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- doublecasquetteEnchanteur
Les CPGE ne coûtent pas cher ! En un an, on y fait l'équivalent de deux à trois ans de fac et encore bien d'autres choses qui ne se font pas en fac pour la simple et bonne raison que ceux qui la fréquentent n'ont pas le dixième de l'opiniâtreté au travail d'un élève de prépa.
Ce coût de 13 000 euros doit être au moins divisé par deux !
Exemple: un ingénieur formé par prépa + grande école est opérationnel en cinq ans. Si vous trouvez moins cher ailleurs, prouvez-le.
Un véto, c'est six ans (à mon époque, 5, quand il y avait une prépa strictement véto, supprimée pour cause de coupe sombre dans les budgets des prépa). Comparez à médecin ...
Ce coût de 13 000 euros doit être au moins divisé par deux !
Exemple: un ingénieur formé par prépa + grande école est opérationnel en cinq ans. Si vous trouvez moins cher ailleurs, prouvez-le.
Un véto, c'est six ans (à mon époque, 5, quand il y avait une prépa strictement véto, supprimée pour cause de coupe sombre dans les budgets des prépa). Comparez à médecin ...
- CeladonDemi-dieu
Je ne voulais pas écrire "on déplace le piano" mais : on supprime le piano.
- MelanieSLBDoyen
Aurore a écrit:La critique de quoi ?Aevin a écrit:Une approche un peu simpliste pour essayer de décrédibiliser quelqu'un, non ? Parfois la critique n'est pas engendrée la jalousie.Abraxas a écrit:La volonté de faire disparaître les CPGE (et l'approbation d'une telle proposition), ça sent bon la jalousie mesquine — Meirieu n'a jamais intégré de grande école, jamais réussi l'agrég…
On attend toujours les raisons qui vous poussent à souhaiter la fin des prépas.
Aevin, je ne comprends pas ta phrase mise en rouge.
Tes raisons, Aevin, sont un ramassis d’idées reçues absolument ridicules. Dans les vraies prépas (c'est-à-dire pas celles soutenues par un certain directeur d'IEP de Paris), on est recruté par rapport à son dossier de terminale: tout élève qui a des bons résultats peut y aller, quelque soit son origine sociale (qu'il soit vrai que c'est plus simple d'entendre parler de prépas dans certains lycées n'a rien à voir avec l'acceptation en classe prépa).
Je suis parfaitement d'accord sur le fait que l’école primaire est sous-financée, et qu'il faut remettre des moyens. Mais c'est loin d’être le seul problème. Quand les instits sont obligés de se cacher de l'inspecteur pour apprendre à lire à leurs élèves correctement, il est là le problème (et ça, on peut dire, quoi que tu en dises par ailleurs, merci à Meirieu et consorts).
Et franchement, ce ne sont pas les prépas qui font qu'on nivelle par le bas. C'est au contraire en les supprimant que là, on sera surs que personne ne pourra plus s’élever. Ça fait trente à quarante ans qu'on nivelle par le bas. Bizarrement, depuis un truc qu'on a appelé le collège unique. Et tu crois vraiment que c'est en faisant en sorte que toute la scolarité soit unique sur le même modèle qu'on arrivera à élever le niveau plancher? Tu rêves! Ou alors, tu es de mauvaise foi.
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La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- doublecasquetteEnchanteur
Par ailleurs, si les prépas sont les classes des héritiers, c'est parce que, dans beaucoup de lycées, on n'incite pas les élèves à postuler et que cette incitation ne vient souvent que des familles.
On fait aux élèves de la prépa un tableau épouvantable et ils ont une trouille bleue d'y entrer. ils s'autocensurent lors des admissions post-bac, persuadés que ce n'est pas pour eux, qu'ils ne seront pas pris, qu'ils n'ont pas le niveau. C'est un tort ! Il faut qu'ils donnent en plus grand nombre la possibilité aux proviseurs et profs de classe prépa de sélectionner leur dossier.
S'ils sont travailleurs, intelligents et sérieux, tout au moins pour les prépas scientifiques (les plus importantes à mes yeux), ils rattraperont vite leur déficit par rapport aux yearlings des grands bahuts, grâce à un encadrement qu'ils n'ont jusqu'alors pas eu la chance de connaître.
On fait aux élèves de la prépa un tableau épouvantable et ils ont une trouille bleue d'y entrer. ils s'autocensurent lors des admissions post-bac, persuadés que ce n'est pas pour eux, qu'ils ne seront pas pris, qu'ils n'ont pas le niveau. C'est un tort ! Il faut qu'ils donnent en plus grand nombre la possibilité aux proviseurs et profs de classe prépa de sélectionner leur dossier.
S'ils sont travailleurs, intelligents et sérieux, tout au moins pour les prépas scientifiques (les plus importantes à mes yeux), ils rattraperont vite leur déficit par rapport aux yearlings des grands bahuts, grâce à un encadrement qu'ils n'ont jusqu'alors pas eu la chance de connaître.
- CeladonDemi-dieu
+1 DC
- MelanieSLBDoyen
Tout à fait d'accord, DC. (Même si les prépas littéraires sont très bien aussi!).
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Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- AevinHabitué du forum
Pour le ramassis d'idée reçue, voilà un bel exemple !doublecasquette a écrit: Par ailleurs, si les prépas sont les classes des héritiers, c'est parce que, dans beaucoup de lycées, on n'incite pas les élèves à postuler et que cette incitation ne vient souvent que des familles.
On fait aux élèves de la prépa un tableau épouvantable et ils ont une trouille bleue d'y entrer. ils s'autocensurent lors des admissions post-bac, persuadés que ce n'est pas pour eux, qu'ils ne seront pas pris, qu'ils n'ont pas le niveau. C'est un tort ! Il faut qu'ils donnent en plus grand nombre la possibilité aux proviseurs et profs de classe prépa de sélectionner leur dossier.
S'ils sont travailleurs, intelligents et sérieux, tout au moins pour les prépas scientifiques (les plus importantes à mes yeux), ils rattraperont vite leur déficit par rapport aux yearlings des grands bahuts, grâce à un encadrement qu'ils n'ont jusqu'alors pas eu la chance de connaître.
En revanche :
Sylvain Broccolichi : Ce ne sont pas les peurs des familles populaires qui expliquent les inégalités d'orientation
Vous avez tous entendu cela. "Si les jeunes de milieu défavorisé optent peu pour les filières prestigieuses c'est parce qu'ils manquent d'ambition". Il suffirait de les inciter à sauter le pas, de les informer pour lutter contre les inégalités d'orientation. Cette idée bien rassurante, et un brin condescendante, est brisée par un remarquable article de Sylvain Broccolichi et Rémi Sinthon paru dans le numéro 175 de la Revue française de pédagogie. Leur argumentation est imparable. Ils démontrent que ces jeunes en panne d'ambition savent très bien ce qu'ils font. Et ils renvoient le ballon de la famille à l'Ecole... Sylvain Broccolichi nous explique pourquoi.
On a longtemps cru qu'une partie des décalages d'orientation étaient due à un phénomène d'auto-sélection des jeunes de milieu défavorisé. Et vous, vous dites à propos de cela que l'on a fait des "erreurs" et des "omissions". Ce sont des mots très forts.
C'est à la hauteur des enjeux et du temps qu'on a mis pour compléter ce tableau. Ces erreurs occultaient véritablement la réalité. L'idée qui était émise, c'était que, à résultats égaux, avant la décision d'orientation, les demandes sont différentes selon les milieux sociaux. Les ambitions sont plus élevées chez les jeunes de milieu socialement favorisé. Ce n'est d'ailleurs pas une erreur. L'erreur c'est de parler de sur-sélection. Finalement on disait que les enfants de milieu populaire ont des ambitions moindres et que ça expliquait les écarts d'orientation. Ce qui est masqué c'est que quand on suit le devenir de ces jeunes de milieu populaire, ceux qui semblaient exagérément prudents en fait échouent beaucoup plus que leurs camarades de niveau apparemment à peu près identique. Cela s'explique par le fait que les chances de progresser des élèves au cours des années sont très inégales selon les catégories sociales. Ce fait-là est resté méconnu d'une façon très surprenante. On l'a pourtant découvert dans les années 1980 mais on n'en a pas tiré de conséquences.
Vous parlez d'écarts qui s'accumulent pour ces jeunes.
L'IREDU avait remarqué cela. C'était flagrant au niveau du collège par exemple que les enfants d'ouvriers avaient des notes qui chutaient de la 6ème à la 3ème et puis ensuite de la 2de à la terminale beaucoup plus que les autres. Curieusement ce phénomène n'a pas été étudié. Dix ans plus tard ça reste encore peu creusé. Et on continue à parler de sur-sélection et à attribuer au manque d'ambition des familles populaires une grande partie de la source des inégalités. Je suis surpris de voir que ça se perpétue. Et c'est pour cela qu'avec Rémi Sinthon on a repris ce thème et on a pu apporter un éclairage précis.
Si cette idée est si bien ancrée c'est qu'elle fait plaisir aux acteurs du système éducatif ?
Elle déculpabilise l'institution puisque c'est soi-disant les familles qui n'osent pas demander une orientation meilleure. Et puis elle donne un semblant de solution simple : il suffirait de les encourager à oser y aller ! On dit cela pour la seconde comme pour les CPGE. Et ça semble cohérent avec ce que l'on voit avant la décision d'orientation. Mais si on regarde après... En particulier en CPGE, les enfants des milieux populaires semblent vouloir y aller moins que les autres mais ils y échouent beaucoup plus que les autres.
Eh bien, en fait, ils ont de bonnes raisons d'hésiter à y aller ! On peut le dire quand on regarde le résultat final et leurs chances réelles de réussite compte tenu de leurs conditions d'apprentissage. Ce sont elles qui sont fondamentalement en jeu. Apparemment il y a beaucoup de raisons de se boucher les yeux et d'éviter de se demander ce qui conditionne les apprentissages des élèves, ce qui se joue dans la classe.
Vous avez eu des réactions suite à la publication de cet article ?
J'ai eu des réactions vives. Par exemple quelqu'un qui m'a accusé d'augmenter encore la sur-sélection en décourageant les élèves. Peut-être. Mais il serait temps de comprendre que le problème n'est pas là. Il faut enfin se préoccuper des conditions d'apprentissage des jeunes de milieu populaire.
SOURCE
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Automate - et fier de l'être [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- doublecasquetteEnchanteur
Il ne s'agit nullement d'une idée reçue, Aevin. c'est une conviction acquise en tant qu'enfant d'élève de prépa, élève de prépa et mère d'une fille qui s'est enfin décidée à postuler pour PCSI après avoir rencontré au salon de l'Etudiant de Grenoble les professeurs de prépa du Lycée Champollion.
Auparavant, elle ne s'en jugeait pas digne, issue qu'elle est d'un très médiocre lycée et, paternellement, d'une famille de petits paysans. Pour elle, mes frères et sœurs et moi-même, ainsi que mes parents, étions une élite parisienne et je m'étais fourvoyée à la faire naître...
Auparavant, elle ne s'en jugeait pas digne, issue qu'elle est d'un très médiocre lycée et, paternellement, d'une famille de petits paysans. Pour elle, mes frères et sœurs et moi-même, ainsi que mes parents, étions une élite parisienne et je m'étais fourvoyée à la faire naître...
- doublecasquetteEnchanteur
Le propos des professeurs de Champollion a été: " faites-nous parvenir votre dossier et ce sera nous qui jugerons si vous êtes apte. Si nous vous acceptons, nous nous engageons à vous mener à la réussite car c'est justement notre métier de vous repérer puis de vous enseigner. ne vous fermez pas la porte que nous pouvons vous ouvrir".
Excellent discours que devraient intégrer tous les professeurs de lycée!
Excellent discours que devraient intégrer tous les professeurs de lycée!
- User5899Demi-dieu
On doit être le premier pays producteur de cons, c'est inouï.John a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Programme d'EELV :
Mettre en cohérence le primaire et le secondaire pour scolariser les enfants, de 6 à 16 ans,sans sélection ni orientation. Les structures de cette école fondamentale et le service de ses enseignants seront définis au terme d’une consultation qui consistera à donner aux organisations représentatives, mouvements et associations, les moyens de mettre en débat leurs propositions dans l’ensemble de la société.
*
Cette école fondamentale rompra avec la culture de la performance, du résultat et du contrôle généralisé, symbolisée par l’interconnexion des fichiers informatiques et les évaluations nationales visant à mettre les établissements en concurrence.
*
Deux années après la fin de l’école fondamentale, instaurer un baccalauréat associant validation d’unités capitalisables, présentation de travaux et épreuves transdisciplinaires.Jusqu’à ce diplôme, les choix de formations, devront se faire, en fonction des choix des jeunes et des parents, dans une logique de construction d’un parcours personnel et non d’une orientation professionnelle.
*
Réinventer le rôle de l’éducation populaire à la faveur d’un forum qui parachèvera la mise en réseau de ses mouvements et permettra de définir leurs besoins financiers, humains et juridiques.
Rendre leurs responsabilités aux enseignants en redéfinissant les programmes scolaires en termes d’objectifs transdisciplinaires de fin de cycle adossés à un référentiel de compétences.
En rapprochant fortement les grandes écoles et les universités au sein de pôles territoriaux, en substituant progressivement aux classes préparatoires des parcours renforcés de licence, en recrutant dans les écoles sur dossier et non plus sur concours
- doublecasquetteEnchanteur
Cripure a écrit:On doit être le premier pays producteur de cons, c'est inouï.
Non ! C'est pareil ailleurs !
On ne peut pas s'en rendre compte à cause de l'obstacle de la langue.
- MelanieSLBDoyen
Tu as une autre source que le café pédagogique, stp (genre une vraie source d'un vrai sociologue, par exemple, qui publie dans des vraies revues sociologiques, et non pas pédagogiques)?
De plus, je note que, un peu comme Mila (ça doit être une manie chez ceux qui se proclament pédagogues), tu fais référence à des choses de forme, mais que tu n'as pas répondu au fond, Aevin.
Pour l'avoir vécu, il est tout à fait vrai qu'on fait des portraits assez terrifiants de la prépa dans des lycées moins favorisés, et qu'on n'encourage pas à y aller. Et ça, c'est parfaitement honteux.
Par contre, quand on voit les décisions des conseils de classe de 3eme, c'est seconde pour tout le monde, sauf demande contraire de la famille (politique des chiffres actuelle, non).
Et quand cette dame dit que les élèves renvoient tout sur l’école, c'est parfaitement vrai: ils se victimisent, c'est beaucoup plus simple que de reconnaître que c'est de sa propre responsabilité. J'enseigne l'anglais dans un collège défavorisé (bien que pas reconnu comme tel) et tous les élèves, plutôt que de s'interroger sur le fait qu'ils n'apprennent rien, prétendent ne pas pouvoir parce qu'ils ont eu des mauvais profs les années précédentes. C'est beaucoup plus simple de se complaire dans sa médiocrité plutôt que de réagir avec force et beaucoup de souffrance pour se remettre à niveau.
De plus, je note que, un peu comme Mila (ça doit être une manie chez ceux qui se proclament pédagogues), tu fais référence à des choses de forme, mais que tu n'as pas répondu au fond, Aevin.
Pour l'avoir vécu, il est tout à fait vrai qu'on fait des portraits assez terrifiants de la prépa dans des lycées moins favorisés, et qu'on n'encourage pas à y aller. Et ça, c'est parfaitement honteux.
Par contre, quand on voit les décisions des conseils de classe de 3eme, c'est seconde pour tout le monde, sauf demande contraire de la famille (politique des chiffres actuelle, non).
Et quand cette dame dit que les élèves renvoient tout sur l’école, c'est parfaitement vrai: ils se victimisent, c'est beaucoup plus simple que de reconnaître que c'est de sa propre responsabilité. J'enseigne l'anglais dans un collège défavorisé (bien que pas reconnu comme tel) et tous les élèves, plutôt que de s'interroger sur le fait qu'ils n'apprennent rien, prétendent ne pas pouvoir parce qu'ils ont eu des mauvais profs les années précédentes. C'est beaucoup plus simple de se complaire dans sa médiocrité plutôt que de réagir avec force et beaucoup de souffrance pour se remettre à niveau.
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Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- AuroreEsprit éclairé
Aevin a écrit:
Sylvain Broccolichi : Ce ne sont pas les peurs des familles populaires qui expliquent les inégalités d'orientation
Vous avez tous entendu cela. "Si les jeunes de milieu défavorisé optent peu pour les filières prestigieuses c'est parce qu'ils manquent d'ambition". Il suffirait de les inciter à sauter le pas, de les informer pour lutter contre les inégalités d'orientation. Cette idée bien rassurante, et un brin condescendante, est brisée par un remarquable article de Sylvain Broccolichi et Rémi Sinthon paru dans le numéro 175 de la Revue française de pédagogie. Leur argumentation est imparable. Ils démontrent que ces jeunes en panne d'ambition savent très bien ce qu'ils font. Et ils renvoient le ballon de la famille à l'Ecole... Sylvain Broccolichi nous explique pourquoi.
On a longtemps cru qu'une partie des décalages d'orientation étaient due à un phénomène d'auto-sélection des jeunes de milieu défavorisé. Et vous, vous dites à propos de cela que l'on a fait des "erreurs" et des "omissions". Ce sont des mots très forts.
C'est à la hauteur des enjeux et du temps qu'on a mis pour compléter ce tableau. Ces erreurs occultaient véritablement la réalité. L'idée qui était émise, c'était que, à résultats égaux, avant la décision d'orientation, les demandes sont différentes selon les milieux sociaux. Les ambitions sont plus élevées chez les jeunes de milieu socialement favorisé. Ce n'est d'ailleurs pas une erreur. L'erreur c'est de parler de sur-sélection. Finalement on disait que les enfants de milieu populaire ont des ambitions moindres et que ça expliquait les écarts d'orientation. Ce qui est masqué c'est que quand on suit le devenir de ces jeunes de milieu populaire, ceux qui semblaient exagérément prudents en fait échouent beaucoup plus que leurs camarades de niveau apparemment à peu près identique. Cela s'explique par le fait que les chances de progresser des élèves au cours des années sont très inégales selon les catégories sociales. Ce fait-là est resté méconnu d'une façon très surprenante. On l'a pourtant découvert dans les années 1980 mais on n'en a pas tiré de conséquences.
Vous parlez d'écarts qui s'accumulent pour ces jeunes.
L'IREDU avait remarqué cela. C'était flagrant au niveau du collège par exemple que les enfants d'ouvriers avaient des notes qui chutaient de la 6ème à la 3ème et puis ensuite de la 2de à la terminale beaucoup plus que les autres. Curieusement ce phénomène n'a pas été étudié. Dix ans plus tard ça reste encore peu creusé. Et on continue à parler de sur-sélection et à attribuer au manque d'ambition des familles populaires une grande partie de la source des inégalités. Je suis surpris de voir que ça se perpétue. Et c'est pour cela qu'avec Rémi Sinthon on a repris ce thème et on a pu apporter un éclairage précis.
Si cette idée est si bien ancrée c'est qu'elle fait plaisir aux acteurs du système éducatif ?
Elle déculpabilise l'institution puisque c'est soi-disant les familles qui n'osent pas demander une orientation meilleure. Et puis elle donne un semblant de solution simple : il suffirait de les encourager à oser y aller ! On dit cela pour la seconde comme pour les CPGE. Et ça semble cohérent avec ce que l'on voit avant la décision d'orientation. Mais si on regarde après... En particulier en CPGE, les enfants des milieux populaires semblent vouloir y aller moins que les autres mais ils y échouent beaucoup plus que les autres.
Eh bien, en fait, ils ont de bonnes raisons d'hésiter à y aller ! On peut le dire quand on regarde le résultat final et leurs chances réelles de réussite compte tenu de leurs conditions d'apprentissage. Ce sont elles qui sont fondamentalement en jeu. Apparemment il y a beaucoup de raisons de se boucher les yeux et d'éviter de se demander ce qui conditionne les apprentissages des élèves, ce qui se joue dans la classe.
Vous avez eu des réactions suite à la publication de cet article ?
J'ai eu des réactions vives. Par exemple quelqu'un qui m'a accusé d'augmenter encore la sur-sélection en décourageant les élèves. Peut-être. Mais il serait temps de comprendre que le problème n'est pas là. Il faut enfin se préoccuper des conditions d'apprentissage des jeunes de milieu populaire.
SOURCE
Source : café pédagogique.
Auteur : sociologue à l'université d'Artois, exerçant en IUFM, de la coterie de Van Zanten et compagnie.
Faut-il poursuivre ?
- AbraxasDoyen
Ah, un vrai de vrai, qui nous arrive tout droit des Cahiers pédagogiques…
Bon. Je vais probablement perdre ma salive, parce qu'on ne convainc pas un croyant, mais après tout, si on ne prêchait pas dans le désert, on ne prêcherait jamais.
J'ai des "prépas à la prépa", réservées à 100% à des élèves boursiers, la plupart d'origine étrangère — débarquant pour l'essentiel des 13ème/14ème/15ème arrondissements de Marseille — ce que l'on connaît sous l'appellation globale de "Quartiers Nord".
EN un an, on le s"monte", pour la plupart, au niveau de prépas scientifiques pour les uns, au niveau IEP / Euromed pour les autres.
Taux d'échec, aux alentours de 30% (c'est très peu, si l'on considère que par décision collective, nous les recrutons exclusivement en ZEP).
Mais ce taux pourrait être infiniment moindre si ces élèves avaient pu bénéficier d'une mise en internat précoce ; s'ils avaient pu bénéficier d'un placement dans l'un des ces "bons" collèges dont se moque Aevinb ; s'ils avaient eu des enseignants (comme il y en a pas mal ici, mais malheureusement pas partout) qui avaient mis le paquet sur la culture collective, sur les classiques, sur les vrais fondamentaux, sur une Histoire de France réelle et non une histoire du monde par saupoudrage. Des enseignants qu'ils auraient respectés parce qu'ils n'auraient pas joué aux copains.
En attendant, nous colmatons comme nous pouvons le mépris dans lequel les pédagos ont tenu ces malheureux gosses. Il n'y a qu'un moyen d'appartenir aux classes dominantes, Aevin : c'est d'intégrer leur culture, leur langage, leur réflexe. J'apprends à mes élèves la connivence culturelle. Parce qu'ils ne s'en sortiront que comme ça. Pas en continuant à croire que le cochon n'est pas bon et le bon vin imbuvable, que l'OM est l'alpha et l'oméga de la culture, et que le rap est de la musique. Parce que quand ils seront invités à déjeuner par quelqu'un dont dépendra leur avenir, il leur faudra jouer en miroir — pas en petits cons arrogants. persuadés par des profs laxistes que tout ce qu'ils font est beau, que tout ce qu'ils disent est miraculeux.
Aevin, en vérité, je vous le dis — et je reste mesuré : vos amis et vous êtes responsable du désastre scolaire actuel. Le jour où un gouvernement sérieux et républicain viendra au pouvoir (et il faudra un vrai mouvement populaire pour ça), on vous collera contre un mur pour avoir trahi la République, et anéanti des classes entières sous prétexte de les prendre mieux en considération.
Bon. Je vais probablement perdre ma salive, parce qu'on ne convainc pas un croyant, mais après tout, si on ne prêchait pas dans le désert, on ne prêcherait jamais.
J'ai des "prépas à la prépa", réservées à 100% à des élèves boursiers, la plupart d'origine étrangère — débarquant pour l'essentiel des 13ème/14ème/15ème arrondissements de Marseille — ce que l'on connaît sous l'appellation globale de "Quartiers Nord".
EN un an, on le s"monte", pour la plupart, au niveau de prépas scientifiques pour les uns, au niveau IEP / Euromed pour les autres.
Taux d'échec, aux alentours de 30% (c'est très peu, si l'on considère que par décision collective, nous les recrutons exclusivement en ZEP).
Mais ce taux pourrait être infiniment moindre si ces élèves avaient pu bénéficier d'une mise en internat précoce ; s'ils avaient pu bénéficier d'un placement dans l'un des ces "bons" collèges dont se moque Aevinb ; s'ils avaient eu des enseignants (comme il y en a pas mal ici, mais malheureusement pas partout) qui avaient mis le paquet sur la culture collective, sur les classiques, sur les vrais fondamentaux, sur une Histoire de France réelle et non une histoire du monde par saupoudrage. Des enseignants qu'ils auraient respectés parce qu'ils n'auraient pas joué aux copains.
En attendant, nous colmatons comme nous pouvons le mépris dans lequel les pédagos ont tenu ces malheureux gosses. Il n'y a qu'un moyen d'appartenir aux classes dominantes, Aevin : c'est d'intégrer leur culture, leur langage, leur réflexe. J'apprends à mes élèves la connivence culturelle. Parce qu'ils ne s'en sortiront que comme ça. Pas en continuant à croire que le cochon n'est pas bon et le bon vin imbuvable, que l'OM est l'alpha et l'oméga de la culture, et que le rap est de la musique. Parce que quand ils seront invités à déjeuner par quelqu'un dont dépendra leur avenir, il leur faudra jouer en miroir — pas en petits cons arrogants. persuadés par des profs laxistes que tout ce qu'ils font est beau, que tout ce qu'ils disent est miraculeux.
Aevin, en vérité, je vous le dis — et je reste mesuré : vos amis et vous êtes responsable du désastre scolaire actuel. Le jour où un gouvernement sérieux et républicain viendra au pouvoir (et il faudra un vrai mouvement populaire pour ça), on vous collera contre un mur pour avoir trahi la République, et anéanti des classes entières sous prétexte de les prendre mieux en considération.
- CathEnchanteur
neo a écrit:+ 1 !Celadon a écrit:J'espère qu'ils ne feront pas le plein de voix chez les enseignants, ceux-là !
Le PS non plus, d'ailleurs, en passant...
Ni l'UMP.
Euh...
Pareil...
- doublecasquetteEnchanteur
Alors là, Abraxas, !!!
Et venant de moi, vous savez que ce n'est pas de la lèche.
DC véto
PS: qu'on fasse pareil pour les gosses de paysans et on retrouvera enfin des vétérinaires et des médecins dans les campagnes et des INAPG qui bosseront ailleurs que chez AXA ou à la City.
Et venant de moi, vous savez que ce n'est pas de la lèche.
DC véto
PS: qu'on fasse pareil pour les gosses de paysans et on retrouvera enfin des vétérinaires et des médecins dans les campagnes et des INAPG qui bosseront ailleurs que chez AXA ou à la City.
- CeladonDemi-dieu
Préparons le mur des Fédérés !
- CathEnchanteur
D'ailleurs, quand on voit les chiffres (que je n'ai pas sous la main, dommage) qui montrent les origines socio-culturelles des élèves de prépa, on voit que depuis 20 ans, la part des csp les moins favorisées ne cessent de baisser...
- ysabelDevin
Abraxas a écrit:Ah, un vrai de vrai, qui nous arrive tout droit des Cahiers pédagogiques…
Bon. Je vais probablement perdre ma salive, parce qu'on ne convainc pas un croyant, mais après tout, si on ne prêchait pas dans le désert, on ne prêcherait jamais.
J'ai des "prépas à la prépa", réservées à 100% à des élèves boursiers, la plupart d'origine étrangère — débarquant pour l'essentiel des 13ème/14ème/15ème arrondissements de Marseille — ce que l'on connaît sous l'appellation globale de "Quartiers Nord".
EN un an, on le s"monte", pour la plupart, au niveau de prépas scientifiques pour les uns, au niveau IEP / Euromed pour les autres.
Taux d'échec, aux alentours de 30% (c'est très peu, si l'on considère que par décision collective, nous les recrutons exclusivement en ZEP).
Mais ce taux pourrait être infiniment moindre si ces élèves avaient pu bénéficier d'une mise en internat précoce ; s'ils avaient pu bénéficier d'un placement dans l'un des ces "bons" collèges dont se moque Aevinb ; s'ils avaient eu des enseignants (comme il y en a pas mal ici, mais malheureusement pas partout) qui avaient mis le paquet sur la culture collective, sur les classiques, sur les vrais fondamentaux, sur une Histoire de France réelle et non une histoire du monde par saupoudrage. Des enseignants qu'ils auraient respectés parce qu'ils n'auraient pas joué aux copains.
En attendant, nous colmatons comme nous pouvons le mépris dans lequel les pédagos ont tenu ces malheureux gosses. Il n'y a qu'un moyen d'appartenir aux classes dominantes, Aevin : c'est d'intégrer leur culture, leur langage, leur réflexe. J'apprends à mes élèves la connivence culturelle. Parce qu'ils ne s'en sortiront que comme ça. Pas en continuant à croire que le cochon n'est pas bon et le bon vin imbuvable, que l'OM est l'alpha et l'oméga de la culture, et que le rap est de la musique. Parce que quand ils seront invités à déjeuner par quelqu'un dont dépendra leur avenir, il leur faudra jouer en miroir — pas en petits cons arrogants. persuadés par des profs laxistes que tout ce qu'ils font est beau, que tout ce qu'ils disent est miraculeux.
Aevin, en vérité, je vous le dis — et je reste mesuré : vos amis et vous êtes responsable du désastre scolaire actuel. Le jour où un gouvernement sérieux et républicain viendra au pouvoir (et il faudra un vrai mouvement populaire pour ça), on vous collera contre un mur pour avoir trahi la République, et anéanti des classes entières sous prétexte de les prendre mieux en considération.
Très juste.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Thalia de GMédiateur
Abraxas, votre parole est d'autant plus légitime qu'elle s'appuie sur votre expérience. Merci pour ces jeunes gens que vous avez révélés à eux-mêmes.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- llaimaHabitué du forum
Bien qu'en général non partisan des projets d'EELV en matière d'éducation (ou d'autres choses) pour la présidentielle je suis assez d'accord pour que les parcous universitaires et prépas fusionnent pour dimininuer les inégalités de moyens entre étudiants et élèves de prépas et pour mettre fin aux galères prépa/ grandes écoles (avec leur bizutage)et faire en sorte que les études soient un plaisir et non pas un calvaire. Je suis assez d'accord aussi pour faire finir la scolarité à 18 ans car vu le niveau de 2nd on peut dire qu'il n'auront pas trop de deux ans de plus pour avoir un minimum de culture...
Mais bon pour que tout ça marche il faudrait beaucoup de moyens nottament aux universités (et non pas seulement deshabiller les prépas), et faire en sorte que l'enseignement secondaire soit plus éfficasse en donnant les moyens matériels (au moins des collèges et des lycées propres et pas des poubelles) humains (des effectifs faibles par classe) et faire en sorte qu'on redonne la place au savoir à l'école pour que les élèves apprennent quelque-chose et ne passent pas 12 ans de leur vie sur les bancs de l'école pour finalement pas savoir grand chose... Et je dois dire que je suis très sceptique sur EELV avec Meirieu pour que les derniers (et surtout le dernier) points fassent parti de leur idées. Et pourtant sans ça on risque de faire comme pour le collège unique une massification sans démocratisation!
Mais bon pour que tout ça marche il faudrait beaucoup de moyens nottament aux universités (et non pas seulement deshabiller les prépas), et faire en sorte que l'enseignement secondaire soit plus éfficasse en donnant les moyens matériels (au moins des collèges et des lycées propres et pas des poubelles) humains (des effectifs faibles par classe) et faire en sorte qu'on redonne la place au savoir à l'école pour que les élèves apprennent quelque-chose et ne passent pas 12 ans de leur vie sur les bancs de l'école pour finalement pas savoir grand chose... Et je dois dire que je suis très sceptique sur EELV avec Meirieu pour que les derniers (et surtout le dernier) points fassent parti de leur idées. Et pourtant sans ça on risque de faire comme pour le collège unique une massification sans démocratisation!
- MelanieSLBDoyen
Justement, llaima, tu as parfaitement conscience que supprimer les classes prépas ne ferait que pousser au fond du gouffre absolument tous les jeunes d'aujourd'hui, et tu veux quand meme que ça se passe? :Gné:
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La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- ProvenceEnchanteur
llaima a écrit:Bien qu'en général non partisan des projets d'EELV en matière d'éducation (ou d'autres choses) pour la présidentielle je suis assez d'accord pour que les parcous universitaires et prépas fusionnent pour dimininuer les inégalités de moyens entre étudiants et élèves de prépas Salauds de bons élèves qui réussissent mieux et qui sont prêts à travailler plus. et pour mettre fin aux galères prépa/ grandes écoles (avec leur bizutage) Quelles galères? Quel bizutage? et faire en sorte que les études soient un plaisir et non pas un calvaire. ce n'est pas le problème. L'étudiant en médecine ne se dit pas qu'il va à la fac pour le plaisir mais pour parvenir à un but. Et puis imposer le plaisir à tous, c'est très autoritaire... Je suis assez d'accord aussi pour faire finir la scolarité à 18 ans car vu le niveau de 2nd on peut dire qu'il n'auront pas trop de deux ans de plus pour avoir un minimum de culture... Ou bien, ça leur fait deux ans de plus pour continuer à enquiquiner leurs camarades et à rester au chaud près du radiateur...
- Thalia de GMédiateur
J'aime bien ton chat en colère, Provence, et les propos qu'il tient aussi.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ProvenceEnchanteur
Thalia de G a écrit:J'aime bien ton chat en colère, Provence, et les propos qu'il tient aussi.
maouh!
- ysabelDevin
llaima a écrit:Bien qu'en général non partisan des projets d'EELV en matière d'éducation (ou d'autres choses) pour la présidentielle je suis assez d'accord pour que les parcous universitaires et prépas fusionnent pour dimininuer les inégalités de moyens entre étudiants et élèves de prépas et pour mettre fin aux galères prépa/ grandes écoles (avec leur bizutage)et faire en sorte que les études soient un plaisir et non pas un calvaire. Je suis assez d'accord aussi pour faire finir la scolarité à 18 ans car vu le niveau de 2nd on peut dire qu'il n'auront pas trop de deux ans de plus pour avoir un minimum de culture... Quelle horreur ! 16 ans c'est déjà bcp trop pour certains.
mince et la diversité ! tout le monde n'a pas envie de faire des études ! certains ne trouvent aucun sens à rester assis dans une école toute la journée et ont besoin d'autres choses.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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