties" à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et sans rendre le remède pire que le mal. Arrêter la saignée actuelle serait déjà un véritable miracle !
C'est pourquoi, en attendant les réformes de fond, on pourrait commencer par des choses simples de manière à améliorer le quotidien, comme par exemple :
- NE PAS augmenter le temps de présence des profs devant les élèves, pour tenir compte de la fatigue engendrée par le travail devant des élèves difficiles de ZEP ou d'ailleurs. Ce serait déjà formidable quand on connaît les intentions des uns et des autres...
- appliquer pour de vrai les règlements intérieurs, donc se donner les moyens humains de le faire : renforcer l'encadrement, disposer de plus de surveillants, de CPE, et avoir de bons CDE qui nous soutiennent (donc moins formatés par la hiérarchie managériale ministérielle). Un établissement difficile mais bien tenu est vivable, alors qu'un établissement favorisé mais mal tenu peut devenir très vite un cadeau empoisonné !
- revenir sur les dégradations opérées depuis quelques années sur les effectifs par classe et sur modalités des mutations, donc faire cesser les suppressions de postes. Ne pas dispatcher un service sur 2 ou 3 etbs peut se révéler très très précieux...
- placer les "éléments" les plus ingérables (pour lesquels les réponses pédagogiques ne sont plus suffisantes) dans des structures adaptées au lieu de se les refiler de collège en collège telles des patates chaudes.
- et, en parallèle, commencer la révision de la politique de l'EN en œuvre depuis 30-40 ans, en commençant par la maternelle et le primaire
- DaphnéDemi-dieu
Encore une fois Aurore
- illiziaEsprit éclairé
OK, mais là-dedans il y a des mesures qu'il me semble encore plus irréaliste d'attendre de tout gouvernement (la dernière notamment: une révision sur 30-40 ans tu y crois mais des moyens aux établissements sinistrés, non???), si on ne croit même pas qu'ils puissent décider de faire quelque chose tout de suite (les fameuses contreparties), et d'autres qui ne résoudront rien, là, maintenant, pour les profs et élèves qui entrent ou restent dans ces fameuses zones parce qu'il faudra beaucoup de temps pour les réaliser, si tant est qu'on en ait la volonté...Aurore a écrit:
Dans le contexte budgétaire actuel il me semble illusoire de réclamer des moyens supplémentaires sans prendre le risque de se faire avoir en beauté sur des "contreparties"
C'est le gros risque, en effet: mais alors, on ne réclame rien?
Ben si, en-dessous, tu veux réclamer aussi, tu vois bien...
- NE PAS augmenter le temps de présence des profs devant les élèves, pour tenir compte de la fatigue engendrée par le travail devant des élèves difficiles de ZEP ou d'ailleurs. Ce serait déjà formidable quand on connaît les intentions des uns et des autres...
Oui, OK là-dessus, bien sûr
- avoir de bons CDE qui nous soutiennent
Euh, certes, mais ça ne va pas arriver d'un coup de baguette magique ou de pied par terre: si on veut qu'ils soient motivés à faire ce boulot, eh bien (les vocations sont très en baisse pour ces postes), là aussi, il faut trouver à valoriser pour pouvoir choisir...
Et en attendant que cette nouvelle génération débarque, on fait quoi? (toujours ma même question en fait!)
- revenir sur les effectifs par classe
OUI!
- placer les "éléments" les plus ingérables (pour lesquels les réponses pédagogiques ne sont plus suffisantes) dans des structures adaptées au lieu de se les refiler de collège en collège telles des patates chaudes.
Elles sont où ces structures? Il y a combien de places? Encore à créer...? parce que là, moi ces "éléments" je vais les retrouver l'an prochain,(enfin, moi ou un de mes collègues) et j'aimerais bien qu'on nous aide à nous en occuper en attendant qu'ils soient accueillis ailleurs...
- et, en parallèle, commencer la révision de la politique de l'EN en œuvre depuis 30-40 ans, en commençant par la maternelle et le primaire
Certes...
Le diagnostic et les idées sur ce qui serait mieux, nous sommes beaucoup à les partager, ensuite, concrètement, ce que nous proposent les différents candidats, est très loin de nos attentes: donc, sur ce fil par exemple, on peut discuter des "petites" mesures effectivement proposées... toi tu sembles vouloir juste répéter que ça ne sert à rien tant qu'on ne change pas tout en profondeur...alors on attend le candidat-miracle et on n'examine même pas ce qu'on a effectivement sous les yeux/la dent au moment M?
Bah, moi ça ne m'intéresse pas trop: je suis une pragmatique, pas une idéaliste, je sais, alors les grandes révolutions me font moins rêver que les petits ajustements.
- PseudoDemi-dieu
mel93 a écrit:Catalunya a écrit:Je pense que mel 93 devrait arrêter d'être agressive et de prendre tout le monde de haut, ça faciliterait le débat
Je pense surtout que Mel va se barrer de ce fil et peut être même de ce forum où il n'est plus possible de débattre sans avoir à faire aux mêmes caricatures qui s'autocongratulent, et qui quand elles arrivent à court d'idée te disent que le problème est ailleurs.
C'est pour les même raisons que je ne débats plus très longtemps ici. Je dis ce que j'ai à dire, juste pour faire ch*** (et à tous les coups on gagne :lol: ) et je me barre ! Je ne reviens sur le topic que bien plus tard, ou pas du tout. C'est toujours la même rengaine, et on se fait régulièrement mépriser, prendre de haut, voire carrément insulter, quand on a le malheur de défendre une position qui n'est pas dans la ligne.
Autant pisser dans un violon.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- AuroreEsprit éclairé
Illizia, qu'y a-t-il d'idéaliste dans les mesures à court terme que j'ai citées ?illizia a écrit:OK, mais là-dedans il y a des mesures qu'il me semble encore plus irréaliste d'attendre de tout gouvernement (la dernière notamment: une révision sur 30-40 ans tu y crois mais des moyens aux établissements sinistrés, non???), si on ne croit même pas qu'ils puissent décider de faire quelque chose tout de suite (les fameuses contreparties), et d'autres qui ne résoudront rien, là, maintenant, pour les profs et élèves qui entrent ou restent dans ces fameuses zones parce qu'il faudra beaucoup de temps pour les réaliser, si tant est qu'on en ait la volonté...Aurore a écrit:
Dans le contexte budgétaire actuel il me semble illusoire de réclamer des moyens supplémentaires sans prendre le risque de se faire avoir en beauté sur des "contreparties"
C'est le gros risque, en effet: mais alors, on ne réclame rien?
Ben si, en-dessous, tu veux réclamer aussi...
- NE PAS augmenter le temps de présence des profs devant les élèves, pour tenir compte de la fatigue engendrée par le travail devant des élèves difficiles de ZEP ou d'ailleurs. Ce serait déjà formidable quand on connaît les intentions des uns et des autres...
Oui, OK là-dessus, bien sûr [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- avoir de bons CDE qui nous soutiennent
Euh, certes, mais ça ne va pas arriver d'un coup de baguette magique ou de pied par terre: si on veut qu'ils soient motivés à faire ce boulot, et bien (les vocations sont très en baisse pour ces postes), là aussi, il faut trouver à valoriser pour pouvoir choisir...
Et en attendant que cette nouvelle génération débarque, on fait quoi? (toujours ma même question en fait!)
- revenir sur les effectifs par classe
OUI!
- placer les "éléments" les plus ingérables (pour lesquels les réponses pédagogiques ne sont plus suffisantes) dans des structures adaptées au lieu de se les refiler de collège en collège telles des patates chaudes.
Elles sont où ces structures? Il y a combien de places? Encore à créer...? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] parce que là, moi ces "éléments" je vais les retrouver l'an prochain,(enfin, moi ou un de mes collègues) et j'aimerais bien qu'on nous aide à nous en occuper en attendant qu'ils soient accueillis ailleurs...
- et, en parallèle, commencer la révision de la politique de l'EN en œuvre depuis 30-40 ans, en commençant par la maternelle et le primaire
Certes...
Le diagnostic et les idées sur ce qui serait mieux, nous sommes beaucoup à les partager, ensuite, concrètement, ce que nous proposent les différents candidats, est très loin de nos attentes: donc, sur ce fil par exemple, on peut discuter des "petites" mesures effectivement proposées... toi tu sembles vouloir juste répéter que ça ne sert à rien tant qu'on ne change pas tout en profondeur...alors on attend le candidat-miracle et on n'examine même pas ce qu'on a effectivement sous les yeux/la dent au moment M?
Bah, moi ça ne m'intéresse pas trop: je suis une pragmatique, pas une idéaliste, je sais, alors les grandes révolutions me font moins rêver que les petits ajustements.
- sur les CDE : le problème n'est pas tant dans les moyens que dans l'orientation de la politique ministérielle qu'ils transmettent. Les CDE obéissent eux-même aux consignes. Or, l'origine de celles-ci se situe au ministère. Voilà donc où il faut agir : ici, la question est plus politique que financière...
- sur les élèves perturbateurs : appliquer le règlement et dire qu'au bout de 2 ou 3 exclusions le gosse ne sera pas réintégré ne coûte pas plus cher. C'est la conscience de l'impunité qui engendre une bonne partie de ces comportements inadmissibles. Et puis après tout, il y a le CNED pour ceux qui ne souhaitent pas être scolarisés...
- supprimer des dépenses inutiles (type IDD et TPE) pourrait aussi contribuer au financement de postes et de structures réellement utiles.
- PseudoDemi-dieu
Aurore a écrit:[
- sur les élèves perturbateurs : appliquer le règlement et dire qu'au bout de 2 ou 3 exclusions le gosse ne sera pas réintégré ne coûte pas plus cher. C'est la conscience de l'impunité qui engendre une bonne partie de ces comportements inadmissibles. Et puis après tout, il y a le CNED pour ceux qui ne souhaitent pas être scolarisés...
Ben voyons...
On devrait faire pareil avec les profs : 2 ou 3 manquement aux injonctions étatiques, hop, à la porte ! Après tout, pôle emploi c'est pas fait pour les chiens.
Ah, mais j'oubliais ! Les élèves, c'est pas les adultes. J'ai toujours du mal à comprendre que pour former des adultes libres et critiques, il faut demander à des enfants ce que des adultes n'acceptent pas/plus (et pour cause...). C'est un peu comme quand on apprenait le langage basic à l'école en espérant qu'adulte ils sauraient utiliser un traitement de texte. Une petite torture supplémentaire ne peut pas faire de mal.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
gemshorn a écrit:Pseudo a écrit:
On devrait faire pareil avec les profs : 2 ou 3 manquement aux injonctions étatiques, hop, à la porte ! Après tout, pôle emploi c'est pas fait pour les chiens.
L'élève perturbateur serait exclu après plusieurs avertissements, mais comme tu le sais Pseudo, il n'irait pas pointer à Pôle Emploi, mais étant d'obligation scolaire, il irait simplement se "faire pendre" dans un autre établissement où, espérons-le, il se rachèterait une conduite.
Et bien c'est déjà ce qui se passe.
Enfin, tout dépend de ce qu'on appelle perturbateur, évidemment. C'est sur que si c'est au bout de quelques retards, ou quelques heures de colle, on va devoir embaucher du monde pour organiser le ballet des exclus.
Mais malheureusement, il n'est pas courant qu'un mauvais sujet se fasse vraiment une virginité en étant exclu. Et plus la méthode sera courante, moins elle sera efficace.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Attirer les profs expérimentés dans les zones défavorisées ?
- Etablissements difficiles : création d'un nouvel observatoire, fin d'une "labellisation stigmatisante" et affectation des profs expérimentés, "si possible volontaires".
- Les enseignants en établissements difficiles toucheront un bonus supplémentaire
- [Libération, BFM] Job dating à Versailles:" Je pensais qu’il fallait des diplômes pour être prof"
- F. Hollande et V. Peillon proposent le pré-recrutement des enseignants à bac +3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum