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- JohnMédiateur
http://www.liberation.fr/societe/01012382701-pour-un-pacte-national-de-lutte-contre-l-echec-scolaire
Société 11.01.2012 à 15h04
Pour un pacte national de lutte contre l’échec scolaire
DOCUMENT - Dominique A, Harry Roselmack, Stéphane Hessel, Annie Ernaux... 52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération» par l'Afev, une association étudiante qui soutient des élèves en difficultés dans les quartiers.
L'afev (association de la fondation étudiante pour la ville) va soumettre cet appel à tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'«un débat de fond s'ouvre sur le modèle éducatif». Et pour que la lutte contre l'échec scolaire, un véritable fléau en France, devienne enfin la priorité des politiques éducatives.
52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération».
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«La France, 5ème puissance mondiale, connaît un échec scolaire massif qui se traduit par la sortie du système éducatif de 150 000 jeunes sans diplôme chaque année. Fortement inégalitaire, cet échec scolaire menace la cohésion sociale, à une époque où la réussite scolaire est un sésame de plus en plus indispensable à l'insertion sociale et professionnelle.
Au-delà des chiffres, c'est une réalité très difficile que vivent, dans leur rapport à l'école, des milliers d'enfants et leur famille, et dans une autre mesure les enseignants eux-mêmes. Notre système scolaire est en effet caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et par une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité.
Il faut passer d'un système de «sélection» à un modèle de «promotion», d'où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra sortir avec la qualification et les compétences nécessaires à son futur parcours, avec un rapport confiant aux apprentissages et une image positive de soi.
Ce ne sont pas des mesures, ni même des réformes aussi audacieuses soient-elles, qui suffiront à redonner à l'éducation son rôle premier et son efficacité. Il faut aujourd'hui définir ensemble le modèle éducatif que nous souhaitons pour la société française. C'est l'un des enjeux des prochaines élections nationales.
Trois priorités :
1/ En finir avec l'amalgame effort-souffrance
L'acte d'apprendre nécessite des efforts répétés et soutenus. Or notre système a pour particularité de placer un nombre très important d'enfants en situation de souffrance, incompatible avec les exigences de l'apprentissage. Dévalorisation de soi, intériorisation de l'échec, violences des rapports avec les autres... Cette souffrance est un fléau qui impacte bien souvent l'ensemble de leur parcours.
Il faut prendre conscience de cette réalité sans la confondre avec un manque d'effort ou de ténacité. Le bien-être et la sérénité des élèves sont indispensables aux exigences de la performance scolaire.
• Ainsi le remplacement de la notation à l'école élémentaire par une évaluation fondée sur les compétences de l'enfant doit être un premier signe d'évolution.
• L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
• Il faudrait intégrer le travail personnel au temps scolaire afin de ne plus laisser les plus fragiles seuls face à leurs devoirs. Dès lors, un accompagnement individualisé hors temps scolaire, mené par les associations d'éducation populaire, pourrait être proposé aux élèves en fragilité, pour leur redonner goût à l'école, leur faire retrouver confiance en eux et leur offrir une ouverture culturelle. Mené en lien avec les familles, il aiderait aussi des parents souvent très angoissés à se sentir plus légitimes pour suivre la scolarité de leurs enfants.
2/ Réinventer le collège unique
Difficultés d'enseigner, tensions entre élèves, multiplication des processus de décrochage scolaire: le collège cristallise les difficultés du système éducatif français. Initialement pensé comme un «petit lycée», il n'a pas réussi, sur cette base, le pari de la massification menée dans les années 70.
Le collège doit être repensé comme le prolongement de l'école primaire afin que chaque élève en sorte avec les compétences scolaires et culturelles nécessaires pour son futur parcours. Pour cela, à l'entrée, les enseignements pourraient être organisés en grands blocs de matières pour devenir progressivement plus spécialisés, et le travail en groupes réduits gagnerait à être systématisé.
3/ Pour une orientation choisie en filière professionnelle
L'enseignement professionnel accueille un tiers des lycéens français. Mais souvent vécue comme une injustice — l'élimination d'une trajectoire scolaire idéale —, l'orientation en «pro» a trop longtemps été envisagée comme une option par défaut réservée aux élèves «non qualifiés» pour les filières d'enseignement général. C'est la raison pour laquelle la majorité des sorties sans diplôme se compte dans la voie professionnelle.
C'est un plan global qui doit être lancé. Il faut améliorer les conditions d'accueil, élargir l'offre de filières, moderniser le matériel mis à disposition, renforcer le lien avec le monde professionnel, accompagner les bacheliers professionnels vers la poursuite d'études ... Pour financer un tel plan, on pourrait s'appuyer sur la refonte de la taxe d'apprentissage.
Face à la «course à l'armement scolaire» à laquelle on assiste aujourd'hui, enseignants, familles et associations, nous devons unir nos forces pour aider les élèves les plus en difficultés à ne pas sombrer. Nous appelons à une nouvelle convergence contre l'échec scolaire !»
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La liste des signataires :
Dominique A, chanteur
Albert Algoud, journaliste
Etienne Balibar, philosophe
Pascal Bavoux, sociologue
Stéphane Beaud, sociologue
Nathalie Broux, coordinatrice du Microlycée 93
Rodolphe Burger, musicien
Nicole Catheline, pédopsychiatre
Boris Cyrulnik, psychanalyste
Eric Debarbieux, sociologue
Anne-Claire Defossez, sociologue
Marcel Detienne, anthropoloque
Vikash Dhorasoo, ancien footballeur international
Yohann Diniz, athlète
Jacques Donzelot, sociologue
François Dubet, sociologue
Marie Duru-Bellat, sociologue
Alain Erhenberg, sociologue
Annie Ernaux, écrivain
Didier Fassin, anthropologue et sociologue
François Flahault, philosophe
Agnès Florin, professeur en psychologie de l'enfant et de l'éducation
Olivier Galland, sociologue
Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l'Appel des appels
Marc Gurgand, économiste
Stéphane Hessel, écrivain
Christophe Honoré, écrivain et cinéaste
Aziz Jellab, sociologue
Axel Kahn, généticien
Anousheh Karvar, secrétaire nationale de la CFDT
Françoise Lorcerie, chercheuse en éducation
Abd Al Malik, chanteur
Philippe Meirieu, chercheur en éducation
Pierre Merle, sociologue
Annette Messager, artiste plasticienne
Xavier Nau, membre du Cese (Conseil économique, social et environnemental), rapporteur de l'avis du Cese sur les inégalités à l'école
Jean-Marie Petitclerc, directeur de l'association le Valdocco
Thomas Piketty, économiste
Serge Portelli, magistrat
Ghyslaine Richard, membre de la direction nationale de la CGT
Harry Roselmack, journaliste
Pierre Rosanvallon, professeur du Collège de France
Elisabeth Roudinesco, psychanalyste
Marcel Rufo, pédopsychiatre
Lydie Salvayre, écrivaine
Thomas Sauvadet, sociologue
Bruno Tardieu, délégué national d'ATD Quart Monde
Sophie Van der Linden, critique en littérature jeunesse
Jean Viard, sociologue
Georges Vigarello, philosophe
Patrick Viveret, philosophe et essayiste
Tania Young, journaliste
Structures
Les Cahiers pédagogiques
La FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves)
Léo Lagrange
La Ligue de l’Enseignement
Le Sgen-CFDT
Le Se -UNSA
Le SNUipp-FSU (principal syndicat des enseignants du primaire)
La FESPI (fédération des établissements scolaires publics innovants)
Société 11.01.2012 à 15h04
Pour un pacte national de lutte contre l’échec scolaire
DOCUMENT - Dominique A, Harry Roselmack, Stéphane Hessel, Annie Ernaux... 52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération» par l'Afev, une association étudiante qui soutient des élèves en difficultés dans les quartiers.
L'afev (association de la fondation étudiante pour la ville) va soumettre cet appel à tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'«un débat de fond s'ouvre sur le modèle éducatif». Et pour que la lutte contre l'échec scolaire, un véritable fléau en France, devienne enfin la priorité des politiques éducatives.
52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération».
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«La France, 5ème puissance mondiale, connaît un échec scolaire massif qui se traduit par la sortie du système éducatif de 150 000 jeunes sans diplôme chaque année. Fortement inégalitaire, cet échec scolaire menace la cohésion sociale, à une époque où la réussite scolaire est un sésame de plus en plus indispensable à l'insertion sociale et professionnelle.
Au-delà des chiffres, c'est une réalité très difficile que vivent, dans leur rapport à l'école, des milliers d'enfants et leur famille, et dans une autre mesure les enseignants eux-mêmes. Notre système scolaire est en effet caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et par une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité.
Il faut passer d'un système de «sélection» à un modèle de «promotion», d'où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra sortir avec la qualification et les compétences nécessaires à son futur parcours, avec un rapport confiant aux apprentissages et une image positive de soi.
Ce ne sont pas des mesures, ni même des réformes aussi audacieuses soient-elles, qui suffiront à redonner à l'éducation son rôle premier et son efficacité. Il faut aujourd'hui définir ensemble le modèle éducatif que nous souhaitons pour la société française. C'est l'un des enjeux des prochaines élections nationales.
Trois priorités :
1/ En finir avec l'amalgame effort-souffrance
L'acte d'apprendre nécessite des efforts répétés et soutenus. Or notre système a pour particularité de placer un nombre très important d'enfants en situation de souffrance, incompatible avec les exigences de l'apprentissage. Dévalorisation de soi, intériorisation de l'échec, violences des rapports avec les autres... Cette souffrance est un fléau qui impacte bien souvent l'ensemble de leur parcours.
Il faut prendre conscience de cette réalité sans la confondre avec un manque d'effort ou de ténacité. Le bien-être et la sérénité des élèves sont indispensables aux exigences de la performance scolaire.
• Ainsi le remplacement de la notation à l'école élémentaire par une évaluation fondée sur les compétences de l'enfant doit être un premier signe d'évolution.
• L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
• Il faudrait intégrer le travail personnel au temps scolaire afin de ne plus laisser les plus fragiles seuls face à leurs devoirs. Dès lors, un accompagnement individualisé hors temps scolaire, mené par les associations d'éducation populaire, pourrait être proposé aux élèves en fragilité, pour leur redonner goût à l'école, leur faire retrouver confiance en eux et leur offrir une ouverture culturelle. Mené en lien avec les familles, il aiderait aussi des parents souvent très angoissés à se sentir plus légitimes pour suivre la scolarité de leurs enfants.
2/ Réinventer le collège unique
Difficultés d'enseigner, tensions entre élèves, multiplication des processus de décrochage scolaire: le collège cristallise les difficultés du système éducatif français. Initialement pensé comme un «petit lycée», il n'a pas réussi, sur cette base, le pari de la massification menée dans les années 70.
Le collège doit être repensé comme le prolongement de l'école primaire afin que chaque élève en sorte avec les compétences scolaires et culturelles nécessaires pour son futur parcours. Pour cela, à l'entrée, les enseignements pourraient être organisés en grands blocs de matières pour devenir progressivement plus spécialisés, et le travail en groupes réduits gagnerait à être systématisé.
3/ Pour une orientation choisie en filière professionnelle
L'enseignement professionnel accueille un tiers des lycéens français. Mais souvent vécue comme une injustice — l'élimination d'une trajectoire scolaire idéale —, l'orientation en «pro» a trop longtemps été envisagée comme une option par défaut réservée aux élèves «non qualifiés» pour les filières d'enseignement général. C'est la raison pour laquelle la majorité des sorties sans diplôme se compte dans la voie professionnelle.
C'est un plan global qui doit être lancé. Il faut améliorer les conditions d'accueil, élargir l'offre de filières, moderniser le matériel mis à disposition, renforcer le lien avec le monde professionnel, accompagner les bacheliers professionnels vers la poursuite d'études ... Pour financer un tel plan, on pourrait s'appuyer sur la refonte de la taxe d'apprentissage.
Face à la «course à l'armement scolaire» à laquelle on assiste aujourd'hui, enseignants, familles et associations, nous devons unir nos forces pour aider les élèves les plus en difficultés à ne pas sombrer. Nous appelons à une nouvelle convergence contre l'échec scolaire !»
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La liste des signataires :
Dominique A, chanteur
Albert Algoud, journaliste
Etienne Balibar, philosophe
Pascal Bavoux, sociologue
Stéphane Beaud, sociologue
Nathalie Broux, coordinatrice du Microlycée 93
Rodolphe Burger, musicien
Nicole Catheline, pédopsychiatre
Boris Cyrulnik, psychanalyste
Eric Debarbieux, sociologue
Anne-Claire Defossez, sociologue
Marcel Detienne, anthropoloque
Vikash Dhorasoo, ancien footballeur international
Yohann Diniz, athlète
Jacques Donzelot, sociologue
François Dubet, sociologue
Marie Duru-Bellat, sociologue
Alain Erhenberg, sociologue
Annie Ernaux, écrivain
Didier Fassin, anthropologue et sociologue
François Flahault, philosophe
Agnès Florin, professeur en psychologie de l'enfant et de l'éducation
Olivier Galland, sociologue
Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l'Appel des appels
Marc Gurgand, économiste
Stéphane Hessel, écrivain
Christophe Honoré, écrivain et cinéaste
Aziz Jellab, sociologue
Axel Kahn, généticien
Anousheh Karvar, secrétaire nationale de la CFDT
Françoise Lorcerie, chercheuse en éducation
Abd Al Malik, chanteur
Philippe Meirieu, chercheur en éducation
Pierre Merle, sociologue
Annette Messager, artiste plasticienne
Xavier Nau, membre du Cese (Conseil économique, social et environnemental), rapporteur de l'avis du Cese sur les inégalités à l'école
Jean-Marie Petitclerc, directeur de l'association le Valdocco
Thomas Piketty, économiste
Serge Portelli, magistrat
Ghyslaine Richard, membre de la direction nationale de la CGT
Harry Roselmack, journaliste
Pierre Rosanvallon, professeur du Collège de France
Elisabeth Roudinesco, psychanalyste
Marcel Rufo, pédopsychiatre
Lydie Salvayre, écrivaine
Thomas Sauvadet, sociologue
Bruno Tardieu, délégué national d'ATD Quart Monde
Sophie Van der Linden, critique en littérature jeunesse
Jean Viard, sociologue
Georges Vigarello, philosophe
Patrick Viveret, philosophe et essayiste
Tania Young, journaliste
Structures
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La FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves)
Léo Lagrange
La Ligue de l’Enseignement
Le Sgen-CFDT
Le Se -UNSA
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La FESPI (fédération des établissements scolaires publics innovants)
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- illiziaEsprit éclairé
Il y a pourtant quelques personnalités dont j'estime les travaux ou productions dans cette liste...mais alors, leur appel :|
Il prend certes appui sur un diagnostic réel (l'échec scolaire comme LE point sombre, dès à présent et en perspective, pour l'éducation, pour la jeunesse et pour la cohésion sociale),mais me semble à la fois irréaliste (revaloriser l'enseignement pro, hop! comme ça, juste parce qu'on dit que c'est important, ben, ouais, si ça suffisait...) et contre-productif (supprimer les notes, primariser le collège... )
Seules trois petites phrases m'agréent:
- Il faudrait intégrer le travail personnel au temps scolaire afin de ne plus laisser les plus fragiles seuls face à leurs devoirs. Dès lors, un accompagnement individualisé hors temps scolaire, mené par les associations d'éducation populaire, pourrait être proposé aux élèves en fragilité, pour leur redonner goût à l'école, leur faire retrouver confiance en eux et leur offrir une ouverture culturelle.
- le travail en groupes réduits (au collège) gagnerait à être systématisé.
- L'enseignement professionnel [...]C'est un plan global qui doit être lancé. Il faut améliorer les conditions d'accueil, élargir l'offre de filières, moderniser le matériel mis à disposition, renforcer le lien avec le monde professionnel, accompagner les bacheliers professionnels vers la poursuite d'études ... Pour financer un tel plan, on pourrait s'appuyer sur la refonte de la taxe d'apprentissage.
Ça fait peu
Il prend certes appui sur un diagnostic réel (l'échec scolaire comme LE point sombre, dès à présent et en perspective, pour l'éducation, pour la jeunesse et pour la cohésion sociale),mais me semble à la fois irréaliste (revaloriser l'enseignement pro, hop! comme ça, juste parce qu'on dit que c'est important, ben, ouais, si ça suffisait...) et contre-productif (supprimer les notes, primariser le collège... )
Seules trois petites phrases m'agréent:
- Il faudrait intégrer le travail personnel au temps scolaire afin de ne plus laisser les plus fragiles seuls face à leurs devoirs. Dès lors, un accompagnement individualisé hors temps scolaire, mené par les associations d'éducation populaire, pourrait être proposé aux élèves en fragilité, pour leur redonner goût à l'école, leur faire retrouver confiance en eux et leur offrir une ouverture culturelle.
- le travail en groupes réduits (au collège) gagnerait à être systématisé.
- L'enseignement professionnel [...]C'est un plan global qui doit être lancé. Il faut améliorer les conditions d'accueil, élargir l'offre de filières, moderniser le matériel mis à disposition, renforcer le lien avec le monde professionnel, accompagner les bacheliers professionnels vers la poursuite d'études ... Pour financer un tel plan, on pourrait s'appuyer sur la refonte de la taxe d'apprentissage.
Ça fait peu
- JohnMédiateur
Je remarque que le SnuiPP a signé, mais pas le Snes.
C'est une marque très forte, de la part de chacun des deux syndicats.
C'est une marque très forte, de la part de chacun des deux syndicats.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LeclochardEmpereur
Il y en a beaucoup qui enseignent ou ont enseigné dans le secondaire dans cette liste ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- frankensteinVénérable
Pfff...C'est exactement ce genre de propositions, totalement démagogiques et inefficaces, qu'il faudrait combattre avec de vrais arguments ! Les signataires ne sont pas enseignants et nos syndicats majoritaires dont le SnuippFSU approuvent avec l' UNSA et le SGEN ... :marteau:
Bon, heureusement que je n'appartiens pas à ces syndicats, mais quand on lit ça, on a vraiment de quoi s'inquiéter...Et qu'ils ne viennent plus nous raconter qu'ils sont contre l'évaluation par compétences nos collègues du Snuipp ! Je leur ferais bouffer le livret du socle commun !! :marteau: :mitrailler:
Bon, heureusement que je n'appartiens pas à ces syndicats, mais quand on lit ça, on a vraiment de quoi s'inquiéter...Et qu'ils ne viennent plus nous raconter qu'ils sont contre l'évaluation par compétences nos collègues du Snuipp ! Je leur ferais bouffer le livret du socle commun !! :marteau: :mitrailler:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- frankensteinVénérable
Et si quelqu'un peut donner des précisions :
Pfff...que ça m'agace ces discours ! :colere:
De l'art de détruire l'école et le statut des enseignants en prétextant (naïvement) l'améliorer !
Et ça veut dire quoi exactement ?Il faut passer d'un système de «sélection» à un modèle de «promotion», d'où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra sortir avec la qualification et les compétences nécessaires à son futur parcours, avec un rapport confiant aux apprentissages et une image positive de soi.
Ah bon ? Ils sont sérieux là ? ou ils se foutent du monde...?L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
Ben voyons...et le lycée deviendra un collège ?Le collège doit être repensé comme le prolongement de l'école primaire afin que chaque élève en sorte avec les compétences scolaires et culturelles nécessaires pour son futur parcours. Pour cela, à l'entrée, les enseignements pourraient être organisés en grands blocs de matières
Pfff...que ça m'agace ces discours ! :colere:
De l'art de détruire l'école et le statut des enseignants en prétextant (naïvement) l'améliorer !
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- JohnMédiateur
Cette phrase n'a rien d'absurde.L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
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- frankensteinVénérable
Soit c'est une "lapalissade" car on connait très bien l'impact du climat scolaire sur le "bien-être" des élèves et on connait déjà très bien les établissements à climat "défavorable"...Soit cette phrase se veut "sérieuse", et dans ce cas, il faudrait me dire qui seront les observateurs et à quoi serviront leurs conclusions si elles diffèrent et désignent des établissements à "bon" ou "mauvais" "climat" que l'on ne connait déjà.John a écrit:Cette phrase n'a rien d'absurde.L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
Voilà, c'est en ce sens que je trouve cette proposition, en plus d'être absurde, très démagogique.
Mais peut-être que je ne comprends pas ce qu'ils veulent dire exactement, c'est fort possible également.
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- JohnMédiateur
L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
Pour moi, le climat scolaire délétère, c'est le bullying, les brimades, le harcèlement entre pairs... et les abus d'un côté comme de l'autre (élèves indisciplinés ou adultes qui abusent de leur autorité).
En ce sens, je trouve que cette phrase est cohérente.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- frankensteinVénérable
Ah oui, bien sûr, mais je constate surtout que les élèves (et surtout leurs parents) "fuient" les établissements difficiles. C'est un fait et c'est quand même le plus flagrant et même plus grave pour la cohésion sociale ...John a écrit:L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
Pour moi, le climat scolaire délétère, c'est le bullying, les brimades, le harcèlement entre pairs... et les abus d'un côté comme de l'autre (élèves indisciplinés ou adultes qui abusent de leur autorité).
En ce sens, je trouve que cette phrase est cohérente.
Des écoles que je connais, je vois surtout des élèves indisciplinés et des enseignants qui n'ont plus aucune autorité dans les endroits difficiles au "climat délétère"...
...ça j'en vois pas beaucoup, très honnêtement.adultes qui abusent de leur autorité
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- CelebornEsprit sacré
John a écrit:L'observation du climat scolaire dans les établissements constituerait également un levier pour améliorer le bien-être des enfants.
Pour moi, le climat scolaire délétère, c'est le bullying, les brimades, le harcèlement entre pairs... et les abus d'un côté comme de l'autre (élèves indisciplinés ou adultes qui abusent de leur autorité).
En ce sens, je trouve que cette phrase est cohérente.
Bien sûr qu'elle est cohérente. La question est : on fait quoi une fois qu'on a observé ce qu'on sait déjà ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- arcencielGrand Maître
J'espère que les propositions répertoriées par Abraxas auront la même visibilité...
A première vue je ne vois qu'Annie Ernaux comme prof...
A première vue je ne vois qu'Annie Ernaux comme prof...
- CeladonDemi-dieu
Parfaitement dans l'air du temps donc parfaitement audible. Le pari est pris pour que les candidats s'en emparent sans plus de réflexion et le signent.
- Karine B.Guide spirituel
John a écrit:Je remarque que le SnuiPP a signé, mais pas le Snes.
C'est une marque très forte, de la part de chacun des deux syndicats.
et le SNES ne signera pas
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
Vous avez vu, dans les signataires, il y a M. Mer(d)ieu.... je me disais bien en lisant les propositions qu'il y avait beaucoup de ''pédomagogie''.
En revanche il y a aussi A. Kahn dont je partage souvent les idées... comme quoi...
En revanche il y a aussi A. Kahn dont je partage souvent les idées... comme quoi...
- LeclochardEmpereur
Christian-HG-TZR67 a écrit:Vous avez vu, dans les signataires, il y a M. Mer(d)ieu.... je me disais bien en lisant les propositions qu'il y avait beaucoup de ''pédomagogie''.
En revanche il y a aussi A. Kahn dont je partage souvent les idées... comme quoi...
On peut être brillant dans un domaine et pas dans un autre.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Thalia de GMédiateur
John a écrit:
52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération».
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Structures
Les Cahiers pédagogiques
La FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves)
Léo Lagrange
La Ligue de l’Enseignement
Le Sgen-CFDTLe Se -UNSA
Le SNUipp-FSU (principal syndicat des enseignants du primaire)
La FESPI (fédération des établissements scolaires publics innovants)
Ne serait-ce que certaines organisations dans cette liste de signataires...
Pour ceux qui n'auraient pas regardé l'émission L'école à bout de souffle, je signale qu'une représentante (présidente ?) de l'afev était présente sur le plateau pour le débat et qu'elle a à peine laissé s'exprimer l'instit tenant de méthodes plus traditionnelles, et plus efficaces et opposé au pédagogisme de Meirieu et consorts.
Ce "détail" me rend cet appel fort suspect.
Merci Illizia pour ton analyse.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- frankensteinVénérable
Ils en ont parlé à Télé matin !
Vous allez voir que les partis politiques vont reprendre les idées de ce (énième) pacte pour l'école pourtant d'une rare vacuité ! Avec la primarisation du collège et la mise en oeuvre du socle de compétences (dont je me demande si tous les signataires savent exactement de quoi il s'agit !), on a à peu près le programme du PS !
Donc on va repayer des "experts" pour aller voir ce qui se passe dans les établissements et à nouveau faire l'apologie des projets...
Lamentable !
Vous allez voir que les partis politiques vont reprendre les idées de ce (énième) pacte pour l'école pourtant d'une rare vacuité ! Avec la primarisation du collège et la mise en oeuvre du socle de compétences (dont je me demande si tous les signataires savent exactement de quoi il s'agit !), on a à peu près le programme du PS !
Donc on va repayer des "experts" pour aller voir ce qui se passe dans les établissements et à nouveau faire l'apologie des projets...
Lamentable !
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- frankensteinVénérable
Tiens,cela ne vous rappelle rien ?
I. Agir à la racine des inégalités : éduquer, former, qualifier.
Les socialistes ne croient pas en la fatalité, ni sociale, ni individuelle. Nous voulons renouer avec une société
de progrès, qui démontre que rien n’est définitivement figé dès le plus jeune âge. Nous croyons dans la capacité
de chacun à progresser. Le chemin vers l’émancipation des individus passe par l’éducation et la formation tout au
long de la vie. C’est pour cela que nous avons toujours mis le savoir et l’intelligence au cœur de nos projets.
A. Un nouveau pacte éducatif
L’école est aujourd’hui d’abord le lieu où les pesanteurs sociales et économiques attachent les destins
scolaires des enfants à ceux de leurs parents. Les inégalités de formation initiale sont déterminantes pour le reste
de la vie professionnelle. Déjà particulièrement élevé en France, le chômage des jeunes prend des proportions
démesurées lorsque ces derniers sont sans qualification. Quant à la formation continue, alors qu’elle devrait
profiter aux moins qualifiés et permettre de rattraper les inégalités de formation initiale, elle les renforce et profite
d’abord aux plus diplômés. Nous voulons une société de femmes et d’hommes, libres et égaux, qui construisent
ensemble leur présent et leur avenir. Une société capable de transmettre à ses enfants des valeurs, une culture
partagée et le sens de l’effort. L’éducation des citoyens, l’éducation à la citoyenneté, à la laïcité, à la tolérance, au
respect des autres, des règles communes et de notre environnement, c’est aussi la condition d’une société apaisée,
plus attentive et moins violente. Un projet pour l’éducation, c’est porter l’ambition de libérer chacun des
déterminismes et des limites qui l’empêchent d’aller au plus haut de ses ambitions.
Nous ne sommes pas de ceux qui dénigrent, méprisent et oublient. Le système éducatif français connaît de
vraies réussites, collectives comme individuelles. La massification et la diversification des voies de formation ont
considérablement fait diminuer le nombre de jeunes qui arrêtent leurs études sans aucune qualification ni diplôme.
C’est notre conception républicaine du service public d’éducation, tant abîmé depuis par la droite, qui a permis ces
réussites. C’est la conviction, tant mise à mal ces dernières années, que tous les enfants, tous, sont éducables, et
que la démocratisation, la massification, ne s’oppose en rien à l’exigence, à la transmission d’un savoir de haut
niveau.
Pour autant, notre système éducatif est en crise. Les inégalités jouent à plein et la fermeture sociale des
élites scolaires n’a jamais été aussi élevée. L’opinion ne croit plus en la capacité de l’école de faire échec à la
reproduction sociale. Nous traversons désormais une phase de régression éducative, et le taux de scolarisation
recule pour la première fois. L’effort financier consenti par la Nation régresse également : depuis 2007, 6% des
postes d’enseignants ont été supprimés, la dépense éducative quant à elle est passée de 7,6% à 6,6% du PIB
entre 1995 et 2008. Avec la casse de la carte scolaire et de l’éducation prioritaire, le fossé entre les bons
établissements scolaires et les autres n’a cessé de croître. Les comparaisons internationales démontrent que la
France se caractérise par une élite peu nombreuse (10% d’élèves ont le meilleur niveau) et un « fond de la
classe » de plus en plus étoffé, avec aujourd’hui plus de 20% des élèves qui ne maîtrisent pas les compétences de
base en français et mathématiques. Ces mêmes enquêtes montrent que la France est un des pays dans lesquels la
situation sociale et culturelle des parents joue le plus sur la réussite scolaire, un des pays dans lesquels le système
scolaire est le plus inégalitaire. Or ces études démontrent que réduire les inégalités permet ainsi non seulement au
système d’être plus juste mais aussi plus performant. Le chemin est donc tracé.
Nous voulons proposer un nouveau pacte éducatif à la nation. Nous proposons une vaste
concertation pour aboutir à un diagnostic partagé avec les personnels d’éducation et de formation, avec leurs
organisations syndicales mais aussi avec tous les acteurs de la communauté éducative : les familles, les
collectivités territoriales et les associations de l’éducation populaire. Ce diagnostic doit déboucher sur un
programme pluriannuel de transformation de l’école, sur lequel s’engagera la nation, en mobilisant de nouveaux
moyens mais aussi en réorientant des moyens existants pour obtenir de meilleurs résultats.
Nous sommes conscients que l’école, seule, ne peut pas tout. Trop de réformes successives ont produit un
désenchantement et un scepticisme démobilisateurs qu’il faudra dépasser. Il n'y aura pas de « grand soir » de
l'école : la mise en œuvre de politiques éducatives nécessite du temps, de la concertation, des évaluations, de la
formation, des pratiques valorisées, des expérimentations progressives, loin des effets d'annonces actuels. Nous
sommes convaincus que les efforts financiers seuls ne suffiront pas et qu’il faudra les accompagner de réformes
structurelles. Il nous faut mettre fin à un système qui trie par l’échec, en repensant la scolarité obligatoire, ses
(...)
2. Changer l’école pour la réussite de tous
Il nous faut porter une nouvelle ambition pour l’école et lui redonner du sens : l’école, creuset commun de
toute une génération, doit garantir l’émancipation. Si nous considérons que l’école est fondamentale dans notre
projet de société, c’est parce qu’elle doit rapprocher les conditions en assurant à tous l’acquisition d’un socle
commun de connaissances et de compétences. La gauche en revenant au pouvoir ne pourra se limiter à réparer ce
que la droite a cassé. Il nous faut ainsi redonner des objectifs ambitieux à l’école, pour renouer avec l’expansion
éducative : relancer l’élévation du niveau de qualification en atteignant enfin l’objectif de 80% d’une classe d’âge
au niveau du bac (contre 63% aujourd’hui) et 50% au niveau licence, s’assurer qu’aucun jeune ne quitte l’école
sans diplôme. Cela nécessitera, au-delà des moyens nécessaires, une profonde réforme du système éducatif.
a/ Adapter l’école aux besoins des élèves
Parce que la société change, l’école doit changer, plus qu’elle ne le fait déjà. Les élèves sont socialement et
culturellement plus divers, l’accès aux connaissances multiples – bien que très inégalitaire – s’est accru, les
nouvelles technologies ont une influence majeure dans le quotidien des jeunes, les compétences utiles à la
compréhension de la société sont en perpétuel changement. Autant de défis qui nécessitent que l’école s’adapte à
la personnalité et aux besoins de chacun des élèves. La responsabilité de l’école ne peut se imiter à offrir les
mêmes enseignements aux élèves, elle doit s’assurer de l’acquisition par chacun du socle de connaissances et de
compétences utiles à tout citoyen à la fin de la scolarité obligatoire.
Des rythmes adaptés : les 5 jours éducatifs
Nous tiendrons compte des rythmes biologiques et psychologiques différents selon l’âge des enfants dans
l’organisation de la semaine et de la journée. Les journées sont aujourd’hui trop longues, et l’année scolaire trop
courte. Nous augmenterons d’une part le nombre annuel de jours de cours en raccourcissant les
vacances d’été et organiserons d’autre part une semaine de 5 jours éducatifs, en lien avec les
collectivités locales et les associations périscolaires.
Des parcours individualisés.
Les difficultés et les points forts ne sont pas les mêmes pour tous et les temps d'apprentissages non plus. Le
redoublement, dont la France détient le triste record, n’est pas une réponse satisfaisante à cette hétérogénéité : il Convention égalité réelle – Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 – Page 12
coûte cher et a prouvé son inefficacité. Nous souhaitons à moyen terme parvenir à le réduire
drastiquement pour le réserver à des situations particulières. Pour cela, il faudra généraliser la pédagogie
personnalisée. Nous proposons de reprendre la politique des cycles en la pensant de l’école maternelle au
collège, notamment grâce à des enseignants surnuméraires en renfort et en permettant une modulation
de la durée d’apprentissage des savoirs en fonction du niveau des élèves. Il est tout aussi indispensable
d’apporter une réponse à la difficulté scolaire au sein de l’école et au sein de la classe, l'accompagnement du
travail personnel doit donc être intégré au temps éducatif. Il est nécessaire également que l’école travaille
avec les associations qui oeuvrent au soutien scolaire.
Les insuffisances de l’évaluation chiffrée sont facteur de stress et de compétition. Nous devrons favoriser
une évaluation permettant de valoriser les progrès, les efforts et les compétences acquises.
Le collège : garantir la continuité avec l’école primaire
Oublié des politiques éducatives, creuset des inégalités et du décrochage, le collège est le dernier lieu
éducatif traversé par l’ensemble d’une classe d’âge. Il doit évoluer en s’inscrivant dans une plus grande
continuité avec l’école primaire pour garantir la transmission d’un socle commun pour tous avant la fin de la
scolarité obligatoire en permettant une plus grande souplesse des parcours. Nous proposons que les élèves
bénéficient d’une culture commune par un large panel d'enseignements communs, pour tous, faisant une
place importante, aux côtés des enseignements généraux, à la culture technologique et
professionnelle.
L'élaboration de nouveaux programmes et d’une nouvelle architecture des enseignements, plus
transversaux, plus ouverts sur les activités artistiques, culturelles et sportives, devra se faire en
concertation. Il faut notamment assurer l’acquisition de solides bases disciplinaires, encourager les élèves à
travailler en équipe, amplifier les projets collectifs, privilégier le travail de recherche et d’expérimentation,
développer considérablement la place de l’expression orale, garantir l'implication des élèves dans la construction de
leurs apprentissages et généraliser l’utilisation des technologies de l'information à des fins pédagogiques. Cet
enseignement commun sera accompagné de modules adaptés à chacun : remise à niveau, options disciplinaires,
projets collectifs, renforcement des apprentissages méthodologiques…
Nous proposons la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le
cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue
partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation. Nous proposons que
le rôle du professeur principal soit significativement renforcé de façon à ce qu’il passe davantage de temps avec les
élèves et leur famille.
Aller lire la fin du florilège !!
http://www.parti-socialiste.fr/static/9243/convention-nationale-egalite-reelle-le-texte-en-debat.pdf
I. Agir à la racine des inégalités : éduquer, former, qualifier.
Les socialistes ne croient pas en la fatalité, ni sociale, ni individuelle. Nous voulons renouer avec une société
de progrès, qui démontre que rien n’est définitivement figé dès le plus jeune âge. Nous croyons dans la capacité
de chacun à progresser. Le chemin vers l’émancipation des individus passe par l’éducation et la formation tout au
long de la vie. C’est pour cela que nous avons toujours mis le savoir et l’intelligence au cœur de nos projets.
A. Un nouveau pacte éducatif
L’école est aujourd’hui d’abord le lieu où les pesanteurs sociales et économiques attachent les destins
scolaires des enfants à ceux de leurs parents. Les inégalités de formation initiale sont déterminantes pour le reste
de la vie professionnelle. Déjà particulièrement élevé en France, le chômage des jeunes prend des proportions
démesurées lorsque ces derniers sont sans qualification. Quant à la formation continue, alors qu’elle devrait
profiter aux moins qualifiés et permettre de rattraper les inégalités de formation initiale, elle les renforce et profite
d’abord aux plus diplômés. Nous voulons une société de femmes et d’hommes, libres et égaux, qui construisent
ensemble leur présent et leur avenir. Une société capable de transmettre à ses enfants des valeurs, une culture
partagée et le sens de l’effort. L’éducation des citoyens, l’éducation à la citoyenneté, à la laïcité, à la tolérance, au
respect des autres, des règles communes et de notre environnement, c’est aussi la condition d’une société apaisée,
plus attentive et moins violente. Un projet pour l’éducation, c’est porter l’ambition de libérer chacun des
déterminismes et des limites qui l’empêchent d’aller au plus haut de ses ambitions.
Nous ne sommes pas de ceux qui dénigrent, méprisent et oublient. Le système éducatif français connaît de
vraies réussites, collectives comme individuelles. La massification et la diversification des voies de formation ont
considérablement fait diminuer le nombre de jeunes qui arrêtent leurs études sans aucune qualification ni diplôme.
C’est notre conception républicaine du service public d’éducation, tant abîmé depuis par la droite, qui a permis ces
réussites. C’est la conviction, tant mise à mal ces dernières années, que tous les enfants, tous, sont éducables, et
que la démocratisation, la massification, ne s’oppose en rien à l’exigence, à la transmission d’un savoir de haut
niveau.
Pour autant, notre système éducatif est en crise. Les inégalités jouent à plein et la fermeture sociale des
élites scolaires n’a jamais été aussi élevée. L’opinion ne croit plus en la capacité de l’école de faire échec à la
reproduction sociale. Nous traversons désormais une phase de régression éducative, et le taux de scolarisation
recule pour la première fois. L’effort financier consenti par la Nation régresse également : depuis 2007, 6% des
postes d’enseignants ont été supprimés, la dépense éducative quant à elle est passée de 7,6% à 6,6% du PIB
entre 1995 et 2008. Avec la casse de la carte scolaire et de l’éducation prioritaire, le fossé entre les bons
établissements scolaires et les autres n’a cessé de croître. Les comparaisons internationales démontrent que la
France se caractérise par une élite peu nombreuse (10% d’élèves ont le meilleur niveau) et un « fond de la
classe » de plus en plus étoffé, avec aujourd’hui plus de 20% des élèves qui ne maîtrisent pas les compétences de
base en français et mathématiques. Ces mêmes enquêtes montrent que la France est un des pays dans lesquels la
situation sociale et culturelle des parents joue le plus sur la réussite scolaire, un des pays dans lesquels le système
scolaire est le plus inégalitaire. Or ces études démontrent que réduire les inégalités permet ainsi non seulement au
système d’être plus juste mais aussi plus performant. Le chemin est donc tracé.
Nous voulons proposer un nouveau pacte éducatif à la nation. Nous proposons une vaste
concertation pour aboutir à un diagnostic partagé avec les personnels d’éducation et de formation, avec leurs
organisations syndicales mais aussi avec tous les acteurs de la communauté éducative : les familles, les
collectivités territoriales et les associations de l’éducation populaire. Ce diagnostic doit déboucher sur un
programme pluriannuel de transformation de l’école, sur lequel s’engagera la nation, en mobilisant de nouveaux
moyens mais aussi en réorientant des moyens existants pour obtenir de meilleurs résultats.
Nous sommes conscients que l’école, seule, ne peut pas tout. Trop de réformes successives ont produit un
désenchantement et un scepticisme démobilisateurs qu’il faudra dépasser. Il n'y aura pas de « grand soir » de
l'école : la mise en œuvre de politiques éducatives nécessite du temps, de la concertation, des évaluations, de la
formation, des pratiques valorisées, des expérimentations progressives, loin des effets d'annonces actuels. Nous
sommes convaincus que les efforts financiers seuls ne suffiront pas et qu’il faudra les accompagner de réformes
structurelles. Il nous faut mettre fin à un système qui trie par l’échec, en repensant la scolarité obligatoire, ses
(...)
2. Changer l’école pour la réussite de tous
Il nous faut porter une nouvelle ambition pour l’école et lui redonner du sens : l’école, creuset commun de
toute une génération, doit garantir l’émancipation. Si nous considérons que l’école est fondamentale dans notre
projet de société, c’est parce qu’elle doit rapprocher les conditions en assurant à tous l’acquisition d’un socle
commun de connaissances et de compétences. La gauche en revenant au pouvoir ne pourra se limiter à réparer ce
que la droite a cassé. Il nous faut ainsi redonner des objectifs ambitieux à l’école, pour renouer avec l’expansion
éducative : relancer l’élévation du niveau de qualification en atteignant enfin l’objectif de 80% d’une classe d’âge
au niveau du bac (contre 63% aujourd’hui) et 50% au niveau licence, s’assurer qu’aucun jeune ne quitte l’école
sans diplôme. Cela nécessitera, au-delà des moyens nécessaires, une profonde réforme du système éducatif.
a/ Adapter l’école aux besoins des élèves
Parce que la société change, l’école doit changer, plus qu’elle ne le fait déjà. Les élèves sont socialement et
culturellement plus divers, l’accès aux connaissances multiples – bien que très inégalitaire – s’est accru, les
nouvelles technologies ont une influence majeure dans le quotidien des jeunes, les compétences utiles à la
compréhension de la société sont en perpétuel changement. Autant de défis qui nécessitent que l’école s’adapte à
la personnalité et aux besoins de chacun des élèves. La responsabilité de l’école ne peut se imiter à offrir les
mêmes enseignements aux élèves, elle doit s’assurer de l’acquisition par chacun du socle de connaissances et de
compétences utiles à tout citoyen à la fin de la scolarité obligatoire.
Des rythmes adaptés : les 5 jours éducatifs
Nous tiendrons compte des rythmes biologiques et psychologiques différents selon l’âge des enfants dans
l’organisation de la semaine et de la journée. Les journées sont aujourd’hui trop longues, et l’année scolaire trop
courte. Nous augmenterons d’une part le nombre annuel de jours de cours en raccourcissant les
vacances d’été et organiserons d’autre part une semaine de 5 jours éducatifs, en lien avec les
collectivités locales et les associations périscolaires.
Des parcours individualisés.
Les difficultés et les points forts ne sont pas les mêmes pour tous et les temps d'apprentissages non plus. Le
redoublement, dont la France détient le triste record, n’est pas une réponse satisfaisante à cette hétérogénéité : il Convention égalité réelle – Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 – Page 12
coûte cher et a prouvé son inefficacité. Nous souhaitons à moyen terme parvenir à le réduire
drastiquement pour le réserver à des situations particulières. Pour cela, il faudra généraliser la pédagogie
personnalisée. Nous proposons de reprendre la politique des cycles en la pensant de l’école maternelle au
collège, notamment grâce à des enseignants surnuméraires en renfort et en permettant une modulation
de la durée d’apprentissage des savoirs en fonction du niveau des élèves. Il est tout aussi indispensable
d’apporter une réponse à la difficulté scolaire au sein de l’école et au sein de la classe, l'accompagnement du
travail personnel doit donc être intégré au temps éducatif. Il est nécessaire également que l’école travaille
avec les associations qui oeuvrent au soutien scolaire.
Les insuffisances de l’évaluation chiffrée sont facteur de stress et de compétition. Nous devrons favoriser
une évaluation permettant de valoriser les progrès, les efforts et les compétences acquises.
Le collège : garantir la continuité avec l’école primaire
Oublié des politiques éducatives, creuset des inégalités et du décrochage, le collège est le dernier lieu
éducatif traversé par l’ensemble d’une classe d’âge. Il doit évoluer en s’inscrivant dans une plus grande
continuité avec l’école primaire pour garantir la transmission d’un socle commun pour tous avant la fin de la
scolarité obligatoire en permettant une plus grande souplesse des parcours. Nous proposons que les élèves
bénéficient d’une culture commune par un large panel d'enseignements communs, pour tous, faisant une
place importante, aux côtés des enseignements généraux, à la culture technologique et
professionnelle.
L'élaboration de nouveaux programmes et d’une nouvelle architecture des enseignements, plus
transversaux, plus ouverts sur les activités artistiques, culturelles et sportives, devra se faire en
concertation. Il faut notamment assurer l’acquisition de solides bases disciplinaires, encourager les élèves à
travailler en équipe, amplifier les projets collectifs, privilégier le travail de recherche et d’expérimentation,
développer considérablement la place de l’expression orale, garantir l'implication des élèves dans la construction de
leurs apprentissages et généraliser l’utilisation des technologies de l'information à des fins pédagogiques. Cet
enseignement commun sera accompagné de modules adaptés à chacun : remise à niveau, options disciplinaires,
projets collectifs, renforcement des apprentissages méthodologiques…
Nous proposons la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le
cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue
partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation. Nous proposons que
le rôle du professeur principal soit significativement renforcé de façon à ce qu’il passe davantage de temps avec les
élèves et leur famille.
Aller lire la fin du florilège !!
http://www.parti-socialiste.fr/static/9243/convention-nationale-egalite-reelle-le-texte-en-debat.pdf
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- SchéhérazadeNiveau 10
Thalia de G a écrit:John a écrit:
52 personnalités et huit organisations ont signé l'appel lancé dans «Libération».
---------------------------------------------------------------
Structures
Les Cahiers pédagogiques
La FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves)
Léo Lagrange
La Ligue de l’Enseignement
Le Sgen-CFDTLe Se -UNSA
Le SNUipp-FSU (principal syndicat des enseignants du primaire)
La FESPI (fédération des établissements scolaires publics innovants)
Ne serait-ce que certaines organisations dans cette liste de signataires...
Pour ceux qui n'auraient pas regardé l'émission L'école à bout de souffle, je signale qu'une représentante (présidente ?) de l'afev était présente sur le plateau pour le débat et qu'elle a à peine laissé s'exprimer l'instit tenant de méthodes plus traditionnelles, et plus efficaces et opposé au pédagogisme de Meirieu et consorts.
Ce "détail" me rend cet appel fort suspect.
Merci Illizia pour ton analyse.
Entièrement d'accord, l'attitude de la représentante m'a frappée aussi. Cette indifférence aux méthodes efficaces d'enseignement est...comment dire...surprenante de la part d'une association qui prétend vouloir aider les élèves: leur apprendre quelque chose ne sert donc à rien? L'avis d'instituteurs expérimentés n'est rien à côté de la prose de Dubet, cité par la représentante? Alors, association de Tartuffes? J'aimerais bien comprendre pourquoi ils ont soudain une telle audience. Je suis comme toi très méfiante. Je ne serais pas étonnée que cette asso soit une émanation du PS, par exemple, et que la "représentante" soit en train de se préparer tranquillement par "son engagement associatif" une carrière d' apparachik au PS, un peu comme Julliard qui venait de l'UNEF. D'ailleurs tout cela se tient: est-il innocent que Descoing préfère recruter des "jeunes engagés dans des associations" plutôt que des étudiants cultivés? Sciences politiques prépare à une carrière politique, et celle-ci commence "dans la société civile" de nos jours.
Quant aux signataires, Annie Ernaux a été professeur de français: elle en parle dans La Place, à la toute fin du roman: elle raconte avoir revu par hasard une ancienne élève, devenue caissière. Moment tragique à mon avis dans l'économie du livre: ses efforts, ceux de son père pour échapper à la misère, à une condition servile...pour constater que pour cette élève-là, le déterminisme social a été le plus écrasant. Que l'école ne l'a émancipée de rien du tout. Elle l'évoque aussi dans la Femme gelée, et elle y fustige les professeurs "à l'ancienne", des hommes, principalement, qu'elle décrit comme plus soucieux de leurs prérogatives que des élèves, réfractaires à la recherche pédagogique qui elle l'intéresse. Je la respecte comme écrivain, mais je ne partage évidemment pas ses vues en la matière. En tout cas je ne suis pas étonnée qu'elle signe cet appel: de sa part, c'est cohérent.
- MareuilNeoprof expérimenté
Allez donc voir sur le site de l'AFEV quelles sont les sources de financement de cette association de bénévoles.
Et ses offres d'emploi.
Et ses offres d'emploi.
- MareuilNeoprof expérimenté
"Entièrement d'accord, l'attitude de la représentante m'a frappée aussi. Cette indifférence aux méthodes efficaces d'enseignement est...comment dire...surprenante de la part d'une association qui prétend vouloir aider les élèves: leur apprendre quelque chose ne sert donc à rien? L'avis d'instituteurs expérimentés n'est rien à côté de la prose de Dubet, cité par la représentante? Alors, association de Tartuffes? J'aimerais bien comprendre pourquoi ils ont soudain une telle audience. Je suis comme toi très méfiante. Je ne serais pas étonnée que cette asso soit une émanation du PS, par exemple, et que la "représentante" soit en train de se préparer tranquillement par "son engagement associatif" une carrière d' apparachik au PS."
C'est la bonne piste.
C'est la bonne piste.
- MareuilNeoprof expérimenté
Le total des subventions reçues par l'AFEV en 2009 est de 5825761,45 EUROS.
Voir leurs bilans comptables.
On aimerait savoir quel est l'impact réel sur le recul de l'échec scolaire.
Voir leurs bilans comptables.
On aimerait savoir quel est l'impact réel sur le recul de l'échec scolaire.
- Marie LaetitiaBon génie
Pour avoir servi à l'AFEV, je ne vois pas en quoi cela leur donne des billes pour savoir réellement comment ça se passe en classe. Prendre connaissance de la souffrance de mômes, oui. Même si leur analyse peut être biaisée par le fait que les gamins qui viennent suivre le soutien de l'AFEV sont bénévoles, ce qui change pas mal la donne.
Bien d'accord aussi avec toi, Illizia, et ce que tu dis, Thalia, est malheureusement révélateur.
Bien d'accord aussi avec toi, Illizia, et ce que tu dis, Thalia, est malheureusement révélateur.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MareuilNeoprof expérimenté
Marie Laetitia a écrit:Pour avoir servi à l'AFEV, je ne vois pas en quoi cela leur donne des billes pour savoir réellement comment ça se passe en classe. Prendre connaissance de la souffrance de mômes, oui. Même si leur analyse peut être biaisée par le fait que les gamins qui viennent suivre le soutien de l'AFEV sont bénévoles, ce qui change pas mal la donne.
Bien d'accord aussi avec toi, Illizia, et ce que tu dis, Thalia, est malheureusement révélateur.
Comme bénévole, aviez-vous conscience d'être utilisé par un drôle de système nommé AFEV ? Sans doute que non.
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- 4 mai 2012 : Vincent Peillon, Philippe Meirieu et 15 personnalités signent ensemble "Une qualification pour tous, un métier pour chacun".
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