- ClarianzEmpereur
Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
On parle de séquestration dans l'article, mais cela ressemble davantage à une occupation de locaux. Il faut quand même en avoir gros sur la patate pour rester dans l'école de ses enfants une soirée+une nuit (alors que l'on a des enfants justement et d'autres chats à fouetter)
L'occupation des locaux est un excellent moyen de pression, que l'on devrait nous même en temps de grève mettre en pratique.
Je ne sais évidemment pas ce qui est précisément reproché à cet enseignant, mais je trouve tout à fait respectable que des gens se groupent et fasse pression sur l'administration et l'Etat lorsqu'ils estiment leurs enfants en danger (puisque ce sont les mots employés).
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
On parle de séquestration dans l'article, mais cela ressemble davantage à une occupation de locaux. Il faut quand même en avoir gros sur la patate pour rester dans l'école de ses enfants une soirée+une nuit (alors que l'on a des enfants justement et d'autres chats à fouetter)
L'occupation des locaux est un excellent moyen de pression, que l'on devrait nous même en temps de grève mettre en pratique.
Je ne sais évidemment pas ce qui est précisément reproché à cet enseignant, mais je trouve tout à fait respectable que des gens se groupent et fasse pression sur l'administration et l'Etat lorsqu'ils estiment leurs enfants en danger (puisque ce sont les mots employés).
- ClarianzEmpereur
Marcorèle a écrit:Dans le "Monde":
Dans la nuit du 6 au 7 décembre, les « preneurs d’otage » ont appris que l'enseignant stagiaire aurait demandé sa mutation, mais ils préfèrent attendre une « réponse officielle » avant de mettre un terme à la séquestration. « On ne bougera pas d’ici tant qu’on n’aura pas reçu l’engagement, officiel, de son départ », prévient Mme Marcon, « et l’assurance de son remplacement. par quelqu’un de compétent. Pas un enseignant stagiaire ! ».
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2011/12/07/une-prise-dotages-dans-une-ecole-pour-cause-denseignant-stagiaire/
Pas un stagiaire ? Et de quel droit ? Ils ont sans doute voté Sarko à fond dans cette école catho, et ils devraient, en plus, être exonérés de sa calamiteuse politique ?
Sinon, le nom du stagiaire figure bien sur le site de l'école et circule sur le web. Lamentable.
ça par contre, c'est un sacré problème!
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Mama's Rock
- MarcorèleNiveau 7
Et qu'ils refusent un stagiaire, qu'ils décident finalement à la place de l'administration, tu trouves ça normal ?Clarianz a écrit:Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
On parle de séquestration dans l'article, mais cela ressemble davantage à une occupation de locaux. Il faut quand même en avoir gros sur la patate pour rester dans l'école de ses enfants une soirée+une nuit (alors que l'on a des enfants justement et d'autres chats à fouetter)
L'occupation des locaux est un excellent moyen de pression, que l'on devrait nous même en temps de grève mettre en pratique.
Je ne sais évidemment pas ce qui est précisément reproché à cet enseignant, mais je trouve tout à fait respectable que des gens se groupent et fasse pression sur l'administration et l'Etat lorsqu'ils estiment leurs enfants en danger (puisque ce sont les mots employés).
- olivier-np30Habitué du forum
JaneB a écrit:Ce que j'en pense , c'est que les parents ont vite fait de se monter le bourrichon s'ils apprennent que l'instit de leur enfant est stagiaire...
C'est certainement vrai et plus encore quand le prof occupe une place unique comme en primaire.
En collège et lycée, le prof débutant est fondu dans la masse car les enfants ont d'autres enseignants.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- totoroMonarque
A ce rythme là, les stagiaires ne pourront plus se retrouver devant des élèves...
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- User5899Demi-dieu
C'est étonnant, d'ailleurs, les proportions qu'a prises cette histoire de formation. Jusqu'en 1992 ou 93, création des IUFM, les profs n'étaient pas formés. J'ai eu en 88-89 une seconde de 43 élèves à gérer avec en tout et pour tout 6 conférences sur l'administration de l'EN au cours de l'année. Qui a soulevé ce problème à l'époque ? Personne. Aujourd'hui, tout le monde se focalise sur ça... Et pourtant, dieu sait les ravages qu'ont commis les IUFM ! Oui, les stagiaires sont aujourd'hui à temps plein et c'est une honte. Mais pour le reste... On apprend en se trompant !littlemary a écrit:JaneB a écrit:Ce que j'en pense , c'est que les parents ont vite fait de se monter le bourrichon s'ils apprennent que l'instit de leur enfant est stagiaire...
Pas évident de se dire que son enfant chérimamouràmoi va être confié à quelqu'un qui n'est pas formé et qui n'a jamais enseigné mais d'un autre côté, il est stagiaire et va bosser à fond pour être titularisé !!!
- SchéhérazadeNiveau 10
Malaga a écrit:olivier-np30 a écrit:Clarianz a écrit:
Nan, parce que les gamins dont personne ne veut, je te rassure, n'ont pas les moyens de se payer les boîtes privées parisiennes.
Alors oui, il y a d'infects petits cons, mais ce ne sont pas les mêmes conditions.
Quand les parents n'ont plus le choix, ils sortent le porte-monnaie. Le privé chic, c'est souvent celui que les gens ont en tête mais ce n'est pas que ça, ah que non comme dirait Johnny.
Encore faut-il qu'ils aient un porte-monnaie. Certains élèves viennent de famille où le seul revenu est le RSA, d'autres vivent en famille d'accueil. Ceux-là ne finissent pas dans le privé, même s'ils sont odieux et se sont fait virer de nombreux établissements.
Pour en revenir à cette affaire, je trouve simplement très triste d'en arriver à de telles extrémités. J'espère que ce prof stagiaire aura un peu d'aide s'il la demande.
Faux: j'ai travaillé dans un établissement privé en perdition qui accueillait dans des classes de collège censément normales ce genre d'élèves, en particulier "quand les segpa du public étaient pleines" selon l'expression de l'éducatrice d'un de mes élèves qui vivait en foyer, et qui trouvait cela "bien pratique". Elle et d'autres éducateurs étaient des habitués des lieux, connaissaient le personnel d'encadrement, avaient en charge plusieurs élèves scolarisés chez nous. Je n'ai jamais compris quels étaient les arrangements financiers mais nous avions ce genre d'élèves. Plusieurs avaient été exclus au moins une fois d'un autre établissement.
Pour le cas précis évoqué dans ce fil je suis de l'avis de Cripure.
- User5899Demi-dieu
Ils sont en tort de pratiquer la séquestration et d'envoyer un signal sur la loi du nombre ou du plus fort. Qu'ils aillent s'installer dans les couloirs du rectorat ou de l'administration diocésaine, par exemple, en laissant libres d'aller et de venir les personnes qui y trvaillent, qu'ils gardent les gosses chez eux pendant un certain temps, qu'ils expriment clairement à une personne neutre et compétente quels sont les problèmes qu'ils pensent rencontrer. On discute, dans un pays civilisé, on ne prend pas d'otages, même s'il ne s'agit pas d'une attaque à main armée.Clarianz a écrit:Pourquoi êtes-vous certains que les parents sont forcément en tort? Ne peuvent-ils pas eux aussi bénéficier de la présomption d'innocence que Cripure me reproche de ne pas accorder à notre collègue?
Berre est au nord de Vitrolles, qui est au nord de Septèmes, qui est au nord du plus au nord des quartiers nord de Marseille.
- User5899Demi-dieu
"Le stagiaire ? Chez les crouilles d'en face", aurait notamment ajouté Mme Marcon.Marcorèle a écrit:Dans le "Monde":
Dans la nuit du 6 au 7 décembre, les « preneurs d’otage » ont appris que l'enseignant stagiaire aurait demandé sa mutation, mais ils préfèrent attendre une « réponse officielle » avant de mettre un terme à la séquestration. « On ne bougera pas d’ici tant qu’on n’aura pas reçu l’engagement, officiel, de son départ », prévient Mme Marcon, « et l’assurance de son remplacement. par quelqu’un de compétent. Pas un enseignant stagiaire ! ».
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Ils sont en tort de pratiquer la séquestration et d'envoyer un signal sur la loi du nombre ou du plus fort. Qu'ils aillent s'installer dans les couloirs du rectorat ou de l'administration diocésaine, par exemple, en laissant libres d'aller et de venir les personnes qui y trvaillent, qu'ils gardent les gosses chez eux pendant un certain temps, qu'ils expriment clairement à une personne neutre et compétente quels sont les problèmes qu'ils pensent rencontrer. On discute, dans un pays civilisé, on ne prend pas d'otages, même s'il ne s'agit pas d'une attaque à main armée.Clarianz a écrit:Pourquoi êtes-vous certains que les parents sont forcément en tort? Ne peuvent-ils pas eux aussi bénéficier de la présomption d'innocence que Cripure me reproche de ne pas accorder à notre collègue?
Berre est au nord de Vitrolles, qui est au nord de Septèmes, qui est au nord du plus au nord des quartiers nord de Marseille.
Je ne vois pas en quoi l'occupation des locaux du rectorat est différente de celle du rectorat ou de l'administration diocésaine :shock: La fin ne justifie pas les moyens. Mme Simone Bonnafous, Présidente de l'université Paris XII Créteil Val de Marne, a été séquestrée par des étudiants dans son bureau en 2009. Bien qu'en désaccord avec elle, je désapprouve cet acte car il s'agit d'un fonctionnaire empêché d'exercer ses fonctions. Si on désapprouve son action, il existe d'autres moyens d'actions et les tribunaux sont là pour cela aussi.
- MarcorèleNiveau 7
Moi non plus.Je ne vois pas en quoi l'occupation des locaux du rectorat est différente de celle du rectorat
- User5899Demi-dieu
Mais Clarianz, si l'on ne défend pas a priori quelqu'un qui est attaqué, dans notre métier, et tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il a commis des actes graves (pédophilie, mise en danger ; ne pas savoir bâtir une séquence n'est pas grave, ne pas savoir s'imposer ne fait pas de lui un délinquant ! Et combien d'enseignants chevronnés font dix fautes par ligne aujourd'hui ? Ne savent pas la grammaire de base ? Qui réclame leur départ ? Ils sont pourtant nuisibles, et bien plus, puisque leur "aura" leur confère une autorité que leur piètre savoir ne mérite pas !), si ne pas, donc, et tant que, on en arrive à la même situation que Lise, et que tant d'autres. Mon mec est instit dans la même école depuis longtemps, si vous saviez le nombre d'énormités qui ont circulé de la part des parents sur celui-ci ou celui-là ! Des armées de Nadine Morano à la sortie des écoles, c'est terrible, c'est inhumain. Et ça bave, et ça fiele ! Donc oui, je défends le stagiaire. Par principe. A priori. Et je suis sûr que de tous, c'est lui qui souffre le plus. Et s'il s'immole demain dans la cour de son école, que ferez-vous ? Vous lui cracherez dessus ? Je suis choqué (et il m'en faut) par cette histoire, et par le comportement une nouvelle fois digne de pleutres, de veules et d'irresponsables de l'administration.Clarianz a écrit:Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
- User5899Demi-dieu
J'ai dit "s'installer" et j'ai précisé sans gêner les mouvements. Il peut être nécessaire de se montrer, devant des refus ou du mépris. Mais on n'attente pas à la liberté des gens et on se comporte dignement, en ayant au préalable épuisé tous les moyens normaux.condorcet a écrit:Cripure a écrit:Ils sont en tort de pratiquer la séquestration et d'envoyer un signal sur la loi du nombre ou du plus fort. Qu'ils aillent s'installer dans les couloirs du rectorat ou de l'administration diocésaine, par exemple, en laissant libres d'aller et de venir les personnes qui y trvaillent, qu'ils gardent les gosses chez eux pendant un certain temps, qu'ils expriment clairement à une personne neutre et compétente quels sont les problèmes qu'ils pensent rencontrer. On discute, dans un pays civilisé, on ne prend pas d'otages, même s'il ne s'agit pas d'une attaque à main armée.Clarianz a écrit:Pourquoi êtes-vous certains que les parents sont forcément en tort? Ne peuvent-ils pas eux aussi bénéficier de la présomption d'innocence que Cripure me reproche de ne pas accorder à notre collègue?
Berre est au nord de Vitrolles, qui est au nord de Septèmes, qui est au nord du plus au nord des quartiers nord de Marseille.
Je ne vois pas en quoi l'occupation des locaux du rectorat est différente de celle du rectorat ou de l'administration diocésaine :shock:
- Invité19Esprit sacré
Je plains sincèrement ce jeune homme. J'espère que son entourage le soutient et qu'il a de la ressource psychologique, parce que là, honnêtement, faudrait pas s'étonner si un vrai drame se produisait, après un tel acharnement médiatique.
- JaneBNeoprof expérimenté
Cripure, je partage totalement votre avis!
- MorgaredNiveau 9
Cripure a écrit:Mais Clarianz, si l'on ne défend pas a priori quelqu'un qui est attaqué, dans notre métier, et tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il a commis des actes graves (pédophilie, mise en danger ; ne pas savoir bâtir une séquence n'est pas grave, ne pas savoir s'imposer ne fait pas de lui un délinquant ! Et combien d'enseignants chevronnés font dix fautes par ligne aujourd'hui ? Ne savent pas la grammaire de base ? Qui réclame leur départ ? Ils sont pourtant nuisibles, et bien plus, puisque leur "aura" leur confère une autorité que leur piètre savoir ne mérite pas !), si ne pas, donc, et tant que, on en arrive à la même situation que Lise, et que tant d'autres. Mon mec est instit dans la même école depuis longtemps, si vous saviez le nombre d'énormités qui ont circulé de la part des parents sur celui-ci ou celui-là ! Des armées de Nadine Morano à la sortie des écoles, c'est terrible, c'est inhumain. Et ça bave, et ça fiele ! Donc oui, je défends le stagiaire. Par principe. A priori. Et je suis sûr que de tous, c'est lui qui souffre le plus. Et s'il s'immole demain dans la cour de son école, que ferez-vous ? Vous lui cracherez dessus ? Je suis choqué (et il m'en faut) par cette histoire, et par le comportement une nouvelle fois digne de pleutres, de veules et d'irresponsables de l'administration.Clarianz a écrit:Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
+1
Le blog éducation du Monde s'est fendu d'un article dont le seul but semble de citer le plus souvent possible le nom du jeune homme. Et quand celui-ci se sera suicidé, cela n'aura bien évidemment rien à voir avec cette mise au pilori, mais tout avec des problèmes personnels...
- MarcorèleNiveau 7
Je suis d'accord avec vous Cripure. Attention, toutefois; à monavis, c'est la directrice, à tous les coups, qui a suggéré aux parents cette action médiatique. Sinon, j'ai trouvé ce très bon commentaire:Cripure a écrit:Mais Clarianz, si l'on ne défend pas a priori quelqu'un qui est attaqué, dans notre métier, et tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il a commis des actes graves (pédophilie, mise en danger ; ne pas savoir bâtir une séquence n'est pas grave, ne pas savoir s'imposer ne fait pas de lui un délinquant ! Et combien d'enseignants chevronnés font dix fautes par ligne aujourd'hui ? Ne savent pas la grammaire de base ? Qui réclame leur départ ? Ils sont pourtant nuisibles, et bien plus, puisque leur "aura" leur confère une autorité que leur piètre savoir ne mérite pas !), si ne pas, donc, et tant que, on en arrive à la même situation que Lise, et que tant d'autres. Mon mec est instit dans la même école depuis longtemps, si vous saviez le nombre d'énormités qui ont circulé de la part des parents sur celui-ci ou celui-là ! Des armées de Nadine Morano à la sortie des écoles, c'est terrible, c'est inhumain. Et ça bave, et ça fiele ! Donc oui, je défends le stagiaire. Par principe. A priori. Et je suis sûr que de tous, c'est lui qui souffre le plus. Et s'il s'immole demain dans la cour de son école, que ferez-vous ? Vous lui cracherez dessus ? Je suis choqué (et il m'en faut) par cette histoire, et par le comportement une nouvelle fois digne de pleutres, de veules et d'irresponsables de l'administration.Clarianz a écrit:Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
Est ce du journalisme ou une position partisane ?
Peut être faites vous aussi partie des ces parents aigris et lourdingues qui hantent les cours de récré, en quête de la confirmation quotidienne que leur exceptionnelle progéniture est bien largement supérieure à la moyenne, ou de ceux qui font office d'inspecteur académique à chaque sortie de classe, ou encore qui ceux vivent par procuration la vie de leurs enfants ?
Ou peut être même tout cela à la fois ?
Navré si mon commentaire vous blesse, mais votre article uniquement à charge m'y invite.
NB : Je ne suis ni enseignant, ni ne fais pas partie de l'éduc', etc ni rien ni rien; je suis un parent qui s'intéresse et suit de très près la scolarité de ses enfants.
Je n'ai jamais eu de souci notable pour rencontrer les enseignants ou m'informer sur la scolarité de mes mômes (ce qui n'en fait pas une règle générale). Par contre, dans tous les établissements, j'ai pu croiser ces troupeaux de c... beuglant inlassablement leurs "il faudrait que", " pourquoi ils font pas ça", "l'instit' X il est pas ..."...
Leur légitimité à se comporter de la sorte ? le besoin de meubler leur emploi du temps de femme oisive en quête de reconnaissance, le grand écart entre une position de femme active et la posture exigée par l'instinct maternel et la hiérarchie sociétale, un report de culpabilité pour leur manque de présence et disponibilité personnelle ? Je dis femmes, car c'est manifeste , ce comportement est quasi-exclusivement féminin.
Je n'en voudrais jamais aux enseignants qui en chient déjà avec vos petits mal élevés de vous éviter cordialement si vous êtes ce genre de personne.
Ceci dit, cela ne signifie évidemment pas que des problèmes de communication ne puissent exister. Mais de là à en faire le cas général... Le sujet mérite un peu de réflexion et de compréhension, des deux côtes.
Je constate au jour d'aujourdhui que l'école à beaucoup évolué : évaluations nationales, cahiers de liaison etc etc, et dans le seul sens de la dictature parentale. Réduction d'effectifs et de moyens pour faire plaisir au peuple qui aime taper sur ces feinéants de profs. Du point de vue de l'enseignant , c'est plus simple : tout le monde leur pisse dessus: leur hiérarchie qui les trahit, les parents qui les déconsidèrent, les mômes qui font la loi dans les classes dès le collège.
Cherchez l'erreur.
http://www.20minutes.fr/societe/838208-professeure-ecoles-surprise-sequestration#commentaires
- CondorcetOracle
Oiseau phenix a écrit:Je plains sincèrement ce jeune homme. J'espère que son entourage le soutient et qu'il a de la ressource psychologique, parce que là, honnêtement, faudrait pas s'étonner si un vrai drame se produisait, après un tel acharnement médiatique.
+ 1000. :etoilecoeur:
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Cette lamentable histoire comporte son lot de bizarreries !
Bref, tout cela me dépite et m'écoeure, et une fois de plus, je suis bien contente d'avoir quitté au bon moment ce boulot où l'on marche sur la tête !
- Comment se fait-il que les gendarmes présents mardi soir sur les lieux ne soient pas parvenus à libérer les otages ? Fallait-il que les "terroristes" soient à ce point dangereux et déterminés ? Or ces délinquants étaient interviewés au JT de 13 heures ce mercredi, et ils ne semblaient pas le moins du monde inquiétés. En tout cas, on ne les a pas vus jetés, menottés, dans un panier à salade... Où est le respect de la loi ?
- Et les otages, n'auraient-ils pas pu se libérer eux-mêmes ? Puisque ( voir ci-dessus) ceux qui les détenaient étaient inoffensifs au point de n'être pas interpellés ? Est-ce faire preuve d'une imagination délirante que d'envisager une complicité entre ravisseurs et ravis ( on est en Provence et c'est bientôt Noël !) ?
- Une procédure judiciaire sera-t-elle menée contre tous ces braves gens qui ont, de plusieurs manières, bafoué la loi ? Wait and see, mais je suis sceptique...
- Les reproches à l'encontre du professeur sont pleins de contradictions : à la fois trop sévère, il faisait pleurer les enfants, tout en étant bordélisé et en ne les faisant pas assez travailler... Faudrait savoir ! En tout cas, dès lors que son identité a été dévoilée sur le site d'un "grand journal du soir", qui désormais l'embauchera ? Quel rôle la directrice a-t-elle joué ? Ne devait-elle pas encadrer, ou du moins épauler, son collègue débutant, plutôt que s'en débarrasser en s'appuyant sur un quarteron de
grognmères d'élèves qui se sont monté le bourrichon ? Très pro, Madame la Directrice... - Et ces parents, quelle image donnent-ils à leurs enfants ? Il suffirait de faire usage de la force et de l'intimidation pour avoir raison ? Bon, on peut remplacer l'étude de La Fontaine par des visionnages de Koh Lanta...
Bref, tout cela me dépite et m'écoeure, et une fois de plus, je suis bien contente d'avoir quitté au bon moment ce boulot où l'on marche sur la tête !
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:J'ai dit "s'installer" et j'ai précisé sans gêner les mouvements. Il peut être nécessaire de se montrer, devant des refus ou du mépris. Mais on n'attente pas à la liberté des gens et on se comporte dignement, en ayant au préalable épuisé tous les moyens normaux.condorcet a écrit:Cripure a écrit:Ils sont en tort de pratiquer la séquestration et d'envoyer un signal sur la loi du nombre ou du plus fort. Qu'ils aillent s'installer dans les couloirs du rectorat ou de l'administration diocésaine, par exemple, en laissant libres d'aller et de venir les personnes qui y trvaillent, qu'ils gardent les gosses chez eux pendant un certain temps, qu'ils expriment clairement à une personne neutre et compétente quels sont les problèmes qu'ils pensent rencontrer. On discute, dans un pays civilisé, on ne prend pas d'otages, même s'il ne s'agit pas d'une attaque à main armée.Clarianz a écrit:Pourquoi êtes-vous certains que les parents sont forcément en tort? Ne peuvent-ils pas eux aussi bénéficier de la présomption d'innocence que Cripure me reproche de ne pas accorder à notre collègue?
Berre est au nord de Vitrolles, qui est au nord de Septèmes, qui est au nord du plus au nord des quartiers nord de Marseille.
Je ne vois pas en quoi l'occupation des locaux du rectorat est différente de celle du rectorat ou de l'administration diocésaine :shock:
Dans les faits, le basculement de la présence physique vers la séquestration repose parfois sur un simple effet d'entraînement, la dynamique de groupe.
- MarcorèleNiveau 7
Oui, c'est sûr. Puis l'administration (même si c'est une école privée), a ses torts , elle aussi. L'IEN ou l'IA aurait dû prendre en considération le problème. Il a dû en baver le stagiaire et il doit être très atteint à cette heure. Et celui ou celle qui va lui succéder peut aussi se faire du souci...condorcet a écrit:Oiseau phenix a écrit:Je plains sincèrement ce jeune homme. J'espère que son entourage le soutient et qu'il a de la ressource psychologique, parce que là, honnêtement, faudrait pas s'étonner si un vrai drame se produisait, après un tel acharnement médiatique.
+ 1000. :etoilecoeur:
- PiliGrand sage
Mais peut être qu il est bien content aussi de quitter cette Ecole de dingues ? ! Je suis d' accord avec la majorité des propos de Clarianz
- ClarianzEmpereur
Cripure a écrit:Ils sont en tort de pratiquer la séquestration et d'envoyer un signal sur la loi du nombre ou du plus fort. Qu'ils aillent s'installer dans les couloirs du rectorat ou de l'administration diocésaine, par exemple, en laissant libres d'aller et de venir les personnes qui y trvaillent, qu'ils gardent les gosses chez eux pendant un certain temps, qu'ils expriment clairement à une personne neutre et compétente quels sont les problèmes qu'ils pensent rencontrer. On discute, dans un pays civilisé, on ne prend pas d'otages, même s'il ne s'agit pas d'une attaque à main armée.Clarianz a écrit:Pourquoi êtes-vous certains que les parents sont forcément en tort? Ne peuvent-ils pas eux aussi bénéficier de la présomption d'innocence que Cripure me reproche de ne pas accorder à notre collègue?
Berre est au nord de Vitrolles, qui est au nord de Septèmes, qui est au nord du plus au nord des quartiers nord de Marseille.
Berre, c'est pas Vitrolles... Tu connais un peu la région? Moi oui.
Mais le plus important: ce sont des enfants! pas de jeunes adultes qui peuvent intimider physiquement.
Et encore une fois, il n'y a pas eu de contrainte physique, si?
Ils n'ont pas séquestré, ils ont occupé des locaux. Les paroles rapportées sont "Nous ne partirons pas".
_________________
Mama's Rock
- JacqGuide spirituel
Lorsque des enseignants occupent un établissement (arrivé l'année passée dans ma ville) ou les établissement durant des semaines (toujours dans ma ville) :
- aucune réaction des médias nationaux qui s'en fichent totalement !
- et surtout aucune écoute du ministère !
15 parents environ "séquestrent" (mettons des guillemets) un peu de personnel "pas trop" (guillemets encore) d'accord :
- tous les médias nationaux sont là !
- le ministre réagit tranquillement sur France Inter avec des propos plutôt légers (ah oui, c'est vrai, ce sont des électeurs, j'oubliais !).
Et le ministre va lui juste oublier de dire que tout cela est la conséquence, pour les élèves, pour les parents, et pour ce stagiaire, de sa belle politique de réforme de la formation des enseignants.
Conclusion :
Pas vu pas pris.
Dans deux jours il (le ministre) va demander qu'on puisse virer les "incompétents."
Les profs bien sûr !
Pas ceux qui les mettent (ou celui qui les met) dans cette situation !
Jacq.
- aucune réaction des médias nationaux qui s'en fichent totalement !
- et surtout aucune écoute du ministère !
15 parents environ "séquestrent" (mettons des guillemets) un peu de personnel "pas trop" (guillemets encore) d'accord :
- tous les médias nationaux sont là !
- le ministre réagit tranquillement sur France Inter avec des propos plutôt légers (ah oui, c'est vrai, ce sont des électeurs, j'oubliais !).
Et le ministre va lui juste oublier de dire que tout cela est la conséquence, pour les élèves, pour les parents, et pour ce stagiaire, de sa belle politique de réforme de la formation des enseignants.
Conclusion :
Pas vu pas pris.
Dans deux jours il (le ministre) va demander qu'on puisse virer les "incompétents."
Les profs bien sûr !
Pas ceux qui les mettent (ou celui qui les met) dans cette situation !
Jacq.
- MarcorèleNiveau 7
Oui j'espère qu'il se fera cette réflexion. Après, on ne le connait pas. Ce qu'on lui reproche est bien écrit sur le site du monde:Pili a écrit:Mais peut être qu il est bien content aussi de quitter cette Ecole de dingues ? ! Je suis d' accord avec la majorité des propos de Clarianz
Que reprochent exactement les parents au jeune enseignant ? Peu de travail en classe, pas de devoirs, aucune autorité mais des punitions disproportionnées, une ambiance bruyante, angoissante… « Fin septembre, l'enseignant s’était engagé à démarrer, enfin, le programme scolaire, nous assurant qu’il avait procédé aux évaluations diagnostics. Mais après la Toussaint, rien n’a vraiment changé. Les leçons sont un peu plus longues, mais pas mieux structurées. Un exercice par semaine, en français comme en maths, je doute que cela ne suffise », déplore cette mère d’élèves. « Nos enfants s’ennuient, ils s’occupent comme ils peuvent. Beaucoup pleurent, ne veulent plus venir en classe, certains se roulent par terre, perdent un peu les pédales… ». Des enfants en danger ? « Non », reconnait Mme Marcon, « mais en situation d’insécurité. Ils sont livrés à eux-mêmes, parfois exclus de la classe sans surveillance…Ils pourraient faire une bêtise », craint-elle, évoquant « le cas d’un petit garçon puni… sur un balcon ».
Je remarque au passage que "les évaluations diagnostiques" ou l'absence de devoirs à la maison, c'est les IUFM ou les pédago-formateurs et les inspecteurs qui les préconisent. Il aurait inventé ça tout seul le stagiaire ?
- ClarianzEmpereur
Cripure a écrit:Mais Clarianz, si l'on ne défend pas a priori quelqu'un qui est attaqué, dans notre métier, et tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il a commis des actes graves (pédophilie, mise en danger ; ne pas savoir bâtir une séquence n'est pas grave, ne pas savoir s'imposer ne fait pas de lui un délinquant ! Et combien d'enseignants chevronnés font dix fautes par ligne aujourd'hui ? Ne savent pas la grammaire de base ? Qui réclame leur départ ? Ils sont pourtant nuisibles, et bien plus, puisque leur "aura" leur confère une autorité que leur piètre savoir ne mérite pas !), si ne pas, donc, et tant que, on en arrive à la même situation que Lise, et que tant d'autres. Mon mec est instit dans la même école depuis longtemps, si vous saviez le nombre d'énormités qui ont circulé de la part des parents sur celui-ci ou celui-là ! Des armées de Nadine Morano à la sortie des écoles, c'est terrible, c'est inhumain. Et ça bave, et ça fiele ! Donc oui, je défends le stagiaire. Par principe. A priori. Et je suis sûr que de tous, c'est lui qui souffre le plus. Et s'il s'immole demain dans la cour de son école, que ferez-vous ? Vous lui cracherez dessus ? Je suis choqué (et il m'en faut) par cette histoire, et par le comportement une nouvelle fois digne de pleutres, de veules et d'irresponsables de l'administration.Clarianz a écrit:Je ne dis pas qu'elle prouve quoique se soit, je dis qu'elle reflète une grande inquiétude.
Je pense que je ne suis pas aussi choquée par le geste, c'est sans doute pour cela que je ne comprends pas que l'on défende autant quelqu'un sans connaître réellement la situation.
Le comportement de l'administration est sans doute vil, puisqu'il n'ont pas su être le rempart nécessaire entre les média et l'instit'.
Mais je me méfie du corporatisme, qui ne permet pas d'être indépendant et de regarder avec objectivité.
Je me méfie aussi de l'effet de groupe cela va de soi, mais surtout, surtout, l'esprit de corps, dans des époques troubles comme celle que nous vivons peut conduire à des positions extrêmement désagréables.
Je ne peux pas défendre quelqu'un a priori, comme je ne peux le condamner. Dans le cas contraire, comment cela s'appelle-t-il?
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