- MamaVénérable
En primaire :
1) avoir un seul instit et sur un cycle entier (connaissance de l'élève, détection de ses difficultés, etc.)
2) pas de langue étrangère !!!!!!
3) la moitié du temps passé à faire du français (au sens large)
4) une formation très solide pour les PE à l'enseignement de la lecture (syllabique, bien sûr, pas la peine d'y revenir...) et aux diverses causes des difficultés rencontrées par les enfants.
5) Conserver un "socle" beaucoup plus simple qui se contente de permettre de ne pas laisser passer au collège un élève qui ne sait pas encore lire et écrire
Dans le secondaire :
6) brevet : rétablissement de la moyenne des matières à épreuve et disparition de la note de vie scolaire dans le contrôle continu
7) rétablissement d'une heure de français et de maths supplémentaires
8) maintien d'une matière transversale et culturelle (par exemple IDD au collège et HDA au lycée, ou HDA partout) mais BIEN FAITE, avec des enseignants volontaires, du contenu, des exigences, de l'oral, etc etc. (dans ce cas je trouve vraiment que les répercussions sont bonnes pour les élèves, y compris en difficulté, je persiste et je signe, je le constate) d'où : avec une formation - concrète et effectuée par des gens compétents, faut-il le préciser ? -, et un horaire poste et EDT à part
9) au lycée : maintenir le bac littéraire, l'H-Géo en S et alléger la seconde. Ok, en fait juste supprimer la réforme, c'est ça ?
10) orienter autrement - en alternance?- les plus décrocheurs et motivés pour un métier dès la fin de 4e ou 5e
Pour tout le monde
11) effectifs allégés : jamais plus de 25 (même au lycée), pas plus de 20 dans les établissements difficiles
12) rétablir un système de sanction cohérent, assumé mais proportionnel et très clairement établi pour tous dans chaque établissement ("nul n'est censé ignorer la loi" : dans combien de collèges l'élève serait-il capable de déterminer quelles règles s'appliquent clairement à lui dans toutes les matières ? quel mauvais apprentissage de la justice..)
13) rétablir les postes dont on a besoin - beaucoup, d'après mes propositions
14) rétablir le CAPES ancienne version (concours bac +3, stage avec une seule classe) en améliorant la formation IUFM là où elle péchait
15) mettre en place un dispositif d'aide aux devoirs le soir - avec un mini bus pour ramener les élèves chez eux ?
16) Mettre en place des dispositifs relais pour les élèves en rupture mais pas délinquants,à tous les niveaux, en nombre suffisant et avec de la place, assurés par des adultes profondément formés à la psychologie et à des méthodes d'enseignement alternatives.
1) avoir un seul instit et sur un cycle entier (connaissance de l'élève, détection de ses difficultés, etc.)
2) pas de langue étrangère !!!!!!
3) la moitié du temps passé à faire du français (au sens large)
4) une formation très solide pour les PE à l'enseignement de la lecture (syllabique, bien sûr, pas la peine d'y revenir...) et aux diverses causes des difficultés rencontrées par les enfants.
5) Conserver un "socle" beaucoup plus simple qui se contente de permettre de ne pas laisser passer au collège un élève qui ne sait pas encore lire et écrire
Dans le secondaire :
6) brevet : rétablissement de la moyenne des matières à épreuve et disparition de la note de vie scolaire dans le contrôle continu
7) rétablissement d'une heure de français et de maths supplémentaires
8) maintien d'une matière transversale et culturelle (par exemple IDD au collège et HDA au lycée, ou HDA partout) mais BIEN FAITE, avec des enseignants volontaires, du contenu, des exigences, de l'oral, etc etc. (dans ce cas je trouve vraiment que les répercussions sont bonnes pour les élèves, y compris en difficulté, je persiste et je signe, je le constate) d'où : avec une formation - concrète et effectuée par des gens compétents, faut-il le préciser ? -, et un horaire poste et EDT à part
9) au lycée : maintenir le bac littéraire, l'H-Géo en S et alléger la seconde. Ok, en fait juste supprimer la réforme, c'est ça ?
10) orienter autrement - en alternance?- les plus décrocheurs et motivés pour un métier dès la fin de 4e ou 5e
Pour tout le monde
11) effectifs allégés : jamais plus de 25 (même au lycée), pas plus de 20 dans les établissements difficiles
12) rétablir un système de sanction cohérent, assumé mais proportionnel et très clairement établi pour tous dans chaque établissement ("nul n'est censé ignorer la loi" : dans combien de collèges l'élève serait-il capable de déterminer quelles règles s'appliquent clairement à lui dans toutes les matières ? quel mauvais apprentissage de la justice..)
13) rétablir les postes dont on a besoin - beaucoup, d'après mes propositions
14) rétablir le CAPES ancienne version (concours bac +3, stage avec une seule classe) en améliorant la formation IUFM là où elle péchait
15) mettre en place un dispositif d'aide aux devoirs le soir - avec un mini bus pour ramener les élèves chez eux ?
16) Mettre en place des dispositifs relais pour les élèves en rupture mais pas délinquants,à tous les niveaux, en nombre suffisant et avec de la place, assurés par des adultes profondément formés à la psychologie et à des méthodes d'enseignement alternatives.
- CeladonDemi-dieu
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Je ne trouve pas cela très probant... il n'y a pas le cours dans sa totalité sur cette video, mais laisser supposer que l'enfant va sortir de sa leçon de conjugaison en pensant qu'on appelle être ou avoir, dans le passé composé, auxiliaire plutôt que verbe parce que c'est plus joli, moi ça ne m'emballe pas du tout !
Je ne trouve pas cela très probant... il n'y a pas le cours dans sa totalité sur cette video, mais laisser supposer que l'enfant va sortir de sa leçon de conjugaison en pensant qu'on appelle être ou avoir, dans le passé composé, auxiliaire plutôt que verbe parce que c'est plus joli, moi ça ne m'emballe pas du tout !
- Invité1Niveau 7
Merci à V Marchais d'avoir lancé ce fil de discussion très positif et très intéressant même si ça a faillli mal tourné d'entrée !
Je ne vais pas répéter les nombreuses propositions avec lesquelles je suis d'accord. J'en ajouterai une : fin du collège unique pour tout le monde. Mise en place d'une spécialisation dès la 4ème pour les élèves qui ont déjà un projet pro.
Je ne vais pas répéter les nombreuses propositions avec lesquelles je suis d'accord. J'en ajouterai une : fin du collège unique pour tout le monde. Mise en place d'une spécialisation dès la 4ème pour les élèves qui ont déjà un projet pro.
- MoonchildSage
Je crois que mes propositions coûteraient cher et ne seraient pas toutes très populaires auprès des parents.
- Mettre les moyens sur l'école maternelle et primaire : recentrer les programmes sur la maîtrise du français et des mathématiques (avec réflexion critique sur les méthodes employées), généraliser les classes à effectif (très) réduit quand le contexte socio-culturel est pénalisant et pour retenir un seul point du système finlandais ce serait le dispositif relais temporaire à destination des élèves qui commencent à décrocher ou à perturber la classe. Je reprendrai aussi l'idée de l'aide aux devoirs d'Abraxas.
- Fin du collège unique avec un premier palier d'orientation au plus tard à la fin de la cinquième, rétablissement d'horaires conséquents en français et en maths ; mise au rebus du livret de compétence et de toutes les autres imbécillités pédago qui vont avec.
- Remise à flot du lycée professionnel avec ouverture de classes (pour éviter que les élèves n'aillent en lycée général par défaut comme cela commence à se produire), restauration du BEP et du Bac Pro en 4 ans avec de véritables examens (fin du CCF, le Bac Pro 3 ans redevient simplement un aménagement pour les meilleurs) et création de filières de poursuites d'études supérieures adaptées (il n'est pas raisonnable d'envoyer massivement les titulaires d'un Bac Pro en BTS avec simplement des dispositifs de soutien dérisoires). Conserver les passerelles vers le lycée technique ou général mais uniquement quand le dossier scolaire laisse entrevoir une chance de réussite.
- Pour les élèves décrocheurs : mise en place d'un contrat d'apprentissage rémunéré, entrant en compte dans le calcul de la retraite et ouvrant des droits à une bourse pour ceux qui souhaiteraient par la suite reprendre les études (penser à créer un dispositif adapté pour eux).
- Lycée général et technologique : fin des TPE, accompagnement personnalisé et autres fumisteries, renforcement des horaires disciplinaires des matières dominantes des filières. Suppression des dispositifs de remédiation expérimentaux au profit d'une aide au devoir sur la base du volontariat des élèves (envisageable aussi au collège, avec un volontariat peut-être un peu plus "encadré"). Suppression des enseignements d'exploration en seconde dans leur forme actuelle et restauration d'options avec programme national dont éventuellement des options de pré-orientation (c'est un point polémique, mais en maths par exemple l'hétérogénéité de la classe de seconde est devenue ingérable et ne profite finalement plus à aucun élève, une option "maths renforcées" - nécessaire pour aller en S -réglerait en partie le problème). Redonner plus de pouvoir au conseil de classe pour l'orientation, limiter les prérogatives des commissions d'appel.
- A tous les niveaux : rétablissement de la discipline avec mise en place d'une échelle de sanctions claires et appliquées par l'administration, exclusion des élèves perturbateurs ingérables et création d'établissements avec encadrement spécifique (collège et lycée).
- Réorganisation des deux premières années universitaires pour une meilleure transition, orientation "encadrée" des étudiants et prise en charge d'une partie des cours/TD par des agrégés (ouverture de possibilités d'évolution de carrière vers le supérieur pour les enseignants du secondaire, l'activité de recherche n'ayant que peu d'intérêt au niveau bac+2 massifié).
- Autre mesure polémique : rétablir des règles cohérentes pour les filières sélectives, les IUT doivent recruter prioritairement des élèves venant du technique, les khâgne des bacheliers littéraires, etc... ce qui va de pair avec la réaffirmation du caractère scientifique du bac S et du caractère littéraire du bac L.
- Formation des enseignants : retour au stage à temps partiel, nettoyage complet (au karcher ?) de la formation iufm et éventuellement retour au capes à bac+3. Pour les professeurs des écoles : davantage d'exigence dans la maîtrise de l'orthographe et meilleure formation en mathématiques (des collègues qui ont corrigé des copies de concours m'ont dit que le niveau en maths de nombreux futurs PE est catastrophique), éventuellement création d'une licence spécifique pour garantir une culture générale - littéraire et scientifique - suffisante.
- Mettre les moyens sur l'école maternelle et primaire : recentrer les programmes sur la maîtrise du français et des mathématiques (avec réflexion critique sur les méthodes employées), généraliser les classes à effectif (très) réduit quand le contexte socio-culturel est pénalisant et pour retenir un seul point du système finlandais ce serait le dispositif relais temporaire à destination des élèves qui commencent à décrocher ou à perturber la classe. Je reprendrai aussi l'idée de l'aide aux devoirs d'Abraxas.
- Fin du collège unique avec un premier palier d'orientation au plus tard à la fin de la cinquième, rétablissement d'horaires conséquents en français et en maths ; mise au rebus du livret de compétence et de toutes les autres imbécillités pédago qui vont avec.
- Remise à flot du lycée professionnel avec ouverture de classes (pour éviter que les élèves n'aillent en lycée général par défaut comme cela commence à se produire), restauration du BEP et du Bac Pro en 4 ans avec de véritables examens (fin du CCF, le Bac Pro 3 ans redevient simplement un aménagement pour les meilleurs) et création de filières de poursuites d'études supérieures adaptées (il n'est pas raisonnable d'envoyer massivement les titulaires d'un Bac Pro en BTS avec simplement des dispositifs de soutien dérisoires). Conserver les passerelles vers le lycée technique ou général mais uniquement quand le dossier scolaire laisse entrevoir une chance de réussite.
- Pour les élèves décrocheurs : mise en place d'un contrat d'apprentissage rémunéré, entrant en compte dans le calcul de la retraite et ouvrant des droits à une bourse pour ceux qui souhaiteraient par la suite reprendre les études (penser à créer un dispositif adapté pour eux).
- Lycée général et technologique : fin des TPE, accompagnement personnalisé et autres fumisteries, renforcement des horaires disciplinaires des matières dominantes des filières. Suppression des dispositifs de remédiation expérimentaux au profit d'une aide au devoir sur la base du volontariat des élèves (envisageable aussi au collège, avec un volontariat peut-être un peu plus "encadré"). Suppression des enseignements d'exploration en seconde dans leur forme actuelle et restauration d'options avec programme national dont éventuellement des options de pré-orientation (c'est un point polémique, mais en maths par exemple l'hétérogénéité de la classe de seconde est devenue ingérable et ne profite finalement plus à aucun élève, une option "maths renforcées" - nécessaire pour aller en S -réglerait en partie le problème). Redonner plus de pouvoir au conseil de classe pour l'orientation, limiter les prérogatives des commissions d'appel.
- A tous les niveaux : rétablissement de la discipline avec mise en place d'une échelle de sanctions claires et appliquées par l'administration, exclusion des élèves perturbateurs ingérables et création d'établissements avec encadrement spécifique (collège et lycée).
- Réorganisation des deux premières années universitaires pour une meilleure transition, orientation "encadrée" des étudiants et prise en charge d'une partie des cours/TD par des agrégés (ouverture de possibilités d'évolution de carrière vers le supérieur pour les enseignants du secondaire, l'activité de recherche n'ayant que peu d'intérêt au niveau bac+2 massifié).
- Autre mesure polémique : rétablir des règles cohérentes pour les filières sélectives, les IUT doivent recruter prioritairement des élèves venant du technique, les khâgne des bacheliers littéraires, etc... ce qui va de pair avec la réaffirmation du caractère scientifique du bac S et du caractère littéraire du bac L.
- Formation des enseignants : retour au stage à temps partiel, nettoyage complet (au karcher ?) de la formation iufm et éventuellement retour au capes à bac+3. Pour les professeurs des écoles : davantage d'exigence dans la maîtrise de l'orthographe et meilleure formation en mathématiques (des collègues qui ont corrigé des copies de concours m'ont dit que le niveau en maths de nombreux futurs PE est catastrophique), éventuellement création d'une licence spécifique pour garantir une culture générale - littéraire et scientifique - suffisante.
- MamaVénérable
Moonchild a écrit:- Remise à flot du lycée professionnel avec ouverture de classes (pour éviter que les élèves n'aillent en lycée général par défaut comme cela commence à se produire), restauration du BEP et du Bac Pro en 4 ans avec de véritables examens (fin du CCF, le Bac Pro 3 ans redevient simplement un aménagement pour les meilleurs) et création de filières de poursuites d'études supérieures adaptées (il n'est pas raisonnable d'envoyer massivement les titulaires d'un Bac Pro en BTS avec simplement des dispositifs de soutien dérisoires). Conserver les passerelles vers le lycée technique ou général mais uniquement quand le dossier scolaire laisse entrevoir une chance de réussite..
+ 1000.
- JaneMonarque
Cripure a écrit:- On arrête toutes les réformes et études en cours sur le temps de travail, l'organisation de l'année.
- On annule la réforme en cours du lycée, on remet, avant toilettage plus sérieux et à titre d'urgence, les horaires de 2009/10.
- On annule socle, référence aux compétences, livrets d'icelles. Les directions rectorales de la prospective doivent planter des arbres pour compenser le déboisement qu'elles ont occasionné.
- On supprime tout ce qui coûte et ne sert à rien sinon à truquer les résultats : TPE, IDD s'il en reste, évaluations de capacité expérimentale.
- Réforme des horaires et des programmes à conduire de la maternelle à la terminale, avec deux fils directeurs : lecture et écriture, raisonnement, et interdiction générale des matériels électroniques comme supports d'enseignement.
- En primaire, 50% minimum de l'horaire doit être consacré au français en tant que tel. Au collège et en seconde, l'horaire de français est de 7h/élève, dont 2h de TD. Les classes sont plafonnées à 24.
- Fermeture de la section 'Sciences de l'éducation" des universités. Reconversion des enseignants de cette section en collège ou en lycée, de préférence ZEP, sensible, violence, des académies de Versailles, Créteil, Lille, Amiens, Aix-Marseille, Lyon.
On continue ?
- Thalia de GMédiateur
Que de propositions auxquelles je me rallie !
Je rêve d'une vraie consultation des premiers concernés : les enseignants eux-mêmes.
Je rêve d'une vraie consultation des premiers concernés : les enseignants eux-mêmes.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- olivier-np30Habitué du forum
Abraxas a écrit:Je ne suis pas sûr que le collège "mérite" une formation initiale moindre que le lycée — peut-être différente, avec un temps plus long de formation sur le terrain. Je crois beaucoup au compagnonnage (intelligent…).
Concernant le niveau requis pour le lycée, disons que l'avantage de rescinder -cela se faisait dans le temps avec les PEGC- permettrait à des jeunes qui passent le concours de ne pas avoir de surprise sur le recrutement.
Pour le reste un b+3 a bien fonctionné jusqu'à présent pour le collège et le lycée, c'est certain.
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- sandmanNiveau 10
Cripure a écrit:- On arrête toutes les réformes et études en cours sur le temps de travail, l'organisation de l'année.
- On annule la réforme en cours du lycée, on remet, avant toilettage plus sérieux et à titre d'urgence, les horaires de 2009/10.
- On annule socle, référence aux compétences, livrets d'icelles. Les directions rectorales de la prospective doivent planter des arbres pour compenser le déboisement qu'elles ont occasionné.
- On supprime tout ce qui coûte et ne sert à rien sinon à truquer les résultats : TPE, IDD s'il en reste, évaluations de capacité expérimentale.
- Réforme des horaires et des programmes à conduire de la maternelle à la terminale, avec deux fils directeurs : lecture et écriture, raisonnement, et interdiction générale des matériels électroniques comme supports d'enseignement.
- En primaire, 50% minimum de l'horaire doit être consacré au français en tant que tel. Au collège et en seconde, l'horaire de français est de 7h/élève, dont 2h de TD. Les classes sont plafonnées à 24.
- Fermeture de la section 'Sciences de l'éducation" des universités. Reconversion des enseignants de cette section en collège ou en lycée, de préférence ZEP, sensible, violence, des académies de Versailles, Créteil, Lille, Amiens, Aix-Marseille, Lyon.
On continue ?
Les vidéoprojecteurs seraient concernés par ton interdiction ? Dans ce cas là, vivement que je retourne à mes manuels obsolètes (pas pratique pour de l'histoire-géo). :lol:
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Cripure a écrit:On s'en est passé pendant des années. D'autre part, les matheux sont unanimes dans mon lycée pour dire que même en S, ce qu'ils font n'a rien à voir avec des maths. Faudra clarifier ça.Pierre_au_carré a écrit:Cripure a écrit: et interdiction générale des matériels électroniques comme supports d'enseignement.
C'est très utile en maths et d'autres matières aussi.
Entendu mercredi dans un couloir : "T'as cours, là ? - Non, on va en salle info." Sont pas bêtes, les gosses
Peut-être mais c'est au programme.
Il avait une épreuve facultative (à l'essai) de programmation, il y a quelques années.
Et il y a de l'algorithmique dans les nouveaux programmes (2nde, 1ière, Tale S)...
Effectivement, c'est pas des maths, mais des maths en lien avec l'informatique. Mais c'est intéressant "intellectuellement" et ce n'est pas vraiment simple.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
condorcet a écrit:Pierre_au_carré a écrit:Cripure a écrit: et interdiction générale des matériels électroniques comme supports d'enseignement.
C'est très utile en maths et d'autres matières aussi.
En histoire-géo aussi.
Oui, j'imagine que les TBI doivent être utile en géo et histoire : il ne faut pas être béat devant les nouvelles technologies, mais ne pas nier ce progrès non plus.
Tout dépend de ce qu'on en fait.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Abraxas a écrit:
Dans la série "rallongeons les horaires en Primaire", je serais assez favorable à l'instauration d'une heure d'aide aux devoirs de 5 à 6 — pas forcément sous la direction des instits, qui en font déjà beaucoup : c'est là que pourraient intervenir les futurs instits — entre autres.
Oui, je pense que l'entrée dans le métier très très progressive est intéressante. Les stages en M1 ou M2 en ce moment pourrait être intéressant, mais c'est beaucoup trop précipité actuellement, donc c'est contre productif (et trop rude).
Je ne suis pas sûr que le collège "mérite" une formation initiale moindre que le lycée — peut-être différente, avec un temps plus long de formation sur le terrain. Je crois beaucoup au compagnonnage (intelligent…).
Je pense aussi que le compagnonnage "local" vaut mieux que n'importe quel IUFM...
Dans l'ancien système, j'aurais bien vu des profs légèrement déchargés pour accueillir (dignement) le stagiaire.
Eventuellement un mi-temps pour le stagiaire mais moins de regroupement à l'IUFM : que les stagiaires se rencontrent est quand même utile.
Et il y avait beaucoup trop de déplacement entre établissement et éventuellement 2 IUFM suivant la formation.
Il faut aussi absolument revoir toute l'orientation en section professionnelle — le faire peut-être plus tôt, fin cinquième, pour ne pas garder au collège des gosses qui n'en ont rien à faire, et surtout pour les orienter en fonction de leurs capacités, et non strictement sur leur échec en section générale, comme ça se fait aujourd'hui.
Une chose que j'ai entendu jeudi et qui me semble intéressante : finir la filière professionnelle par une année d'apprentissage.
Beaucoup d'artisans ne recrutent pas faute de trouver des gens compétents. Une année en apprentissage pourrait leur apprendre des choses et inciter les employeurs à les embaucher à la fin.
L'artisanat se porte très bien donc c'est du gachis économique.
- NuitsFidèle du forum
Comme plusieurs d'entre vous, je proposerais de
- revoir le recrutement et la formation initiale des enseignants.
Un bac+3 me semble amplement suffisant (si les enseignements délivrés pendant ces 3 années de licence sont un peu plus solides).
Une année de stage en alternance avec au maximum 8h00 de cours en responsabilité. Pendant cette année, de vraies formations (donc exit les heeeeeeures passées à faire des zoilies naffiches à l'IUFM, exit les discours culpabilisants sur les profs qui sont trooooop méchants etc.). Un accompagnement par un tuteur expérimenté, bienveillant, volontaire ET dans le même établissement. Il faut également trouver un système permettant d'être formé à l'enseignement au collège ET au lycée. Si j'ai bien compris, cela existait à minima dans l'ancienne formule.
- Autre point important: restauration de l'autorité de l'enseignant. Comment ? vaste débat, mais nous sommes tous d'accord sur le constat. En vrac: redonner des heures de colle les le mercredi et / ou samedi. Pouvoir renvoyer de cours un élève. Pouvoir exclure définitivement un élève sans avoir à lui trouver un autre établissement. Remettre la "parole de l'enfant", et le chérubin lui-même, à sa place (en-dessous de l'adulte donc). Arrêter avec tous ces euphémismes. La novlangue, ça suffit ! Quand un élève menace un adulte ou l'insulte, ce n'est pas une "incivilité". Quand un élève lève la main sur un adulte, il ne le "bouscule" pas.
- Pour les parents. D'accord pour les "associer" mais cesser d'encourager ce comportement consumériste !
- Arrêt des projets fumeux et des heures de réunions improductives / de cours supprimés qu'ils génèrent.
- Retour aux fondamentaux. Comment en sommes nous arrivés au point où des élèves de lycée savent à peine lire ? Et je ne parlerais même pas de leur capacité à produire un écrit construit et argumenté.
- Repenser l'orientation des élèves avec la fin du collège unique et une sérieuse revalorisation des filières professionnelles. Leur offrir également une meilleure information.
- Limiter les postes à C.S. Il faudrait être un peu cohérent bon sang! On ne peut pas demander à un enseignant de s'impliquer davantage dans le suivi des élèves, dans le travail en équipe, dans la vie de l'établissement et dans le même temps le faire courir entre deux voir trois établissements (même quand les etb en question sont dans la même commune).
- Arrêter de raconter des conneries sur les profs. Cette démagogie consistant à taper sur le fonctionnaire fainéant, privilégié et rétrograde devient insupportable.
- Plus anecdotique mais non moins important: légaliser les brouilleurs dans les etb et dans les centres d'examen.
- revoir le recrutement et la formation initiale des enseignants.
Un bac+3 me semble amplement suffisant (si les enseignements délivrés pendant ces 3 années de licence sont un peu plus solides).
Une année de stage en alternance avec au maximum 8h00 de cours en responsabilité. Pendant cette année, de vraies formations (donc exit les heeeeeeures passées à faire des zoilies naffiches à l'IUFM, exit les discours culpabilisants sur les profs qui sont trooooop méchants etc.). Un accompagnement par un tuteur expérimenté, bienveillant, volontaire ET dans le même établissement. Il faut également trouver un système permettant d'être formé à l'enseignement au collège ET au lycée. Si j'ai bien compris, cela existait à minima dans l'ancienne formule.
- Autre point important: restauration de l'autorité de l'enseignant. Comment ? vaste débat, mais nous sommes tous d'accord sur le constat. En vrac: redonner des heures de colle les le mercredi et / ou samedi. Pouvoir renvoyer de cours un élève. Pouvoir exclure définitivement un élève sans avoir à lui trouver un autre établissement. Remettre la "parole de l'enfant", et le chérubin lui-même, à sa place (en-dessous de l'adulte donc). Arrêter avec tous ces euphémismes. La novlangue, ça suffit ! Quand un élève menace un adulte ou l'insulte, ce n'est pas une "incivilité". Quand un élève lève la main sur un adulte, il ne le "bouscule" pas.
- Pour les parents. D'accord pour les "associer" mais cesser d'encourager ce comportement consumériste !
- Arrêt des projets fumeux et des heures de réunions improductives / de cours supprimés qu'ils génèrent.
- Retour aux fondamentaux. Comment en sommes nous arrivés au point où des élèves de lycée savent à peine lire ? Et je ne parlerais même pas de leur capacité à produire un écrit construit et argumenté.
- Repenser l'orientation des élèves avec la fin du collège unique et une sérieuse revalorisation des filières professionnelles. Leur offrir également une meilleure information.
- Limiter les postes à C.S. Il faudrait être un peu cohérent bon sang! On ne peut pas demander à un enseignant de s'impliquer davantage dans le suivi des élèves, dans le travail en équipe, dans la vie de l'établissement et dans le même temps le faire courir entre deux voir trois établissements (même quand les etb en question sont dans la même commune).
- Arrêter de raconter des conneries sur les profs. Cette démagogie consistant à taper sur le fonctionnaire fainéant, privilégié et rétrograde devient insupportable.
- Plus anecdotique mais non moins important: légaliser les brouilleurs dans les etb et dans les centres d'examen.
- MufabGrand Maître
mamamanette a écrit:En primaire :
1) avoir un seul instit et sur un cycle entier (connaissance de l'élève, détection de ses difficultés, etc.)
Instaurer ce principe (je crois que vous êtes plusieurs à en affirmer la nécessité) présenterait quelques inconvénients (pour l'instit, et peut-être, par ricochet, pour les élèves) :
- cela demanderait à l'instit de se recycler tous les ans (sans pouvoir réutiliser les séquences qui ont bien fonctionné l'année précédente, et les améliorer). La bonne connaissance d'un niveau scolaire particulier permet au contraire d'anticiper les obstacles inhérents à chaque notion importante, relativement à l'âge et aux pré-requis de ses élèves.
- garder le même enseignant plusieurs années risquerait d'enfermer l'élève dans un fonctionnement unique.
- de même, il est parfois vital de "casser des groupes" au comportement difficile, ou de passer le relai pour des enfants ingérables (de ceux qui mettent quotidiennement la classe en l'air, et qui hantent nos nuits...). Les supporter 6 heures par jour toute une année relève souvent de l'exploit...
D'autre part, les équipes bougent parfois pas mal dans certaines écoles plutôt difficiles, ce qui ne le rendrait pas applicable partout, et ce sont souvent de très faibles barêmes qui y sont affectés, parfois à titre provisoire. Dans ce cas, il faudrait peut-être des mesures favorisant la pérennité des équipes dans les écoles où le mouvement est important. Ce serait une bonne chose, ne serait-ce que pour la communication des difficultés aux collègues, la connaisance des familles...
Enfin, si l'on privilégie l'idée d'effectifs de 20 élèves maximum par classe, les difficultés seront très très vite repérées, dans la mesure où nous avons en charge l'enfant toute la journée. Après, il faut voir comment y remédier...
- Li-LiNeoprof expérimenté
Je ne suis que stagiaire cette année, mais il me semble qu'une des priorités est l'enseignement au primaire. Lorsqu'on voit qu'on commence le travail en informatique à ce moment et qu'en lycée cette année j'ai des élèves qui ne savent pas utiliser le traitement de texte je me dis que ces heures devraient servir à autre chose. Là je plussoie le retour aux fondamentaux.
La formation pour le concours PE (pour avoir des amies qui ont vécu l'ancienne et la nouvelle forme vraiment souffert des réformes) il faut changer tout ça!!
Sinon je ne suis absolument pas d'accord pour le niveau de formation différent entre collège et lycée. Comme je l'ai déjà dit sur un autre fil, pour ma part j'ai passé un master R puis le Pro pour le concours et je suis vraiment heureuse d'avoir ce bac + 5 pour exercer mon métier, cela ne m'empêche pas d'avoir très envie de passer par le collège!!
Bien entendu il faut repenser la formation des enseignants. Je peux vous dire que préparant des premières au bac de français cette année, je suis angoissée en permanence de peur de ne pas les préparer correctement!!
les formations en IUFM qui sont faites en dépit du bon sens!! on vient d'apprendre que nos formateurs ne sont plus rémunérés qu'en demi journée début janvier , ce qui veut dire encore moins de formation, par rapport à ce qui était annoncé!!
Et puis je suis aussi d'accord contre les réunionites en tout genre qui enlèvent des cours, des cours et encore des cours.
Bonne journée!
Un dernier mot, pas facile d'entrer dans le métier de cette façon il faut vraiment avoir le coeur bien accroché
La formation pour le concours PE (pour avoir des amies qui ont vécu l'ancienne et la nouvelle forme vraiment souffert des réformes) il faut changer tout ça!!
Sinon je ne suis absolument pas d'accord pour le niveau de formation différent entre collège et lycée. Comme je l'ai déjà dit sur un autre fil, pour ma part j'ai passé un master R puis le Pro pour le concours et je suis vraiment heureuse d'avoir ce bac + 5 pour exercer mon métier, cela ne m'empêche pas d'avoir très envie de passer par le collège!!
Bien entendu il faut repenser la formation des enseignants. Je peux vous dire que préparant des premières au bac de français cette année, je suis angoissée en permanence de peur de ne pas les préparer correctement!!
les formations en IUFM qui sont faites en dépit du bon sens!! on vient d'apprendre que nos formateurs ne sont plus rémunérés qu'en demi journée début janvier , ce qui veut dire encore moins de formation, par rapport à ce qui était annoncé!!
Et puis je suis aussi d'accord contre les réunionites en tout genre qui enlèvent des cours, des cours et encore des cours.
Bonne journée!
Un dernier mot, pas facile d'entrer dans le métier de cette façon il faut vraiment avoir le coeur bien accroché
- olivier-np30Habitué du forum
Mufab a écrit:
- garder le même enseignant plusieurs années risqueraient d'enfermer l'élève dans un fonctionnement unique.
Salut,
entièrement d'accord : cela fonctionne en univers rural dans de très petites structures où grands, moyens et petits sont mélangés.
Il y faut un instit (prof des écoles) chevronné capable de maintenir un cadre de travail serein.
En milieu dense et urbain, ce n'est pas envisageable. Les élèves sont excités, et le changement est salvateur surtout quand le prof a des carences (ce qui est fréquent particulièrement en début de carrière).
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- olivier-np30Habitué du forum
Li-Li a écrit: Sinon je ne suis absolument pas d'accord pour le niveau de formation différent entre collège et lycée.
Le bac+5 est devenu LA référence:
Faire un concours spécial niveau bac+3 pour le collège mais avec possibilité de passer au lycée après 5 ans me semble une bonne solution.
Ce concours à bac+3 permettra d'affecter les profs au collège et ce sera un choix qui évitera la désillusion du début de carrière.
En maths les notions jusqu'en première sont assez faibles et les jeunes enseignants qui ont un bac+5 et passé l'agreg sont souvent très déçus.
Il y a de grosses disparités selon les disciplines et ce qu'on peut y faire.
De plus une licence jusqu'à maintenant faisait largement l'affaire aussi bien en collège qu'en lycée.
Je suis aussi étonné de voir des remarques sur le niveau en maths des profs des écoles vu qu'on sait que de plus en plus d'ingénieurs et de titulaires de DEA/master recherche le passent donc je n'y crois pas.
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- User5899Demi-dieu
Ben ça ne le sera plus. Qu'ils apprennent déjà à écrire des raisonnements. Quand je surveille les maths de S et que je les vois dès la 1re ligne aligner des formules absconses, je pense à mes exos de feu la seconde C, où l'on écrivait plus en maths qu'en français.Pierre_au_carré a écrit:Cripure a écrit:On s'en est passé pendant des années. D'autre part, les matheux sont unanimes dans mon lycée pour dire que même en S, ce qu'ils font n'a rien à voir avec des maths. Faudra clarifier ça.Pierre_au_carré a écrit:Cripure a écrit: et interdiction générale des matériels électroniques comme supports d'enseignement.
C'est très utile en maths et d'autres matières aussi.
Entendu mercredi dans un couloir : "T'as cours, là ? - Non, on va en salle info." Sont pas bêtes, les gosses
Peut-être mais c'est au programme.
- IphigénieProphète
Cripure, réjouissez vous: chez nous les tableaux interactifs qu'ils ont installés à grands frais sont en train de tous tomber en panne les uns après les autres: ou le tableau ou l'ordi qui va avec, c'est impossible de les utiliser. Ils auront duré 6 mois :lol:
- doublecasquetteEnchanteur
condorcet a écrit:- comme Reine Margot, forte imposition des sociétés de cours à domicile ;
.
Vous préférez qu'on emploie des profs au black ?
Parce que il ne faut pas se faire d'illusions ...
DC véto
- MamaVénérable
Nuits a écrit:Comme plusieurs d'entre vous, je proposerais de
- Limiter les postes à C.S. Il faudrait être un peu cohérent bon sang! On ne peut pas demander à un enseignant de s'impliquer davantage dans le suivi des élèves, dans le travail en équipe, dans la vie de l'établissement et dans le même temps le faire courir entre deux voir trois établissements (même quand les etb en question sont dans la même commune).
- Plus anecdotique mais non moins important: légaliser les brouilleurs dans les etb et dans les centres d'examen.
+ 1000 x 2
- DuplayExpert
Mufab a écrit:mamamanette a écrit:En primaire :
1) avoir un seul instit et sur un cycle entier (connaissance de l'élève, détection de ses difficultés, etc.)
Instaurer ce principe (je crois que vous êtes plusieurs à en affirmer la nécessité) présenterait quelques inconvénients (pour l'instit, et peut-être, par ricochet, pour les élèves) :
- cela demanderait à l'instit de se recycler tous les ans (sans pouvoir réutiliser les séquences qui ont bien fonctionné l'année précédente, et les améliorer). La bonne connaissance d'un niveau scolaire particulier permet au contraire d'anticiper les obstacles inhérents à chaque notion importante, relativement à l'âge et aux pré-requis de ses élèves.
- garder le même enseignant plusieurs années risquerait d'enfermer l'élève dans un fonctionnement unique.
- de même, il est parfois vital de "casser des groupes" au comportement difficile, ou de passer le relai pour des enfants ingérables (de ceux qui mettent quotidiennement la classe en l'air, et qui hantent nos nuits...). Les supporter 6 heures par jour toute une année relève souvent de l'exploit...
+1
Je suis absolument contre cette proposition, pour les mêmes raisons que Mufab.
J'ajoute qu'il faut à mon avis au moins quatre à cinq ans sur un même niveau pour commencer à maîtriser son sujet de manière à peu près satisfaisante et atteindre un niveau de compétence intéressant.
Pour ce qui me concerne, je ne suis sur le CP que depuis cinq ans, je suis loin d'avoir atteint le niveau de maîtrise que je vise sur ce niveau stratégique et je ne le quitterai donc... que par la force des baïonnettes ! :diable:
- IphigénieProphète
Je n'ai encore rien proposé et pas lu tout le post alors peut-être du déjà dit: pour moi, il faut arrêter de réformer tous les 3 ans à n'importe quel niveau et concentrer tous les moyens sur le primaire: parce que si les bases sont flageolantes, tout le reste est inutile.
Des effectifs raisonnables,
des vrais moyens de remédiation pour les élèves en difficultés (comme en Finlande-à-la-télé, tiens: des petits groupes de 6 élèves avec deux enseignants pour les suivre et tous les moyens matériels nécessaires!)
et des méthodes éprouvées par les enseignants qualifiés et non les découvertes intempestives des géotrouvetout des sciences de l'éduc
Des effectifs raisonnables,
des vrais moyens de remédiation pour les élèves en difficultés (comme en Finlande-à-la-télé, tiens: des petits groupes de 6 élèves avec deux enseignants pour les suivre et tous les moyens matériels nécessaires!)
et des méthodes éprouvées par les enseignants qualifiés et non les découvertes intempestives des géotrouvetout des sciences de l'éduc
- menerveOracle
Concernant la formation des enseignants je rajoute:
- inclure la formation continue dans le temps de travail: c'est à dire ne pas envoyer les enseignants en stage les jours où ils ne travaillent pas et à 100 km de leur lieu de vie: je n'ose plus demander de stages PAF...le dernier j'étais envoyée à 120km, je n'y suis pas allée!!!! ou compenser financièrement les heures faites en plus.
Et aussi permettre des changements et des évolutions dans la carrière....et que ce ne soit pas le parcours du combattant quand on veut changer de discipline ou faire autre chose.
Avoir en permanence une infirmière, un psychologue, un conseiller d'orientation qui puisse intervenir en cas de coup dur.
Avoir également un service d'aide pour les enseignants rapidement disponible et pouvant intervenir dans la classe pour analyser, comprendre ce qui ne va pas et donner des pistes concrètes!!!!!
- inclure la formation continue dans le temps de travail: c'est à dire ne pas envoyer les enseignants en stage les jours où ils ne travaillent pas et à 100 km de leur lieu de vie: je n'ose plus demander de stages PAF...le dernier j'étais envoyée à 120km, je n'y suis pas allée!!!! ou compenser financièrement les heures faites en plus.
Et aussi permettre des changements et des évolutions dans la carrière....et que ce ne soit pas le parcours du combattant quand on veut changer de discipline ou faire autre chose.
Avoir en permanence une infirmière, un psychologue, un conseiller d'orientation qui puisse intervenir en cas de coup dur.
Avoir également un service d'aide pour les enseignants rapidement disponible et pouvant intervenir dans la classe pour analyser, comprendre ce qui ne va pas et donner des pistes concrètes!!!!!
- Li-LiNeoprof expérimenté
@
Je ne parle pas en terme de référence, j'enseigne le français et il me semble qu'être passé par une formation recherche dans mon cursus m'aide vraiment pour construire mes cours. il me semble lorsque je discute avec mes amies en collège que la formation est aussi utile pour ce niveau.
La désillusion est présente, mais pas à cause de cela, je pense qu'elle est plus dû au fait que nous avons quitté l'enseignement secondaire pendant un moment et qu'il faut redescendre d'étudiant à professeur de lycée ou collège.
Mais je ne suis pas en mathématique, c'est peut-être différent pour cette matière.
Je voulais surtout témoigner du fait que de très nombreux étudiants autours de moi faisait le choix d'aller jusqu'au master avant de passer les concours et ce qui est dommage avec la réforme c'est que le choix de la recherche et du professionnel dit être fait car de nombreuses facs ne permettent pas le passage entre R et Pro. Pour moi c'est une grande perte!!
Je ne parle pas en terme de référence, j'enseigne le français et il me semble qu'être passé par une formation recherche dans mon cursus m'aide vraiment pour construire mes cours. il me semble lorsque je discute avec mes amies en collège que la formation est aussi utile pour ce niveau.
La désillusion est présente, mais pas à cause de cela, je pense qu'elle est plus dû au fait que nous avons quitté l'enseignement secondaire pendant un moment et qu'il faut redescendre d'étudiant à professeur de lycée ou collège.
Mais je ne suis pas en mathématique, c'est peut-être différent pour cette matière.
Je voulais surtout témoigner du fait que de très nombreux étudiants autours de moi faisait le choix d'aller jusqu'au master avant de passer les concours et ce qui est dommage avec la réforme c'est que le choix de la recherche et du professionnel dit être fait car de nombreuses facs ne permettent pas le passage entre R et Pro. Pour moi c'est une grande perte!!
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